Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Vous êtes lassés de vous battre sans cesse depuis des lustres pour remplir vos objectifs de réussite qui tardent a venir. Arrivez-vous à un stade ou vous en avez assez au point de tout lâcher avec les risques que cela comporte ?
Dans mon cas je mene un combat acharné depuis au moins 2 ans à faire face aux éléments qui n'ont but que de me démolir. Il y a parfois je m'en taperais si je refais un séjour de 6 mois en HP voire pire ... mais je continue à rien lâcher sans cacher que je ne vais plus me fixer aucun but à force et que je resterai tel que je l'ai été pendant 10 ans et tans pis ... Je dis ca je dis rien en fait ! ^^ Je compte bien vouloir réussir nom de dieu !!! Mais advienne que pourra ...
Je ne sais pas si ça répond vraiment à la question de fond,
mais pour ma part oui, j'ai très souvent envie de partir loin de la ville et aller vivre en ermite à la campagne/montagne ou autre, dans un monde où je pourrais vivre en mangeant mes légumes etc.
Mais cette envie est confrontée à une espèce de peur que je n'arrive pas à surmonter - aussi à un manque de capital de départ pour acheter la maison.
J'ai très souvent envie de tout plaquer, d’ailleurs je l'ai déjà fait quelquefois
Pour moi, ça a toujours été, à l'image du suicide, une forme d'abandon très douloureuse.
Comme toi, Rémy, l'idée de vivre seule en appartement m'insupporte terriblement. J'ai besoin du soutien de mon entourage qui m'offre une aide indispensable dans les moments les plus difficiles. Quand je lis ton témoignage et celui d'autres aspies, j'ai conscience d'avoir beaucoup de chance sur ce plan là, et je crois sincèrement que sans eux je serais dans une situation très compliquée. Cela me questionne beaucoup, et je doute de plus en plus sur mes capacités à trouver une stabilité dans la vie.
Non, même si je stagne. Ma routine est ma bouée de sauvetage. Mes objectifs, ne pas rompre la routine . Pourtant va bien falloir sue je solde mes vacances.
Mes obligations sociales m'ennuient.
Et en même temps quel serait mon but sans elles : famille amis
Daredevil a écrit :Non, même si je stagne. Ma routine est ma bouée de sauvetage. Mes objectifs, ne pas rompre la routine . Pourtant va bien falloir sue je solde mes vacances.
Mes obligations sociales m'ennuient.
Et en même temps quel serait mon but sans elles : famille amis
Envie, je ne sais pas mais obéir à une nécessité, oui. J ai passé ma vie à déménager, changer de métier, changer de pays. Le résultat a toujours été le mm. Aujourd'hui je me dis que faire moine errant, ca m'irait assez bien. Les maisons ne sont pas des refuges pour moi, mais une somme de contraintes etun risque démontré d'un enfermement définitif dont je ne sortirai plus jamais... Alors, je continue à réfléchir!
Moi j'ai surtout envie de plaquer mon boulot, de le claquer même!
Gros découragement et désillusion concernant l'éduc nat. Et pourtant j'en avais pas beaucoup des illusions, mais des principes, des valeurs qui collent de moins en moins avec ce que devient le boulot.
Mon psy me dit que c'est bien que des gens luttent de l'intérieur, m'encourage à le faire, exemple de "réussite intégrative" pour les neuro-atypique, lutte pour l'Ecole, etc etc bref il m'encourage à poursuivre la lutte.
Sauf que des fois c'est trop dur moralement, et que je suis trop crevée./épuisée physiquement.
Mais bon 'faut croire qu'il me reste quelques ressources.
Aspie, 36 ans, diagnostiquée le 10/09/14 au centre expert FondaMental de Créteil, Hôpital Chennevier-Montdor, rattaché au CRAIF
Oui, souvent! Des fois par incapacité à assumer qui je suis vraiment!
Je pense que cela e été un poids pour mes proches et moi même.
A l'avenir je compte ne pas négocier, faire concession des choses qui me concernent!
Faudra que je sois telle que je suis pour le bien de tous.
Pas de sur compensation.
Aussi par paresse? J ai longtemps eu du mal à émerger le matin!
Et puis, difficile de faire des choix, la vie est pleine d'activites passionnantes, il faut savoir faire des choix, y tenir, admettre que tout travail bien fait est le fruit d un long apprentissage, qu'on ne peut être consciencieux en passant d'une activité à l'autre. Que souvent, une réussite nécessite de s'y investir au point d'abandonner bien des projets. Ne garder que le meilleur, selon nos capacités, sacrifier des idées et se dire que si nous sommes si nombreux c'est pour que chacun puisse réaliser une part de cette oeuvre commune.
" Mieux vaut un projet développé harmonieusement qu'une quantité d'idées brillantes qu'on aura pas le temps de déployer.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
Des fois, j'ai aussi déjà eu ce sentiment de vouloir tout plaquer. Mais après la tempête passée, le beau temps revient !
Maintenant, j'essaie le plus possible de ne plus avoir cette pensée, de rester positif, et de voir les bons côté de la vie. Si tout va mal, essayer de quand même garder espoir, et se dire que ça passera. Mais pour ça, je pense que de faire tout un travail sur soi, une démarche de développement personnel, afin de développer le plus possible ses ressources, c'est une très bonne chose.
Ça fait plusieurs années que je suis en psychothérapie, et avec une super thérapeute. Pour ça, j'ai vraiment de la chance .
-Diagnostiqué avec le syndrome d'Asperger en juin 2014.
Hier soir ça m'est justement arrivé : j'ai presque voulu abandonner les études et vouloir travailler car je me sentais largué. Mais ce matin après le contrôle ça m'a remonté le morale. Mais voilà j'ai deux années de retard par rapport aux autres et j'ai hâte de terminer mes études et d'entrer dans le monde de l'entreprise et de prouver mes talents de créativité et d'avoir le temps de consacrer plus de temps à mes projets personnels sans la contrainte du travail à la maison.
Mais advienne que pourra ... 
!