Zengali a écrit : qu'il va falloir faire la conversation, ça me gonfle.
On est pas obligé de faire la conversation, si ?
un minimum s'impose tout de même : je trouve plus gênant parfois en huis-clos d'être en silence complet avec un étranger plutôt qu'échanger quelques mots sur un intérêt qui peut vite devenir commun aussi et mettre un peu à l'aise la durée du trajet sans forcément devenir des "moulins à parole" ...
moi je vois souvent ça commence par parler des autres covoiturages en fait .. puis souvent très vite aussi l'environnement traversé amène à quelques échanges ...
je sais pour avoir vécu un trajet totalement silencieux que c'est pas très agréable non plus ... l'idéal pour moi est d'avoir un autre covoitureur qui parle et du coup toi tu peux rêver dans ton coin.
par contre le conducteur est un peu " l'animateur" au départ souvent ... pour ça que j'ai pas trop envie d'être à cette place ... et gérer les imprévus surtout et les emmerdes
Rem 82 a écrit :J'aime bien dans les pubs de covoiturage :
"Tu peux pas la boucler ?"
"Euhh quoi ?"
"Ben ta ceinture ! ^^"
Et ...
"Tu peux pas la fermer ?"
"Pardon ?"
"Fermer la vitre ! ^^"
ben moi aussi j'ai fait un peu ça: pour le mec qui m'a emmerdée, au lieu de poser l'alerte sur "autre problème" j'ai posté sur " problème de conduite" j'ai confondu la conduite-comportement de la conduite voiture ! du coup c'est pas arrivé au bon endroit ...
en covoiture faut bien conduire et bien se conduire aussi en fait
J'en fais de temps en temps quand je suis pas trop fatigué, mais c'est quand même un défi pour nouzôte aspies
Décrocher le téléphone plusieurs fois, changement de notre routine, échanges verbaux, smalltalk à bord du véhicule tout en conduisant, stress à cause de ceux qui arrivent en retard au point de rencontre, etc...
S'il n'y avait le petit pécule pour amortir les frais de véhicule, je n'en ferais certainement pas !
J'ai fait du covoiturage, mais essentiellement avec des collègues, alors ça va - on peut parler boulot et ça gêne moins si on ne parle pas beaucoup. Mais généralement j'ai été passagère - je n'ai jamais cherché à prendre des gens en covoiturage dans ma voiture, j'ai juste une fois dépanné une collègue.
Les quelques fois où je suis passé par un site, j'ai privilégié les conducteurs femmes. J'ai pris deux fois un covoiturage avec des hommes au volant et l'un faisait ça plus comme un taxi (du coup au moins pas besoin de discuter) et pour l'autre, il y avait des gens un peu bizarres dans la voiture, d'ailleurs on s'est fait contrôler à la frontière. Avec les femmes, généralement ça c'est passé sans trop de soucis.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Zengali a écrit : qu'il va falloir faire la conversation, ça me gonfle.
On est pas obligé de faire la conversation, si ?
Ben je me sens un peu obligée, en règle générale... enfin bref de toutes façons en ce moment c'est pas d'actualité le covoiturage pour moi. Ceci dit, si je suis d'humeur, c'est assez plaisant de causer, c'est plutôt le côté "prévu et semi-obligatoire" qui me freine.
Je plussoie pour le côté stress des horaires aussi (le GPS, avec son heure théorique d'arrivée, me fait un bien fou. Je passe mon temps à le regarder qd je suis passagère même si je connais le chemin).
Aspie et HPI,
et maman du même en pas pareil, il a 12 ans.
Zengali a écrit : (le GPS, avec son heure théorique d'arrivée, me fait un bien fou. Je passe mon temps à le regarder qd je suis passagère même si je connais le chemin).
Bah, tsé, une fois, j'ai dû guider une co-fan française (qui a immigré peu après au Québec) en Suisse par téléphone parce que son GPS la menait en bateau.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
"- Mais pourquoi tu allumes le GPS pour rentrer à la maison ? Tu connais le chemin...
- Oui, mais c'est pour voir l'heure d'arrivée prévue..."
Ma femme ne comprends pas ça.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.