Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Les barreaux (Jean-Luc le Ténia)
Et je regarde mes livres, on dirait les barreaux d'une prison
et jee regardes mes disques, on dirait les barreaux d'une prison,
et je regarde mes cassettes, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes vidéos, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revu et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de la revoir.
Les cordes de ma guitare, on dirait les barreaux d'une prison,
les touches de mon piano, on dirait les barreaux d'une prison,
les lignes que j'écris, on dirait les barreaux d'une prison,
les pensées dans ma tête, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revu et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de l'aimer.
Et je regarde mes livres, on dirait les barreaux d'une prison
et jee regardes mes disques, on dirait les barreaux d'une prison,
et je regarde mes cassettes, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes vidéos, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revu et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de la revoir.
Les cordes de ma guitare, on dirait les barreaux d'une prison,
les touches de mon piano, on dirait les barreaux d'une prison,
les lignes que j'écris, on dirait les barreaux d'une prison,
les pensées dans ma tête, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revu et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de l'aimer.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Obligée d'arrêter car plusieurs touches de mon clavier sont cassées et que je dois appuyer comme une malade dessus, ça fait mal aux doigts :/
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Bravo si c'est tout, de tête !evolution650HBn°2 a écrit :Obligée d'arrêter car plusieurs touches de mon clavier sont cassées et que je dois appuyer comme une malade dessus, ça fait mal aux doigts :/
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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- Prolifique
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
(pas vraiment de mérite, je les ai écoutées plein de fois)
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La misère d'en face
Tryo
Face aux favellas des gens se prélassent
Je crois bien voir des gamins cirer leur godasses
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Je lasse mes godasses
J'vais tenter ma chance chez
ceux d'en face
Car de Rio à Caracas
J'ai pas ma place, j'ai pas ma place
{Refrain:}
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car le matin en déjeunant
C'est notre misère que tu bois
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car si je me tiens maintenant
C'est pour te prendre ce que je n'ai pas
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas tes lois sur l'immigration
Qui m'empêcheront de venir chez toi
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas Le Pen ou Pasqua
Qui supprimeront la dette de nos états
Je suis né dans la misère
On m'a beaucoup parlé de vous
Le Français n'est pas une langue étrangère
Par chez nous
Mon père a quitté l'enfer
Il vit porte de Saint-Cloud
Il y fait des affaires
Il nous envoie des sous
Je mets mon futal
J'quitte mon Afrique natale
Ici j'ai pas l'moral, j'ai pas l'moral
{au Refrain}
Derrière ce vieux cimetière
Je vois mes frères
Ils surveillent le quartier
A l'aide de revolvers
Dedans c'est ma mère qu'on enterre
Les casques bleus n'ont rien pu faire
N'ont rien pu faire !
Je mets mon sac à dos
Y'en a marre de Sarajevo
Il parait que chez vous
Il y a encore des oiseaux
Tryo
Face aux favellas des gens se prélassent
Je crois bien voir des gamins cirer leur godasses
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Je lasse mes godasses
J'vais tenter ma chance chez
ceux d'en face
Car de Rio à Caracas
J'ai pas ma place, j'ai pas ma place
{Refrain:}
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car le matin en déjeunant
C'est notre misère que tu bois
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car si je me tiens maintenant
C'est pour te prendre ce que je n'ai pas
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas tes lois sur l'immigration
Qui m'empêcheront de venir chez toi
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas Le Pen ou Pasqua
Qui supprimeront la dette de nos états
Je suis né dans la misère
On m'a beaucoup parlé de vous
Le Français n'est pas une langue étrangère
Par chez nous
Mon père a quitté l'enfer
Il vit porte de Saint-Cloud
Il y fait des affaires
Il nous envoie des sous
Je mets mon futal
J'quitte mon Afrique natale
Ici j'ai pas l'moral, j'ai pas l'moral
{au Refrain}
Derrière ce vieux cimetière
Je vois mes frères
Ils surveillent le quartier
A l'aide de revolvers
Dedans c'est ma mère qu'on enterre
Les casques bleus n'ont rien pu faire
N'ont rien pu faire !
Je mets mon sac à dos
Y'en a marre de Sarajevo
Il parait que chez vous
Il y a encore des oiseaux
TSA.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La Porte Est Close
La porte est close
Je voudrais sortir de l'enfer
La porte est close
Ma tête explose
Ils ont emmuré nos terres
Oh! ma tête explose
Ils m'ont demandé
Ce que je faisais là
Je leur ai expliqué
Que je venais pour toi
Alors au bout de leurs fusils
Ils m'ont ramené chez moi
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d 'aujourd'hui
Commençait vraiment le bon temps
Ref: C'était le treize août 1961
J'allais rue Bernauer
Je devais voir mon frère
Pour parler de liberté;
Je n'ai rien dit
Quand ils ont demandé; mon frère
Moi j'ai rien dit
M'ont interdit de retourner
Rue Bernauer
M'ont interdit
Ils nous ont raconté;
Que tu avais trahi
Que t'avais choisi
Le mauvais côté du pays
Qu'ils ne fallait rien regretter
Puisque nous, nous étions restés
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d'aujourd'hui
Tu n'étais plus leur enfant
Ref: C'était le treize août 1961
J'allais ...
Daniel Balavoine
La porte est close
Je voudrais sortir de l'enfer
La porte est close
Ma tête explose
Ils ont emmuré nos terres
Oh! ma tête explose
Ils m'ont demandé
Ce que je faisais là
Je leur ai expliqué
Que je venais pour toi
Alors au bout de leurs fusils
Ils m'ont ramené chez moi
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d 'aujourd'hui
Commençait vraiment le bon temps
Ref: C'était le treize août 1961
J'allais rue Bernauer
Je devais voir mon frère
Pour parler de liberté;
Je n'ai rien dit
Quand ils ont demandé; mon frère
Moi j'ai rien dit
M'ont interdit de retourner
Rue Bernauer
M'ont interdit
Ils nous ont raconté;
Que tu avais trahi
Que t'avais choisi
Le mauvais côté du pays
Qu'ils ne fallait rien regretter
Puisque nous, nous étions restés
Ils ont dit à nos parents
Qu'à partir d'aujourd'hui
Tu n'étais plus leur enfant
Ref: C'était le treize août 1961
J'allais ...
Daniel Balavoine
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Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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- Localisation : à l'Est!
Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Mon poème préféré, d'actualité:
Pluviôse, irrité contre la ville entière,
De son urne à grands flots verse un froid ténébreux
Aux pâles habitants du voisin cimetière
Et la mortalité sur les faubourgs brumeux.
Mon chat sur le carreau cherchant une litière
Agite sans repos son corps maigre et galeux;
L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttière
Avec la triste voix d'un fantôme frileux.
Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée
Accompagne en fausset la pendule enrhumée,
Cependant qu'en un jeu plein de sales parfums,
Héritage fatal d'une vielle hydropique,
Le beau valet de coeur et la dame de pique
Causent sinistrement de leurs amours défunts.
Charles Baudelaire: Spleen
Pluviôse, irrité contre la ville entière,
De son urne à grands flots verse un froid ténébreux
Aux pâles habitants du voisin cimetière
Et la mortalité sur les faubourgs brumeux.
Mon chat sur le carreau cherchant une litière
Agite sans repos son corps maigre et galeux;
L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttière
Avec la triste voix d'un fantôme frileux.
Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée
Accompagne en fausset la pendule enrhumée,
Cependant qu'en un jeu plein de sales parfums,
Héritage fatal d'une vielle hydropique,
Le beau valet de coeur et la dame de pique
Causent sinistrement de leurs amours défunts.
Charles Baudelaire: Spleen
Très certainement autiste, artiste, altruiste, et fière de l'être!
Ma présentation ici: http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=5&t=8169
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- Habitué
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- Localisation : à l'Est!
Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Et une saynette de film:
"-il s'appelle comment votre copain?
- Mimosa
- Comme les fleurs?
- Non, comme les oeufs
- Bein, c'est pareil!
- Bein non dans la gamelle c'est pas pareil!"
Une époque formidable de Gérard Jugnot
"-il s'appelle comment votre copain?
- Mimosa
- Comme les fleurs?
- Non, comme les oeufs
- Bein, c'est pareil!
- Bein non dans la gamelle c'est pas pareil!"
Une époque formidable de Gérard Jugnot
Très certainement autiste, artiste, altruiste, et fière de l'être!
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- Habitué
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Et pour finir, une p'tite chanson:
Ils s'embrassent au mois de Janvier,
Car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités
L'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue,
La mentalité est la même :
Tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
À se souvenir de Charonne,
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics,
À tous les coins d'rue y'en a 100,
Pour faire régner l'ordre public
Ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
De l'autre côté des Pyrénées,
Un anarchiste du Pays basque,
Pour lui apprendre à s'révolter,
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
De cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient qu'la guillotine
Chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
Et le roi des cons, sur son trône,
J'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
À la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d'un fil,
Que l'printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
Et les vieilles traditions débiles,
Ils les appliquent tous à la lettre,
Y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'Histoire,
J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d'Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
Les Français criaient "Vive Pétain",
Qu'ils étaient bien planqués à Londres,
Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
En souvenir d'une révolution,
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation,
Ils s'abreuvent de bals populaires,
D'feux d'artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gouvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
Après une longue année d'usine,
Ils crient : "Vive les congés payés",
Ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France,
Ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence,
Abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
Un peuple et une liberté,
Au coeur de l'Amérique latine,
Ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène,
Bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c'est la gangrène
À Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône,
Il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
Le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles,
Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger,
Leur pinard et leur camembert
C'est leur seule gloire à ces tarés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
Ils vont admirer par milliers
L'dernier modèle de chez Peugeot,
Qu'ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, l'tiercé,
C'est l'opium du peuple de France,
Lui supprimer c'est le tuer,
C'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
La grande bouffe et les p'tits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses,
Mais y'a d'la joie dans les ghettos,
La Terre peut s'arrêter d'tourner,
Ils rateront pas leur réveillon;
Moi j'voudrais tous les voir crever,
Étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
On peut pas dire qu'ça soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône,
Y'aurait 50 millions de prétendants.
Renaud: Hexagone
Ils s'embrassent au mois de Janvier,
Car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités
L'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue,
La mentalité est la même :
Tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
À se souvenir de Charonne,
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics,
À tous les coins d'rue y'en a 100,
Pour faire régner l'ordre public
Ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
De l'autre côté des Pyrénées,
Un anarchiste du Pays basque,
Pour lui apprendre à s'révolter,
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
De cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient qu'la guillotine
Chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
Et le roi des cons, sur son trône,
J'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
À la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d'un fil,
Que l'printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
Et les vieilles traditions débiles,
Ils les appliquent tous à la lettre,
Y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'Histoire,
J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d'Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
Les Français criaient "Vive Pétain",
Qu'ils étaient bien planqués à Londres,
Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
En souvenir d'une révolution,
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation,
Ils s'abreuvent de bals populaires,
D'feux d'artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gouvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
Après une longue année d'usine,
Ils crient : "Vive les congés payés",
Ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France,
Ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence,
Abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
Un peuple et une liberté,
Au coeur de l'Amérique latine,
Ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène,
Bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c'est la gangrène
À Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône,
Il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
Le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles,
Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger,
Leur pinard et leur camembert
C'est leur seule gloire à ces tarés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
Ils vont admirer par milliers
L'dernier modèle de chez Peugeot,
Qu'ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, l'tiercé,
C'est l'opium du peuple de France,
Lui supprimer c'est le tuer,
C'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
La grande bouffe et les p'tits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses,
Mais y'a d'la joie dans les ghettos,
La Terre peut s'arrêter d'tourner,
Ils rateront pas leur réveillon;
Moi j'voudrais tous les voir crever,
Étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
On peut pas dire qu'ça soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône,
Y'aurait 50 millions de prétendants.
Renaud: Hexagone
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La rivière (blueball clan).
Quand j'serai mort, j'en regretterai certains,
alors je viens vous voir maintenant, pas question d'attendre demain,
j'ai plus envie d'jouer, j'ai plus envie d'me cacher,
j'ai plus envie d'me battre, et j'ai plus envie d'aimer.
J'ai juste envie d'fuir, j'ai juste un ptit truc à dire,
encore une ptite chose à accomplir,
avant d'finir à mon tour dans une ptite boite à la mer,
avant d'finir à mon tour, dévoré par les vers :
J'ai eu une grande gueule bien longtemps.
J'me suis souvent retrouvé seul à regarder passer le temps,
et si personne ne peut m'comprendre, j'en voudrais à personne,
c'est comme ça c'est l'destin, j'accepte ma condition d'homme.
J'ai toujours gardé en moi une partie enfantine,
j'avais trop peur de grandir, trop peur de voir la fin du film,
j'voulais pas voir l'twist final et j'voulais pas rester assis,
j'en pouvais plus d'avoir mal, j'ai préféré rêvé ma vie.
J'ai toujours su être lucide sur la condition humaine,
mais j'ai gardé la tête dans l'ciel pour fuir les horreurs de la haine,
se confronter à la vie c'est une bonne chose mais c'est risque,
s'enfermer dans son monde, c'est moins dur qu'la réalité.
C'est moins dur qu'la réalité.
J'assisterai tout d'abord à mon enterrement,
j'espère qu'il y aura pas grand monde j'ai jamais pu blairer les gens,
j'espère qu'il y aura d'la musique un peu glauque mais pas trop triste,
j'espère qu'il y aura des artistes, des toxicos et des autistes.
Ensuite je partirai sans peur pour rejoindre le royaume immense,
j'dirai bonjour au créateur et j'lui dirai c'que j'en pense,
j'ai tout un tas d'questions pour lui auquel il faudra qu'il réponde :
Pourquoi notre monde est comme ça ? Pourquoi la vie n'dure qu'une seconde ?
Et si jamais il reste sans voix j'irai chez Lucifer en bas,
j'passerai le reste de l'éternité à fumer d'la ganjah,
jpasserai le reste de l'existence à plus poser d'questions
comme ça j'comprendrais pas, j'aurais pas l'choix, mais bon j'men bats : jserai plus là.
Moi j'mourrai jamais, rien à branler j'suis immortel,
ça fait déjà plusieurs millénaires que j'vous voir pourrir le ciel
avec vos machines bizarres et vos rêves égoïstes,
vos jugements qui chaque jour vous rendent un peu plus racistes.
Et vos complexes de supériorité pour cacher vos blessures,
maintenant y a même des écolos qui s'achètent des voitures,
des gens qui s'bousillent,
des familles qui partent en vrille,
des regards qui fusillent,
et des sauveteurs en forme d'aiguille.
J'veux pas paraitre stupide, mais là franchement j'comprends plus rien,
pourquoi vous faites la guerre alors que vous êtes sur l'déclin ?
J'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi même, jveux entendre des cris d'panique,
j'voudrais qu'ils sachent que c est moi juste avant d'mourir,
qu'ils ouvrent les yeux et qu'ils me voient voler leur avenir.
j'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi même, jveux détruire ce monde de fric,
j'aurais une belle place en enfer, une salle de torture à moi,
j'ai toujours kiffé Lucifer, plus la vie est dure plus il aime ça,
il me donnera des pédophiles, des politiques et des fachos,
des gens méchants, intolérants, et il m'tapera un coup dans l'dos,
jferais ce que je veux éternellement et dans ma chambre il y aura
des pics en fer, des [...] et juste moi.
Et juste moi.
Quand j'serai mort, j'en regretterai certains,
alors je viens vous voir maintenant, pas question d'attendre demain,
j'ai plus envie d'jouer, j'ai plus envie d'me cacher,
j'ai plus envie d'me battre, et j'ai plus envie d'aimer.
J'ai juste envie d'fuir, j'ai juste un ptit truc à dire,
encore une ptite chose à accomplir,
avant d'finir à mon tour dans une ptite boite à la mer,
avant d'finir à mon tour, dévoré par les vers :
J'ai eu une grande gueule bien longtemps.
J'me suis souvent retrouvé seul à regarder passer le temps,
et si personne ne peut m'comprendre, j'en voudrais à personne,
c'est comme ça c'est l'destin, j'accepte ma condition d'homme.
J'ai toujours gardé en moi une partie enfantine,
j'avais trop peur de grandir, trop peur de voir la fin du film,
j'voulais pas voir l'twist final et j'voulais pas rester assis,
j'en pouvais plus d'avoir mal, j'ai préféré rêvé ma vie.
J'ai toujours su être lucide sur la condition humaine,
mais j'ai gardé la tête dans l'ciel pour fuir les horreurs de la haine,
se confronter à la vie c'est une bonne chose mais c'est risque,
s'enfermer dans son monde, c'est moins dur qu'la réalité.
C'est moins dur qu'la réalité.
J'assisterai tout d'abord à mon enterrement,
j'espère qu'il y aura pas grand monde j'ai jamais pu blairer les gens,
j'espère qu'il y aura d'la musique un peu glauque mais pas trop triste,
j'espère qu'il y aura des artistes, des toxicos et des autistes.
Ensuite je partirai sans peur pour rejoindre le royaume immense,
j'dirai bonjour au créateur et j'lui dirai c'que j'en pense,
j'ai tout un tas d'questions pour lui auquel il faudra qu'il réponde :
Pourquoi notre monde est comme ça ? Pourquoi la vie n'dure qu'une seconde ?
Et si jamais il reste sans voix j'irai chez Lucifer en bas,
j'passerai le reste de l'éternité à fumer d'la ganjah,
jpasserai le reste de l'existence à plus poser d'questions
comme ça j'comprendrais pas, j'aurais pas l'choix, mais bon j'men bats : jserai plus là.
Moi j'mourrai jamais, rien à branler j'suis immortel,
ça fait déjà plusieurs millénaires que j'vous voir pourrir le ciel
avec vos machines bizarres et vos rêves égoïstes,
vos jugements qui chaque jour vous rendent un peu plus racistes.
Et vos complexes de supériorité pour cacher vos blessures,
maintenant y a même des écolos qui s'achètent des voitures,
des gens qui s'bousillent,
des familles qui partent en vrille,
des regards qui fusillent,
et des sauveteurs en forme d'aiguille.
J'veux pas paraitre stupide, mais là franchement j'comprends plus rien,
pourquoi vous faites la guerre alors que vous êtes sur l'déclin ?
J'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi même, jveux entendre des cris d'panique,
j'voudrais qu'ils sachent que c est moi juste avant d'mourir,
qu'ils ouvrent les yeux et qu'ils me voient voler leur avenir.
j'veux mourir dans une explosion, faire péter une bombe atomique,
provoquer ma mort moi même, jveux détruire ce monde de fric,
j'aurais une belle place en enfer, une salle de torture à moi,
j'ai toujours kiffé Lucifer, plus la vie est dure plus il aime ça,
il me donnera des pédophiles, des politiques et des fachos,
des gens méchants, intolérants, et il m'tapera un coup dans l'dos,
jferais ce que je veux éternellement et dans ma chambre il y aura
des pics en fer, des [...] et juste moi.
Et juste moi.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
"Just another brick in the wall."
-
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Jennifer (Fauve)
J'ai l'impression que Jenny a du mal avec elle-même depuis trop de temps ;
en public elle fait comme tout le monde, elle garde la face,
elle renvoie une image de nana déconne bien dans sa peau, épanouie, mais
si tu l'observes de plus près tu comprends vite que c'est pas vraiment ça,
parce qu'elle en fait trop, elle parle fort,
comme si elle cherchait à couvrir le bruit qui résonne dans sa propre tête,
et puis y a quelque chose dans ses traits, dans les expressions de son visage, dans ses cernes,
les sourires forcés qu'elle se bat pour afficher.
Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude,
c'est comme si son regard était voilé, que ses yeux avaient perdu de leur éclat ;
elle a dû être déçue, abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d'ailleurs,
et elle s'en remet pas depuis.
Inconsciemment elle se punit même probablement pour ce qui s'est passé
alors qu'elle a tout pour plaire. Tout pour plaire.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà la prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux la prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Pareil pour ce gamin que j'ai croisé l'autre jour à côté de Zara,
au début il était de dos et c'est pour ça qu'j'ai d'abord cru que c'était une fille.
Il avait des longues jambes tellement fines et des fesses de gamine,
les cheveux long et un sac à main.
C'est quand il s'est retourné que j'ai vu que c'était un mec, un gosse en fait,
il devait avoir 17 ans maximum,
il rigolait avec ses copines, ils avaient l'air de s'moquer d'une personne de leur lycée
à qui il est arrivé je sais pas trop quoi.
Mais dans son regard à lui, dans son regard à lui y avait une vraie détresse à te faire sauter le coeur,
une douleur que même lui pouvait pas évaluer complètement ;
on sentait bien qu'il en faisait des tonnes exprès,
c'était gravé dans ses pupilles qu'il en chiait à mort, et qu'il sentait qu'il allait en baver encore.
Il avait du s'faire cogner, maltraiter, même passer dessus si ça s'trouve.
J'me suis demandé s'il était pas un de ces ados qui servent de jouet à d'autres plus forts ou plus vieux.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà l prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux le prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois. [...]
J'pourrais aussi te parler d'gens qu'tu connais forcément, parce que y en a des milliers,
et qu'on en a tous un comme ça dans notre cercle de proches ;
ce pote qui s'démonte la tête dès qu'il a une fenêtre de tir, qui se met minable
aussi bien le soir de semaine que le week end, au alcools forts, au pif, aux vidéos minables,
qui s'écroule dans les voitures,
qui s'fait des bleus quand il tombe car il se met trop mal.
On connait tous une personne qu'a trop de bonté, qu'est trop fragile pour dormir
ou supporter le monde sans substance,
quelqu'un qu'est né en poussant un cri mais qui se sent tout seul à combattre.
On connait tous une personne pour qui tout le monde s'inquiète mais à qui t'ose rien dire
ou pas assez, parce que c'est difficile de parler de ces choses là
et puis parce que tu te dis, à juste titre, "qui est ce que je suis pour juger ?". T'as raison.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà les prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux les prendre dans tes bras et leur dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
En ce qui m'concerne, jfais pas trop le malin non plus tu sais,
parce qu'avec les filles c'est pas toujours c'qu'il y a d'plus simple,
parce que j'suis capable de me mettre des bonnes grosses timbales sur commande,
parce que j'suis pas ce qu'on fait de mieux en matière de communication,
parce que j'ai une tolérance à l'angoisse et à la peur qui approche les zéros.
Alors j'écris des textes à la lueur de l'écran quand je rentre bourré chez mes parents le soir
mais parfois c'est pas suffisant. C'est pas suffisant.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà me prendre dans tes bras et me dire à moi "ça va, ça va, ça va",
tu peux me prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
J'ai l'impression que Jenny a du mal avec elle-même depuis trop de temps ;
en public elle fait comme tout le monde, elle garde la face,
elle renvoie une image de nana déconne bien dans sa peau, épanouie, mais
si tu l'observes de plus près tu comprends vite que c'est pas vraiment ça,
parce qu'elle en fait trop, elle parle fort,
comme si elle cherchait à couvrir le bruit qui résonne dans sa propre tête,
et puis y a quelque chose dans ses traits, dans les expressions de son visage, dans ses cernes,
les sourires forcés qu'elle se bat pour afficher.
Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude,
c'est comme si son regard était voilé, que ses yeux avaient perdu de leur éclat ;
elle a dû être déçue, abîmée par un gars, peut-être même plusieurs d'ailleurs,
et elle s'en remet pas depuis.
Inconsciemment elle se punit même probablement pour ce qui s'est passé
alors qu'elle a tout pour plaire. Tout pour plaire.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà la prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux la prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
Pareil pour ce gamin que j'ai croisé l'autre jour à côté de Zara,
au début il était de dos et c'est pour ça qu'j'ai d'abord cru que c'était une fille.
Il avait des longues jambes tellement fines et des fesses de gamine,
les cheveux long et un sac à main.
C'est quand il s'est retourné que j'ai vu que c'était un mec, un gosse en fait,
il devait avoir 17 ans maximum,
il rigolait avec ses copines, ils avaient l'air de s'moquer d'une personne de leur lycée
à qui il est arrivé je sais pas trop quoi.
Mais dans son regard à lui, dans son regard à lui y avait une vraie détresse à te faire sauter le coeur,
une douleur que même lui pouvait pas évaluer complètement ;
on sentait bien qu'il en faisait des tonnes exprès,
c'était gravé dans ses pupilles qu'il en chiait à mort, et qu'il sentait qu'il allait en baver encore.
Il avait du s'faire cogner, maltraiter, même passer dessus si ça s'trouve.
J'me suis demandé s'il était pas un de ces ados qui servent de jouet à d'autres plus forts ou plus vieux.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà l prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux le prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois. [...]
J'pourrais aussi te parler d'gens qu'tu connais forcément, parce que y en a des milliers,
et qu'on en a tous un comme ça dans notre cercle de proches ;
ce pote qui s'démonte la tête dès qu'il a une fenêtre de tir, qui se met minable
aussi bien le soir de semaine que le week end, au alcools forts, au pif, aux vidéos minables,
qui s'écroule dans les voitures,
qui s'fait des bleus quand il tombe car il se met trop mal.
On connait tous une personne qu'a trop de bonté, qu'est trop fragile pour dormir
ou supporter le monde sans substance,
quelqu'un qu'est né en poussant un cri mais qui se sent tout seul à combattre.
On connait tous une personne pour qui tout le monde s'inquiète mais à qui t'ose rien dire
ou pas assez, parce que c'est difficile de parler de ces choses là
et puis parce que tu te dis, à juste titre, "qui est ce que je suis pour juger ?". T'as raison.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà les prendre dans tes bras et lui dire "ça va, ça va, ça va",
tu peux les prendre dans tes bras et leur dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
En ce qui m'concerne, jfais pas trop le malin non plus tu sais,
parce qu'avec les filles c'est pas toujours c'qu'il y a d'plus simple,
parce que j'suis capable de me mettre des bonnes grosses timbales sur commande,
parce que j'suis pas ce qu'on fait de mieux en matière de communication,
parce que j'ai une tolérance à l'angoisse et à la peur qui approche les zéros.
Alors j'écris des textes à la lueur de l'écran quand je rentre bourré chez mes parents le soir
mais parfois c'est pas suffisant. C'est pas suffisant.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Qu'est ce que tu peux faire tu crois ?
Qu'est ce que tu peux faire ?
Tu peux déjà me prendre dans tes bras et me dire à moi "ça va, ça va, ça va",
tu peux me prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Tunnel (Fauve)
On a parfois le cœur soulevé par la sauvagerie du monde.
On est écœuré par la montée de nouvelles tyrannies, le raffinement des anciennes, par les mensonges, l'odeur du fumier dans les villes et l'horreur qui pèse sur tous nos lendemains.
On s'engloutit alors dans un sombre désespoir.
On a peur, on a honte et on est triste d'être humain.
On réclame en pleurant une naissance nouvelle ou du moins l'admission par baptême dans une nouvelle confrérie.
Mais on redoute de ne pouvoir obtenir ni l'une ni l'autre.
Que le monde refuse de s'arrêter pour nous.
Et qu'on ne peut que le quitter d'un bond, pour plonger dans une douteuse éternité.
Notre foyer lui-même nous semble hostile, comme si tous les talismans qui définissaient notre identité s'étaient retournés contre nous.
On se sent déchiré, mis en pièces et en morceaux.
On comprend alors avec terreur que si on ne peut pas s'asseoir pour réunir ces morceaux et les assembler à nouveau, on va devenir fou.
Mais parfois se produit pourtant une manière d'événement mystérieux et éblouissant, qu'on contemple encore longtemps après avec un émerveillement mêlé du respect qu'impose le sacré.
On a parfois le cœur soulevé par la sauvagerie du monde.
On est écœuré par la montée de nouvelles tyrannies, le raffinement des anciennes, par les mensonges, l'odeur du fumier dans les villes et l'horreur qui pèse sur tous nos lendemains.
On s'engloutit alors dans un sombre désespoir.
On a peur, on a honte et on est triste d'être humain.
On réclame en pleurant une naissance nouvelle ou du moins l'admission par baptême dans une nouvelle confrérie.
Mais on redoute de ne pouvoir obtenir ni l'une ni l'autre.
Que le monde refuse de s'arrêter pour nous.
Et qu'on ne peut que le quitter d'un bond, pour plonger dans une douteuse éternité.
Notre foyer lui-même nous semble hostile, comme si tous les talismans qui définissaient notre identité s'étaient retournés contre nous.
On se sent déchiré, mis en pièces et en morceaux.
On comprend alors avec terreur que si on ne peut pas s'asseoir pour réunir ces morceaux et les assembler à nouveau, on va devenir fou.
Mais parfois se produit pourtant une manière d'événement mystérieux et éblouissant, qu'on contemple encore longtemps après avec un émerveillement mêlé du respect qu'impose le sacré.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Je fume pu d'shit (stupeflip)
Depuis qu'je fume pu d'shit je m'rappelle de mes rêves,
j'ai pris conscience que le temps passe et que la vie est brève,
je suis bien dans la rue, je suis bien dans ma tête,
et dans mes sweat shirt et mes pulls je n'ai plus d'trous d'boulette,
je fais du spoooooort,
je mlève à 8h,
fini les grasses mat interminables jusqu'à 16h.
J'suis plus vif et jme trouve plus beau,
fini les yeux rouges, le teint pâle, la parano.
Depuis qu'je fume pu d'shit j'ai dla conversation,
je suis pus tout seul dans mon coin à flipper comme un con,
jpeux aborder une femme sans mposer trop d'question,
depuis qu'j'ai arrêté les joints, jme sens moins con.
Jme sens léger comme un albatros
fini les recherches à 4 pattes pour un bout d'matos,
j'ai la pêche et l'abricot,
et jsuis plus sympa,
fini la drogue scotché dans mon pyjama.
Depuis qu'je fume pu d'shit...
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
[...]
Depuis qu'je fume pu d'shit j'ai plus des yeux d'cobayes,
je n'vais plus à l'anpe, j'ai trouvé du travail,
jsuis vachement positif, jfais du yukulélé,
depuis qu'j'ai arrêté les splif, jregarde plus la télé,
jme sens tranquille,
vachement moins débile,
fini la thune foutue en l'air pour du tchernobyl.
J'suis moins mou,
j'ai plus peur de tout,
fini les heures obnubilés par un ptit bout.
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
[...]
Je fume pu d'shit.
Je fume pu d'shit.
Depuis qu'je fume pu d'shit je m'rappelle de mes rêves,
j'ai pris conscience que le temps passe et que la vie est brève,
je suis bien dans la rue, je suis bien dans ma tête,
et dans mes sweat shirt et mes pulls je n'ai plus d'trous d'boulette,
je fais du spoooooort,
je mlève à 8h,
fini les grasses mat interminables jusqu'à 16h.
J'suis plus vif et jme trouve plus beau,
fini les yeux rouges, le teint pâle, la parano.
Depuis qu'je fume pu d'shit j'ai dla conversation,
je suis pus tout seul dans mon coin à flipper comme un con,
jpeux aborder une femme sans mposer trop d'question,
depuis qu'j'ai arrêté les joints, jme sens moins con.
Jme sens léger comme un albatros
fini les recherches à 4 pattes pour un bout d'matos,
j'ai la pêche et l'abricot,
et jsuis plus sympa,
fini la drogue scotché dans mon pyjama.
Depuis qu'je fume pu d'shit...
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
[...]
Depuis qu'je fume pu d'shit j'ai plus des yeux d'cobayes,
je n'vais plus à l'anpe, j'ai trouvé du travail,
jsuis vachement positif, jfais du yukulélé,
depuis qu'j'ai arrêté les splif, jregarde plus la télé,
jme sens tranquille,
vachement moins débile,
fini la thune foutue en l'air pour du tchernobyl.
J'suis moins mou,
j'ai plus peur de tout,
fini les heures obnubilés par un ptit bout.
Depuis qu'je fume pu d'shit ...
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Depuis qu'je fume pu d'shit ...
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Je fume pu d'shit.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
J'refume du shit (Stupeflip)
Depuis que je refume du shit, j'ai oublié mes rêves,
j'ai plus conscience que le temps passe et que la vie est brève.
Je suis mal dans la rue, et j'suis mal dans ma tête,
et dans mes affaires j'ai plein de trous d'boulette.
J'fais plus de sport, jme lève à plus d'heure,
et j'fais des grasses mat jusqu'à 4h,
j'suis moins vif, et jme trouve moins gros,
bonjour les yeux rouges, la parano...
Depuis que je refume du shit...
Depuis que je refume du shit...
Depuis que je refume du shit j'ai plus de conversation,
et j'suis tout seul dans mon coin à fumer comme un con,
jpeux plus aborder de femmes parce que jme pose trop de questions,
depuis que j'ai repris les joints j'suis super con.
Jme sens à l'ouest, jfume trop de toss,
bonjour les recherches pour un bout de matos,
j'ai pas la pêche et j'suis pas sympa, non.
Bonjour les drogues douces scotché dans mon pyjama,
depuis que je refume du shit...
[...]
Depuis que je refume du shit...
Depuis que je refume du shit, j'ai oublié mes rêves,
j'ai plus conscience que le temps passe et que la vie est brève.
Je suis mal dans la rue, et j'suis mal dans ma tête,
et dans mes affaires j'ai plein de trous d'boulette.
J'fais plus de sport, jme lève à plus d'heure,
et j'fais des grasses mat jusqu'à 4h,
j'suis moins vif, et jme trouve moins gros,
bonjour les yeux rouges, la parano...
Depuis que je refume du shit...
Depuis que je refume du shit...
Depuis que je refume du shit j'ai plus de conversation,
et j'suis tout seul dans mon coin à fumer comme un con,
jpeux plus aborder de femmes parce que jme pose trop de questions,
depuis que j'ai repris les joints j'suis super con.
Jme sens à l'ouest, jfume trop de toss,
bonjour les recherches pour un bout de matos,
j'ai pas la pêche et j'suis pas sympa, non.
Bonjour les drogues douces scotché dans mon pyjama,
depuis que je refume du shit...
[...]
Depuis que je refume du shit...
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Je passais par hasard (Yves Jamait)
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui [...]
Et je trouvais charmant, idéal et bluffant de vous voir amoureux,
bien que de temps en temps s'en était presque chiant de vous voir heureux.
C'est dans cet esprit là que je franchis le seuil de cette jolie maison, et d'un désir nuptial,
mais là je reste coi, interdit sur l'écueil qui brise la passion en horreur conjugale.
Nous voilà tous les deux accablés de silence, je cherche en vain les mots qui pourraient te porter,
effacer tous ces bleus, enfin, des mots qui pansent, et se glisse sur ta peau au corps terrorisé.
Mes mains de mâle honteux tremblent de te toucher, je m'approche quand même et te prends dans mes bras.
Tu t'enfouis dans le creux de mon cou pour pleurer, tu dis "c'est la énième fois qu'il me fait ça."
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Et je trouvais charmant, idéal et bluffant de [...]
Et que ça fait longtemps déjà qu'il te dérouille, quand il est persuadé que tu dragues au passage,
et son regard dément te fait crever de trouille quand il vient soulager avec ses poings sa rage,
si les poings ne suffisent pas il frappe avec les pieds, quand tombée sur le sol comme une bête inerte
tu caches de tes bras ton visage tuméfié, alors le coup de grolle n'en est que plus salé.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu [...]
Je ne reconnais pas à travers cette ordure celui que j'ai aimé, que maintenant je maudis,
il était pas comme ça, enfin, j'en suis plus sûr ; il faut l'avoir été pour être aussi pourri.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Viens, je n'ai que ma tendresse, viens, viens, là contre moi,
viens pour que tout ça cesse, viens, je t'emmène avec moi.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui [...]
Et je trouvais charmant, idéal et bluffant de vous voir amoureux,
bien que de temps en temps s'en était presque chiant de vous voir heureux.
C'est dans cet esprit là que je franchis le seuil de cette jolie maison, et d'un désir nuptial,
mais là je reste coi, interdit sur l'écueil qui brise la passion en horreur conjugale.
Nous voilà tous les deux accablés de silence, je cherche en vain les mots qui pourraient te porter,
effacer tous ces bleus, enfin, des mots qui pansent, et se glisse sur ta peau au corps terrorisé.
Mes mains de mâle honteux tremblent de te toucher, je m'approche quand même et te prends dans mes bras.
Tu t'enfouis dans le creux de mon cou pour pleurer, tu dis "c'est la énième fois qu'il me fait ça."
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Et je trouvais charmant, idéal et bluffant de [...]
Et que ça fait longtemps déjà qu'il te dérouille, quand il est persuadé que tu dragues au passage,
et son regard dément te fait crever de trouille quand il vient soulager avec ses poings sa rage,
si les poings ne suffisent pas il frappe avec les pieds, quand tombée sur le sol comme une bête inerte
tu caches de tes bras ton visage tuméfié, alors le coup de grolle n'en est que plus salé.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu [...]
Je ne reconnais pas à travers cette ordure celui que j'ai aimé, que maintenant je maudis,
il était pas comme ça, enfin, j'en suis plus sûr ; il faut l'avoir été pour être aussi pourri.
Je passais par hasard, je passais pour vous voir, pour retrouver un peu
de ces amitiés rares qui fondent les espoirs ; car c'est possible à deux.
Viens, je n'ai que ma tendresse, viens, viens, là contre moi,
viens pour que tout ça cesse, viens, je t'emmène avec moi.
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