Ici, on parle de social !
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Re: Ici, on parle de social !
Alone, tu dois juste supprimer le "s" de https.
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Re: Ici, on parle de social !
Je viens de supprimer le s de https sur mon message précédent et ça ne marche pas, tu peux constater par toi même . Et le l'adresse est bonne car si tu fait copier coller sur youtube (peut être avec https) tu tombera sur la vidéo en question
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Re: Ici, on parle de social !
La balise YouTube doit ressembler à ça :Alone3545 a écrit :NB: je ne sais toujours pas mettre un lien vidéo youtube sur asperansa. Je pense que ce lien ne vas pas marcher pour avoir direct la vidéo sur asperansa.
Code : Tout sélectionner
[YouTube]http://www.youtube.com/watch?v=xM0A_7FSuvw[/YouTube]
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Ici, on parle de social !
Ok. Merci Tugdual je fais un essai maintenant sur une autre vidéo:
N'hésite pas à me dire ce qui va pas si ça ne marche pas!
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Re: Ici, on parle de social !
Ça roule !Alone3545 a écrit :N'hésite pas à me dire ce qui va pas si ça ne marche pas!
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Re: Ici, on parle de social !
L'anthropologue Mondher Kilani: «L’idéologie du camp est devant nous».
L'anthropologue Mondher Kilani livre des clés de compréhension du racisme, alors que débute une semaine de sensibilisation à ce phénomène partout en Suisse romande. En évoquant la crise des réfugiés en Europe, le spécialiste, professeur honoraire à l'Université de Lausanne, soutient qu'«Auschwitz n’est pas derrière nous»
A l'occasion de la Semaine d'action contre le racisme, qui se décline comme chaque année, à travers divers événements en Suisse romande, l'anthropologue Mondher Kilani anime une table ronde réunissant Nicolas Bancel, et Alain Clemence, professeurs à l'Université de Lausanne (UNIL), Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Adola Fofana, avocat et médiateur au Centre d’écoute contre le racisme à Genève, ainsi qu'Oriane Sarrasin, chercheure à l'UNIL. Nous lui avons demandé comment sa discipline peut éclairer une question toujours aussi brûlante.
Le Temps : Le racisme est-il un objet d’étude de l’anthropologie ?
Mondher Kilani : Il ne l’est pas en tant que tel, comme la parenté ou la culture, par exemple. Mais l’anthropologie s’y intéresse dans la mesure où il se présente comme une vision du monde, une action politique, une façon de s’identifier. C’est un thème transversal lié à des questions plus larges: l’altérité, la différence, la norme… D’où la difficulté à l’analyser, car on ne peut pas l’isoler comme un fait brut. Il n’est pas réductible à une idéologie monolithique, il peut prendre différentes figures. Mais ce qui intéresse l’anthropologue ce sont ses ressorts, sa persistance. Car même si depuis sa naissance, au XIXe siècle, la notion de race a été invalidée par la science, le racisme demeure une représentation du monde qui permet de classer, d’exclure, voire de détruire.
– Quels sont ses ressorts ?
– Le racisme renvoie à des considérations comme le pur et l’impur, le dedans et le dehors, le supérieur et l’inférieur. L’anthropologue peut mettre en évidence, par exemple, que le racisme et le sexisme relèvent du même mécanisme de domination. Il s’agit de ne pas naturaliser le racisme. Or sa ruse, c’est de prétendre se fonder sur la nature, de dire que c’est dans l’ordre des choses qu’on soit méfiant vis-à-vis de l’étranger, ou, lorsqu'il s’agit du sexisme, que la femme soit différente de l’homme. Adopter ce point de vue ne permet pas de comprendre qu’il s’agit en réalité d’un mécanisme social, culturel, mis en place, ou assumé, par des acteurs avec des objectifs.
– Quel est le mécanisme de domination sous-jacent au racisme ?
Le racisme a été conçu comme un système de classement, une taxinomie qui permet d’ordonner et de hiérarchiser des groupes humains. Il relève d’un processus de domination dès le départ. Il ne faut pas oublier qu’il a émergé dans un une société européenne où les exclusions sociales étaient très fortes. Ainsi, les différences entre classes travailleuses et possédantes renvoyaient à des déterminations physiques. On légitimait de la même façon les différences entre le colon civilisateur et le colonisé à civiliser. Et la force physique de l’homme se traduisait par une intelligence supérieure justifiant la domination de la femme.
– Peut-on dire que le racisme existe depuis toujours ?
– D’une certaine manière, oui. Les notions de pur et d’impur et les mécanismes d’exclusion existent depuis que les cultures existent. A titre d’exemple, l’expulsion des juifs et des musulmans d’Espagne, après la reconquête catholique, était basée sur la «limpieza de sangre», la pureté de sang, dont le critère était l’adhésion au christianisme. Mais à partir du XIXe siècle, le racisme se fonde sur la fatalité de la race, ce qui rend les mécanismes de domination et d’exclusion infiniment plus forts: ils renvoient désormais à une nature intangible, indépassable. Cette version moderne du racisme suppose un déterminisme absolu. Avant, par exemple, les juifs pouvaient se convertir pour échapper aux persécutions (quoique). Mais avec le nazisme il ne pouvait pas y avoir de bons juifs, et encore moins de juifs assimilés qui «nous contamineraient». Il fallait les éliminer jusqu’au dernier.
– Et aujourd’hui ?
– Cet imaginaire naturaliste est encore très prégnant, même si on n’utilise plus l’argument biologique parce qu’il a été remis en question par la biologie elle-même. On prétend encore qu’il y a des différences insurmontables, entre l’homme et la femme, mais aussi entre les cultures, et les religions. Une personne d’une autre culture est considérée, par essence, comme inassimilable à la nôtre; quelqu’un de telle religion est intrinsèquement incapable de s’ouvrir à nos valeurs. Aujourd’hui, c’est clairement l’islam qui est racialisé. Ce qu’on observe donc au-delà de ces évolutions, c’est bien la permanence des mécanismes qui fondent ces discours. Et c’est là la force du racisme: sa capacité d’adaptation.
– L’essentialisation de l’autre va-t-elle de pair avec une vision de l’autre comme menaçant ?
– Le racisme ne peut fonctionner que sur la hantise de la perte. La haine est utilisée comme un combustible pour entretenir l’idée que l’autre menace mon identité, mes valeurs. L’idée de pureté et d’impureté, l’idée de la frontière protectrice, sont des éléments symboliques puissants. L’autre est impur, donc je dois m’en défendre, mettre des barrières, ne pas tendre la main, fréquenter les mêmes lieux, voire respirer le même air. Le racisme n’est pas seulement une idée. C’est un ensemble de symboles qui s’imbriquent dans des pratiques, une croyance qui fait agir. Il faut le prendre au sérieux, surtout lorsque des conditions objectives sont réunies pour activer ses mécanismes.
– Les images de migrants et de réfugiés entassés derrière des barbelés aux frontières de l’Europe ont-elles à voir avec une mise à distance radicale de l’autre ?
– Oui. Notre modernité a ouvert l’ère des camps. Auschwitz n’est pas derrière nous. L’idéologie du camp est devant nous. C’est un moyen de réglementer les mouvements de population, de régler les problèmes de pauvreté, de traiter de la dissidence. Le camp est malheureusement aujourd’hui le langage de notre société.
– Que faire face à l’expression du racisme, pour revenir au thème du débat auquel vous allez participer ?
– Rien ne sert de stigmatiser les racistes, de décréter qu’ils n’ont rien compris. Il faut veiller à ne pas emprunter leur langage: personne n’est intrinsèquement raciste. Il y a des raisons pour lesquelles on le devient. Elles renvoient à des problèmes économiques, sociaux, culturels, mais aussi à des problèmes d’identité et de choix de société. Ce n’est jamais une éruption spontanée, instinctive. Or la complexité de ces facteurs est court-circuitée par cette représentation du monde qui simplifie les choses tout en les synthétisant, et qui donne à l’acteur social l’impression de maîtriser son destin. Cette idéologie prétend offrir une réponse massive, rapide et définitive. Pour la contrer, il faut continuer sans relâche à démonter les mécanismes de domination sur lesquels elle repose et les expliciter dans un débat démocratique.
– Aujourd'hui encore la domination motive le racisme ?
– Le nœud du problème est là: dans les structures de domination de type patriarcal. On n’est pas sorti de l'autorité du chef qui s’exerce sur les faibles: les pauvres, les femmes et les minorités de toutes sortes. Cette idéologie est d’ailleurs aussi celle des islamistes. Ce sont des processus universels.
– Vous plaidez pour un universalisme critique*. En quoi consiste-t-il ?
– Prenons pour simplifier le modèle de l’assimilation républicaine à la française. On peut le qualifier d’universalisme particulier quand il ne donne pas la chance à tous d’y contribuer. Or le propre du modèle universaliste hégémonique c’est de dire: notre civilisation est à l’origine de la modernité, ou d’une certaine idée de la modernité, et si vous ne vous y soumettez pas, c’est que vous êtes arriérés. C’est pourquoi il produit du communautarisme, par réaction, puisque ceux qui doivent s’y plier ont été exclus de sa construction. Par opposition, un universalisme critique est ouvert, il est négocié tout le temps dans un débat démocratique, avec toutes les composantes de la société.
– Selon vous, le racisme a partie liée avec la laïcité. Pourquoi ?
La laïcité a été conçue au départ comme le garant de la liberté de croyance, un espace citoyen pour assurer l’émancipation. Mais aujourd’hui, sous prétexte que les autres - et on vise bien sûr les musulmans - ne s’adaptent pas à la laïcité, on en profite pour prétendre qu’elle est d’origine chrétienne afin de réhabiliter les valeurs dont elle serait issue. C’est une perversion de la laïcité par le détour d’une idéologie xénophobe, d’exclusion et de domination. «L'autre» est un prétexte pour réintroduire les valeurs autoritaires et sexistes. Ce dévoiement est à l’œuvre en Europe, et même en Suisse avec l’UDC.
– Vous continuez de soutenir qu’il y a un horizon au-delà de l’universalisme particulier et du communautarisme ?
– Oui. A condition que le débat démocratique s’ouvre à toutes les différences, afin de les lier dans un projet politique commun, universel justement.
* «Pour un universalisme critique. Essai d'anthropologie du contemporain» (Paris, Ed. La Découverte, 2014).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Ici, on parle de social !
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Re: Ici, on parle de social !
Quand l'auteur était petit, on ne perdait surtout que très rarement son emploi... Donc quand on en changeait, c'était généralement choisi et on quittait un poste pour en reprendre directement un autre.
Même s'il évoque aussi le secteur privé, l'article me donne l'impression d'être encore un truc dans le sens "il faut supprimer les postes de fonctionnaires parce que de toute façon ils ne foutent rien". (Ce qui est complètement faux.) Il faut aussi voir que dans beaucoup de métiers, on peut avoir des périodes où on n'a quasi rien à faire et qu'il suffirait de venir travailler 3 heures par jour, mais aussi des périodes où on a de quoi travailler 13, 14 heures par jour et plus.
Même s'il évoque aussi le secteur privé, l'article me donne l'impression d'être encore un truc dans le sens "il faut supprimer les postes de fonctionnaires parce que de toute façon ils ne foutent rien". (Ce qui est complètement faux.) Il faut aussi voir que dans beaucoup de métiers, on peut avoir des périodes où on n'a quasi rien à faire et qu'il suffirait de venir travailler 3 heures par jour, mais aussi des périodes où on a de quoi travailler 13, 14 heures par jour et plus.
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Re: Ici, on parle de social !
Ta raison flower dans les année 1960 on pouvait facilement quitter sa boîte pour une autre , varier de job, évoluer voir faire son difficile pour avoir une augmentation. Quentin aujourd'hui. Tu dois avoir le bec cloué. Il fut un temps ou dans la foction public globalement on travaillait bien plus cool qu'en entreprise mais avec les lois protégeant les salariés ça S'est vite comblé...sauf peut être pour les vacances, heures supplémentaires et surtout la retraite des cheminots encore trop tôt surtout qu'ils ne mettent plus de charbons dans les locomotives. Fonctionnaire faignant c'est exagéré mais c'est tiré de certains fait comme la DDE ou dans un groupe de personne seulement 2-3 travaillaient. Un professeur nous avait montré cette anecdote. Fonctionnaire est un luxe çar plus protégé des plan sociaux et gagnant en moyenne au moins 2400€ par mois( parmi ceux à temps plein)
Oui tu as tout à fait raison plutot que de rester dans le bureau a rien faire mieux fait rentrer chez soi et revenir plus souvent et longtemps quand il y a besoin mais certains ont besoins de constance et il faut doser.
Oui tu as tout à fait raison plutot que de rester dans le bureau a rien faire mieux fait rentrer chez soi et revenir plus souvent et longtemps quand il y a besoin mais certains ont besoins de constance et il faut doser.
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Re: Ici, on parle de social !
A niveau de responsabilité équivalent, un fonctionnaire gagne en moyenne moins que quelqu'un dans le privé, et le déroulement de la carrière est plus lent. C'est le prix à payer pour cette fameuse sécurité de l'emploi. Et cela n'empêche pas un grand nombre de fonctionnaires, surtout dans la fonction publique d'Etat et bien sûr dans la fonction publique hospitalière de cumuler les heures supplémentaires, souvent ni rémunérées ni récupérées d'ailleurs... Il faut arrêter de croire qu'être fonctionnaire, c'est avoir la belle vie, gagner beaucoup en travaillant peu, c'est plutôt l'inverse qui est vrai. Je suis dans la fonction publique et il m'est arrivé régulièrement de faire des journées 9h30-21h, plus 1h de trajet matin et soir parce qu'impossible d'habiter à proximité de mon lieu de travail avec mon salaire, qui n'a rien d'extraordinaire pour quelqu'un à bac+5. (Mon frère qui vient de commencer à travailler dans une entreprise a un salaire supérieur au mien, alors que j'ai 6 ans d'ancienneté.)
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Re: Ici, on parle de social !
Et pourtant le livre on va dans le mur suggérait l'inverse : salaire plus élevé dans la fonction publique. Apres faut faire la différence entre brut et net et je pense que c'est variable entre seçteur publique et privée.
Il est vrai que dans une boîte, sans faire de concours et en étant devrouillard on peut peut être monter les échelons plus vite à condition d'etre en général bien diplôme de base. Dans la fonction public c'est accessible à un plus large public mais avec concours bien sélectif et malheureusement c'est les plus stratégiques et pas forcement les meilleurs qui y arrivent mais c'est partout pareil public ou privée.
Si tu travail beaucoup tu pourrais etre victime de personnes peu intentionnés le refourgant le travail et qui ça se trouve sont injustement payé plus.
Il semblerai que les salaire augmenterai plus vite pour qqun qui travail dans le privé surtout dans un grosse boîte mais attention, Ma mère m'a dit ( étant fonctionnaire) qu'aujourd'hui contrairement à avant ça ne rapporte pas forcement plus le privée çar les grilles de salaires ont bouge pour les jeunes. Seul quelques start up et grosse boîte tirent leurs épingles du jeu.
Il est vrai que dans une boîte, sans faire de concours et en étant devrouillard on peut peut être monter les échelons plus vite à condition d'etre en général bien diplôme de base. Dans la fonction public c'est accessible à un plus large public mais avec concours bien sélectif et malheureusement c'est les plus stratégiques et pas forcement les meilleurs qui y arrivent mais c'est partout pareil public ou privée.
Si tu travail beaucoup tu pourrais etre victime de personnes peu intentionnés le refourgant le travail et qui ça se trouve sont injustement payé plus.
Il semblerai que les salaire augmenterai plus vite pour qqun qui travail dans le privé surtout dans un grosse boîte mais attention, Ma mère m'a dit ( étant fonctionnaire) qu'aujourd'hui contrairement à avant ça ne rapporte pas forcement plus le privée çar les grilles de salaires ont bouge pour les jeunes. Seul quelques start up et grosse boîte tirent leurs épingles du jeu.
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Re: Ici, on parle de social !
C'est vrai que mon comparatif concerne surtout les diplômés d'université. Pour les salaires les plus faibles, la fonction publique paie probablement un peu mieux, parce qu'elle paie généralement un peu plus que le SMIC. Cela me semble assez normal en revanche, parce qu'on est d'accord je pense que même avec les revalorisations, un SMIC, ce n'est franchement pas énorme. Et ce n'est pas beaucoup plus, en région parisienne, un fonctionnaire de catégorie C gagne dans les 1400€-1500€ par mois. Je signale aussi qu'à salaire égal, un fonctionnaire paie autant d'impôts qu'un salarié du privé! Il n'y a aucune différenciation sur ce point!
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le secteur public en France est un des plus importants en Europe, pour des raisons historiques, parce qu'il y a encore des employés dans des boîtes comme la Poste qui ont un contrat du public (sans pour autant être fonctionnaires), qu'il y a beaucoup de communes et qu'il y a aussi la fonction publique hospitalière qui emploie beaucoup de personnes.
Sinon, pour ce qui est de la charge de travail, non, ce ne sont pas des personnes mal-intentionnées qui me refilent leur boulot, au contraire, je m'en tire plutôt bien (je ne fais pas ces horaires de dingue tout le temps non plus). C'est parce qu'on supprime des postes à tout va, à travers le non-remplacement des départs à la retraite, et que du coup dans beaucoup de services, aujourd'hui une personne doit faire le travail qui auparavant était fait par deux personnes.
Pour ce qui est du processus de sélection, vu la difficulté et la sélectivité des concours et des cursus universitaires qui préparent à ces concours, dire que "ce ne sont pas forcément les meilleurs", c'est n'importe quoi et d'ailleurs presque une insulte pour des gens qui ont travaillé énormément pendant des années pour réussir ces concours. L'ENA prend 40 étudiants par an sur 500 candidats, donc même pas 1%... Et le taux d'admission est comparable dans la plupart des concours de catégorie A.
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le secteur public en France est un des plus importants en Europe, pour des raisons historiques, parce qu'il y a encore des employés dans des boîtes comme la Poste qui ont un contrat du public (sans pour autant être fonctionnaires), qu'il y a beaucoup de communes et qu'il y a aussi la fonction publique hospitalière qui emploie beaucoup de personnes.
Sinon, pour ce qui est de la charge de travail, non, ce ne sont pas des personnes mal-intentionnées qui me refilent leur boulot, au contraire, je m'en tire plutôt bien (je ne fais pas ces horaires de dingue tout le temps non plus). C'est parce qu'on supprime des postes à tout va, à travers le non-remplacement des départs à la retraite, et que du coup dans beaucoup de services, aujourd'hui une personne doit faire le travail qui auparavant était fait par deux personnes.
Pour ce qui est du processus de sélection, vu la difficulté et la sélectivité des concours et des cursus universitaires qui préparent à ces concours, dire que "ce ne sont pas forcément les meilleurs", c'est n'importe quoi et d'ailleurs presque une insulte pour des gens qui ont travaillé énormément pendant des années pour réussir ces concours. L'ENA prend 40 étudiants par an sur 500 candidats, donc même pas 1%... Et le taux d'admission est comparable dans la plupart des concours de catégorie A.
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Re: Ici, on parle de social !
Ouais, quelle idée que de supprimer des postes tous azimuts, surtout dans l'enseignement.
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Re: Ici, on parle de social !
Tu ne tromperai pas par hasard?Flower a écrit :L'ENA prend 40 étudiants par an sur 500 candidats, donc même pas 1%...
L'ENA après c'est particulier car c'est l'acole prestigieuse fait pour être haut fonctionnaire grossomodo ou travailler dans la politique (bien sur certains vont dans le privé, dans la banque comme Macron).
"Ce n'est pas les meilleurs", ce que j'ai dit n'est pas n'importe quoi loin de là (cela m'inflige un peu, mais soit je peut te comprendre).
Voilà: Il y a des personnes qui trichent, et puis les bêtes à concours qui ne vont pas être stressé car ne sont pas dans la volonté si perceptionniste et si forte de décrocher le concours mais auront juste ce qu'il faut plus de la mémoire en plus pour certains ce qui leurs sera favorable. D'autres vont stresser à mort, perdre leurs moyen et échouer alors qu'ils avaient le plus la volonté d'obtenir le concours pour avoir le poste convoité. Et beaucoup de gens le disent.
C'est pareil en médecine, ceux qui décrochent la première année ne sont pas forcément les plus méritant, il n'est pas rare que ceux qui gagnent ce sont les plus rusés qui vont faire couler les autres et vont être assez motivé pour gagner de l'argent plus tard et vont faire des médecins transformant leurs patients en clients.
Pour qui est des enseignants il faut restructurer: en gros qu'il y ait surtout pour les élèves autodidactes des cours, exercice et corrigé détaillé en ligne avec quelques cours obligatoires mais moins et des cours supplémentaires obligatoires pour ceux qui sont en difficultés de manière bien plus cadré.
Et puis remplacer les poésie par l'anglais et la philosophie ou musique par la sociologie, l'art de se débrouiller en société et de comprendre les autres e d'aider les autres.
Il ne faut pas changer le nombre d'enseignant mais sans doute changer certaines spécialité.
Dans certaines branches, il y a trop de fonctionnaire, après il faut supprimer là où seulement c'est nécessaire. Sachant que licencier un fonctionnaire me paraitrait trop brutale, non remplacer certain poste me semble normal pour moi... mais il ne faut pas que cela délaisse des personnes ayant besoin d'aide (donc dans ce secteur ça va pas). L'état doit faire doit restreindre son budget. Après tout est une question d'avis.
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Re: Ici, on parle de social !
Je n'ai pas les chiffres exacts du nombre de candidats inscrits pour le concours de l'ENA ces dernières années, mais en moyenne, le taux d'admission tourne autour de 1% (par rapport au nombre d'inscrits - après, il y a des inscrits qui ne se présentent pas aux épreuves pour des raisons diverses; on passe alors à un taux d'admission qui doit être plus proche de 2 ou 2,5%). Et il n'y a pas moyen de tricher à ces concours.
En médecine, il semblerait que dans certaines facs, il faut beaucoup se méfier de ses camarades, parce qu'il y en a qui vont voler ou détruire des notes de cours etc. si on les laisse sans surveillance. En Allemagne, des rumeurs comparables existent pour les études de droit. Je ne sais pas à quel point c'est vrai, ni pour l'un, ni pour l'autre. En tout cas, quelqu'un qui passe un voire souvent deux ans à bosser jour et nuit pour décrocher la première année de médecine a certainement du mérite, après, effectivement ce n'est pas forcément que ça qui fera un bon médecin. Mais ce problème, on l'a partout et dans tous les métiers, il y a des bons, des moyens et des mauvais...
En médecine, il semblerait que dans certaines facs, il faut beaucoup se méfier de ses camarades, parce qu'il y en a qui vont voler ou détruire des notes de cours etc. si on les laisse sans surveillance. En Allemagne, des rumeurs comparables existent pour les études de droit. Je ne sais pas à quel point c'est vrai, ni pour l'un, ni pour l'autre. En tout cas, quelqu'un qui passe un voire souvent deux ans à bosser jour et nuit pour décrocher la première année de médecine a certainement du mérite, après, effectivement ce n'est pas forcément que ça qui fera un bon médecin. Mais ce problème, on l'a partout et dans tous les métiers, il y a des bons, des moyens et des mauvais...
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