isolement pas déprimant
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Re: isolement pas déprimant
Les petits mots peuvent aider, car passe-partout, et incitent l'autre à parler sans avoir à faire de trop longues phrases en guise de réponse ;
- ah oui ?
- je vois.
- comment ça ?
- en effet.
- c'est à dire ?
...
- ah oui ?
- je vois.
- comment ça ?
- en effet.
- c'est à dire ?
...
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: isolement pas déprimant
Oui, on doit utiliser ces petits mots, mais ce n'est pas évident.
On ne sait que rarement si la vague est à son creux ou à sa pointe. Et ça change toute l'interprétation du jet de pierre.
Difficile de faire d'une pierre deux coup dans ces conditions.
On ne sait que rarement si la vague est à son creux ou à sa pointe. Et ça change toute l'interprétation du jet de pierre.
Difficile de faire d'une pierre deux coup dans ces conditions.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: isolement pas déprimant
Je me sens tellement mieux à être seul chez moi au regard de ce qu'il y a à supporter dès lors qu'il y a une interaction sociale à négocier que je ne vois pas en quoi ça pourrait être déprimant d'être au calme chez moi pour réaliser tout ce dont j'ai besoin et envie. Si je veux avoir des interactions sociales, je suppose que je peux aller au marché, plutôt qu'au supermarché en heure creuse, mais je ne m'en sens pas l'envie.
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Re: isolement pas déprimant
Ok, merci Allan pour ta réponse.
Je suis bien d'accord (dommage que "les gens" ne semblent pas du tout le comprendre/l'admettre).
Je suis bien d'accord (dommage que "les gens" ne semblent pas du tout le comprendre/l'admettre).
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Re: isolement pas déprimant
Non, soit ils ne trouvent pas ça "normal", soit ils s'inquiètent et prennent ça pour de la déprime.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: isolement pas déprimant
Oui :s ça m'ennuie beaucoup (et en même temps je ne comprends pas) que ce soit perçu comme ça, car même en insistant ils n'arrivent pas à le concevoir.
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Re: isolement pas déprimant
Depuis aussi longtemps que je me souviens, j’ai toujours énormément apprécié la solitude. Avoir des amis ne m’apporte pas la moindre satisfaction ou quelconque intérêt. Je ressens un plaisir immense à m’adonner à mes passions. Pour moi il n’y a pas de meilleur moyen pour passer de bonnes fêtes.
Quand je suis en présence d’autre personne, je ne pense qu’à mes intérêts restreints. Je n’ai envie de parler que de ça. D’expérience, je sais que ça n’intéresse personne. Dans ces conditions, les moments sociaux sont juste un enfer. J’ai le sentiment d’être arraché à mon occupation et je me sens épuisé par les pollutions visuelle et sonore que m’imposent ces situations. Devoir participer à des conversations qui ne m’intéressent pas est une véritable torture.
En plus, le fait de paraitre bizarre aux yeux des gens est devenu franchement agaçant pour moi.
Dans ces conditions, comment ne pas apprécier la solitude.
En fait je ressens exactement le contraire des NT. J’ai l’impression qu’une personne qui a besoin du contact des autres est une personne qui cherche à sortir de la dépression. Plus je me sens bien, plus j’ai envie d’être seul. Au contraire quand je me sens mal, je me tourne plus facilement vers les autres.
Quand je suis en présence d’autre personne, je ne pense qu’à mes intérêts restreints. Je n’ai envie de parler que de ça. D’expérience, je sais que ça n’intéresse personne. Dans ces conditions, les moments sociaux sont juste un enfer. J’ai le sentiment d’être arraché à mon occupation et je me sens épuisé par les pollutions visuelle et sonore que m’imposent ces situations. Devoir participer à des conversations qui ne m’intéressent pas est une véritable torture.
En plus, le fait de paraitre bizarre aux yeux des gens est devenu franchement agaçant pour moi.
Dans ces conditions, comment ne pas apprécier la solitude.
En fait je ressens exactement le contraire des NT. J’ai l’impression qu’une personne qui a besoin du contact des autres est une personne qui cherche à sortir de la dépression. Plus je me sens bien, plus j’ai envie d’être seul. Au contraire quand je me sens mal, je me tourne plus facilement vers les autres.
Aspie
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Re: isolement pas déprimant
L'autre jour, l'infirmière universitaire m'a demandé si je me sentais isolée.
Bien que de l'extérieur je le suis visiblement, je n'ai pas pu répondre "oui" à sa question car ce n'est pas la cause principale de mes tracas : je ne me "sens" pas isolée.
Ce qui me déprime, c'est la fatigue. Elle me freine aussi bien dans ma vie sociale que dans mes études. Pour le moment, les conséquences les plus dures à accepter sont celles qui s'appliquent aux études.
Je crois que j'ai manqué une perche qui m'était tendue pour pouvoir parler de mes problèmes, et je le regrette.
Bien que de l'extérieur je le suis visiblement, je n'ai pas pu répondre "oui" à sa question car ce n'est pas la cause principale de mes tracas : je ne me "sens" pas isolée.
Ce qui me déprime, c'est la fatigue. Elle me freine aussi bien dans ma vie sociale que dans mes études. Pour le moment, les conséquences les plus dures à accepter sont celles qui s'appliquent aux études.
Je crois que j'ai manqué une perche qui m'était tendue pour pouvoir parler de mes problèmes, et je le regrette.
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Re: isolement pas déprimant
Pareil, en fait je crois que la solitude (bien que je ne sois pas vraiment isolé j'ai des contacts plutôt bons en ce moment avec les personnes que je cotois) me déprimerait s'il y avait pas cette foutue fatigue qui est quasi-permanente. Le corps a ses priorités
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: isolement pas déprimant
Je suis très isolée et je me sens largement mieux comme ça.
Je suis fatiguée en permanence et si je l'étais moins je profiterai encore bien davantage de ma solitude.
Je fuis les interactions sociales autant que possible et je sens que je le ferais de plus en plus à l'avenir car je n'y trouve rien qui m'intéresse, et rien qui soit bénéfique à l'un comme à l'autre.
Tout à l'heure je suis allée à un endroit qui nécessite d'attendre dans une salle, il y avait mon ancien voisin.
J'ai dis bonjour et je suis allée m'asseoir à 3 chaises de lui (le plus éloigné possible). Je l'ai entendu dire à sa fille qu'il n'aimait pas ma tête.
Je me suis donc rappelée qu'effectivement j'avais l'impression que je lui avais fait quelque chose quand on était toujours voisin... Il faisait toujours un sourire et un salut à mon conjoint et moi il me tirait la tronche... Me demandez pas ce que je lui ai fait... J'ai bien une idée : je ne le reconnaissais que devant chez lui. Sinon je ne vois personne sinon, où que j'aille ^^. Ca doit être ça j'imagine...
Ahhh c'est trop compliqué, si je pouvais j'irais vivre au fond des bois , là je suis en lotissement, quelle horreur... J'ai mis des bambous tout autour du terrain comme ça je ne vois personne ^^.
Mais c'est sûr que c'est mal perçu, assez peu compris. Heureusement je ne demande plus à être comprise, je veux juste qu'on me fiche la paix.
Je suis fatiguée en permanence et si je l'étais moins je profiterai encore bien davantage de ma solitude.
Je fuis les interactions sociales autant que possible et je sens que je le ferais de plus en plus à l'avenir car je n'y trouve rien qui m'intéresse, et rien qui soit bénéfique à l'un comme à l'autre.
Tout à l'heure je suis allée à un endroit qui nécessite d'attendre dans une salle, il y avait mon ancien voisin.
J'ai dis bonjour et je suis allée m'asseoir à 3 chaises de lui (le plus éloigné possible). Je l'ai entendu dire à sa fille qu'il n'aimait pas ma tête.
Je me suis donc rappelée qu'effectivement j'avais l'impression que je lui avais fait quelque chose quand on était toujours voisin... Il faisait toujours un sourire et un salut à mon conjoint et moi il me tirait la tronche... Me demandez pas ce que je lui ai fait... J'ai bien une idée : je ne le reconnaissais que devant chez lui. Sinon je ne vois personne sinon, où que j'aille ^^. Ca doit être ça j'imagine...
Ahhh c'est trop compliqué, si je pouvais j'irais vivre au fond des bois , là je suis en lotissement, quelle horreur... J'ai mis des bambous tout autour du terrain comme ça je ne vois personne ^^.
Mais c'est sûr que c'est mal perçu, assez peu compris. Heureusement je ne demande plus à être comprise, je veux juste qu'on me fiche la paix.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
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Re: isolement pas déprimant
Ah, tiens, Lita, je vois les choses exactement comme toi.
Et j'habite aussi en lotissement.
Et ce soir, il y a un regroupement... la fête des voisins... juste devant chez moi...
Tout seul, je partirais, mais j'ai une femme qui aime rencontrer les gens !...
Je fais du sport le vendredi soir. Je vais y aller en roller... comme ça je rentrerai plus tard et je me doucherai. J'en viens presque à souhaiter avoir un accident en rentrant.
J'ai vraiment beaucoup de mal avec les interactions sociales
ça m'énerve de voir que les gens sont heureux de se rencontrer pour ne parler que de futilités, alors que moi j'ai une boule à l'estomac en pensant à ces moments, alors que j'aurais envie de discuter d'un tas de choses, mais qui ne les intéresse pas.
Ah oui, j'ai besoin de solitude et je n'en n'ai jamais eu de trop, même quand j'étais célibataire et vivais dans ma voiture au fond des bois...
C'est la perspective de rencontres qui me fait déprimer tandis que la solitude m’épanouit...
Et j'habite aussi en lotissement.
Et ce soir, il y a un regroupement... la fête des voisins... juste devant chez moi...
Tout seul, je partirais, mais j'ai une femme qui aime rencontrer les gens !...
Je fais du sport le vendredi soir. Je vais y aller en roller... comme ça je rentrerai plus tard et je me doucherai. J'en viens presque à souhaiter avoir un accident en rentrant.
J'ai vraiment beaucoup de mal avec les interactions sociales
ça m'énerve de voir que les gens sont heureux de se rencontrer pour ne parler que de futilités, alors que moi j'ai une boule à l'estomac en pensant à ces moments, alors que j'aurais envie de discuter d'un tas de choses, mais qui ne les intéresse pas.
Ah oui, j'ai besoin de solitude et je n'en n'ai jamais eu de trop, même quand j'étais célibataire et vivais dans ma voiture au fond des bois...
C'est la perspective de rencontres qui me fait déprimer tandis que la solitude m’épanouit...
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: isolement pas déprimant
Déjà la fête des voisins, c'est...euh...comment dire, c'est typiquement un lieu de rencontres ou "les voisins" justement ont toutes les chances de parler de futilités, la plupart ne se connaissent que superficiellement.Autiste ou surdoué ? a écrit :ça m'énerve de voir que les gens sont heureux de se rencontrer pour ne parler que de futilités, alors que moi j'ai une boule à l'estomac en pensant à ces moments, alors que j'aurais envie de discuter d'un tas de choses, mais qui ne les intéresse pas.
Je dirai que d'une façon générale, les bavardages futiles sont une étape à passer quand on ne connaît pas bien les gens, puis ensuite après un certain "tri" et si l'envie est là, cela peut déboucher sur des conversations plus intéressantes avec quelques personnes.
(j'espère que je suis claire, je ne suis pas sûre d'avoir réussi à transmettre le fond de mes pensées)
" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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Re: isolement pas déprimant
Je suis bien conscient de la théorie...
Mais s'il y en a qui pourraient m'intéresser, moi je ne les intéresse pas, je ne sais pas rentrer en contact avec eux, entrer dans leur cercle. J'ai l'impression d'être un petit garçon timide au milieu des adultes.
Je les connais bien, à force des les entendre à ce genre de réunions, et certains me semblent intéressants, mais il n'empêche que je ne passe jamais le premier cap. Soit le "- bonjour, il fait beau - oui il fait beau", soit je les bassine avec une sujet sur lequel ils ont démarrés et je ne sais pas parler d'autre chose, je ne suis pas dans un échange (mais je trouve que eux non plus ne le sont pas puisqu'ils changent de sujet sans arrêts).
C'est difficile à exprimer ce décalage permanent.
Il y a des gens intéressant, on a l'impression qu'ils ont toujours vécus ensemble, ils partagent des tas de moments, se prêtent matériel et coups de mains, partent en vacances, rient et boivent l'apéro, font des super rando ou de l'escalade, etc.
Une partie de moi dit que j'aimerais bien être avec eux, mais en même temps c'est galère : Je ne sais pas parler fort et rire bruyamment autour d'un ricard ! (pour résumer simplement...)
Et les randos en montagne ou dans les grottes, je les faits tout seul, et je trouve ça aussi bien.
Mais s'il y en a qui pourraient m'intéresser, moi je ne les intéresse pas, je ne sais pas rentrer en contact avec eux, entrer dans leur cercle. J'ai l'impression d'être un petit garçon timide au milieu des adultes.
Je les connais bien, à force des les entendre à ce genre de réunions, et certains me semblent intéressants, mais il n'empêche que je ne passe jamais le premier cap. Soit le "- bonjour, il fait beau - oui il fait beau", soit je les bassine avec une sujet sur lequel ils ont démarrés et je ne sais pas parler d'autre chose, je ne suis pas dans un échange (mais je trouve que eux non plus ne le sont pas puisqu'ils changent de sujet sans arrêts).
C'est difficile à exprimer ce décalage permanent.
Il y a des gens intéressant, on a l'impression qu'ils ont toujours vécus ensemble, ils partagent des tas de moments, se prêtent matériel et coups de mains, partent en vacances, rient et boivent l'apéro, font des super rando ou de l'escalade, etc.
Une partie de moi dit que j'aimerais bien être avec eux, mais en même temps c'est galère : Je ne sais pas parler fort et rire bruyamment autour d'un ricard ! (pour résumer simplement...)
Et les randos en montagne ou dans les grottes, je les faits tout seul, et je trouve ça aussi bien.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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- Localisation : Paris
Re: isolement pas déprimant
J'ai toujours été quelqu'un de solitaire.
Mais maintenant que je vais mieux, que j'ai compris ma façon de fonctionner et qu'enfin mon entrainement à la sociabilisation fonctionne pas trop mal même si j'ai encore beaucoup de progrès à faire, je me rends compte que j'aimerais partager mes intérêts, notamment aller au musée avec des amis. Mais allez trouver un pote de 25-30 ans qui est prêt à aller à l'autre bout de Paris pour une exposition sur un obscur peintre ou sur l'histoire de la notion de frontière à travers les âges, savoir apprécier un thé oolong de Taiwan, assister à un concert de folk metal danois...
J'ai essayé les sorties au restaurant avec des """"amis"""", je me suis ennuyé comme un rat mort. J'ai essayé un bar rock avec des inconnus pour écouter le dernier album d'un de mes groupes préféré, j'ai pas réussi à franchir la porte (angoisses énormes: pas de possibilité de sortir avant la fin, trop de promiscuité, pas le look approprié...). Alors que mes sorties en solitaire me font un bien fou, y compris tout ce qu'il y a autour: le plaisir de l'expo, le plaisir du trajet, d'être content d'être sorti, de m'attarder en terrasse avec un café, de regarder passer les gens...
Pendant plusieurs années j'ai compensé ce manque avec un forum de discussion sur internet, sur lequel je me suis fais de vrais amis à distance. Je pense que je dois encore définir ce que je cherche vraiment en matière de sociabilisation, mais je sais que j'ai maintenant besoin d'un minimum de contact et de discussion, plus qu'avant en tout cas.
Mais maintenant que je vais mieux, que j'ai compris ma façon de fonctionner et qu'enfin mon entrainement à la sociabilisation fonctionne pas trop mal même si j'ai encore beaucoup de progrès à faire, je me rends compte que j'aimerais partager mes intérêts, notamment aller au musée avec des amis. Mais allez trouver un pote de 25-30 ans qui est prêt à aller à l'autre bout de Paris pour une exposition sur un obscur peintre ou sur l'histoire de la notion de frontière à travers les âges, savoir apprécier un thé oolong de Taiwan, assister à un concert de folk metal danois...
J'ai essayé les sorties au restaurant avec des """"amis"""", je me suis ennuyé comme un rat mort. J'ai essayé un bar rock avec des inconnus pour écouter le dernier album d'un de mes groupes préféré, j'ai pas réussi à franchir la porte (angoisses énormes: pas de possibilité de sortir avant la fin, trop de promiscuité, pas le look approprié...). Alors que mes sorties en solitaire me font un bien fou, y compris tout ce qu'il y a autour: le plaisir de l'expo, le plaisir du trajet, d'être content d'être sorti, de m'attarder en terrasse avec un café, de regarder passer les gens...
Pendant plusieurs années j'ai compensé ce manque avec un forum de discussion sur internet, sur lequel je me suis fais de vrais amis à distance. Je pense que je dois encore définir ce que je cherche vraiment en matière de sociabilisation, mais je sais que j'ai maintenant besoin d'un minimum de contact et de discussion, plus qu'avant en tout cas.
Diagnostiqué Asperger + HQI en 2011 (psychiatre). Dans le monde-hors du monde (et parfois complètement à l'ouest!).
Que suis-je en train d'écouter en ce moment?
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