La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Leurs capacité a qui?samoju a écrit :Pourquoi Manu tu as si peu confiance en leurs capacités ?
Moi ce que je lis dans ta reflexion c'est l autiste est un incapable.
L'autiste lequel?
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Tes paroles sont comme des lames coupantes.
Je ne cherche pas la guerre, pas même en mots.
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
l'autiste qui?samoju a écrit :Si cela te choque que l autiste n a pas a s adapter c'est que tu considères que c'est trop dur pour lui . Donc tu considères qu'il n est pas apte à le faire .
pour lui qui?
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Non,
Ce n'est pas ça qui m'a choqué. Chacun a les défenses qu'il peut.
C'était...........
Le rythme, tout ce que ça m'évoquait derrière.
Quand je lis Céline, j'ai le coeur qui bat à 100 à l'heure.
Je pense que c'est la pulsion que ça traduit qui m'effraye.
Ce n'est pas ça qui m'a choqué. Chacun a les défenses qu'il peut.
C'était...........
Le rythme, tout ce que ça m'évoquait derrière.
Quand je lis Céline, j'ai le coeur qui bat à 100 à l'heure.
Je pense que c'est la pulsion que ça traduit qui m'effraye.
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Tu as écris:
Parler d'"Autiste" c'est pas du concret, loin de là.
L'utilisation de ce terme permet de l'agencer à sa convenance, comme tu le démontre parfaitement dans tes réponses.
Accepter d'être quel que chose de modifiable a souhait ça ne veux rien dire
Accepter ce que ça implique c'est absurde.
Je ne sais pas ce que tu cherchais a dire, mais ce qui est écrit signifie pour moi clairement "il faut accepter d'être ce que l'on a définit que tu était" ...
... je retrouve souvent ce schéma, donc ici je l'ai relevé, ça permet a mes yeux de comprendre pourquoi des autistes œuvrent a expliquer eux même les implications, C'est ni plus ni moins le droit d'exprimer ce qui est au delà de ce qui est perçu par l'autre qui est en jeu.
Et moi j'ai répondu en signalant que ce mot était une étiquette.samoju a écrit :- J'accepte que je suis autiste
- J accepte ce que cela implique
Parler d'"Autiste" c'est pas du concret, loin de là.
L'utilisation de ce terme permet de l'agencer à sa convenance, comme tu le démontre parfaitement dans tes réponses.
Accepter d'être quel que chose de modifiable a souhait ça ne veux rien dire
Accepter ce que ça implique c'est absurde.
Je ne sais pas ce que tu cherchais a dire, mais ce qui est écrit signifie pour moi clairement "il faut accepter d'être ce que l'on a définit que tu était" ...
... je retrouve souvent ce schéma, donc ici je l'ai relevé, ça permet a mes yeux de comprendre pourquoi des autistes œuvrent a expliquer eux même les implications, C'est ni plus ni moins le droit d'exprimer ce qui est au delà de ce qui est perçu par l'autre qui est en jeu.
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Oh lala!!
J'etais un peu rapide ce matin (Loic s'est reveillé entre deux et je n'arrivais plus a me concentrer )
Justement je crois que Samoju a bien suivie, je proposé un chemin moitié moitié, j'en suis sur que pour les deux parties c'est trés dur, mais le chemin partagé sera moins difficile.
L'equilibre est que, bien sur les deux parties ont un mal etre mais aussi un bien etre, c'est comme ca dans la vie qu'on soit NT ou NAT.
Tu as parlé Samoju de ton compagnon (je n'arrive pas a remonter assez loi en arriere pour citer) qui etait simplement "encadré" par ses parents....je suis plus agé que toi, et mon fils va sur ses 30 ans, je suis fatigué par moments et je ne sais plus ou trouver une aide convenable (pourtant j'en ai cogné tres forte a des milliers de portes) donc oui, je l'encadre, je sais qu'il ne progresse pas, pour ca il faudra des aides adaptés, mais surtout des amis, des connaissances qui sont sur son longueur d'onde (pas forcement dans son handicap, juste de son age avec ses interets)
Justement ce point me turlupine depuis pas mal de temps. Je ne pensais pas etre NAT, tout comme mon fils jusqu'a il y a 3 ans. J'ai quitté mon pays natale quand j'avais 18 ans (par choix) j'ai bourlingué dans pas mal de pays avant de me poser en France, et dans chaque pays il fallait non seulement apprendre la langue, mais la culture, les coutumes, des rites, (et je peux dire que l'Espagne de Franco c'etait quelque chose) mais je respectait toujours les us de chaque pays, leur religion, leurs coutumes, meme si a l'interieur ca m'horripilait dés fois....c'est vrai on pourrais me dire que j'avais un choix, je pourrait rentrer tranquillement chez moi, mais je voulais surtout apprendre ce qui faisait tourner le monde, ce que d'autres vivent au quotidien, souvent j'ai traversé ce "pont" toute seule, mais j'ai appris a faire au moins le moitié du chemin car j'avais envie de voir si quelqu'un m'attendait.
Annemarie, personne ne cherche la guerre, c'est justement l'acceptation de chacun, ses idées, ses avis, ses conseils, qui fait tourner un forum, et ce forum est le mieux que je connais. On n'est pas obligé d'etre d'accord, ni a prendra a la lettre, mais c'est souvent interessant de lire car on apprends tous les jours.
Sur ce.....il faudra que je couche mon grand fils, avec un bisou (trés recente )
J'etais un peu rapide ce matin (Loic s'est reveillé entre deux et je n'arrivais plus a me concentrer )
Accepter tripotages & épouillages, et tout ira bien de partout, ô magie de l'harmonie familiale?
Comme dit Manu, où est l'équilibre là-dedans?
Justement je crois que Samoju a bien suivie, je proposé un chemin moitié moitié, j'en suis sur que pour les deux parties c'est trés dur, mais le chemin partagé sera moins difficile.
L'equilibre est que, bien sur les deux parties ont un mal etre mais aussi un bien etre, c'est comme ca dans la vie qu'on soit NT ou NAT.
Tu as parlé Samoju de ton compagnon (je n'arrive pas a remonter assez loi en arriere pour citer) qui etait simplement "encadré" par ses parents....je suis plus agé que toi, et mon fils va sur ses 30 ans, je suis fatigué par moments et je ne sais plus ou trouver une aide convenable (pourtant j'en ai cogné tres forte a des milliers de portes) donc oui, je l'encadre, je sais qu'il ne progresse pas, pour ca il faudra des aides adaptés, mais surtout des amis, des connaissances qui sont sur son longueur d'onde (pas forcement dans son handicap, juste de son age avec ses interets)
On est tous en pays humain, et l'intégration des autistes qui doivent faire l'effort d'apprendre la langue du pays d'accueil ça me choque
Justement ce point me turlupine depuis pas mal de temps. Je ne pensais pas etre NAT, tout comme mon fils jusqu'a il y a 3 ans. J'ai quitté mon pays natale quand j'avais 18 ans (par choix) j'ai bourlingué dans pas mal de pays avant de me poser en France, et dans chaque pays il fallait non seulement apprendre la langue, mais la culture, les coutumes, des rites, (et je peux dire que l'Espagne de Franco c'etait quelque chose) mais je respectait toujours les us de chaque pays, leur religion, leurs coutumes, meme si a l'interieur ca m'horripilait dés fois....c'est vrai on pourrais me dire que j'avais un choix, je pourrait rentrer tranquillement chez moi, mais je voulais surtout apprendre ce qui faisait tourner le monde, ce que d'autres vivent au quotidien, souvent j'ai traversé ce "pont" toute seule, mais j'ai appris a faire au moins le moitié du chemin car j'avais envie de voir si quelqu'un m'attendait.
Annemarie, personne ne cherche la guerre, c'est justement l'acceptation de chacun, ses idées, ses avis, ses conseils, qui fait tourner un forum, et ce forum est le mieux que je connais. On n'est pas obligé d'etre d'accord, ni a prendra a la lettre, mais c'est souvent interessant de lire car on apprends tous les jours.
Sur ce.....il faudra que je couche mon grand fils, avec un bisou (trés recente )
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
« Le problème de l'autisme n'est pas un manque de désir d'interagir et de communiquer, mais un manque de possibilité de le faire. » propos de lorna wing
Dans ces conditions il faut bien comprendre que le mi chemin de chacun, avec en plus l'autre qui t'expliques comment tu peut le faire, avec en plus un déséquilibre de capacité de communication, ça peut très vite verser dans la torture!
Impossible de l'extérieur de savoir ce qui est possible ou non, ni (et surtout) a quel prix.
Qui peut se permettre de tracer la moitié de chemin de l'autre?
Qui peut savoir ou est la moitié?
Ca me parait effrayant la possibilité même d'envisager que l'autre puisse ne pas faire son boulot, son lot d'effort. Est-ce seulement humainement possible?
Et puis son lot d'effort pour quoi? sur quel chemin? celui qui consister a lier deux personne? il est tracé par qui ce chemin?
Et au fait, est-ce qu'on connais le chemin de l'autre? peut-il seulement le dire? ne serrait-ce pas ce que font par delà leur handicap ceux qui tentent de se faire comprendre?
Et j'en ai pas fini avec mes idées sur le sujet, j'ai des question plus dure encore :
Peut-on déplorer de parcourir seul un chemin dont on a besoin et qui peut être nuisible a l'autre?
Et qui peut avoir la présomption de juger où est le bien être et le mal être de l'autre?
Vaste question hein?
Pour moi c'est bien simple, l'harmonie rétablie par l'autiste qui se laisse toucher c'est du déni de l'autisme.
Ca explique mes réactions.
Mais heureusement la réalité n'est pas simple, elle est aussi faite de tout ce qui est au delà de ce que je peut comprendre.
D'ailleurs je crois que je vous ai lu avec l'épiderme, tout ce qui est arrivé au neurone c'est un message d'alerte.
Dans ces conditions il faut bien comprendre que le mi chemin de chacun, avec en plus l'autre qui t'expliques comment tu peut le faire, avec en plus un déséquilibre de capacité de communication, ça peut très vite verser dans la torture!
Impossible de l'extérieur de savoir ce qui est possible ou non, ni (et surtout) a quel prix.
Qui peut se permettre de tracer la moitié de chemin de l'autre?
Qui peut savoir ou est la moitié?
Ca me parait effrayant la possibilité même d'envisager que l'autre puisse ne pas faire son boulot, son lot d'effort. Est-ce seulement humainement possible?
Et puis son lot d'effort pour quoi? sur quel chemin? celui qui consister a lier deux personne? il est tracé par qui ce chemin?
Et au fait, est-ce qu'on connais le chemin de l'autre? peut-il seulement le dire? ne serrait-ce pas ce que font par delà leur handicap ceux qui tentent de se faire comprendre?
Et j'en ai pas fini avec mes idées sur le sujet, j'ai des question plus dure encore :
Peut-on déplorer de parcourir seul un chemin dont on a besoin et qui peut être nuisible a l'autre?
Et qui peut avoir la présomption de juger où est le bien être et le mal être de l'autre?
Vaste question hein?
Pour moi c'est bien simple, l'harmonie rétablie par l'autiste qui se laisse toucher c'est du déni de l'autisme.
Ca explique mes réactions.
Mais heureusement la réalité n'est pas simple, elle est aussi faite de tout ce qui est au delà de ce que je peut comprendre.
D'ailleurs je crois que je vous ai lu avec l'épiderme, tout ce qui est arrivé au neurone c'est un message d'alerte.
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: La nouvelle vague de militants pour les droits des autistes
Si, malheureusement, même la guerre peut exister avec les mots ou les idées.
L'acceptation, vous n'y mettez pas le même sens que moi. Celui que j'y mets, c'est l'acceptation des limites de l'autres, ça ne pourra pas être l'acceptation de limites qu'on m'impose, ça, c'est de la docilité, de l'obéissance, de la soumission.
Le problème est toujours le même, les limites.
Je vais vous poser le problème de la maladie de Parkinson.
Il n'y a pas si longtemps, (et ça existe encore), les malades étaient bousculés, pressés lors de leurs fameux blocages. On sait maintenant que c'est un problème neurologique et que plus on les presse, plus le blocage se renforce.
C'est la même chose que vous rencontrez avec vos enfants, conjoints etc.
Je suis parent aussi, grand-mère même, les problèmes que vous évoquez, je les ai rencontrés.
Intuitivement, (maintenant je sais que c'est parce que je les ai vécu de l'intérieur), j'ai toujours respecter le corps, le rythme et même les tocs de mes enfants.
Une de mes filles a passé un hiver à aller à la maternelle, seule, en sandales, sans chaussettes parce qu'elle ne les supportait pas.
Je n'ai pas du passer loin du signalement à la DASS, mais je ui faisais confiance, je savais qu'ele ne se mettrait pas en danger.
Un jour, elle a eu froid, très froid, -10° un jour de l'an à Paris, on a du la porter, elle ne pouvait plus marcher. De ce jour, elle a décidé seule et s'est débrouillé en tête à tête avec elle-même pour y arriver, de mettre chaussettes et chaussures, bien sûr, il a fallu trouver des solutions, des chaussettes sans coutures, etc.
Aujourd'hui ses tocs ont disparus pratiquement, et si je sais qu'elle a de grandes chances de souffrir d'un trouble autistique, c'est devenu très vivable. Maintenant qu'elle est mère elle-même, elle pratique la même écoute et le même respect avec sa fille de deux mois qui m'a tout l'air de présenter les mêmes troubles.
Tout ça pour dire que signaler qu'il y a un problème de vie en communauté, c'est légitime, imposer des solutions me parait impossible.
Soi-même, (là je parle pour moi), il est pratiquement impossible de savoir où sont les limites de ce qu'on peut faire, sur lequel on peut agir, et sur ce qui est limité par des troubles fonctionnels ou neurologiques. C'est long, très long et le simple fait de savoir que l'autre attend un résultat est stressant et donc engendre un dysfonctionnement majoré.
Je suis rentré comme ça dans un arbre parce qu'un gars attendait que je sorte pour prendre ma place, tellement stressée pour me dépêcher, pour ne pas le faire attendre, je n'ai pas vu l'arbre, cécité totale, il était pourtant devant moi.
Dans un autre cas un peu similaire, je me suis fait renverser par un vélo.
Voilà, pour moi, l'attente, les demandes de l'autre sont carrément une torture, je l'ai vécu pendant 45 ans, je le vis encore parfois à l'extérieur, et je ne l'accepte plus.
L'acceptation, vous n'y mettez pas le même sens que moi. Celui que j'y mets, c'est l'acceptation des limites de l'autres, ça ne pourra pas être l'acceptation de limites qu'on m'impose, ça, c'est de la docilité, de l'obéissance, de la soumission.
Le problème est toujours le même, les limites.
Je vais vous poser le problème de la maladie de Parkinson.
Il n'y a pas si longtemps, (et ça existe encore), les malades étaient bousculés, pressés lors de leurs fameux blocages. On sait maintenant que c'est un problème neurologique et que plus on les presse, plus le blocage se renforce.
C'est la même chose que vous rencontrez avec vos enfants, conjoints etc.
Je suis parent aussi, grand-mère même, les problèmes que vous évoquez, je les ai rencontrés.
Intuitivement, (maintenant je sais que c'est parce que je les ai vécu de l'intérieur), j'ai toujours respecter le corps, le rythme et même les tocs de mes enfants.
Une de mes filles a passé un hiver à aller à la maternelle, seule, en sandales, sans chaussettes parce qu'elle ne les supportait pas.
Je n'ai pas du passer loin du signalement à la DASS, mais je ui faisais confiance, je savais qu'ele ne se mettrait pas en danger.
Un jour, elle a eu froid, très froid, -10° un jour de l'an à Paris, on a du la porter, elle ne pouvait plus marcher. De ce jour, elle a décidé seule et s'est débrouillé en tête à tête avec elle-même pour y arriver, de mettre chaussettes et chaussures, bien sûr, il a fallu trouver des solutions, des chaussettes sans coutures, etc.
Aujourd'hui ses tocs ont disparus pratiquement, et si je sais qu'elle a de grandes chances de souffrir d'un trouble autistique, c'est devenu très vivable. Maintenant qu'elle est mère elle-même, elle pratique la même écoute et le même respect avec sa fille de deux mois qui m'a tout l'air de présenter les mêmes troubles.
Tout ça pour dire que signaler qu'il y a un problème de vie en communauté, c'est légitime, imposer des solutions me parait impossible.
Soi-même, (là je parle pour moi), il est pratiquement impossible de savoir où sont les limites de ce qu'on peut faire, sur lequel on peut agir, et sur ce qui est limité par des troubles fonctionnels ou neurologiques. C'est long, très long et le simple fait de savoir que l'autre attend un résultat est stressant et donc engendre un dysfonctionnement majoré.
Je suis rentré comme ça dans un arbre parce qu'un gars attendait que je sorte pour prendre ma place, tellement stressée pour me dépêcher, pour ne pas le faire attendre, je n'ai pas vu l'arbre, cécité totale, il était pourtant devant moi.
Dans un autre cas un peu similaire, je me suis fait renverser par un vélo.
Voilà, pour moi, l'attente, les demandes de l'autre sont carrément une torture, je l'ai vécu pendant 45 ans, je le vis encore parfois à l'extérieur, et je ne l'accepte plus.