Parmi nous, je vois que certains leaders de la communauté aspie en savent tellement sur le syndrome d'Asperger qu'il semble qu'il constitue un véritable intérêt restreint, je me trompe ? "Connais-toi toi-même". Je me suis pas mal documenté sur le sujet il y a quelque temps, mais ça ne va pas jusqu'à devenir un intérêt restreint. En tout cas, ceux qui connaissent le sujet à fond sont les mieux placés pour faire des colloques, des présentations Powerpoint, des vidéos, écrire des articles, des livres et pour défendre notre cause. Le syndrome d'Asperger comme intérêt restreint ? Et la boucle est bouclée !
Et toi ? Le syndrome d'Asperger est-il un de tes intérêts restreints
Sans que ça devienne forcément un intérêt restreint, je pense qu'on a tous à un moment ressenti l'envie / la nécessité de s'intéresser au sujet à force d'entendre les 'pros' raconter des conneries.
Étant en cours et en recherche de diagnostic, il est vrai que je tourne sans arrêts autour du sujet, ne parle plus que de ça. Ma femme m'a déjà fait la remarque que j'étais épuisant avec ça...
C'est vrai que, tant que l'on n'est pas diagnostiqué, il est facile de passer tout son temps à peser le pour et le contre, essayer de rester impartial, ne pas se laisser embarquer dans tout le cirque de l'effet Barnum tout en se documentant.
Je serai toujours en doute tant que je n'aurai pas de diag. sérieux, mais en même temps je ne pense plus qu'à ça, cela devient obsessionnel.
Je me demande justement si la pose d'un diagnostic, quel que soit le résultat, ne permet pas de s'éloigner un peu du sujet.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
Moi j'ai eu la chance de ne pas tomber sur les thèses délirantes des psychanalystes, je suis tombé sur des sites sérieux et terre à terre dès le début. C'est par la suite que j'ai entendu parler de ces sottises.
Modifié en dernier par calande le vendredi 13 mai 2016 à 15:22, modifié 1 fois.
Pour moi : pas vraiment. Ca dépend du point de vue.
J'ai un intérêt restreint "permanent" et vraiment intense. Et puis au fur et à mesure des événements de ma vie, je me renseigne dans des sujets divers, de manière assez obsessionnelle d'après mes proches. Ca peut être l'immobilier, le droit du travail, l'obstétrique, le HPI... ou le syndrome d'Asperger. Mon conjoint m'a dit aussi que j'avais vraiment été pénible à ne parler que de ça. De mon point de vue, je n'ai pas vraiment approfondi et j'avais une bonne raison de me renseigner.
Et puis, comme dit Benoit, je n'allais pas faire confiance aux "pro" sur le sujet.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Le SA ne fait pas partie de mes principaux intérêts resteints mais ceci dit je m'y intéresse un minimum pour défendre ma cause et sortir de la psychanalyse ... et à ce propos un aspie peut avoir un intérêt spécifique sur la psychiatrie et ses abus mais aussi pour défendre leur cause qui est que les aspies n'ont pas leur place dans ce monde la !!
Même si je n'arrête pas de m'intéresser au sujet, ce n'est pas un de mes intérêts restreints, mais j'applique les mêmes techniques boulimiques, avec une capacité de concentration propre aux aspies. Dès le début, j'ai passé mon temps à avaler tout ce qui m'arrivait sous l'oeil, j'ai lu, regardé des vidéo nuit et jour quasiment, pendant deux mois.
Déjà de base je m'intéresse quand même beaucoup à la psychologie, avec des cycles où c'est plus ou moins intense, donc on pourrait peut-être dire que l'autisme et le syndrome d'Asperger font partie de mes intérêts restreints du moment. Cela fait un peu plus d'un an que je lis beaucoup beaucoup sur le sujet, mais pas seulement des articles scientifiques, aussi des témoignages, et je m'intéresse plus particulièrement aux adultes et à la question de l'emploi...
Après, pour des raisons de fatigue, je n'ai pas vraiment l'impression d'être "à fond" sur un sujet quelconque, je n'en ai simplement pas l'énergie.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
J'en suis également, même si mon intérêt spécifique est, de façonpls large, les neurosciences et les sciences cognitives (je lis régulièrement la partie neuro du site Nature, lis et relis Oliver Sacks, ce sont deux exemples parmi d'autres parce que je ne pense pas être là pour faire une liste exhaustive, sinon on n'a pas fini).
Etant en pleine démarche diagnostique, mais également pour des raisons professionnelles et familiales (notre neveu, diagnostiqué à 3 ans), l'autisme occupe davantage de place ces deux derniers mois.
La question de l'emploi ou des lieux publics me parle beaucoup, notamment en matière d'ergonomie adaptée à tous types de perceptions non normées (que je traduis par déficience visuelle auditive troubles de la communication orale etc.)
Aspie et HPI,
et maman du même en pas pareil, il a 12 ans.
Flower a écrit :pour des raisons de fatigue, je n'ai pas vraiment l'impression d'être "à fond" sur un sujet quelconque, je n'en ai simplement pas l'énergie.
Oui, on est beaucoup dans ce cas, Flower...Mais dès qu'on tient à peu près debout, on se replonge dans ses intérêts restreints, au détriment des choses de base de la vie (s'alimenter convenablement, dormir suffisamment, tenir la maison à peu près en ordre, remplir le frigo, etc.). Je pense que beaucoup d'aspies (du moins sur ce forum et sur YouTube) s'intéressent à la psychologie tout simplement pour comprendre la situation absurde dans laquelle ils sont, et pourquoi cette différence avec le reste de la société...On se sent comme des extra-terrestres...
Bonne continuation
Pour ma part, c'est la même motivation que pour comprendre les relations sociales. Donc plus une question de survie, peut-être un intérêt spécifique. Je trouve que ça ressemble aux choses autour de ma personne qui me permettent de comprendre mon fonctionnement. , Si le TSA s'avérait ce serait un peu comme l'"aspergirl" : pour fonctionner le mieux possible "en société," (famille, entourage, etc...)
Connaître ses faiblesses et ses points forts comme les profils de personnage de jeu de rôle
Pour moi le syndrome d'asperger a été un intérêt car cela montre que les gens pas normaux comme moi sont en faites normaux et pas déboussolés dans le fond.
La preuve vous parlez normalement...
Et puis là c'est intéressant de fixer la limite çar il ne s'agit pas dans ce cas précis d'une identité physique particulière.
Chose assez Drôle sur YouTube j'ai vu le directeur d'un journal satirique rivarol (un peu comme Charlie Hebdo, pas sérieux et peu politiquement correct ) parler d'une manière autistique en çe qui concerne la prononciation...sans doute manipulé par ses proches. Problème est çe qu'un autiste peut t'il etre politiquement incorrect ou est çe un neurotypique? Et puis si il serait autiste, le dire risquerai au gens pas ouvert d'esprit d'associer autisme à dérapage voir provocation. Peut être vrai pour certain mais une minorité parmis nous dont les proportions sont pas plus élevé que chez les NT.
Je me suis demandé si notre président l'etait aussi : s'exprimant mieux que moi mais moins que certains autiste. Il est surdoué (major de l'ENA) mais pas pour les taches quotidienne et peu alaise pour parler en public, il est coincé et n'a pas le sens de la repartie, il a du mal à faire face aux questions imprévus et à se faire aimer et comprendre bien que François Holllande soit bien intentionné
