C'est devenu automatique pour moi aussi (mais je me rends compte quand je souris à quelqu'un qui m'est antipathique).misty a écrit :Je fais pareil (j'ai un sourire figé quand je suis mal à l'aise) mais ma psychiatre m'a mise en garde contre ça: elle dit que ça brouille les pistes pour les autres, et qu'avec ça ils ne peuvent pas comprendre comment je me sens. Mais je n'arrive pas à arrêter ni à le contrôler
C'est pour ça que j'apprends à dire quand je ne me sens pas bien ou que quelque chose ne va pas (en dehors de chez moi, avec des personnes moins proches comme des collègues par exemple)
J'ai lu quelque part (ça doit être dans ce forum sans doute) qu'il fallait regarder 3 secondes et détourner le regard 3 secondes et ainsi de suite. C'est ce que j'essaie de faire mais c'est carrément pas évident! Et puis quand je pense à mon regard, je n'écoute plus très bien ce que la personne me dit en faceDessin a écrit :Mon père avait aussi des problèmes pour la communication par le regard. Quand il a fait son service militaire on lui disait: "Regarde moi mais me fixe pas." Niquel! Tu m’explique la différence?
Ca doit s'apprendre, mais je continue de fixer un peu (bah oui avant je ne regardais pas dans les yeux, ya un mieux non? )
Bubu, pour en revenir à ta question de départ, je crois qu'on en arrive à l'aliénation
Enfin, sans rire, l'aliénation est un peu la dépossession de soi-même, mais sur le site Wikipédia ils disent :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nationWikipédia a écrit :Il sert aussi souvent à désigner un état de privation de ses facultés propres ou de ses droits, une dépossession de ses capacités ou une contrainte imposée empêchant le déploiement de son potentiel, ou encore à signaler qu'une personne n'est plus elle-même, devient étrangère à elle-même, ne pense pas par elle-même, est assujettie sans en avoir conscience, etc.
mais ce que nous faisons pour remédier à nos décalages, nous le faisons de manière réfléchie et non pas en n'étant plus nous. Peut-être qu'à force d'apprentissage, il est possible de devenir différent (?), mais à notre niveau est-ce un changement fondamental de notre personne ?
Pour moi c'est de l'adaptation à un environnement non adapté à nous (c'est ça qui est tordu. Parce-qu'on souhaite s'adapter alors que nous sommes les plus fatigables, c'est limite pas juste ).
D'un autre côté, si nous ne parvenons pas à maîtriser toutes les ficelles et à comprendre tous les rouages des interactions sociales au prix d'efforts incommensurables et alors que cela ne nous apporterait peut-être pas un immense mieux-être... est-ce si utile et si important que ça de vouloir ressembler à la majorité ?
A part pour ne pas être rejeté systématiquement....
Je me demande si ce que nous voulons n'est pas l'inaccessible car nous idéalisons la vie des autres et pensons que, si on est comme les autres, on sera heureux. Or, comment être heureux si l'on oublie d'être nous?Spoiler : :