Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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freeshost
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Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par freeshost »

Neurotypiques de tous poils, êtes-vous dépendants des interactions sociales ?

Ces questions s'adressent surtout aux personnes non autistes. Mais, on ne sait jamais, il y a parfois des personnes autistes qui recherchent (à corps perdu ?) des interactions sociales (frustrantes ?).

Ces questions sont (pas sans :lol: ) pour vous :

1. Pourriez-vous vivre une semaine seul(e) (au singulier !) pendant une semaine (voire plus) ?

2. Pourriez-vous passer un mois sans inviter et sans être invité par quiconque ?

3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?

4. Pourriez-vous vous passer au moins un mois du langage non verbal dans un contexte très communicant verbalement ? De la gestuelle des bras et des mains ? Des mimiques du visage (clins d’œil, gros yeux, sourcils froncés, etc.) ? Des haussements de la voix ?

5. Pourriez-vous pendant au moins un mois faire abstraction des normes sociales liées à l'apparence ? (cheveux lissés, rouge à lèvre, mascara, barbe rasée, cheveux coiffés, attitude pleine de confiance voire défiante, cravate, nœud, et costard, peau lissée voire blanchie, talons hauts, apparence et attitude sérieuse pendant le boulot, etc.) ?

6. Pourriez-vous répartir votre comportement 50% sérieux 50% humour au lieu de 95% sérieux 5% humour (tant dans le fond que dans la forme) ? Y compris durant la job ?

7. Pourriez-vous jouer la personne autiste pendant une semaine (168 heures par semaine, sans pause !), peu importent les contextes (professionnels, familiaux, amicaux, ludiques, etc.) ?

8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 21 octobre 2016 à 12:13, modifié 1 fois.
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Daredevil
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Daredevil »

J'arrive pas à répondre !
60 à 80 % du temps je fais déjà ce que tu décris dans les premières questions :?
Et les deux dernières je ne capte pas :|

En ce moment d'ailleurs c'est une grande déception : je me rase qu'une fois par semaine et ça choque un peu au boulot :(
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freeshost
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par freeshost »

Mes questions s'adressent surtout aux personnes non autistes. :mrgreen:

Cela dit, les autistes ont aussi droit à la parole.
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Alone3545
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Alone3545 »

"Ces questions sans pour vous" : peut être aurait dû te relire sur cette phrase sauf si c'est pour un effet.

Par contre une semaine seul pas besoin de dire que c'est au singulier car si on est seul on est seul.Sauf erreur de ma part. (Tout a fait Possible).

La 2 et la 5 sont plus jouables.
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Lilas
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Lilas »

30 minutes autour d'une table sans parler, si l'on est que deux, non.
J'essaie quand même de faire un effort pour échanger.
Mais s' il y a plus de personnes, c'est ce que je fais tous les midis avec mes collègues. :mryellow:
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Mes romans (sur l'autisme, mais pas que) : Et mon blog d'auteure : https://lilasnoir.over-blog.com/
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gog
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par gog »

C'est un effort surhumain que je fais à chaque fois que je m'adresse à quelqu'un donc je réponds oui à toutes les questions, sauf les 2 ou 3 dernières que je ne comprends pas vraiment (et de toute façon je travaille toute seule chez moi).
Bon week-end à toi ! :D
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Djinpa
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Djinpa »

1-oui, c'est un soulagement, voire un bonheur !
2-oui, ca arrive régulièrement
3)oui, ca arrive 80% des repas du soir à la maison (moi, mon fils , un colloc): on est tranquilles ensemble, sans avoir besoin de parler: quand quelqu'un a quelque chose à dire il le dit, sinon ca ne nous empêche pas de nous sentir bien ensemble...(et comme il n'y a jamais de musique d'ambiance, et qu'on est à la campagne, on entend voler les mouches)
4 -euh… je ne comprends pas bien la question : que je me passe d'émettre ces signaux, ou que je vive dans un environnement où les autres ne les émettent plus ? J'ai appris à l'adolescence à m'exprimer non verbalement avec les mains en appui des mots(en Algérie), mais j'ai cessé depuis que j'habite en Europe, et , pour ceux qui comprennent et parlent le francais, je préfère utiliser les mots pour être comprise ; par contre, j'ai appris à interpréter le non-verbal, comme une langue étrangère, et à l'expliciter dans la conversation, en métacommuniquant à propos des gestes et mimiques que je voyais faire ; et je vous assure qu'il y a autant de » langues » des gestes que de langues étrangères, ca dépend vraiment de la culture d'origine ! -ce qui me donne un net avantage compétitif dans les relations interculturelles….yek, yek, yek !
5 : oh, OUI !!! et plus longtemps encore si possible
6-non, je ne crois pas que j'en serais capable.
7 ??? ca me semble assez facile : le « pourriez-vous » est -il à comprendre comme « seriez-vous capables » ou « accepteriez-vous » ?
8 OUI , avec joie !

maintenant, je ne sais pas si je dois me classer avec les NT, ou, comme je l'indique dans ma signature, "peut-être Aspie"
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
Djinpa
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Djinpa »

8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?[/quote]
... ca, c'est une question de politique fondamentale (comme la recherche fondamentale), au sens "gestion de la Cité"....par essence subversive...
j'ai souvent l'impression que les gens normaux se "font avoir" , quand ils souscrivent sans un gramme de libre-pensée au deal " j'exhibe une apparence bienséante et vous m'acceptez dans le groupe", sans prendre conscience du prix moral, et financier, que cela leur coûte. Acheter des vêtements de marque et dépenser trois ou dix fois le budget dont ils auraient eu besoin pour les mêmes vêtements en friperie, je trouve que c'est un deal où ils se font tondre la laine sur le dos... et ils en redemandent!!!!!!!!!!
payer pour posséder un smartphone "de marque" , alors qu'un générique répondrait amplement aux besoins de ce consommateur.idem; Idem pour les logiciels libres...clin d'oeil à freeshot.
dépenser des fortunes en produits de maquillage, idem
s'asperger de déos et parfums synthétiques, idem, avec la perte supplémentaire que ces produits masquent les odeurs corporelles personnelles naturelles( e.a. phéromones), donc perte des infos communiquées par ces phéromones, pourtant bien utiles et dont l'absence porte à conséquence ( par exemple pour les couples qui veulent mettre une grossesse en route, et que la femme n'arrive pas à tomber enceinte pendant plusieurs mois, le simple conseil de passer un we en tête-à -tête SANS déo, ni savon , ni autres odeurs artificielles, suffit souvent à déclencher l'ovulation et la fécondation. )
additionnellemt, je vote pour que cette question 8 fasse l'objet d'un fil distinct, une fois que la discussion sur l'ensemble du questionnaire se tarira.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
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Alone3545
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Alone3545 »

Lilas a écrit :30 minutes autour d'une table sans parler, si l'on est que deux, non.
Quand on est deux, (sauf cas d'une personne proche affectivement ou amicalement de nous), c'est plus facile de pas parler pendant 30 min qu'en groupe plus nombreux (genre 8 personnes) sauf si le dit groupe n'est pas ouvert aux autres et fait partie d'un environnement particulier. Mais dans l'ensemble, plus il y a de personnes, plus ça a tendance à stimuler la conversation. Je ne parle cependant pas dans les cas des environnement bruyant où là c'est autre chose me concernant et je ne parle pas pour cause de mauvais discernement de parole par rapport aux bruits alentours.
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par bidouille »

Neurotypiques de tous poils, êtes-vous dépendants des interactions sociales ?

Ces questions s'adressent surtout aux personnes non autistes. Mais, on ne sait jamais, il y a parfois des personnes autistes qui recherchent (à corps perdu ?) des interactions sociales (frustrantes ?).

Ces questions sans pour vous :

1. Pourriez-vous vivre une semaine seul(e) (au singulier !) pendant une semaine (voire plus) ?

Complètement

2. Pourriez-vous passer un mois sans inviter et sans être invité par quiconque ?

Aussi

3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?

Oui, mais je préfère manger seule, c'est ce que je fais au bureau pour être tranquile.

4. Pourriez-vous vous passer au moins un mois du langage non verbal dans un contexte très communicant verbalement ? De la gestuelle des bras et des mains ? Des mimiques du visage (clins d’œil, gros yeux, sourcils froncés, etc.) ? Des haussements de la voix ?

je parle beaucoup avec les mains c'est pas conscient alors m'en empêcher je pense que je ne pourrait pas.

5. Pourriez-vous pendant au moins un mois faire abstraction des normes sociales liées à l'apparence ? (cheveux lissés, rouge à lèvre, mascara, barbe rasée, cheveux coiffés, attitude pleine de confiance voire défiante, cravate, nœud, et costard, peau lissée voire blanchie, talons hauts, apparence et attitude sérieuse pendant le boulot, etc.) ?

C'est un problème chez moi je m'en fou complètement de mon apparence. J'ai parfois essayer de rentrer dans ces normes idiotes mais ça me prends trop d’énergie


6. Pourriez-vous répartir votre comportement 50% sérieux 50% humour au lieu de 95% sérieux 5% humour (tant dans le fond que dans la forme) ? Y compris durant la job ?

Je reparti pas mon comportement

7. Pourriez-vous jouer la personne autiste pendant une semaine (168 heures par semaine, sans pause !), peu importent les contextes (professionnels, familiaux, amicaux, ludiques, etc.) ?

Je dois pouvoir le faire

8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?
qu'est ce que le dogme de l'apparence bienséante
[/quote]
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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freeshost
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par freeshost »

Le dogme de l'apparence bienséante - je l'appelle ainsi - est celui de se faire beau/belle dès qu'on est à l'extérieur (dans la rue, au travail, dans les transports publics, à une fête, à un mariage, à un enterrement, etc.).

Bon, toi, bidouille, tu es plus bizarroïde, selon ta signature actuelle, que neurotypique.

Je n'ai pas encore reçu beaucoup de réponses de personnes neurotypiques. :mrgreen:
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bidouille
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par bidouille »

c'est le syndrome byzaroide
bon j'avoue a l'adolescence dans les année 90 j'ai été suivi en CMP pour problème de sociabilités...
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par gog »

freeshost a écrit :
Je n'ai pas encore reçu beaucoup de réponses de personnes neurotypiques. :mrgreen:
Dans le coin n'est-on pas neurotypique jusqu'à preuve du contraire? :lol:
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Anarchy »

Je me demandais, pour les deux premières questions: On parle d'aucun contact avec autrui ou au moins caissier de l'épicerie, collègues de boulot, etc ?
Présente un tableau clinique d'Autiste Asperger selon son Neurpsychologue, mais difficile d'établir un diagnostic au vu de mes capacités de compensation sociales.
Sinon, trouble anxieux généralisé.
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

Message par Autiste ou surdoué ? »

En fait j’ai l’impression que tu as fait un questionnaire pour demander aux neuro-typiques s’ils peuvent s’imaginer dans la vie d’un asperger. Je n’en vois pas trop l’intérêt dans la mesure où, par exemple, un neuro-typique socialisé imagine la solitude comme une souffrance alors que pour moi c’est un bonheur.


1. Pourriez-vous vivre une semaine seul(e) (au singulier !) pendant une semaine (voire plus) ?

Oui, largement. Et cela m’est arrivé à maintes reprises par le passé (maintenant c’est ce qui me manque !)

2. Pourriez-vous passer un mois sans inviter et sans être invité par quiconque ?
Ce n’est pas une hypothèse, c’est la vie courante. Il y a sûrement plusieurs fois des mois sans invitations. Et ceux avec invitations, cela vient de ma femme à 90 %.

3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?
Je trouve que plus il y a de personnes, plus il est facile de rester sans parler. Ça ne me pose pas de problèmes, je laisse parler les autres. C’est à 2 que le silence est gênant si l’on n’est pas occupé à autre chose et que l’on a rien à dire ni envie d’entendre…

4. Pourriez-vous vous passer au moins un mois du langage non verbal dans un contexte très communicant verbalement ? De la gestuelle des bras et des mains ? Des mimiques du visage (clins d’œil, gros yeux, sourcils froncés, etc.) ? Des haussements de la voix ?

Drôle de question car il est difficile de se forcer contre son naturel. Entre neuro typiques il y a des différences (demander à un méditerranéen de ne plus faire de gestes). Je pense qu’un aspi qui communiquerait sans un mouvement de gestes ou de mimiques, et sur un ton monocorde n’en souffre pas autant qu’un NT qui s’obligerait à le faire.

5. Pourriez-vous pendant au moins un mois faire abstraction des normes sociales liées à l'apparence ? (cheveux lissés, rouge à lèvre, mascara, barbe rasée, cheveux coiffés, attitude pleine de confiance voire défiante, cravate, nœud, et costard, peau lissée voire blanchie, talons hauts, apparence et attitude sérieuse pendant le boulot, etc.) ?
Ça fait 60 ans que j’ignore ces normes !... je les ais appliquées contraint et forcé par mon entourage, quelques jours, lors de cérémonies (mais ce furent des moments de déguisement pénibles)

6. Pourriez-vous répartir votre comportement 50% sérieux 50% humour au lieu de 95% sérieux 5% humour (tant dans le fond que dans la forme) ? Y compris durant la job ?
C’est quoi être sérieux ?

7. Pourriez-vous jouer la personne autiste pendant une semaine (168 heures par semaine, sans pause !), peu importent les contextes (professionnels, familiaux, amicaux, ludiques, etc.) ?
On en vient à ce que je suggère en préambule… : cela revient à demander si un autiste pourrait « jouer » au NT pendant une semaine, ou si un HQI pourrait jouer au débile, ou un enfant jouer à l’adulte…

8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?
On ne peut renoncer à ce que l’on ne pratique pas !...

Pour l’instant je suis non-autiste… mais je ne sais pas si mes réponses ont une valeur en tant que tel…
La réalité est plus complexe que le fait d’être « normal » et d’imaginer ce que ressent un « anormal ».
Je ne peux pas imaginer pourquoi certaines personnes ne supportent pas la solitude. Tout comme j’aimerais tellement ne pas avoir peur d’apercevoir une tête connue dans la rue ou un magasin, ou pouvoir donner une consistance au temps qui passe.
Je ne comprends pas pourquoi ma femme a besoin de me parler si je suis dans la même pièce qu’elle, mais elle ne comprend sans doute pas mon silence. Puis-je me mettre à sa place ou lui demander de se mettre à la mienne. On est différent, c'est tout.
Peut-on demander à un oiseau s’il pourrait se mettre dans la peau d’un caillou ?
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.

HQI aussi, ce qui peut aller de pair.