Tugdual a écrit :L'aspect désagréable d'un soin (aussi choquant puisse-t-il
paraître) n'est pas un problème en soi, à partir du moment
ou il est prouvé que ce soin est efficace : on peut alors
mettre dans la balance les avantages et les inconvénients,
et ensuite faire un choix en toute connaissance de cause.
Le soucis du packing est qu'il a été mis en place par des
psychanalystes, sans réflexion sérieuse, sans évaluations
progressives, bref, sans quoi que ce soit de scientifique,
et qu'il est de fait impossible de faire un choix éclairé.
Je te rejoins sur ton commentaire, d'ensemble avec mise en avant de la mention soulignée.
Personnellement, sur les sujets, j'ai (en général) besoin de comprendre, au moins des mécanismes = partir de la base; cf propos relatifs à de la physiologie.
Ce que je constate, c'est que du fait d'une empreinte ou prise initiale relative à des personnes liées à la psychanalyse (et encore pas toutes me semble-t-il, mais cela demande à être fouillé, entre autres le Dr David Cohen dont ce n'est évident en apparence - mais non significatif, je connais pas ou quelques lignes lues) certains n'ont même pas la démarche de réfléchir, au moins sur des éléments de physiologie.
Peut être que tout n'est pas à jeter ??
Peut être aussi que dans quelques, 5 / 10 ans, des soins (différents) alliant compression et froid seront utilisés et feront l'unanimité ??
Après, que certains en aient des rapports psychanalytiques, rapport à la mère ou je ne sais qu'autre est bien sûr aberrant.
N'en reste que sur des principes de pression,
des autistes eux-mêmes, en revendiquent les vertus.
Au moins ceux qui peuvent et sont en mesure de témoigner.
Mon argument de fond est donc : sans preuve d'efficacité,
cette méthode ne devrait logiquement pas être pratiquée.
Elle ne sera plus pratiquée: pression de parents, avis de la HAS et engagement de la ministre.
Et à la place ce sera, et dans ces cas difficiles, ce dont une certaine efficacité est prouvée : à savoir des traitements médicamenteux.