Un nouveau thème pour savoir comment cela se passe chez les autres.
Petit, je n'avais ni chien, ni chat.
Mes parents n'en voulaient pas.
Mes camarades de classe en avaient.
Moi pas.
Puis à l'occasion d'un déménagement entre 2 cités HLM, je découvris que notre nouveau voisin de palier élevait des canaris.
Il me fit visiter sa volière et me demanda si j'aimais les oiseaux.
Je répondis "oui", et il me donna une cage avec une femelle toute jaune, que je nommais "Titi".
Qui a dit que les Aspies avait de l'imagination ?
De retour chez moi, je potassais un livre prêté par le voisin sur la nourriture, et l'entretien de la cage. Mes parents regardaient avec un mauvais oeil cette intruse qui chantait toute la nuit (à cause de la lumière du quartier, et dans la cuisine où se trouvait la cage, pas de volet). La cage fut vite recouverte d'un chiffon et le volatile se mis la tête sous l'aile, laissant mes parents profiter de leur nuit (ils commençaient tôt le matin à l'usine).
Au bout d'un mois, je sentais que Titi était triste (c'est ce que je dis à mes parents qui me crurent, je ne sais avec quels arguments j'arrivais à les convaincre). Toute la famille se rendit à la grainèterie du centre-ville pour trouver un compagnon à Titi. Ce fut un beau mâle tout orangé que je nommais Zébulon.
Au bout de 6 mois de concubinage, ils décidèrent de se marier. J'appris à nourrir les petits en rajoutant une mixture oeuf-biscotte que Titi leur donnait. Je remarquais aussi que dès que je tapotais sur le nid, les petits s'excitaient en ouvrant un grand bec croyant que la mère leur apportait un nouveau festin. Je tentais plusieurs fois l'expérience avant de constater qu'au bout d'un moment, la combine ne marchait plus et les petits, aussi petits etaient-ils, ne tombaient plus dans le piège. J'en concluait que même les oiseaux mémorisaient des choses.
Plus tard, je tentais d'autres expériences. Les après-midis où mes parents étaient absents, je sortais Titi sur la table de la salle à manger en faisant un parcours de graine. Pour ne pas effaroucher Titi, je plongeais la pièce dans la noir puis sortait l'oiseau sur la table puis allumait une petite lumière. Sans que je bouge, l'oiseau faisait un parcours sans faute en me surveillant d'un oeil. Après plusieurs jours de cet apprentissage, je réussi à "gagner la confiance" de Titi, qui ne s'enfuyait plus quand je m'approchais d'elle. Je n'ai jamais pu faire cela avec Zébulon.
J'ai même réussi à mettre Titi sur mon épaule. Elle venait me picorer le lobe de l'oreille. Le jeu prenait fin quand le nombre de crottes devenait trop élevé. Il fallait ensuite tout nettoyer avant le retour des parents.
Un autre test marrant que j'ai fait avec le couple, c'est le miroir.
Quand Titi passait devant la glace. Elle s'arrêtait, semblait s'admirer, puis se gratter pour gonfler son plumage, mais restait calme.
Zébulon quant à lui pétait les plombs. Dès qu'il passait devant la glace, il fonçait sur l'intrus, parfois se renversant sur la nappe sous la force du choc. Puis lorsqu'il glissait sur le côté, sans reflet, il regardait si l'intrus était derrière la glace et se calmait. Mais dès qu'il revenait du bon côté du miroir, c'était reparti de plus belle.
Je dus ensuite construire une grande cage pour accueillir toute la progéniture, qui une fois adulte, était vendue à la grainèterie. Je n'ai jamais été doué pour bricoler, mais sur les conseils du voisin qui me prêta tous les ustensiles nécessaires, j'obtenais une belle cage et de la confiance en moi ! J'ai gardé la grande cage en souvenir, même si depuis je n'ai plus de canari.
Quand je me suis mis en ménage avec ma femme, nous avons par hasard récupéré un bébé chat (en réalité une chatte) dans une forêt des Alpes. Comme j'ai toujours été doué pour imiter le cri des animaux (pour amuser les enfants, je fais parfois dans les fermes, quelques belles cacophonies, surtout si il y a un dindon dans le coin, c'est celui avec lequel j'ai le plus bel effet). En ballade dans la forêt, je fis arrêter ma femme et lui dit :"Tu n'entends pas ce miaulement". Elle me dit "Je n'entends rien". Un faible miaulement montait du fond d'un ravin en contrebas. En miaulant à mon tour, la petite chatte finit par me rejoindre et je la saisis d'un geste rapide avant qu'elle ne se sauve en découvrant la supercherie. Je l'ai élevé au biberon et au gateau trempé dans le lait vu son très jeune âge (non sevrée).
Elle n'avait pas du manger depuis quelques temps, la mère ayant apparemment disparu. Elle devint très affectueuse et ne me quitta plus jusqu'à sa mort, emportée par un oedème pulmonaire quand elle avait 7 ans. Avec ma femme et mes 2 plus grands, nous avons bien pleuré sa disparition, et nous sommes jurés que nous ne prendrions plus que des animaux d'une durée de 200 ans pour ne plus souffrir autant (des tortues).
Cette chatte que j'avais surnommé Micky, était d'après le vétérinaire, un chat (race européenne tigrée) croisé avec un chat sauvage. Pour une femelle, elle était plus longue que nos matous domestiques et un nombre impressionnant de poils qui sortaient des oreilles. Presque des oreilles de lynx.
Quand j'étais avec Micky, le monde n'existait plus. C'était un instant de plénitude. Elle était très intelligente et savait anticiper nos actions.
Elle était aussi très calme et patiente avec les enfants. Elle faisait des choses que peu de chat font. Comme elle avait été élevée avec le jeune colley que ma belle-mère avait, à chaque week-end quand nous allions à la campagne voir mes beaux-parents, elle imitait le chien qui rapportait le ballon. On lui donnait une petit ballon et elle nous le ramenait. Mais cela ne durait pas très longtemps. La journée du dimanche elle courait dans les fermes alentours pour chasser les souris mais le soir, je l'appelais par son nom et aussi loin qu'elle fusse, elle accourait pour remonter dans la voiture et rentrer sur Clermont-Fd.
Le troisième animal a été le chat de Sophie qu'une copine d'enfance lui a donné quand il était tout bébé. C'est en fait une chatte nommée Buffy, tigrée mais naine (enfin pas très grande en taille). On voit que c'est le chat de Sophie. Elle aime bien venir se faire caliner, mais sitôt que Sophie rentre, elle s'échappe pour la rejoindre. Quand je veille tard le soir, elle vient me ronronner dans le cou. Ma femme dit "Pourquoi c'est toujours les mêmes qui ont des calins ?". Je fais celui qui n'a rien entendu.
J'ai eu d'autres expériences avec les chiens. Je les apprécie moins car ils sont plus prévisibles. Pour le chat, il est plus indépendant et je les préfère. Le chien est toujours dans les jambes pour jouer ou sortir. Le chat sait garder son calme et rester des heures sans bouger. Le soir quand Buffy a peur, elle vient se blottir contre moi sous les draps. Elle n'est pas très courageuse. Elle a plusieurs chattières pour rentrer seule dans la maison. C'est souvent qu'elle monte 4 à 4 les marches de l'escalier pour arriver toute essoufflée et le poil en bataille sur notre lit. Elle trouve alors le calme et le réconfort, et moi aussi par la même occasion.
Clément petit a beaucoup joué avec Buffy. Il tentait avec elle de nombreuses expériences (les scotchs qui collent aux pattes, les appâts derrière les portes (que Buffy ouvre bien sur). Il n'a jamais eu beaucoup de copains, mais Buffy savait répondre à toutes ses attentes. C'est souvent que le matin, elle faisait la grasse matinée avec lui quand il trainassait au lit.
La nuit sur mon lit, le matin sur celui de Clément, comme si Buffy essayait de répartir équitablement les atentions qu'elle nous porte.
le contact avec les animaux
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Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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je ne suis pas douée pour raconter aussi bien que toi!!!
- étant petit, nicolas avait plein de phobies; il avait entrautre peur des chiens; un moment donné on avait 3 border collie frère et soeurs, en plus nicolas était en IRP, donc absent la semaine; il était donc un étranger pour bouboul, lili et boulette( chiots de plume et boule... chez moi l'imagination n'est pas allée loin non plus)... si bien qu'ils aboyaient chaque fois que nicolas sortait de la maison; çà n'arrangeait pas les choses;
- un jour j'ai vu nicolas, devant la télé, le chat sur les genoux, en train de le caresser... j'ai su que quelque était en train de changer; petit à petit il s'est rapproché des chiens;
- je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose, lui donner quelque chose dont il en aurait la charge; c'était risqué de lui donner un animal... je lui ai donné une plante fleuri à mettre dans sa chambre; au début il l'arrosait trop, mais en expliquant... çà fait 6 ans qu'il l'a;
- aujourd'hui, je suis sûre que le jour où il prendra un animal il s'en occupera bien.
- étant petit, nicolas avait plein de phobies; il avait entrautre peur des chiens; un moment donné on avait 3 border collie frère et soeurs, en plus nicolas était en IRP, donc absent la semaine; il était donc un étranger pour bouboul, lili et boulette( chiots de plume et boule... chez moi l'imagination n'est pas allée loin non plus)... si bien qu'ils aboyaient chaque fois que nicolas sortait de la maison; çà n'arrangeait pas les choses;
- un jour j'ai vu nicolas, devant la télé, le chat sur les genoux, en train de le caresser... j'ai su que quelque était en train de changer; petit à petit il s'est rapproché des chiens;
- je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose, lui donner quelque chose dont il en aurait la charge; c'était risqué de lui donner un animal... je lui ai donné une plante fleuri à mettre dans sa chambre; au début il l'arrosait trop, mais en expliquant... çà fait 6 ans qu'il l'a;
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"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Quand j'étais petit, je me suis approché d'un chien que je ne connaissais pas et j'ai fait un geste pour le caresser : il m'a mordu la main.
Je n'ai pas du avoir le bon comportement avec lui je suppose.
Je ne lui en ai pas voulu, même si je me suis méfié des chiens pendant de longues années. Et même aujourd'hui, j'essaye de prendre la température avant de faire un mouvement. Jamais avec les chats.
Certains je ne les caresse pas car je devine qu'ils vont griffer (j'ai un exemple d'un des 7 chats de ma belle-mère, elle en a un qui n'aime pas qu'on le caresse, bon on le sait, on l'évite).
Ma chatte Buffy fait un miaulement caractéristique pour dire ça suffit.
Je la respecte et il n'y a pas de problème.
Je n'ai pas du avoir le bon comportement avec lui je suppose.
Je ne lui en ai pas voulu, même si je me suis méfié des chiens pendant de longues années. Et même aujourd'hui, j'essaye de prendre la température avant de faire un mouvement. Jamais avec les chats.
Certains je ne les caresse pas car je devine qu'ils vont griffer (j'ai un exemple d'un des 7 chats de ma belle-mère, elle en a un qui n'aime pas qu'on le caresse, bon on le sait, on l'évite).
Ma chatte Buffy fait un miaulement caractéristique pour dire ça suffit.
Je la respecte et il n'y a pas de problème.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: le contact avec les animaux
Je profite de ce topic pour lister d'autres topic sur le sujet du rapport des TEDs aux animaux:
Les chevaux:
Les animaux mal aimés:
Les chats:
(+ http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=4&t=1239 )
voilà!
Les chevaux:
Les animaux mal aimés:
Les chats:
(+ http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=4&t=1239 )
voilà!
Modifié en dernier par Ole Ferme l'oeil le mardi 27 juillet 2010 à 14:42, modifié 1 fois.
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Re: le contact avec les animaux
Pour Fanny c'est encore compliqué avec les animaux, le chat de la maison c'est limite mais elle accepte de le caresser si je le caresse. Pour les chiens c'est pas la peine, elle en a une peur bleue, idem pour les insectes volants.
J'espère qu'en grandissant elle arrivera à surmonter ce genre de peur, en tout cas on la met en contact avec les animaux pour qu'elle se rassure et s'habitue à leur présence, avec les grands chiens ça va, mais les petits nerveux c'est l'horreur
J'espère qu'en grandissant elle arrivera à surmonter ce genre de peur, en tout cas on la met en contact avec les animaux pour qu'elle se rassure et s'habitue à leur présence, avec les grands chiens ça va, mais les petits nerveux c'est l'horreur
Maman de Mathilde 12 ans (EIP) et Fanny 10 ans (TEDns)
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Re: le contact avec les animaux
J'aime beaucoup le récit de Bernard.
Quant à moi, j'ai aussi souvent une touche avec les chats... peut-être parce que mon comportement est plus distant et moins envahissant que celui d'un humain normal. Les chats sont comme nous ils ont une horreur absolue des comportements envahissants.
Les chiens, ça marche bien aussi, mais pas tous. Je trouve que les chiens me sont plus "étrangers" et plus imprévisibles que les chats.
Les oiseaux, poissons, je ne sais pas. J'adore essayer d'approcher le plus près possible les corneilles et corbeaux sur le parking de mon boulot et j'ai trouvé quelques techniques pour leur signifier mes intentions pacifiques et éviter de les effrayer.
Rien que le comportement d'une fourmi, ça m'intrigue, et je vais essayer de jouer avec.
Comme s'il y avait une communication universelle au-delà de nos langages respectifs.
Les chevaux évidemment, ça va ... mais pas si bien que ça.
Par rapport aux chats & autres animaux, j'ai l'impression que ma façon d'être avec eux a complètement été faussée et dénaturée, et a tout perdu de sa spontanéité originelle: par les cours, les techniques, méthodes, tout ce qu'on m'a appris et les gestes qu'on m'a inculqués... j'ai l'impression d'avoir appris à baragouiner un mauvais langage d'humain (qui ne m'est pas naturel, que je ne parviens pas à intégrer ni à "faire mien") pour me faire comprendre par le cheval: un peu comme si j'apprenais le chinois pour pouvoir dialoguer en chinois avec un suédois qui l'aurait appris aussi.
Du coup, je prends pas mal mes distances avec tout cela, depuis quelque temps, j'essaie de m'affranchir des techniques et autres méthodes toutes faites, et de renouer avec une communication plus directe et plus originelle... et très souvent, à ma grande surprise, je me retrouve à insister ou à agir machinalement comme si le cheval ne me comprenait pas, alors qu'en fait il saisit parfaitement ce que je lui veux.
Je crois vraiment qu'il existe une intelligence universelle, celle-là même permettant à un animal d'être spontanément compris d'un animal d'une autre espèce que la sienne... mais que nous, humains, nous nous sommes complètement coupés de cette intelligence, au profit de la nôtre.
Quant à moi, j'ai aussi souvent une touche avec les chats... peut-être parce que mon comportement est plus distant et moins envahissant que celui d'un humain normal. Les chats sont comme nous ils ont une horreur absolue des comportements envahissants.
Les chiens, ça marche bien aussi, mais pas tous. Je trouve que les chiens me sont plus "étrangers" et plus imprévisibles que les chats.
Les oiseaux, poissons, je ne sais pas. J'adore essayer d'approcher le plus près possible les corneilles et corbeaux sur le parking de mon boulot et j'ai trouvé quelques techniques pour leur signifier mes intentions pacifiques et éviter de les effrayer.
Rien que le comportement d'une fourmi, ça m'intrigue, et je vais essayer de jouer avec.
Comme s'il y avait une communication universelle au-delà de nos langages respectifs.
Les chevaux évidemment, ça va ... mais pas si bien que ça.
Par rapport aux chats & autres animaux, j'ai l'impression que ma façon d'être avec eux a complètement été faussée et dénaturée, et a tout perdu de sa spontanéité originelle: par les cours, les techniques, méthodes, tout ce qu'on m'a appris et les gestes qu'on m'a inculqués... j'ai l'impression d'avoir appris à baragouiner un mauvais langage d'humain (qui ne m'est pas naturel, que je ne parviens pas à intégrer ni à "faire mien") pour me faire comprendre par le cheval: un peu comme si j'apprenais le chinois pour pouvoir dialoguer en chinois avec un suédois qui l'aurait appris aussi.
Du coup, je prends pas mal mes distances avec tout cela, depuis quelque temps, j'essaie de m'affranchir des techniques et autres méthodes toutes faites, et de renouer avec une communication plus directe et plus originelle... et très souvent, à ma grande surprise, je me retrouve à insister ou à agir machinalement comme si le cheval ne me comprenait pas, alors qu'en fait il saisit parfaitement ce que je lui veux.
Je crois vraiment qu'il existe une intelligence universelle, celle-là même permettant à un animal d'être spontanément compris d'un animal d'une autre espèce que la sienne... mais que nous, humains, nous nous sommes complètement coupés de cette intelligence, au profit de la nôtre.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
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Re: le contact avec les animaux
Je suis de ton avis.omega a écrit :Je crois vraiment qu'il existe une intelligence universelle, celle-là même permettant à un animal d'être spontanément compris d'un animal d'une autre espèce que la sienne... mais que nous, humains, nous nous sommes complètement coupés de cette intelligence, au profit de la nôtre.
Plus jeune, j'ai eu des cours d'équitation. J'ai voulu ensuite que mes enfants aient un contact avec les chevaux. Cela n'a pas marché avec ma fille ainée, mais les deux suivants font de l'équitation. Quand j'écoute le cours d'équitation, cela n'a aucun rapport (pour moi) avec le contact que je peux avoir dans l'écurie avec les chevaux. Cela ne m'intéresse même pas de prendre des cours. Je préfère continuer à leur chuchoter de façon intuitive. Cela fonctionne bien. En ce moment, j'ai repéré un cheval mordeur qui est arrivé récemment. J'essaye de tester avec lui toutes sortes d'approches. J'ai toujours quelques bonbons aux herbes pour chevaux dans les poches et je joue sur son sens olfactif. Je suis fier chaque fois que nous sommes joue contre joue, et qu'il vient de mâcher son bonbon. Je lui parle à l'oreille et il oublie tout caractère mordeur et agressif. Et où je suis le plus fier, c'est quand je peux le faire sans bonbon, et qu'il accepte que je sois près de lui. Il se nomme Lucifer. Je pense qu'il est plus stressé et se sent agressé par son voisinage, plutôt que d'être vraiment méchant.
Quand j'étais ado, je faisais de l'élevage de canaris. J'en avais 24. Ma première femelle canari, Titi, je la prenais sur mon épaule et lui caressais les ongles des pattes, en ayant fermé les volets pour laisser très peu de lumière, ce qui lui éviter de s'envoler. J'avais appris tout un langage de canari entre le mâle et la femelle. Juste en les observant. Je savais le type de chant en fonction des circonstances. Je testais pour voir si l'autre répondait avec le bon chant. Et cela marchait le plus souvent.
Cela m'a servi une fois pour attraper un canari mâle qui s'était échappé de chez une voisine et s'était posé sur notre balcon. Avec le chant de la femelle, il est rentré et c'est pris dans les rideaux, et j'ai pu l'attraper et le rendre à sa propriétaire.
En jeune couple, nous avons eu d'abord des cochons d'Inde angoras. Ils étaient très affectueux. Je les prenais sur mes genoux ou sur mes épaules. Ils étaient très attachés à moi.
Puis j'ai ramené des Alpes une chatte européenne moitié sauvage toute jeune (3 mois), trouvée dans un fossé. Surnommée Micky, elle m'était très dévouée, sans que je fasse vraiment rien de spécial. Elle répondait quand je l'appelais, et venait se blottir dans mes jambes. C'était bien pratique le soir pour revenir de chez les beaux-parents. Quand on rentrait, je l'appelais et hop, 2 minutes après, elle sortait d'une grange voisine et elle montait dans la voiture. Elle savait ramener une balle; un jeu qu'elle avait appris avec un jeune colley qui adorait jouer à la balle et que ma belle-mère avait.
La cohabitation entre Micky et les cobayes était problématique. Je pense que les cobayes étaient stressés par la chatte, même si elle se limitait à essayer de les toucher avec sa patte en montant sur la cage.
Quand ils sont morts, nous avons pris des hamsters, mais là je n'ai pas eu les mêmes contacts. On leur a acheté des dizaines de tuyaux colorés transparents pour faire des constructions jusqu'au plafond de la cuisine. On aurait dit un parc d'attraction pour hamsters avec plein de jeux. Cela a occupé mes 2 premiers enfants.
Une fois les hamsters et le chat disparus, nous avons pris une seconde chatte, Milie, prise à la SPA, mais qui faisait trop de bêtises dans l'appart, et nous avons du la donner à des personnes qui vivaient dans une ferme. Milie avait du avoir des problèmes plus jeune et son comportement n'était pas compatible avec la proximité de jeunes enfants.
Puis nous avons eu Buffy, et enfin Pilou (dont je posterai bientôt des photos car aujourd'hui il a 18 mois).
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: le contact avec les animaux
Je connais quelqu'un qui va être contente!bernard a écrit : et enfin Pilou (dont je posterai bientôt des photos car aujourd'hui il a 18 mois).
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Re: le contact avec les animaux
...Et sur les chiens.