Catharsis (longue...)

[Silvae_Ténébris]

Hey tout le monde, voilà voilà je prends la plume car j'ai besoin de vos conseils, de vos avis, de votre soutien... de courage aussi ...

Pour ceux qui n'aiment pas les pavés passez votre chemin, c'est pas parti pour être court... Désolé...

Bon du coup.... J'ai 21 ans. Une vie pas ultra difficile, mais pas heureuse pour autant, loin de là. Dès mes 11 ans j'ai commencé à aller mal, cela s'est manifesté par une longue période de migraine, et puis vers mes 13 ans j'ai commencé à m'auto-mutiler à force de mal être, et puis les idées suicidaires ont commencé aussi à cette période ( voire même avant tant je me sentais vite et de non-sens)...
Puis avant mes 14 ans, j'ai été agressée sexuellement, ce qui n'a franchement rien arrangé, s'est ajouté à tout ça des problèmes alimentaires type anorexie.
Les années d'après s'est l'escalade, l'automutilation de plus en plus violente, les problèmes alimentaires aussi, la souffrance aussi.
Dès le début j'ai cherché de l'aide, auprès de personnes "référentes", surveillants, professeurs, professionnels bref adultes. De toute manière je m'ennuyais tellement des gens de mon age que je n'appréciais être qu'avec les adultes. D'autant plus que j'ai toujours été en avance, avec d'excellentes notes ( hormis les copies que je rendais blanches quand j'allais mal, ou quand je rendais une dissert sur autre chose si le sujet me saoulait trop ).
Le truc s'est que j'allais tellement mal, que je m'accrochais fort, trop fort à toute personne qui tentait de m'aider, ce que j'essaie depuis des années de mieux gérer car ça donne un raz de marré insupportable pour les gens... Que j'ai fais fuir à tour de bras... Tous ceux que j'aimais le plus... Les seuls en qui j'avais confiance...
Tout au long de ma vie, tout ce qui a pu parfois quelques heures ou quelques jour me rendre heureuse m'a été enlevé, part des coups du sort, ou le craquage que j'infligeais... D’où une spirale de plus en plus glauque...
Au lycée, alors que mes professeurs et les dirigeants contactaient mes parents et des groupes de psy pour savoir quoi faire de moi, j'ai réussi à émerger un peu grâce à l'art, à la philosophie et surtout au sport que j'ai pratiqué vraiment en masse. Mais bon, il y a eu des rechutes toujours plus violentes, j'ai commencé à jouer avec les médicaments ce qui m'a valu une bonne journée de trou noir ou mes profs ont failli appeler le Samu....
Et puis post bac, j'étais dans un endroit super, heureusement, comme toujours c'est les cours, les profs qui m'ont aidé à tenir malgré tout... Et encore une fois je me suis accroché à quelqu'un qui a aussi fini par craquer... C'était la fois de trop, ça s'est terminé mal, automutilation au paroxysme ( depuis je n'ai jamais recommencé car je me suis vraiment fais peur ), j'ai fais lâcher mon cœur dans un moment de pur mal être, et puis des boites de médicaments et des bouteilles d'alcool... bref ça aurait pu mal finir, j'ai failli passer par le balcon.... J'ai fini par fuir ma coloc, partir... S'en sont suivi des mois de squat chez des amis, et puis des relations dangereuses, faillir tomber dans la prostitution, alcool et autres...
Depuis j'ai rencontré mon conjoint, avec qui je suis depuis deux ans maintenant et qui arrive à me supporter. Une amie aussi qui m'a énormément aidé par sa compréhension et son écoute mais qui aujourd'hui est loin et vit sa vie...
Aujourd'hui avec mon conjoint ça se passe plutôt bien, avec ma famille aussi, mais reste un énorme trou pour moi, les amitiés...

Je suis entrée en première année de médecine cette année, et si j'avais réussi à aller mieux, tout à explosé. Ça s'est hyper mal passé avec tous le monde, ils avaient tous 3 ou 4 ans ou encore plus d'écart avec moi et encore moins de maturité... J'aime, non j'ai besoin, de discuter philosophie, de refaire le monde, de penser, métaphysique, psycho enfin tout ça... Art aussi, création mais bref ça a juste été impossible avec eux... Et j'ai fini par craquer et ça a fait remonter beaucoup de choses en moi d’où ma présence ici ce qui a la base est ce que je voulais expliquer ...

Enfin du coup voilà le tableau, durant toutes ces années j'ai souffert sans trouver de vrai porte de sortie, juste des choses temporaires... Je crois que je ne sais pas si je peux être heureuse... De toute manière ça me fais peur... J'ai tellement été mal, que je ne sais pas ce que s'est... Et puis dès qu'on fait mine d'aller mieux les gens ils font leur vie et ça me rend malade... Je suis pas assez solide pour exister seule et part moi même. Enfin si, un temps, mais rien n'a de sens pour moi si c'est fait seul... enfin là aussi pendant un temps ça peut être sympa, mais je fini par ne plus savoir, par regarder mes mains, ce que je suis entrain de faire et me dire à quoi bon ?
J'aime les relations exclusives, profondes, fortes, extrêmes, s'est le seul moment ou je me sens vivante et à peu près bien... Mais si je peux avoir cette relation en amour, je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui comme moi puisse l'avoir, et la vouloir en amitié... Ce qui rend les choses très compliquées...

Je crois que je l'ai un peu expliqué sur ma présentation mais depuis que je suis jeune, il est certain que je suis précoce, mais les psy que j'ai vu avec mes parents ou même seule on pas voulu me faire passer de test de QI car ils pensaient que c'était trop flagrant que j'étais HQI. Mais bon moi j'y ai jamais vraiment trop cru même si oui j'ai des facilités, une pensée clairement en arborescence, hyper rapide et qui part toujours trop loin... Mais bon je me sens si nulle, et à force d'être mal et de n'être que ça j'ai pris du retard sur mon avance alors je me fonds plus dans la masse maintenant adulte...
Et puis jamais j'aurais pensé au coté Asperger, mais en craquant ces derniers temps à la fac je m'en suis de plus en plus rendu compte. En me poussant dans mes retranchements j'arrivais plus à garder mon masque, j'ai eu besoin de m'isoler de plus en plus. Je ne supporter plus personne, je voulais disparaitre juste être seule dans une bulle de silence... Parfois quand tout le monde me parlais il fallait que je parte en courant. Même dans un groupe que je connais bien et avec qui ça se passait pas trop mal, quand il y avait trop de sollicitations, de bruits de geste, je n'avais qu'une envie s'était de me recroqueviller par terre les mains sur mes oreilles et les yeux fermés pour me calmer... La seule chose que j'aurais voulu s'est que quelqu'un arrive derrière moi pour me serrer... La chaleur humaine s'est la seule chose que j'aime et qui me fasse du bien, me calme... C'est d’ailleurs pour ça qu'avec les psy ça marche jamais, je peux pas encadrer la distance. Grâce à mes cours je sais pourquoi dans la construction de la discipline s'est une sorte d'impératif et une sécurité aussi. Mais je ne peux pas. s'est pas possible pour moi de m'ouvrir si il n'y a pas de contact physique. Pour parler j'ai les yeux fermés au contact de la chaleur de la personne, s'est le seul contact que je supporte...

Bref voilà, puis depuis j'ai fais les tests sur internet, dont les résultats sont sur ma présentation et qui sont tous plutôt éloquents... Et dans les témoignages je me retrouve pas mal... Et avec les années, je n'en peux plus, je suis fatiguée vraiment... J'ai juste envie d'une prise en charge enfin... Sauf que j'ai une phobie, une et une seule s'est d'être internée contre ma volonté... Je sais que s'est rare et difficile pour que ça arrive, mais je psychote et me dis que ça peut aussi aller très vite dans le milieu médical et qu'une fois que s'est fait s'est fini tu perds toute ta liberté... et mon cerveau, ma pensée, ma liberté de choix s'est les seules choses qu'on ne m'ait pas déjà volé.... Si on m'internait je deviendrait complètement folle j'en suis sure, je pourrais juste pas le supporter... Je ne sais pas comment l'expliquer s'est vraiment une phobie quand j'y pense.... et pourtant je rêve d'aller au CHU et de dire ok, là j'ai besoin d'aide, besoin d'être diagnostiquée, écoutée, aiguyée tout ça... Sauf qu'en France s'est tellement le bordel sur ça que j'ai aucun espoir que ça se passe comme ça... Et je sais pas quoi faire, je fais plus confiance en qui que ce soit, et j'ai juste envie de m'échouer.... Mais sans savoir ou aller car tous ces endroits me font peur...
Et pour y ajouter à tout ça, je suis en médecine et me faire diagnostiquer j'ai aussi peur que ça soit un problème pour passer à terme ma thèse et pouvoir exercer... C'est complètement illogique, car je sais que s'est là ou je serai la meilleure, ou juste plutôt que s'est ma seule qualité, la seule chose qui peut me rendre heureuse aussi... Mais à cause de ma sensibilité et tout ça autant on pourrait me le refuser...

Bref voilà... Je finirai par dire aussi, que le coté physique à toujours été problématique chez moi, entre les violences que j'ai subi et le coté psychologique, je ne sais plus déterminer les douleurs que je créé et le reste... Douleurs qui parfois m'ont emmené aux urgences, m'ont fait vomir alors que j'étais sous paliers 2 ( Codéïne et Tramadol surtout ) en mix avec le reste... Aujourd'hui je fais des insomnies ce qui ne m'étais jamais arrivé, de la tachycardie alors que je ne suis pas stressée par exemple dans mon lit... Et des douleurs dans tout le coté gauche, de la tête au pieds, tous mes nerfs s'affolent... et je me demande si ça pourrait pas être une sorte de fibromyalgie, car tout le reste a été écarté et que je sais plus quoi faire pour ça non plus...

Désolé pour cet énorme pavé mais voilà j'avais besoin de le dire et puis je ne sais plus quoi faire... Je suis complètement perdue... Et j'ai peur de recommencer des conneries vraiment sérieuse et si je le fais je me raterai pas, juste parce que je ne peux pas prendre le risque de terminer aux urgences psy... Alors j'ai peur de tout le monde, de moi, de ce système... Je ne sais plus quoi faire... Si quelqu'un a des idées..... ?
Ps pardon pour les fautes j'ai essayé de faire au mieux...

[Rem 82]

Je te comprend tellement pour être passé par la aussi et je me bat pour une vie stable et ne pas resomber à nouveau...

T'inquiètes pas pour les pavés , on connaît ca nous ! ^^ Tu as besoin de t'exprimer !

Bon courage à toi !!!

[Manichéenne]

Je t'ai lue.
Ma réponse n'engage que moi, c'est mon opinion et rien de plus, je peux me tromper et j'ai peur de manquer de tact pour le formuler...
Ton parcours contient à peu près tous les éléments caractéristiques du TPL. T'es-tu renseignée sur ce trouble ? Il a l'avantage d'avoir de bien meilleures perspectives que l'autisme. A toi de voir si ça te semble cohérent ou pas.
Je remarque tout de même que des gens t'ont aidée, que tu as eu des amis, des relations, des colocataires, un entourage pour t'héberger... ce serait assez atypique pour un Asperger (mais pas impossible).
C'est toi qui te connais le mieux... Envisage tes démarches en fonction de tout ça. Le HQI se vérifie plutôt facilement (en général ) par exemple.

[Mars]

L'idée de Manichéenne me semble à creuser, en effet.
As-tu approché la médecine universitaire qui pourrait éventuellement t'aider ?

[Silvae_Ténébris]

Merci à vous de m'avoir lu et répondu...

Pour le TPL Manichéenne, oui j'y avais beaucoup pensé il y a plusieurs année de cela. Mais avec le recul et la suite de l'analyse, bon oui sur le coté émotionnel c'est presque certain que je l'ai développé au fil du temps et de tout ce que j'ai vécu. Il me parle beaucoup dans la gestion des relations, la peur de l'abandon, les sentiments bien trop fort et etc. Mais au contraire pas du tout dans ce qui concerne la spontanéité, la colère et tout ça. Car je suis pas du tout spontanée, j'analyse tout, tout le temps et je suis incapable de vivre dans le présent, même méditer c'est extrêmement compliqué je ne sais faire que penser tout le temps... Et la colère je ne supporte pas, c'est à peine si depuis quelques années j'arrive à hausser le ton...
Et puis, le problème qui est apparu très vite avec le TPL s'est que c'est bien beau, mais pourquoi je l'aurais développé ? A cause de ma famille, de mon enfance et tout ? Sauf que j'ai eu une enfance très bien, des parents et des grands parents géniaux, qui n'ont pas reproduit les erreurs que leurs propres parents ont eu sur eux. Et tout le monde va bien dans ma famille, ma mère qui est celle à qui je ressemble le plus est extrêmement calme, spirituellement comme émotionnellement, elle gère tout très bien, sans éclats, elle est hyper cultivé et tout... C'est pas à "cause" d'eux que j'aurais pu avec le vide affectif qu'il faut pour développer un tel trouble... La seule solution c'est que s'est moi le problème. Dès le départ, j'ai tout eu pour être heureuse mais je l'ai pas été pasque j'avais des besoins complètement différents... Et des manières d'être aussi différent. Et ça le TPL peut pas l'expliquer car il n'est pas inné. Du coup, oui je pense que s'est juste, mais que ce n'est qu'un symptôme, quelque chose qui s'est ajouté à la pile de problème à cause de mon incapacité à nouer des liens avec les gens.
S'est vrai que dans ce que je dis j'ai l'air très entouré, mais petite ça a jamais été le cas jusqu'à mes 11 ou 12 ans je vivais dans un monde imaginaire, seule... Et s'est quand je me suis éveillée à la conscience que j'ai commencé à tout contrôler, à décortiquer chaque comportement, chaque chose des gens pour essayer de les comprendre... Et essayer de faire comme eux, ( à 11 ans, mon grand père m'avait appris presque tout le dictionnaire car j'avais une mémoire presque infinie( que j'ai complètement perdue aujourd'hui... j'ai même du mal à me souvenir de ce que j'ai fais la veille.... ), je retenais absolument tout instantanément et je le comprenais, j'utilisais des mots très soutenus sans sourciller... Je maniais les chiffres et les formules comme un jeu... Et au collège ça m'est arrivé de me pointer en cours avec l'encyclopédie de psychiatrie de ma mère car je lisais ça pour m'occuper... ) et ça a de plus en plus fonctionné au fil des années ( ce qui aujourd'hui après 10 ans me permet d'arriver à à peut près communiquer normalement, parler au téléphone, et avoir un conjoint )... Mais voilà... en plus j'ai pas envie de chercher d'abord sur le TPL car après j'ai l'impression que ce sera plus compliqué de chercher sur l'HQI et l'Autisme... Alors que je sais au fond de moi qu'à la base j'avais pas du tout cette manière d'être là. Sur Fémina j'ai fais le test et d'ailleurs j'ai que 42% sachant qu'il y a notamment une des questions qui aurait été positive pour n'importe quel autre trouble...

Et Mars, pour la médecine universitaire... au début de mes études j'avais trop peur du coup je suis pas allée aux rendez vous santé. J'ai fini par atterrir au Bapu de ma ville et j'ai vu le psy deux ou trois fois mais ça s'est pas bien passé du tout...
Depuis cette année, j'ai changé de ville et vu que je suis en première année j'ai eu la visite santé mais je me suis pas senti à l'aise du tout ni avec l'infirmière et encore moins avec la doc. Et vu qu'on est délocalisé y a pas grand monde d'autre sur le campus... Et pour le moment je suis incapable d'y remettre les pieds de toute manière... C'est pour ça que je me suis dis que j'allais peut être me tourner vers l’hôpital psy mais je peux pas y aller pour l'instant non plus :/

[Manichéenne]

Il n'y a pas forcément de causes identifiables au TPL, tu peux avoir une enfance très bien et développer un TPL. C'est une différence majeure avec les TSA d'ailleurs, qui eux sont là bien avant (et empêchent donc souvent d'avoir une "enfance très bien"). Tu devrais discuter avec tes parents de ta petite enfance, si possible. Ca t'aiderait à y voir plus clair.
Beaucoup de choses que tu évoques font partie des points communs entre HQI et TSA (bonne mémoire, enfance solitaire...). Tu as effectivement pas mal de travail à faire pour démêler tout ça, surtout que tu peux cumuler plusieurs particularités/troubles.
Si dès le départ tu avais un HQI ça peut aussi expliquer tes difficultés à l'adolescence.
Encore une fois, c'est toi qui te connait le mieux, et je ne vais pas te dire qu'une piste est impossible. Ce serait totalement incohérent de ma part puisque ce qui m'a mené à la piste des TSA est un parcours proche du tien sur de nombreux aspects (suspicion de HQI, adolescence avec TCA, dépression, TS et automutilation).

[Silvae_Ténébris]

Je ne sais pas trop quoi te répondre ... Merci surtout...
Et est ce que tu sais si en allant au CHU aux urgences psychiatriques ça peut bien se passer ? Si je risque pas de me retrouver embarquée ou je ne sais pas quoi, ou même qu'on me fiche dehors en me disant que s'est pas urgent... ? Est ce qu'il y aura là bas des gens vraiment compétents pour ça... ? Car pour aller dans un CRA il faut déjà avoir une sorte de lettre de recommandation et je n'ai rien...
En plus je suis étudiante et je n'ai pas du tout de quoi me payer des séances de psychiatrie régulièrement en libéral même en secteur 1... Il y a aussi deux CMP dans ma ville mais je sais pas trop quoi faire...

[Manichéenne]

Évite les urgences psychiatriques. Ils sont là pour les urgences, pas pour poser un diagnostic ou faire un suivi.
Si tu es étudiante, vérifie si tu as un service médico-psychologique étudiant dans ta ville. Là où j'ai fait mes études, il y en avait un qui permettait de consulter des psychiatres ou des psychologues gratuitement, et aussi la médecine universitaire avec une psychologue.
En dehors des services pour étudiants, il y a les CMP...
Le soucis avec tout ça, c'est que tu ne sais pas sur qui tu tombes. Ca peut être une personne très bien, ou pas du tout. Il faut savoir arrêter et changer de psy si ça ne t'aide pas, ce n'est pas simple.

Tout les CRA ne demandent pas de lettre de recommandation. Pour le mien c'était optionnel, pour d'autres n'importe quel courrier de médecin convient, et d'autres encore demande un avis de psychiatre, je crois.

[Silvae_Ténébris]

Je ne pensais pas qu'aux urgences psy, il y a un très gros pôle dans ma ville, avec plusieurs cliniques, adultes, jeunes adultes, enfants, polyvalente, soins intensifs, troubles thymiques...

Quand aux services universitaire hormis une infirmière et la doc il n'y a rien ici, tout le reste est à plus de 50 km !
Reste les CMP qui sont beaucoup plus loin que l’hôpital aussi et 10km de ville à traverser et j'ai beaucoup de mal à rouler en ville... Ça m'angoisse énormément de faire autant, surtout qu'il faut trouver des places après... Bref s'est pas la question...

Pour les CRA d'accord je ne savais pas je vais essayer de me renseigner sur le miens du coup...

[ixus]

La réponse est dans ton message, ce sont les bons traitements de ton mec qui te "calmeront".
Il faut lui faire visiter les forums comme celui-ci pour qu'il ai un max d'infos de gestion (ce que je cherche moi-même, copine aspie pas facile). Gérer c'est prévoir.
De ton côté, et même si tu n'en ressens pas le besoin, il faut que tu fasse des gestes d'amour (et des preuves de générosité (tous plans)) envers ton mec (car on peut perdre confiance en l'avenir en présence de personnes comme toi).
Il semble que des modifications soient difficiles (mais possibles (plasticité cérébrale)?).
Exprime (verbalise) ce qui te ""gêne""; si tu le peux.
Courage à ton mec, je compatis


Modération (Tugdual) : Une présentation dans la section idoine serait appréciée. Merci ...

[freeshost]

Bigre !

En tout cas, tu as la chance d'avoir un conjoint courageux qui t'aime et t'aide.

Une personne qui te serre ? Des câlins avec ton conjoint ? Ou aussi avec d'autres personnes ? Les câlins se partagent, il me semble, ou préfères-tu qu'ils soient exclusifs ? Et que penses-tu des câlins gratuits (et improvisés avec une personne que tu ne connais pas et que tu n'es même pas sûre de recroiser) ? Free hugs ? En tout cas, je trouve que l'on ne partage pas assez les câlins, qu'on en fait trop souvent une récompense (pensée méritocratique).

Et aimes-tu te faire bercer par la musique ? Voire en slow avec une autre personne (combiner câlin et musique relaxante) ?

On remarque aussi ton courage d'en parler ici sur le forum, de lutter.

[Silvae_Ténébris]

Ixus, j'ai assez bizarrement vécu ton message... Mon mec est déjà très bien et attentif, bien que pas parfait comme tout le monde. Mais ça ne me calme pas car je recherche des choses en amitiés que lui ne peut pas m'apporter... Une fois que tu sais que quelqu'un t'aime, il faut faut pas le voir comme acquis, mais bon c'est un peu ça entre nous et heureusement sinon je n'aurais pas confiance. Mais voilà, ça s'est posé, c'est une base solide et tout. Mais c'est le reste qui va pas et me fait souffrir...
Après pour les gestes j'en ai plus que lui, je suis beaucoup plus sensible et comme je ne communique presque que par le toucher bin j'en ai beaucoup...

Freeshot, courageux de me supporter oui ça s'est sur ^^ bien qu'il est dit que j'ai aussi beaucoup de courage de le supporter lui qui est aussi un gros phénomène... Par contre l'aide c'est moyen ça mais bon c'est comme ça...
Pour les câlins oui mon conjoint, mais les personnes avec qui je parle, je communique...
Pour la danse, je ne supporte pas ça, c'est pas possible, ou juste danse d'expression quand je suis seule absolument seule c'est tout x)
Merci beaucoup en tout cas ...

[Silvae_Ténébris]

Re à tous,

voilà, j'ai écris aussi sur un autre forum que je ne citerai pas et voilà la réponse qu'a eu un psychologue à mon message ( a peu près le même qu'ici ) :
"Hé bien, il me semble que le plus important c'est de réagir à des " choses que l'on ne comprend pas, " l'intellect n'a pas eu le temps de venir rationaliser les émotions, qu'elles soient d'obscur agacement ou l'impression de " savoir " sans comprendre, elles " parlent " de nous et nous pouvons y réfléchir pour évoluer dans notre propre chemin.
C'est à dire, se rendre compte de ce que nous avons cru y voir d'agressif ou au contraire d'empathique, et le mettre à l'épreuve de nos croyances ou façons d'être, afin de prendre du recul sur nos problématiques en général, ou un sujet en particulier.
Etre " dérangé " de soi, c'est éprouver le fait que nous étions en train de ronronner...."

Alors que je venais de lui demander d'expliquer son message précédent, il me ponds ça, pour le coup je n'y comprends plus rien du tout... Et quand je lui ai redit voici sa nouvelle réponse :
"C'est peut-être une question d'ouverture d'esprit. Dans ce cas, il n'y a que vous qui pouvez évoluer.... seule. Ou apprendre à moins vous écouter... et essayer d'écouter l'autre. "

Je l'ai vraiment mal vécu... à la base je suis quelqu'un d'ouverte surtout à la critique pas le choix de toute manière... Mais là j'ai juste l'impression que c'est du chinois... D'habitude en philo ou autre je n'ai pas de mal mais c'est du pur chinois sérieux... Ca me dépite complètement, je vois pas en quoi un problème de compréhension peut être résolu comme ça, surtout que je comprends pas un traitre mot à ce qu'il raconte...
Vous en pensez quoi ... ?

[Flower]

Tu es sûre qu'il est psychologue? J'ai plutôt l'impression que c'est un illuminé. Faut pas chercher à comprendre, à mon avis.

[Salicorne]

Bonjour Silvae_Ténébris,

Hé bien, il me semble que le plus important c'est de réagir à des " choses que l'on ne comprend pas, " l'intellect n'a pas eu le temps de venir rationaliser les émotions, qu'elles soient d'obscur agacement ou l'impression de " savoir " sans comprendre, elles " parlent " de nous et nous pouvons y réfléchir pour évoluer dans notre propre chemin.
C'est à dire, se rendre compte de ce que nous avons cru y voir d'agressif ou au contraire d'empathique, et le mettre à l'épreuve de nos croyances ou façons d'être, afin de prendre du recul sur nos problématiques en général, ou un sujet en particulier.
Etre " dérangé " de soi, c'est éprouver le fait que nous étions en train de ronronner....

Cette réponse me semble abstruse, en effet. La dernière phrase est assez énigmatique. Si je comprends bien (en l'absence de contexte), le psychologue écrit en somme que tu es trop impulsive dans tes émotions, et te suggère d'apprendre à les maîtriser par un travail d'introspection pour prendre du recul par rapport à ces "choses que tu ne comprends pas".

C'est peut-être une question d'ouverture d'esprit. Dans ce cas, il n'y a que vous qui pouvez évoluer.... seule. Ou apprendre à moins vous écouter... et essayer d'écouter l'autre.

Ici, le psychologue a dû interpréter ton incompréhension comme un manque d'écoute et/ou de réflexion...

J'admets que cette façon qu'il a de juger les gens à travers Internet est bien prétentieuse...