Bonjour,
Mon fils a été diagnostiqué autiste à 16 ans suite à un bilan demandé par moi sa mère. Il était suivi en CMP depuis ses 4 ans environ mais malgré mes nombreuses demandes, les différents psychologues qui se sont occupés de lui nous ont toujours dit à mon mari et moi que mon fils n'avait aucun problème. A 16 ans, j'ai donc rempli un dossier Mdph et il avait l'AEEH avec complément. Il a eut 20 ans et suite au renouvellement de dossier de sa part, avec demande d'AAH et RQTH, la seconde lui a été accordé, mais pas d'AAH ,en disant que son taux d'incapacité est égal ou supérieur à 50 % mais n'atteint pas 80 % , et qu' une restriction substantielle et durable pour l'accés à l'emploi ne lui est pas reconnue. Il est en seconde année d'I.U.T et vient de passer son diplôme (écrits pour l'instant). A priori, il ne devrait pas le réussir, parce que cette année fut très douloureuse pour lui (problèmes d'habilités sociales en classe en en stage pratique scolaire, dépression latente depuis très longtemps, sentiment d'exclusion, de culpabilité par rapport à nous sa famille car il est vrai que ces dernières années furent très très difficiles mettant en péril tout l'équilibre familial, ruminations, centres d'intérêts restreints...). Depuis, la situation est un peu apaisée, mais pas facile....Il est donc à notre charge pour l'instant, et nous sommes à 5 sur un salaire puisque je ne travaille pas depuis une quinzaine d'années. Malgré cette "coupûre" professionnelle qui n'est pas vraiment un choix, mais une nécessité vu la situation familiale, il y a trois ans, je suis allée à l'hôpital en urgence ne pouvant même plus compter jusqu'à dix (les pompiers étaient venus me chercher à la maison). J'étais dans un état de fatigue prononcée, de stress non soigné....avec trois adolescents dont celui dont il est sujet ici et deux autres...Mon mari, lui était dépressif, et je ne sais pas ce qu'il aurait fait si comme moi, il n'avait pas le sens des responsabilités." A quoi sert de vivre si notre vie est si misérable ?" : c'est une des phrases qu'il prononçait alors. Ma fille n'allait pas bien non plus car mon fils autiste demandait beaucoup d'énergie, de temps et....c'était du temps et de l'énergie en moins pour nos deux autres enfants et pour notre couple. Ne parlons même plus de nos familles au sens élargie, et de nos amis qu'on ne voyait presque plus. Notre famille était au bord de l'explosion...et mon jeune fils pourtant équilibrés jusque là s'est mis à ce moment là à ne pas aller bien non plus.
Pour faire court, mon fils non diagnostiqué a été orienté vers un bac pro, et alors que jusqu'à présent notre vie était déjà très compliquée et difficile, à ce moment là, ce fut une descente aux enfers. Mon fils s'est retrouvé avec des "cas sociaux", des adolescents ou jeunes adultes avec des comportements lourds : vendeur de drogue, voleur, agresseur....Il les a cotoyé deux ans et il était en réelle souffrance.
Il venait chaque jour après la classe me racontait ce qui se passait en classe, devenait menaçant, cassait mes affaires....Je ne juge pas ces jeunes, et bien sûr je ne dis pas que dans toutes les classes de bac pro, c'est ainsi, je regrette simplement que mon fils n'ai pas été diagnostiqué avant. Ca lui aurait certainement évité d'aller dans cette classe très difficile alors qu'il était très fragile. Il était suivi en CMP depuis la maternelle, et avec un bilan effectué alors qu'il avait quatre ans environ ( à ma demande là encore), bilan dont on ne m'a jamais communiqué les résultats (bilan fait à l'hôpital), bien que suite à ce bilan on m'a proposé une place pour lui en IME (j'ai refusé, je ne savais pas ce qu'il avait mais il n'avait pas sa place en IME). Il aurait du être diagnostiqué bien avant, il n'était pas "dans la nature", il était suivi depuis longtemps et régulièrement (trois fois par semaine fut un temps ). Bref, un diagnostic effectué plus tôt, aurait évité à notre famille une souffrance dont on n'est pas vraiment remis. Enfin, c'est ainsi. Il a tenu bon, et a fini par faire son DUT.
J'aime mon fils, et le sait irresponsable de tout ce chemin. Les personnes, psychologues ne sont pas responsables non plus. C'est plutôt une histoire de "système". Bon, c'est le passé, (frais il est vrai), et là, sa demande d' AAH a été refusé et je ne trouve pas ça très juste. Il est en souffrance depuis si longtemps. Il m'a dit que depuis ses 10 ans il avait envi de se s...et qu'il ne le fait pas parce qu'il ne souhaite pas nous faire souffrir. Il n'a aucun ami, n'a jamais eu de petite amie, alors qu'il est plutôt mignon. Il est très sensible.
Notre médecin (généraliste) traitant qui a rempli le certificat a mis qu'il était certainement asperger (il a eut un bilan dans un hôpital que la mdph connaît très bien), qu'il avait des ruminations, toc, dépression, lenteur,problème d'attention et une très grande sensibilité, TED, problème relations sociales, troubles de l'humeur.
Mon fils a décrit ses difficultés au quotidien, son projet de vie : terminer son D.U.T, puis tenter de travailler. Ca risque d'être très difficile car jusqu'à présent, chaque relation sociale (camarade, collègue de stage), s'est soldée par une difficulté, un conflit. Il a fait de nombreux stages, et alors qu'il était stagiaire non rémunéré, il a failli se faire renvoyer à chaque fois (incompréhension mutuelle).
Les employeurs seront bien évidemment plus exigeants avec un employé rémunéré. Il a obtenu la RQTH, mais ne l'utilisera pas car il ne veut pas que son employeur sache qu'il est ....Les employeurs ne comprendront donc pas son attitude et je ne vois pas en l'état actuel de sa situation une issue favorable. S'il ne parvient pas à travailler, il n'aura pas de ressources, et ne peut pas être à notre charge tout le temps. Pouvez-vous m'aider contester le refus de la mdph concernant l'AAH ?
S'il rate son examen, et reste au lycée pour le repasser l'an prochain, peut-il percevoir l'AAH ?
Merci par avance pour vos éventuelles réponses.
Sachez que j'aime mon fils et que je n'en veux à personne, psychologues....
Je pensais écrire une phrase pour poser ma question, et je n'avais pas prévu de raconter une partie de notre histoire, merci pour votre indulgence éventuelle concernant mon texte, mes fautes...
Là, s'il n'obtient pas son diplôme, il pense refaire une année et s'il l'obtient, il souhaite arrêter ses études et travailler à mi temps (s'il trouve un emploi) pour avoir un peu de temps pour s'adonner à nouvelle passion : l'écriture.
Depuis qu'il est à la maternelle, la classe est un lieu de souffrance pour lui. Un lieu où il n'a pas réussi à se faire un seul ami depuis environ 6/7 ans. Il ne voit jamais ses camarades de classe à l'extérieur, à son grand désespoir.
REFUS DE LA MDPH POUR AAH
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REFUS DE LA MDPH POUR AAH
parent d'un enfant diagnostiqué asperger
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
ça n'a pas de sens, je connais des gens dont l'incapacité est de 50% à 79% et qui ont l'AAH...avec demande d'AAH et RQTH, la seconde lui a été accordé, mais pas d'AAH ,en disant que son taux d'incapacité est égal ou supérieur à 50 % mais n'atteint pas 80 % ,
il n'a pas de diagnostic du SA ? Ca pourrait aider...Notre médecin (généraliste) traitant qui a rempli le certificat a mis qu'il était certainement asperger (il a eut un bilan dans un hôpital que la mdph connaît très bien),
diag SA avril 2013
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Il faut des difficultes specifiques pour avoir l'AAH, si le taux est inferieur a 80%.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Il faut la Restriction Durable à l'Emploi.Benoit a écrit :Il faut des difficultes specifiques pour avoir l'AAH, si le taux est inferieur a 80%.
S'il est étudiant, c'est normal qu'il ne l'obtienne pas pour le moment.
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
quand t'es Aspie tu as des difficultés spécifiques...Il faut des difficultes specifiques pour avoir l'AAH, si le taux est inferieur a 80%.
diag SA avril 2013
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Courage , votre témoignage m'a beaucoup touché, comme par hasard les familles souvent éprouvés cumulent pleins d'autres soucis
Faites appel de la décision par contre je ne saurais quoi vous dire pour les arguments qu'il faut mettre pour formuler ce recours.
J'espère que d'autres personnes du forum pourront vous aider.
Faites appel de la décision par contre je ne saurais quoi vous dire pour les arguments qu'il faut mettre pour formuler ce recours.
J'espère que d'autres personnes du forum pourront vous aider.
3 enfants : mon aîné de 19 ans, une petite de 8 ans et loulou, 11 ans diagnostiqué par le CRA, TSA et plus particulièrement Asperger le 02/06/2016.
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Bonsoir et bienvenue sur le forum.
Pour préparer votre recours, allez consulter le sujet "AVS pour un étudiant" : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=11&t=7620
Quelques conseils : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 89#p263589
Si votre fils est en deuxième année d'IUT à 20 ans, c'est qu'il a un retard scolaire. C'est un signe de sa difficulté d'intégration.
Si vous pouvez avoir des attestations de ses enseignants ou de responsables de stage sur les difficultés rencontrées, cela peut appuyer le recours.
Insistez sur le fait que la situation économique de votre famille risque de lui faire interrompre ses études, ce qui aggravera ses difficultés à trouver un emploi.
Pour préparer votre recours, allez consulter le sujet "AVS pour un étudiant" : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=11&t=7620
Quelques conseils : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 89#p263589
Si votre fils est en deuxième année d'IUT à 20 ans, c'est qu'il a un retard scolaire. C'est un signe de sa difficulté d'intégration.
Si vous pouvez avoir des attestations de ses enseignants ou de responsables de stage sur les difficultés rencontrées, cela peut appuyer le recours.
Insistez sur le fait que la situation économique de votre famille risque de lui faire interrompre ses études, ce qui aggravera ses difficultés à trouver un emploi.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
bonjour Nev,
beaucoup de choses très ressemblantes à ce qu'a vécu ma fille; elle a obtenu l'an dernier la RQTH et l'AAH ...non sans mal car la MDPH répugne à donner l'AAH à un jeune qui est étudiant; mais contrairement à ce qu'affirme Nora on peut être étudiant est être reconnu avec "une restriction substantielle et durable à l'emploi"; c'est cela qu'il va falloir démontrer (cette restriction) et compte tenu du parcours de votre fils et de ses difficultés cela me semble tout à fait faisable; le dossier d'appel que vous allez monter doit être en quelque sorte une "démonstration" de cette restriction à l'emploi ... si vous le souhaitez on peut se parler par téléphone (il suffit que vous me contactiez par mp et je vous donnerai mon numéro ... je ne serai chez moi qu'en soirée); bon courage à vous, et gardez confiance, nos jeunes sont courageux et plein de ressources et nous les proches en s'épaulant mutuellement on est beaucoup moins seuls et on obtient du soutien et des résultats
beaucoup de choses très ressemblantes à ce qu'a vécu ma fille; elle a obtenu l'an dernier la RQTH et l'AAH ...non sans mal car la MDPH répugne à donner l'AAH à un jeune qui est étudiant; mais contrairement à ce qu'affirme Nora on peut être étudiant est être reconnu avec "une restriction substantielle et durable à l'emploi"; c'est cela qu'il va falloir démontrer (cette restriction) et compte tenu du parcours de votre fils et de ses difficultés cela me semble tout à fait faisable; le dossier d'appel que vous allez monter doit être en quelque sorte une "démonstration" de cette restriction à l'emploi ... si vous le souhaitez on peut se parler par téléphone (il suffit que vous me contactiez par mp et je vous donnerai mon numéro ... je ne serai chez moi qu'en soirée); bon courage à vous, et gardez confiance, nos jeunes sont courageux et plein de ressources et nous les proches en s'épaulant mutuellement on est beaucoup moins seuls et on obtient du soutien et des résultats
Mère d'une jeune adulte aspie et hp
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Bonjour, je vous remercie pour vos réponses.
Ce forum est très intéressant
Je vais continuer à regarder afin de savoir comment je vais formuler la requête, c'est à dire "la contestation" du refus de la mdph concernant l'AAH.
Ce forum est très intéressant
Je vais continuer à regarder afin de savoir comment je vais formuler la requête, c'est à dire "la contestation" du refus de la mdph concernant l'AAH.
parent d'un enfant diagnostiqué asperger
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Re: REFUS DE LA MDPH POUR AAH
Bon, ce n'est pas simple, je lis, je lis et je vois ce que je peux faire pour conseiller mon fils.
En fait, il n'a pas d'expérience professionnelle en tant que salarié, mais il a effectué plusieurs stages dans le cadre de son bac pro tout d'abord, puis dans le cadre de son D.U.T et je peux dire que ce ne fut pas simple (euphémisme...).
A chaque stage (à plein temps), ça s'est mal passé et il est évident que s'il avait été salarié le responsable de stage ne l'aurait pas gardé. Comme il s'agissait de stages non rémunérés et de durées assez courtes (quelques semaines), je pense que le tuteur de stage prenait son mal en patience et attendait simplement que le temps passe et que mon fils s'en aille.
Ce furent à chaque fois, des incompréhensions mutuelles, malgré que mon fils faisait de son mieux : il n'était pas absent, en retard (parfois, mais bon ça pouvait aller), il respectait sa "hiérarchie", mais comme il a de gros problèmes d'habiletés sociales...ça ne passait pas.
Pour son premier stage, le dernier jour la responsable n'était pas là pour lui dire au revoir et lui de son côté était arrivé ce jour en retard malgré mes conseils...et durant tout le stage ça ne s'était pas bien passé.
Pour le second, si le professeur n'était pas intervenu, c'est à dire n'avait pas téléphoné à l'entreprise, il était "viré.
Pour le troisième, il ne se sentait pas bien du tout car le responsable le suivait pas à pas, le surveillait, fouillait même dans son sac pour vérifier qu'il n'avait rien volé, et lui avait demandait s'il savait compter....toujours ces histoires d'habiletés sociales.
Il était en plus très fatigué, et après chaque journée de stage, il rentrait à la maison, s'affalait sur son lit et ne faisait que dormir. Il se réveillait ensuite vers 23 heures, mangeait, me racontait tous ses soucis au stage et se recouchait....Si le stage avait duré plus longtemps, je pense pardonnez moi l'expression familière qu'il aurait "pété un plomb". Et oui, car toutes ces brimades continuelles....à la longue ce n'est pas tenable pour qui que ce soit. En fait, ses attitudes incompréhensibles pour les personnes qui ne connaissent pas ce domaine, font qu'ils se font souvent harceler par leur collègue.
Pour le 4èm stage, ça a continué de la même façon, et il est possible que ce soit en grande partie parce qu'il est retourné dans la même entreprise (sur les conseils de ses professeurs qui ont fait au mieux pour le conseiller à ce niveau) alors que pendant une bonne partie des grandes vacances, il m'avait dit ne pas vouloir y retourner, que cette année scolaire, il ne s'est pas autant investi qu'auparavant. J'espère que vous vous y retrouvez dans mes phrases à rallonge . Enfin, si quelqu'un veut bien me lire.
D'ailleurs à la rentrée, il a terriblement traîné pour aller remplir son document de stage et l'année a très mal commencé. Il déprimait, pouvait encore moins se concentrer...me parlait de suicide de façon récurrente.
Bon, ces expériences peuvent hélas être extrapolées à chaque domaine de sa vie : le sport, quand il était beaucoup plus jeune où le professeur me convoquait pour me faire part de problèmes, les instituteurs chaque année, puis les professeurs de collège, de lycée...
Les conflits avec les autres élèves qui le tapaient....
Pour une fois, d'ailleurs j'avais eu raison, je lui disais chaque année, le voyant grandir et devenir assez costaud, un jour, tu te feras moins embêté.
Depuis un où deux ans, il ne se fait plus malmené de la même façon. C'est plus subtile mais là où j'ai eu tord c'est quand à chaque début d'année, je lui disais, cette année tu devrais avoir des copains. Et bien non...je me trompais, on peut aller des années au collège, au lycée sans s'intégrer. On peut même s'y désintégrer tant c'est dur pour certains.
Avec ses frères et soeur, c'est pareil, il n'a pas de relations, ou si peu.
Avec mon mari, c'est assez pénible entre eux, je sais que mon fils reproche à son père de ne pas s'occuper assez de lui. D'un autre côté, mon mari fait ce qu'il peut, mais toute cette situation est fatigante, usante et dure depuis si longtemps.
Voilà, bref, à mon avis il a tout à fait une RSDAE.
Je ne parle même pas de sa lenteur, du fait qu'il ne comprend pas toujours ce qu'un responsable attend de lui...Rien que ses problèmes d'habilités sociales suffiraient à mettre en "péril" les postes qu'il pourrait occuper (inclus à mi temps).
Si vous avez des remarques qui peuvent m'être utiles afin de m'aider, je vous en remercie par avance, par contre, soignez indulgent, quand vous lisez mes messages. Je pense que vous savez ce que c'est que de se sentir usée, lasse de tout ça.
En fait, il n'a pas d'expérience professionnelle en tant que salarié, mais il a effectué plusieurs stages dans le cadre de son bac pro tout d'abord, puis dans le cadre de son D.U.T et je peux dire que ce ne fut pas simple (euphémisme...).
A chaque stage (à plein temps), ça s'est mal passé et il est évident que s'il avait été salarié le responsable de stage ne l'aurait pas gardé. Comme il s'agissait de stages non rémunérés et de durées assez courtes (quelques semaines), je pense que le tuteur de stage prenait son mal en patience et attendait simplement que le temps passe et que mon fils s'en aille.
Ce furent à chaque fois, des incompréhensions mutuelles, malgré que mon fils faisait de son mieux : il n'était pas absent, en retard (parfois, mais bon ça pouvait aller), il respectait sa "hiérarchie", mais comme il a de gros problèmes d'habiletés sociales...ça ne passait pas.
Pour son premier stage, le dernier jour la responsable n'était pas là pour lui dire au revoir et lui de son côté était arrivé ce jour en retard malgré mes conseils...et durant tout le stage ça ne s'était pas bien passé.
Pour le second, si le professeur n'était pas intervenu, c'est à dire n'avait pas téléphoné à l'entreprise, il était "viré.
Pour le troisième, il ne se sentait pas bien du tout car le responsable le suivait pas à pas, le surveillait, fouillait même dans son sac pour vérifier qu'il n'avait rien volé, et lui avait demandait s'il savait compter....toujours ces histoires d'habiletés sociales.
Il était en plus très fatigué, et après chaque journée de stage, il rentrait à la maison, s'affalait sur son lit et ne faisait que dormir. Il se réveillait ensuite vers 23 heures, mangeait, me racontait tous ses soucis au stage et se recouchait....Si le stage avait duré plus longtemps, je pense pardonnez moi l'expression familière qu'il aurait "pété un plomb". Et oui, car toutes ces brimades continuelles....à la longue ce n'est pas tenable pour qui que ce soit. En fait, ses attitudes incompréhensibles pour les personnes qui ne connaissent pas ce domaine, font qu'ils se font souvent harceler par leur collègue.
Pour le 4èm stage, ça a continué de la même façon, et il est possible que ce soit en grande partie parce qu'il est retourné dans la même entreprise (sur les conseils de ses professeurs qui ont fait au mieux pour le conseiller à ce niveau) alors que pendant une bonne partie des grandes vacances, il m'avait dit ne pas vouloir y retourner, que cette année scolaire, il ne s'est pas autant investi qu'auparavant. J'espère que vous vous y retrouvez dans mes phrases à rallonge . Enfin, si quelqu'un veut bien me lire.
D'ailleurs à la rentrée, il a terriblement traîné pour aller remplir son document de stage et l'année a très mal commencé. Il déprimait, pouvait encore moins se concentrer...me parlait de suicide de façon récurrente.
Bon, ces expériences peuvent hélas être extrapolées à chaque domaine de sa vie : le sport, quand il était beaucoup plus jeune où le professeur me convoquait pour me faire part de problèmes, les instituteurs chaque année, puis les professeurs de collège, de lycée...
Les conflits avec les autres élèves qui le tapaient....
Pour une fois, d'ailleurs j'avais eu raison, je lui disais chaque année, le voyant grandir et devenir assez costaud, un jour, tu te feras moins embêté.
Depuis un où deux ans, il ne se fait plus malmené de la même façon. C'est plus subtile mais là où j'ai eu tord c'est quand à chaque début d'année, je lui disais, cette année tu devrais avoir des copains. Et bien non...je me trompais, on peut aller des années au collège, au lycée sans s'intégrer. On peut même s'y désintégrer tant c'est dur pour certains.
Avec ses frères et soeur, c'est pareil, il n'a pas de relations, ou si peu.
Avec mon mari, c'est assez pénible entre eux, je sais que mon fils reproche à son père de ne pas s'occuper assez de lui. D'un autre côté, mon mari fait ce qu'il peut, mais toute cette situation est fatigante, usante et dure depuis si longtemps.
Voilà, bref, à mon avis il a tout à fait une RSDAE.
Je ne parle même pas de sa lenteur, du fait qu'il ne comprend pas toujours ce qu'un responsable attend de lui...Rien que ses problèmes d'habilités sociales suffiraient à mettre en "péril" les postes qu'il pourrait occuper (inclus à mi temps).
Si vous avez des remarques qui peuvent m'être utiles afin de m'aider, je vous en remercie par avance, par contre, soignez indulgent, quand vous lisez mes messages. Je pense que vous savez ce que c'est que de se sentir usée, lasse de tout ça.
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