Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
L'oiseau de passage (Pierre de la Galite)
Je suis un oiseau de passage, mais si je trouve un nid très doux
je pourrais bien rester chez vous, le temps d'apprendre à être sage,
d'êrtre enfermé dans une cage, de renoncer au grand voyage.
Je suis un oiseau de passage, posez mon front sur vos genoux,
osez me pendre à votre cou.
Ne sais si j'aurais le courage de vous en conter davantage,
de caresser votre visage.
Je suis un oiseau de passage, vous me direz que je suis fou
mais je suis amoureux, c'est tout.
Alors n'en prenez pas ombrage, je ne vous envoie qu'un message,
une invitation au voyage.
Je suis un oiseau de passage, je vous attends jusqu'au mois d'aout,
après je partirai sans vous pour découvrir d'autres rivages ;
il y a des îles, il y a des plages, il y a des roses sauvages.
Je suis un oiseau de passage, je vous emmène loin de tout,
venez, l'amour est devant nous,
laissons là le gris des nuages, les eaux mortes des marécages
et les rumeurs du voisinage.
Je suis un oiseau de passage, et j'ai trouvé ce nid très doux,
je resterai auprès de vous.
J'oublierai le goût des voyages,
vos bras me feront une cage
jusqu'au bout du bout de mon âge.
[...]
Je suis un oiseau de passage, mais si je trouve un nid très doux
je pourrais bien rester chez vous, le temps d'apprendre à être sage,
d'êrtre enfermé dans une cage, de renoncer au grand voyage.
Je suis un oiseau de passage, posez mon front sur vos genoux,
osez me pendre à votre cou.
Ne sais si j'aurais le courage de vous en conter davantage,
de caresser votre visage.
Je suis un oiseau de passage, vous me direz que je suis fou
mais je suis amoureux, c'est tout.
Alors n'en prenez pas ombrage, je ne vous envoie qu'un message,
une invitation au voyage.
Je suis un oiseau de passage, je vous attends jusqu'au mois d'aout,
après je partirai sans vous pour découvrir d'autres rivages ;
il y a des îles, il y a des plages, il y a des roses sauvages.
Je suis un oiseau de passage, je vous emmène loin de tout,
venez, l'amour est devant nous,
laissons là le gris des nuages, les eaux mortes des marécages
et les rumeurs du voisinage.
Je suis un oiseau de passage, et j'ai trouvé ce nid très doux,
je resterai auprès de vous.
J'oublierai le goût des voyages,
vos bras me feront une cage
jusqu'au bout du bout de mon âge.
[...]
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Je suis une feuille (Renan Luce)
Aurais je imaginé que je me trouverais là ?
Une mine de stylo planté sur ma peau..
Les yeux de mon bourreau qui ne me quitte pas,
ma blancheur lui fait peur, je sais qu'il cherche ses mots.
Je suis une feuille blanche, je ne demandais rien qu'à rester sur mon arbre
et attendre la fin.
Moi j'aimais le vent se perdant dans les feuilles,
le murmure de la sève qui me donnait la vie.
Moi 'jaimais la hauteur que j'avais sur les choses,
je n'ai pas vu venir la lame qui m'a trahie.
Si au moins je servais de papier officiel pour signer des traités et protéger les faibles...
Ou être dans les mains d'un poète oublié qui me jetterais ses vers comme on cherche un ami.
J'aurais pu être pressé sur le coeur d'une enfant,
écoutant dans mes lignes la voix de son amant,
ou être le pliage d'un gamin de 8 ans,
et voler dans les airs sous les rires des enfants,
ou être dans les pages d'un livre d'histoire
qui dit que le chemin est encore tellement long.
Mais voilà que je sens que la plume me frôle,
et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne.
Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots,
c'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos.
Il dit "je veux finir d'avec ma vie, pardonne moi mon amour mais je m'arrête ici.
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras mais j'ai perdu ma chance de gagner ici bas."
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots,
et les larmes d'une femme tomberont sur moi bientôt.
J'aurais pu être pressé sur le coeur d'une enfant,
écoutant dans mes lignes la voix de son amant,
ou être le pliage d'un gamin de 8 ans,
et voler dans les airs sous les rires des enfants,
mais je tourne la page d'une triste histoire
qui dit que le chemin n'était pas tellement long,
pas tellement long
[...]
Aurais je imaginé que je me trouverais là ?
Une mine de stylo planté sur ma peau..
Les yeux de mon bourreau qui ne me quitte pas,
ma blancheur lui fait peur, je sais qu'il cherche ses mots.
Je suis une feuille blanche, je ne demandais rien qu'à rester sur mon arbre
et attendre la fin.
Moi j'aimais le vent se perdant dans les feuilles,
le murmure de la sève qui me donnait la vie.
Moi 'jaimais la hauteur que j'avais sur les choses,
je n'ai pas vu venir la lame qui m'a trahie.
Si au moins je servais de papier officiel pour signer des traités et protéger les faibles...
Ou être dans les mains d'un poète oublié qui me jetterais ses vers comme on cherche un ami.
J'aurais pu être pressé sur le coeur d'une enfant,
écoutant dans mes lignes la voix de son amant,
ou être le pliage d'un gamin de 8 ans,
et voler dans les airs sous les rires des enfants,
ou être dans les pages d'un livre d'histoire
qui dit que le chemin est encore tellement long.
Mais voilà que je sens que la plume me frôle,
et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne.
Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots,
c'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos.
Il dit "je veux finir d'avec ma vie, pardonne moi mon amour mais je m'arrête ici.
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras mais j'ai perdu ma chance de gagner ici bas."
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots,
et les larmes d'une femme tomberont sur moi bientôt.
J'aurais pu être pressé sur le coeur d'une enfant,
écoutant dans mes lignes la voix de son amant,
ou être le pliage d'un gamin de 8 ans,
et voler dans les airs sous les rires des enfants,
mais je tourne la page d'une triste histoire
qui dit que le chemin n'était pas tellement long,
pas tellement long
[...]
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Le Lacrymal Circus (Renan Luce)
Une vieille deux chevaux qui tousse déversait des prospectus,
"ce soir 2h venez tous, entrez au Lacrymal Circus."
J'étais seul et je cherchais un abri contre la bruine,
j'ai pris ma place au guichet d'une roulotte qui tombe en ruine.
Au Lacrymal Circus on y voit ce qu'on veut y voir,
ce soir des cumulus jettent sur ma vie une ombre ivoire
et je vois dans les tentures rouge et or quelques vieilles connaissances,
des souvenirs qui collent au corps comme une vapeur d'essence,
et j'ai froid.
Un vieux lion à bout de force a cligné trois fois des yeux,
il me disait je crois en morse "jpeux pas sauter, j'ai peur du feu."
Puis un clown neurasthénique a pleuré sur mon épaule :
"j'ai beau faire mes gags scéniques, quand je tombe je suis pas drôle."
Au Lacrymal Circus on y voit ce qu'on veut y voir,
ce soir des cumulus jettent sur ma vie une ombre ivoire
et je vois dans les tentures rouge et or quelques vieilles connaissances,
des souvenirs qui collent au corps comme une vapeur d'essence,
un étrange ballet équestre, hénissement et ruades,
y a qu'un tambour à l'orchestre, tous les cuivres sont malades,
ceux qui soufflent n'ont plus d'air,
il ne reste que ceux qui tapent, il ne reste que ceux qui tapent.
Au Lacrymal Circus [...]
Une vieille deux chevaux qui tousse déversait des prospectus,
"ce soir 2h venez tous, entrez au Lacrymal Circus."
J'étais seul et je cherchais un abri contre la bruine,
j'ai pris ma place au guichet d'une roulotte qui tombe en ruine.
Au Lacrymal Circus on y voit ce qu'on veut y voir,
ce soir des cumulus jettent sur ma vie une ombre ivoire
et je vois dans les tentures rouge et or quelques vieilles connaissances,
des souvenirs qui collent au corps comme une vapeur d'essence,
et j'ai froid.
Un vieux lion à bout de force a cligné trois fois des yeux,
il me disait je crois en morse "jpeux pas sauter, j'ai peur du feu."
Puis un clown neurasthénique a pleuré sur mon épaule :
"j'ai beau faire mes gags scéniques, quand je tombe je suis pas drôle."
Au Lacrymal Circus on y voit ce qu'on veut y voir,
ce soir des cumulus jettent sur ma vie une ombre ivoire
et je vois dans les tentures rouge et or quelques vieilles connaissances,
des souvenirs qui collent au corps comme une vapeur d'essence,
un étrange ballet équestre, hénissement et ruades,
y a qu'un tambour à l'orchestre, tous les cuivres sont malades,
ceux qui soufflent n'ont plus d'air,
il ne reste que ceux qui tapent, il ne reste que ceux qui tapent.
Au Lacrymal Circus [...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Подмосковные вечера
Не слышны в саду даже шорохи,
Всё здесь замерло до утра.
Eсли б знали вы, как мне дороги
Подмосковные вечера.
Речка движется и не движется,
Вся из лунного серебра.
Песня слышится и не слышится
В эти тихие вечера.
Что ж ты, милая, смотришь искоса,
Низко голову наклоня?
Трудно высказать и не высказать
Всё, что на сердце у меня.
А рассвет уже всё заметнее.
Так, пожалуйста, будь добра.
Не забудь и ты эти летние
Подмосковные вечера.
Не слышны в саду даже шорохи,
Всё здесь замерло до утра.
Eсли б знали вы, как мне дороги
Подмосковные вечера.
Речка движется и не движется,
Вся из лунного серебра.
Песня слышится и не слышится
В эти тихие вечера.
Что ж ты, милая, смотришь искоса,
Низко голову наклоня?
Трудно высказать и не высказать
Всё, что на сердце у меня.
А рассвет уже всё заметнее.
Так, пожалуйста, будь добра.
Не забудь и ты эти летние
Подмосковные вечера.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Je suis venu vous voir (Mano Solo)
Je suis venu vous voir avant de partir,
y avait personne ça vaut mieux comme ça,
je savais pas trop quoi vous dire,
croyez pas que j'vous abandonne
même si encore une fois :
je vous laisse le pire, les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme,
adieu mes amis, jme serais bien battu encore,
adieu mes amours, priez pour moi.
Et toi que j'aime, que j'ai aimé,
compagnons d'un jour ou d'une année,
déjà tu sais que dans mon coeur même moisi
flottent encore violence et tendresse.
Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse,
je suis esprit avant d'être un corps.
Je suis mort mais rien n'est fini ;
il reste ma voix et puis un peu d'écrits.
Oh j'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour
pour Paris sur la ptite scène du tourtoure.
Mes amis, ne pleurez pas, le combat continue sans moi
tant que quelqu'un écoutera ma voix, je serai vivant dans votre monde à la con.
Avec du sang plein les orbites, et même du plastique sur la bite
je vais sûrement être recalé à l'examen du grand sage
mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence,
cette engeance.
Et s'il ne voit pas que j'suis un ange.. alors.. tu changes de boulot !
Et si il veut moi j'prends sa place !
Y aura des filles et de la ganjah,
des passions sans limite,
nous nous battrons des ailes et nous volerons bourrés !
Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin,
nous serons sincères comme jamais, et nous serons beaux !
Pour ça je suis venu vous voir avant de partir,
j'avais personne, ça vaut mieux comme ça,
croyez pas que je vous abandonne
même si, encore une fois je vous laisse le pire..
Je vous laisse le pire...
Les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme.
Adieu mes amours.
Je suis venu vous voir avant de partir,
y avait personne ça vaut mieux comme ça,
je savais pas trop quoi vous dire,
croyez pas que j'vous abandonne
même si encore une fois :
je vous laisse le pire, les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme,
adieu mes amis, jme serais bien battu encore,
adieu mes amours, priez pour moi.
Et toi que j'aime, que j'ai aimé,
compagnons d'un jour ou d'une année,
déjà tu sais que dans mon coeur même moisi
flottent encore violence et tendresse.
Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse,
je suis esprit avant d'être un corps.
Je suis mort mais rien n'est fini ;
il reste ma voix et puis un peu d'écrits.
Oh j'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour
pour Paris sur la ptite scène du tourtoure.
Mes amis, ne pleurez pas, le combat continue sans moi
tant que quelqu'un écoutera ma voix, je serai vivant dans votre monde à la con.
Avec du sang plein les orbites, et même du plastique sur la bite
je vais sûrement être recalé à l'examen du grand sage
mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence,
cette engeance.
Et s'il ne voit pas que j'suis un ange.. alors.. tu changes de boulot !
Et si il veut moi j'prends sa place !
Y aura des filles et de la ganjah,
des passions sans limite,
nous nous battrons des ailes et nous volerons bourrés !
Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin,
nous serons sincères comme jamais, et nous serons beaux !
Pour ça je suis venu vous voir avant de partir,
j'avais personne, ça vaut mieux comme ça,
croyez pas que je vous abandonne
même si, encore une fois je vous laisse le pire..
Je vous laisse le pire...
Les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme.
Adieu mes amours.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Le monde entier (Mano Solo)
Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste,
à quel point tu t'es trompé, tu t'es trompé.
Le monde entier n'a même pas vu qu'on t'avais retrouvé pendu,
à tes pieds deux/trois dessins et des lettres à tes copains.
Mais moi j'étais trop loin, j'étais même pas là pour t'tendre la main.
Le monde entier n'a pas chialé, le monde entier n'est pas là pour ça,
le monde entier ne t'en a pas voulu autant que moi.
Si tu m'avais demandé moi je t'aurais dit que dans la vie,
ce qui compte c'est pas l'issue mais c 'est le combat.
Qu'il faut rendre ce que tu reçois, les mauvais coups comme les plus bas,
et que rien que la beauté du geste te donne raison sur ce que tu détestes.
Mais pour ça j'étais trop loin,
j'étais même pas là pour te tendre la main.
Moi j'avais pour toi des rêves plein d'entrain qui finissaient pas au cimetière Pantin,
même si moi aussi j'ai eu mille fois l'envie de dire
"va te faire foutre la vie !"
mais tu vois, il me reste encore une bonne droite
et je l'ai pas encore collée dans la gueule du monde entier,
du monde entier.
Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste,
à quel point tu t'es trompé, tu t'es trompé,
le monde entier n'a même pas vu [...]
Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste,
à quel point tu t'es trompé, tu t'es trompé.
Le monde entier n'a même pas vu qu'on t'avais retrouvé pendu,
à tes pieds deux/trois dessins et des lettres à tes copains.
Mais moi j'étais trop loin, j'étais même pas là pour t'tendre la main.
Le monde entier n'a pas chialé, le monde entier n'est pas là pour ça,
le monde entier ne t'en a pas voulu autant que moi.
Si tu m'avais demandé moi je t'aurais dit que dans la vie,
ce qui compte c'est pas l'issue mais c 'est le combat.
Qu'il faut rendre ce que tu reçois, les mauvais coups comme les plus bas,
et que rien que la beauté du geste te donne raison sur ce que tu détestes.
Mais pour ça j'étais trop loin,
j'étais même pas là pour te tendre la main.
Moi j'avais pour toi des rêves plein d'entrain qui finissaient pas au cimetière Pantin,
même si moi aussi j'ai eu mille fois l'envie de dire
"va te faire foutre la vie !"
mais tu vois, il me reste encore une bonne droite
et je l'ai pas encore collée dans la gueule du monde entier,
du monde entier.
Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste,
à quel point tu t'es trompé, tu t'es trompé,
le monde entier n'a même pas vu [...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Partir ailleurs (Mano Solo)
Une grande maison vide
et le vent qui s'engouffre dans ton absence de plomb.
C'est la vie qui s'est enfuie.
Sur tous ces chemins qui mènent à Rome c'est la vie qu'est repartie,
c'est tout qui s'efface, tout qui se gomme.
T'as voulu partir ailleurs vers un ailleurs meilleur
mais y a tellement d'espace ici quand t'es plus là
qu'ailleurs c'est juste là chez moi, partout.
Mais t'es partie ailleurs,
dans ton ailleurs meilleur que tu me criais cent fois,
un ailleurs meilleur c'est partout,
partout où moi je suis pas.
On voudrait tous être ailleurs alors qu'y en a tellement qui voudraient tout ce qu'on a,
ou du moins tout ce qu'on avait,
qu'on avait pas été chercher ailleurs c'coup là,
et que nulle part ailleurs on ne retrouvera.
Envie de t'écrire.
Pas grand chose à dire.
Pas envie d'être méchant.
Juste que tu saches que j'suis encore vivant.
Et qu'un ptit peu, pas vraiment,
sans arrêt, tous les jours, de temps en temps,
tout le temps,
un ptit peu,
beaucoup trop,
sans arrêt sur la peau,
y a comme un manque de toi.
Mais t'as voulu partir ailleurs
ici ou ailleurs,
ailleurs c'est pas ici pour toi,
tous tes ailleurs seront toujours meilleurs que mes ailleurs à moi,
et t'es partie ailleurs dans ton ailleurs meilleur que tu me criais cent fois
alors bienvenue ailleurs !
bienvenue chez toi, et puis casse toi !
Une grande maison vide [...]
Une grande maison vide
et le vent qui s'engouffre dans ton absence de plomb.
C'est la vie qui s'est enfuie.
Sur tous ces chemins qui mènent à Rome c'est la vie qu'est repartie,
c'est tout qui s'efface, tout qui se gomme.
T'as voulu partir ailleurs vers un ailleurs meilleur
mais y a tellement d'espace ici quand t'es plus là
qu'ailleurs c'est juste là chez moi, partout.
Mais t'es partie ailleurs,
dans ton ailleurs meilleur que tu me criais cent fois,
un ailleurs meilleur c'est partout,
partout où moi je suis pas.
On voudrait tous être ailleurs alors qu'y en a tellement qui voudraient tout ce qu'on a,
ou du moins tout ce qu'on avait,
qu'on avait pas été chercher ailleurs c'coup là,
et que nulle part ailleurs on ne retrouvera.
Envie de t'écrire.
Pas grand chose à dire.
Pas envie d'être méchant.
Juste que tu saches que j'suis encore vivant.
Et qu'un ptit peu, pas vraiment,
sans arrêt, tous les jours, de temps en temps,
tout le temps,
un ptit peu,
beaucoup trop,
sans arrêt sur la peau,
y a comme un manque de toi.
Mais t'as voulu partir ailleurs
ici ou ailleurs,
ailleurs c'est pas ici pour toi,
tous tes ailleurs seront toujours meilleurs que mes ailleurs à moi,
et t'es partie ailleurs dans ton ailleurs meilleur que tu me criais cent fois
alors bienvenue ailleurs !
bienvenue chez toi, et puis casse toi !
Une grande maison vide [...]
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le dimanche 3 avril 2016 à 20:31, modifié 1 fois.
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Rentré au port (Mano Solo)
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux,
l'amour c'est pas pour moi, c'est un truc pour les gens qui pleurent de plaisir ou de bonheur
mais mon corps est à sec.
Plus une larme ni même un cri sortant du bec,
rien à dire et rien à vivre,
je ne fais que passer.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
[...]
Il y a bien longtemps déjà madame que j'ai abandonné les rames
et que le fleuve me trimballe sans idéal à mijoter dans ma timbale.
Le ciel est tellement grand qu'il peut parfois faire froid ;
je me laisse parfois porter par la courant
et j'essaie de ne plus penser à toi.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
Lalalalala, lalalalala, lalalala.
Et j'avance, marinier du bûcher, sans regarder, sans même y penser,
je navigue sur les braises au fond des gorges et des falaises.
Mon gouvernail est parti dans les flammes, et depuis j'ai cessé d'espérer
rentrer au port sans tout qui crame,
et que lui même n'ait pas cessé d'exister.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux,
l'amour c'est pas pour moi, c'est un truc pour les gens qui pleurent de plaisir ou de bonheur
mais mon corps est à sec.
Plus une larme ni même un cri sortant du bec,
rien à dire et rien à vivre,
je ne fais que passer.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
[...]
Il y a bien longtemps déjà madame que j'ai abandonné les rames
et que le fleuve me trimballe sans idéal à mijoter dans ma timbale.
Le ciel est tellement grand qu'il peut parfois faire froid ;
je me laisse parfois porter par la courant
et j'essaie de ne plus penser à toi.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
Lalalalala, lalalalala, lalalala.
Et j'avance, marinier du bûcher, sans regarder, sans même y penser,
je navigue sur les braises au fond des gorges et des falaises.
Mon gouvernail est parti dans les flammes, et depuis j'ai cessé d'espérer
rentrer au port sans tout qui crame,
et que lui même n'ait pas cessé d'exister.
Les rues ne sont que des fleuves de feu où se consument les amoureux.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La rouille (Mano Solo)
Un homme de fer sous la pluie ne brillera pas longtemps,
la rouille s'enroulait dans mon cou,
on s'en fout de rouiller un peu.
On va rester là un an ou deux et puis j'ai rien d'autre à faire.
SI le jour survit à la nuit,
si chaque matin se couvre de vert, de gris,
ne plus bouger,
être le roi,
juste attendre l'érosion, ça risque d'être long.
Mais j'ai rien d'autre à faire.
Que faire quand on ne s'est pas tout dit ?
s'arrêter sous la pluie,
Ho debout dans la boue et lâcher son bagout.
On s'en fout de rouiller un peu on va rester là un an ou deux
Et puis on a rien d'autre à faire.
La rue se bronze sous la pluie et tout s'oxyde petit à petit.
Dans cette vie c'est tout qui rouille et on s'en fout,
on s'en fout que tout rouille un peu.
On va rester là une éternité ou deux
et puis, on a rien d'autre à faire
Que faire quand on ne s'est pas tout dit ?
s'arrêter sous la pluie.
Ho debout dans la boue et lâcher son bagout
On s'en fout de rouiller un peu on va rester là un an ou deux
Et puis on a rien d'autre à faire
C'est jaune, c'est rouge, ça devient noir
La rouille épaissit tout ce qu'elle détruit,
ptit à ptit, ptit à ptit sans un bruit
Et puis, elle a rien d'autre à faire.
Un homme de fer sous la pluie ne brillera pas longtemps
[...]
Un homme de fer sous la pluie ne brillera pas longtemps,
la rouille s'enroulait dans mon cou,
on s'en fout de rouiller un peu.
On va rester là un an ou deux et puis j'ai rien d'autre à faire.
SI le jour survit à la nuit,
si chaque matin se couvre de vert, de gris,
ne plus bouger,
être le roi,
juste attendre l'érosion, ça risque d'être long.
Mais j'ai rien d'autre à faire.
Que faire quand on ne s'est pas tout dit ?
s'arrêter sous la pluie,
Ho debout dans la boue et lâcher son bagout.
On s'en fout de rouiller un peu on va rester là un an ou deux
Et puis on a rien d'autre à faire.
La rue se bronze sous la pluie et tout s'oxyde petit à petit.
Dans cette vie c'est tout qui rouille et on s'en fout,
on s'en fout que tout rouille un peu.
On va rester là une éternité ou deux
et puis, on a rien d'autre à faire
Que faire quand on ne s'est pas tout dit ?
s'arrêter sous la pluie.
Ho debout dans la boue et lâcher son bagout
On s'en fout de rouiller un peu on va rester là un an ou deux
Et puis on a rien d'autre à faire
C'est jaune, c'est rouge, ça devient noir
La rouille épaissit tout ce qu'elle détruit,
ptit à ptit, ptit à ptit sans un bruit
Et puis, elle a rien d'autre à faire.
Un homme de fer sous la pluie ne brillera pas longtemps
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
"L'assassin habite au 21" (1942) :
- J'oubliais de me présenter. Je m'appelle Robert Lester,
et j'essaie d'aider les hommes à faire leur Salut.
Messieurs, à votre service ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
"Arrête moi si tu peux" (2002) :
- Je suis navré madame, votre fils fabrique de faux chèques.
- Je travaille à mi-temps à l'église, dites-moi combien il vous doit, je vais rembourser.
- Un million trois cent mille dollars.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
"H2G2 : le guide du voyageur galactique" (2005) :
- Peut-être suis-je vieux et fatigué mais je crois que les chances de
savoir ce qui se passe réellement sont si ridiculement minces que
la seule chose à faire c'est de renoncer à chercher et de chercher
à s'occuper. Je préfère mille fois être heureux qu'être dans le vrai. - Et vous êtes heureux ?
- Euh... Non. C'est là que la théorie s'effondre bien sûr.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
"Blade Runner" (1982) :
- J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire.
De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu
des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la porte
de Tannhâuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme
les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
J'essaie, j'essaie (Casseurs flowters)
Hier et demain sont la même journée, la boucle est bouclée.
Rappelle moi d'arrêter la musique avant d'aller m'coucher.
J'mets six mois pour écrire des couplets qu'personne va écouter.
La seule personne qui crie mon nom, c'est mon père quand j'suis bourré.
Cigarette sur cigarette dans une bouteille sans fond,
j'fais pas d'nouvelles chansons.
On fait des tours de périph, des tours en ville, des tours à la fnac,
en bref on tourne en rond.
J'attends un signe extraterrestre, j'attends qu'on m'dise "toute ta vie n'est qu'un grand mensonge",
pendant qu'mon patron m'pousse à souiller tous mes principes,
mais c'est mon job, j'passe l'éponge.
Et on s'détruit la santé pour se sentir en vie.
J'suis moins ptit, j'suis plus vieux, mais j'ai jamais grandi.
La plupart des choses dont rêvent les gens d'ici m'ferait mourir d'ennui.
[...]
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux,
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
J'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Quand j'étais plus jeune j'avais des rêves, maintenant j'ai des regrets.
Contrairement aux vieilles bourges de ma ville j'serai peut-être jamais refait.
J'm'ennuie tellement jregarde la barre de téléchargement défiler.
Des fois j'sors dans des boites pourries où j'rêve de tabasser l'DJ.
Si j'écrivais des chansons d'amour, ça s'rait pour dire qu'il n'existe pas.
Jfais semblant d'écouter personne mais c'est seulement parce que j'ai peur de c'qu'ils pensent de moi.
Tout l'monde me dit que je finirai par changer,
j'ai du mal à comprendre comment ils peuvent y croire ;
alors que j'suis même pas capable de changer une ampoule
ça fait six mois que j'pisse dans l'noir.
J'ai les fantasmes d'un ado et l'aigreur d'un ptit vieux,
tout c'que j'voudrais c'est trouver un juste milieu.
Jmens surtout à moi même quand jrépète que j'essaie, que j'essaie de faire de mon mieux.
[...]
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
j'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Si on a tous une place, tous un rang, j'ai pas du recevoir leur putain d'plan.
Allez leur dire que c'est plus marrant,
j'aimerais bien comprendre le truc maintenant.
C'était censé durer juste un temps.
Bientôt 10 piges que j'ai plus 20 ans.
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux,
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
J'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Hier et demain sont la même journée, la boucle est bouclée.
Rappelle moi d'arrêter la musique avant d'aller m'coucher.
J'mets six mois pour écrire des couplets qu'personne va écouter.
La seule personne qui crie mon nom, c'est mon père quand j'suis bourré.
Cigarette sur cigarette dans une bouteille sans fond,
j'fais pas d'nouvelles chansons.
On fait des tours de périph, des tours en ville, des tours à la fnac,
en bref on tourne en rond.
J'attends un signe extraterrestre, j'attends qu'on m'dise "toute ta vie n'est qu'un grand mensonge",
pendant qu'mon patron m'pousse à souiller tous mes principes,
mais c'est mon job, j'passe l'éponge.
Et on s'détruit la santé pour se sentir en vie.
J'suis moins ptit, j'suis plus vieux, mais j'ai jamais grandi.
La plupart des choses dont rêvent les gens d'ici m'ferait mourir d'ennui.
[...]
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux,
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
J'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Quand j'étais plus jeune j'avais des rêves, maintenant j'ai des regrets.
Contrairement aux vieilles bourges de ma ville j'serai peut-être jamais refait.
J'm'ennuie tellement jregarde la barre de téléchargement défiler.
Des fois j'sors dans des boites pourries où j'rêve de tabasser l'DJ.
Si j'écrivais des chansons d'amour, ça s'rait pour dire qu'il n'existe pas.
Jfais semblant d'écouter personne mais c'est seulement parce que j'ai peur de c'qu'ils pensent de moi.
Tout l'monde me dit que je finirai par changer,
j'ai du mal à comprendre comment ils peuvent y croire ;
alors que j'suis même pas capable de changer une ampoule
ça fait six mois que j'pisse dans l'noir.
J'ai les fantasmes d'un ado et l'aigreur d'un ptit vieux,
tout c'que j'voudrais c'est trouver un juste milieu.
Jmens surtout à moi même quand jrépète que j'essaie, que j'essaie de faire de mon mieux.
[...]
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
j'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Si on a tous une place, tous un rang, j'ai pas du recevoir leur putain d'plan.
Allez leur dire que c'est plus marrant,
j'aimerais bien comprendre le truc maintenant.
C'était censé durer juste un temps.
Bientôt 10 piges que j'ai plus 20 ans.
J'essaie, j'essaie de faire de mon mieux,
et je m'ennuie quand tout devient sérieux.
En partant je leur dis droit dans les yeux :
J'aurais dû faire un peu mieux.
J'essaie, j'essaie, j'essaie.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
"Just another brick in the wall."
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- Prolifique
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
A l'heure où j'me couche (Casseurs flowters).
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous.
Tant mieux si la route est longue,
on pourra faire un peu plus de détours.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure où jme couche.
J'affronte la vie comme un aveugle avec un walkman,
comme une anomalie dans leur programme.
Vos rêves sont mes cauchemars,
j'aurais 20 ans toute ma vie, rien n'est jamais trop tard, quitte à perdre le nord.
Pas sûr que la nuit porte conseil quand on traine dehors.
Laisse moi faire ce que j'fais d'mieux,
j'continuerai mes conneries jusqu'à c'qu'ils m'prennent au sérieux.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous
[...]
Me demande pas c'que nous réserve l'avenir, j'sais pas,
ça va faire une éternité que je suis pas sorti d'chez moi.
Le moral dans un triste état,
à vivre au jour le jour comme si l'suivant n'existait pas.
Marre d'observer le monde de loin,
j'dois fuir ma ville et ses recoins, savoir à quoi ressemble demain.
Personne me souhaite bonne chance
mais j'passerai pas ma vie à m'demander quand elle commence.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous.
[...]
L'avenir appartient à ceux qui s'lèvent à l'heure où jme couche.
Comme la gueule de bois du lundi matin
envie d'faire demi-tour à la moitié du chemin.
Quand toute la ville te répète que t'ira nulle part...
Comme un somnambule au milieu du ravin,
envie d'appeler à l'aide, qu'on vienne te tenir la main.
Quand tout c'que tu sais faire c'est remettre à plus tard..
A l'heure où jme couche, quand les oiseaux chantent,
la voisine part au travail pendant qu'j'm'endors avec l'amertume et l'angoisse au ventre.
La vie file et moi j'en peux plus d'l'attendre,
et si à force j'restais bloqué à tout jamais entre les murs d'ma chambre ?
Y a rien à comprendre quand on grandit dans un scaphandre,
on s'lève, on trompe l'ennui dans une galerie marchande.
Jveux plus être absent d'ma propre vie,
à regarder nos ptites histoires passer à côté de la grande.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous,
tant mieux si la route est grande,
on pourra faire un peu plus de détours.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure où jme couche.
D'où l'on vient,
loin de tout,
pour demain
rien ne bouge.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous.
Tant mieux si la route est longue,
on pourra faire un peu plus de détours.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure où jme couche.
J'affronte la vie comme un aveugle avec un walkman,
comme une anomalie dans leur programme.
Vos rêves sont mes cauchemars,
j'aurais 20 ans toute ma vie, rien n'est jamais trop tard, quitte à perdre le nord.
Pas sûr que la nuit porte conseil quand on traine dehors.
Laisse moi faire ce que j'fais d'mieux,
j'continuerai mes conneries jusqu'à c'qu'ils m'prennent au sérieux.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous
[...]
Me demande pas c'que nous réserve l'avenir, j'sais pas,
ça va faire une éternité que je suis pas sorti d'chez moi.
Le moral dans un triste état,
à vivre au jour le jour comme si l'suivant n'existait pas.
Marre d'observer le monde de loin,
j'dois fuir ma ville et ses recoins, savoir à quoi ressemble demain.
Personne me souhaite bonne chance
mais j'passerai pas ma vie à m'demander quand elle commence.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous.
[...]
L'avenir appartient à ceux qui s'lèvent à l'heure où jme couche.
Comme la gueule de bois du lundi matin
envie d'faire demi-tour à la moitié du chemin.
Quand toute la ville te répète que t'ira nulle part...
Comme un somnambule au milieu du ravin,
envie d'appeler à l'aide, qu'on vienne te tenir la main.
Quand tout c'que tu sais faire c'est remettre à plus tard..
A l'heure où jme couche, quand les oiseaux chantent,
la voisine part au travail pendant qu'j'm'endors avec l'amertume et l'angoisse au ventre.
La vie file et moi j'en peux plus d'l'attendre,
et si à force j'restais bloqué à tout jamais entre les murs d'ma chambre ?
Y a rien à comprendre quand on grandit dans un scaphandre,
on s'lève, on trompe l'ennui dans une galerie marchande.
Jveux plus être absent d'ma propre vie,
à regarder nos ptites histoires passer à côté de la grande.
Un jour on est venu au monde,
depuis on attend que le monde vienne à nous,
tant mieux si la route est grande,
on pourra faire un peu plus de détours.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure où jme couche.
D'où l'on vient,
loin de tout,
pour demain
rien ne bouge.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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