Harcèlement de rue ...

[freeshost]

Un mois sans sexe , tout le monde n'est pas Temple Grandin.

Allez ! J'autorise la masturbation en solo. L'orgasme ? Fais-le toi-même.

[Benoit]

Ce commandement nawaquesque. J'adore.

[Tugdual]

Presque sur le sujet, aujourd'hui sur Slate :
-> Pourquoi les femmes sont-elles toujours obligées de sourire ?

Et accessoirement, sur le Huffington Post :
-> Hollywood ne veut vraiment pas laisser la parole aux femmes ...

[freeshost]

On a le droit de ne pas sourire certains jours, personnes de tous genres.

Mais il est vrai que, dans les publicités, on voit (presque) toujours les femmes sourire alors qu'il n'est pas rare que les hommes ne sourient pas (même s'ils sourient souvent ; une publicité qui ferait la moue ne serait pas très vendeuse).

Pourtant, il y a ces hommes qui se disent "Elle est encore plus belle quand elle est fâchée." Besoin d'une figure rassurante d'autorité ?

Les stéréotypes de genre ont le vent en poupe.

Souriez, vous êtes reluquées, en plus d'être filmées !

[misty]

Les gars qui ne pensent qu'au sexe ou à la domination doivent aller se faire soigner, penser à autre chose qu'au sexe.

Je ne pense pas que ce soit vraiment la solution (d'autant que biologiquement ce n'est pas simple). Penser au sexe n'a à mon sens rien de problématique en soi, même si on y pense vraiment beaucoup. Je trouve que c'est plus une histoire d'éducation, de se pencher sur la façon dont les gens apprennent et voient le sexe.

Exemple vécu (un peu proche du harcèlement dont il est question): mon voisin qui se permet des allusions salaces en me voyant planter un pied de thym, à 4 pattes dans le jardin. Quel est le problème? Moi qui suis dans cette position (c'est difficile de planter des trucs ou de désherber en restant debout ) ? Ou lui qui a vu un peu trop de nanas à 4 pattes sur youporn (elles n'étaient pas en train de désherber ni de planter du thym )?
Jardiner devient-il de la provocation? Ou ce sont les images fixées dans la tête des gens qui causent ça?

Pour moi, la solution, c'est l'éducation. Regarder du porno, ce n'est pas grave, je ne pense pas qu'il faille le diaboliser. Ce qui est grave c'est que ça devienne une référence en matière de sexualité.
Je suis à fond pour l'éducation sexuelle (au collège pas en maternelle, hein ). Les gamins regarderont du porno quoiqu'il arrive, ils en parleront entre eux parce que c'est hormonal, naturel et inévitable. Pourquoi les laisse-t-on voir et dire n'importe quoi sans intervenir?

@ evo: Ton point de vue est compréhensible, j'avais le même (en pire) avant. J'ai grandi dans un environnement assez musulman, cité, et dans ce contexte là je voyais la chose comme ça. Il a fallu que je manque me faire agresser à la hache par un mec avec qui je n'avais pas voulu parler (ma dernière sortie en boîte, lors de crises de "panurgisme") pour comprendre que je me trompais. Ce jour-là j'étais la seule en baggy et t-shirt au milieu de nanas en robes décolletées et minijupes qui ne demandaient qu'à discuter avec des mecs comme lui. Mais c'est tombé sur moi

[Benoit]

Exemple vécu (un peu proche du harcèlement dont il est question): mon voisin qui se permet des allusions salaces en me voyant planter un pied de thym, à 4 pattes dans le jardin. Quel est le problème? Moi qui suis dans cette position (c'est difficile de planter des trucs ou de désherber en restant debout ) ? Ou lui qui a vu un peu trop de nanas à 4 pattes sur youporn (elles n'étaient pas en train de désherber ni de planter du thym )?
Jardiner devient-il de la provocation? Ou ce sont les images fixées dans la tête des gens qui causent ça?

Avis perso, le "problème" c'est que les blagues salaces font partie de l'"humour" à la française, et que ton voisin se rend pas compte que tu n'es pas une autre auditrice fidèle de Rire & Chansons (si cette radio existe encore, j'en sais rien).

[freeshost]

Ouais, mais si le sexe est rendu une obsession, je trouve cela problématique.

Je trouve problématique quand des personnes font systématiquement un lien entre une activité ou une position avec le sexe.

"Elle est habillée ainsi. => Sexe."
"Elle est positionnée ainsi. => Sexe."
"Elle a une voix lascive. => Sexe."
"Elle me fait un câlin. => Sexe."
"Elle est seule dans la nuit. => Sexe."
...

On pourrait remplacer par :

"Elle est habillée ainsi. => Sociologie de la mode."
"Elle est positionnée ainsi. => Souplesse, bon pour le dos."
"Elle a une voix lascive. => Elle pourrait faire du cinéma ou de l'opéra."
"Elle me fait un câlin. => Profitons-en. C'est si rare, ce bonheur en soi."
"Elle est seule dans la nuit. => Si je l'accompagnais au cas où, ou juste gardais un œil sur elle en cas de pépin. Ou : Bon, il est tard, faut que je rentre chez moi. Elle sait se débrouiller."

Esprit désintéressé.

[Lilette]

Je suis assez d'accord avec FH.

[evolution650HBn°2]

@ evo: Ton point de vue est compréhensible, j'avais le même (en pire) avant. J'ai grandi dans un environnement assez musulman, cité, et dans ce contexte là je voyais la chose comme ça. Il a fallu que je manque me faire agresser à la hache par un mec avec qui je n'avais pas voulu parler (ma dernière sortie en boîte, lors de crises de "panurgisme") pour comprendre que je me trompais. Ce jour-là j'étais la seule en baggy et t-shirt au milieu de nanas en robes décolletées et minijupes qui ne demandaient qu'à discuter avec des mecs comme lui. Mais c'est tombé sur moi

Et quel est mon point de vue, en fait ?

[evolution650HBn°2]

Un mois sans sexe , tout le monde n'est pas Temple Grandin.

Ma question est une vraie question que je me pose.. C'est si dur que ça ?

[freeshost]

Essayons, et tu verras que... non, ce n'est pas si difficile.

Il y a des centaines d'autres plaisirs.

[Benoit]

Un mois sans sexe , tout le monde n'est pas Temple Grandin.

Ma question est une vraie question que je me pose.. C'est si dur que ça ?

J ose pas rattraper la perche.

[Ixy]

Le forum Asperansa se lâche

[freeshost]

Les personnes qui trouvent que c'est dur sont des couilles molles ?

[Benoit]

Au bout d'un mois, physiologiquement les bourses sont plutot pleines.

Effectivement, on peut trouver comme T. G. qu'il s'agit d'un soucis physiologique (et dans son cas accueillir la menopause avec bonheur), mais ce n'est pas un trait de l'autisme.