Spoiler : :
[2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Très justeLilette a écrit :Spoiler : :
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Ah, ok !
Elle a été appelée au gouvernement ...
Elle a été appelée au gouvernement ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Je ne sais pas Tugdual hein, je disais juste que les remaniements c'est la période
TSA.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Les évaluations et diagnostics ont commencé à Guipavas. La documentation est en place. L'ARS a visité les locaux. Le site internet va bientôt être développé.
Un psychologue à mi-temps est à recruter pour le 22 : http://www.lesgenetsdor.org/offre/psychologue-hf-2 et surtout le médecin coordonnateur : http://www.lesgenetsdor.org/offre/medec ... nnateur-hf
Il y aura donc aussi le poste de directeur.
Un psychologue à mi-temps est à recruter pour le 22 : http://www.lesgenetsdor.org/offre/psychologue-hf-2 et surtout le médecin coordonnateur : http://www.lesgenetsdor.org/offre/medec ... nnateur-hf
Il y aura donc aussi le poste de directeur.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Autisme. Le centre breton repart
11 mars 2016 à 17h01/ Catherine Le Guen /
Morgane Phelep, directrice, Sophie Guivarch, secrétaire, Dr Claire Chevreuil, médecin chargé de mission, Sylvie Lamoot, assistante de direction, Sébastien Mirault, neuropsychologue et Lila Vinçot, documentaliste.
Le centre de ressources autisme de Bretagne est sorti de l’hôpital psychiatrique de Bohars (29), avec la volonté de retrouver un climat de sérénité.
Ses nouveaux locaux sont à Guipavas (29), près de Brest. " L’objectif est de retrouver un climat de sérénité autour de l’autisme en Bretagne. L’impression que l’on a, est que ce pari-là est en passe d’être gagné. Pas une des nombreuses réunions que nous avons déjà organisées ne s’est mal passée. On sent des personnes, familles comme professionnels, qui ont envie de travailler ensemble ", témoigne Yannick Arzel, directeur des établissements des Genêts d’Or, l’association qui s’est vu confier par l’Agence régionale de santé (ARS) la relance du centre de ressources autisme (CRA) de Bretagne. À partir de 2013, le CRA de Bretagne qui était installé dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique de Bohars au CHRU de Brest, a été secoué par des conflits opposants les psychiatres, tandis que les familles souhaitaient que le centre quitte le secteur hospitalier.
Au travail depuis janvier
"Ce n’est pas le centre de ressources autisme (CRA) des Genêts d’Or, mais celui de la Bretagne ", prévient d’emblée le directeur général des Genêts d’Or, Joël Goron. La partie médico-sociale est portée par l’association qui a installé son unité d’appui et de coordination (UAC) du CRA près de Brest, à Guipavas, proche de voie express et de l’aéroport. La partie sanitaire est répartie sur trois centres hospitaliers : Rennes, Vannes et Brest (Finistère et Côtes-d’Armor) qui portent les quatre unités d’évaluation diagnostique des enfants. La seule unité régionale d’évaluation des adultes est au CHRU de Brest et son responsable a changé : il s’agit désormais du Dr Christian Plassard. Le nouveau CRA de Bretagne est au travail depuis janvier et l’UAC est installée à Guipavas depuis le 20 février. L’équipe est presque au complet, le psychiatre coordinateur est en cours de recrutement.
Formation d’aide aux aidants
Seul le centre de documentation a déménagé et les équipes, notamment les psychologues, sont réparties dans toute la Bretagne. Le CRA dispose d’un comité scientifique auquel participe un spécialiste reconnu de l’autisme, le Pr Bruno Gepner, pédopsychiatre, chercheur CNRS et enseignant à l’université de Marseille. Les usagers, familles et autistes, sont associés à la gouvernance du CRA. Le centre commence à être connu et l’équipe a eu la surprise de constater que beaucoup d’autistes adultes ont appelé le centre pour des conseils. Parmi les actions à venir, 800 personnes vont bénéficier d’une formation d’aide aux aidants en mai et juin. Le budget d’1 million d'euros alloué par l’ARS est réparti entre l’UAC et les hôpitaux.
> Pratique Le CRA dispose d’un numéro unique ouvert aux familles et aux professionnels le 02.98.89.47.70. Un site internet sera en place à la mi-avril. Contact@cra.bzh
Le Télégramme - http://www.letelegramme.fr/bretagne/aut ... 989180.php
11 mars 2016 à 17h01/ Catherine Le Guen /
Morgane Phelep, directrice, Sophie Guivarch, secrétaire, Dr Claire Chevreuil, médecin chargé de mission, Sylvie Lamoot, assistante de direction, Sébastien Mirault, neuropsychologue et Lila Vinçot, documentaliste.
Le centre de ressources autisme de Bretagne est sorti de l’hôpital psychiatrique de Bohars (29), avec la volonté de retrouver un climat de sérénité.
Ses nouveaux locaux sont à Guipavas (29), près de Brest. " L’objectif est de retrouver un climat de sérénité autour de l’autisme en Bretagne. L’impression que l’on a, est que ce pari-là est en passe d’être gagné. Pas une des nombreuses réunions que nous avons déjà organisées ne s’est mal passée. On sent des personnes, familles comme professionnels, qui ont envie de travailler ensemble ", témoigne Yannick Arzel, directeur des établissements des Genêts d’Or, l’association qui s’est vu confier par l’Agence régionale de santé (ARS) la relance du centre de ressources autisme (CRA) de Bretagne. À partir de 2013, le CRA de Bretagne qui était installé dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique de Bohars au CHRU de Brest, a été secoué par des conflits opposants les psychiatres, tandis que les familles souhaitaient que le centre quitte le secteur hospitalier.
Au travail depuis janvier
"Ce n’est pas le centre de ressources autisme (CRA) des Genêts d’Or, mais celui de la Bretagne ", prévient d’emblée le directeur général des Genêts d’Or, Joël Goron. La partie médico-sociale est portée par l’association qui a installé son unité d’appui et de coordination (UAC) du CRA près de Brest, à Guipavas, proche de voie express et de l’aéroport. La partie sanitaire est répartie sur trois centres hospitaliers : Rennes, Vannes et Brest (Finistère et Côtes-d’Armor) qui portent les quatre unités d’évaluation diagnostique des enfants. La seule unité régionale d’évaluation des adultes est au CHRU de Brest et son responsable a changé : il s’agit désormais du Dr Christian Plassard. Le nouveau CRA de Bretagne est au travail depuis janvier et l’UAC est installée à Guipavas depuis le 20 février. L’équipe est presque au complet, le psychiatre coordinateur est en cours de recrutement.
Formation d’aide aux aidants
Seul le centre de documentation a déménagé et les équipes, notamment les psychologues, sont réparties dans toute la Bretagne. Le CRA dispose d’un comité scientifique auquel participe un spécialiste reconnu de l’autisme, le Pr Bruno Gepner, pédopsychiatre, chercheur CNRS et enseignant à l’université de Marseille. Les usagers, familles et autistes, sont associés à la gouvernance du CRA. Le centre commence à être connu et l’équipe a eu la surprise de constater que beaucoup d’autistes adultes ont appelé le centre pour des conseils. Parmi les actions à venir, 800 personnes vont bénéficier d’une formation d’aide aux aidants en mai et juin. Le budget d’1 million d'euros alloué par l’ARS est réparti entre l’UAC et les hôpitaux.
> Pratique Le CRA dispose d’un numéro unique ouvert aux familles et aux professionnels le 02.98.89.47.70. Un site internet sera en place à la mi-avril. Contact@cra.bzh
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Une interview de Bruno Gepner :Le CRA dispose d’un comité scientifique auquel participe un spécialiste reconnu de l’autisme, le Pr Bruno Gepner, pédopsychiatre, chercheur CNRS et enseignant à l’université de Marseille. Les usagers, familles et autistes, sont associés à la gouvernance du CRA.
http://autismesdi.hypotheses.org/38#_ftn1
Ralentir le monde : un nouveau principe thérapeutique pour certaines personnes autistes : Bruno Gepner [Livre] Bruno Gepner, "Autismes - ralentir le monde (...)"
Le comité scientifique comprend aussi Sandrine Le Sourn-Bissaoui, de Rennes II.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Ci-dessous une présentation du CRA faite le 3 mars.
Des précisions sont apportées sur les membres de l'unité d'appui et de coordination, ainsi que ceux des unités d’évaluation enfants pour les départements 22 et 29, adultes pour la région. Il faut compter aussi le Dr Cam.
Des précisions sont apportées sur les membres de l'unité d'appui et de coordination, ainsi que ceux des unités d’évaluation enfants pour les départements 22 et 29, adultes pour la région. Il faut compter aussi le Dr Cam.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Sur mon blog de Médiapart, le CRA de Bretagne : 2014 à 2016 :
La situation du CRA de Bretagne (3/3)
4 AVR. 2016 PAR JEAN VINÇOT BLOG : LE BLOG DE JEAN VINÇOT
Depuis 2011, l'action du Centre de Ressources Autisme Bretagne a été entravée par son responsable. Après bien des vicissitudes, depuis le 1er janvier 2016, un nouveau CRA se met en place, au service des personnes autistes.
Le 22 janvier 2014, l'ARS a réuni à Pontivy associations et services pour la restitution du rapport de la mission d'expertise sur l'organisation et le fonctionnement du CRA de Bretagne, géré par le CHRU de BREST (mission réalisée par le CREAI Rhônes-Alpes).
Le rapport constatait certes l'échec du Pr Botbol dans sa gestion du Centre de Ressources Autisme, mais ne rendait pas justice à l'action innovante du CRA auparavant, depuis de nombreuses années. Du fait de la sélection des personnes auditées et de la partialité découverte d'un auditeur.
Cerise sur le gâteau, le responsable du CRA faisait venir le 27 février 2014 à Brest Marie-Claude Laznik, qui prétend pouvoir détecter les nouveaux-nés "à risque autistique" si on la laisse entrer dans les maternités (sic). Elle est membre de l'Association Lacanienne Internationale, qui attaquait les recommandations de la HAS devant le Conseil d'Etat.
Le grand-prêtre de l'ALI , C. Melman, choississait ce moment pour attribuer à la"prosodie du discours maternel" le développement de l'autisme ! Et terminait : "Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité."
Le Collectif Autisme Bretagne manifestera dans ce colloque où les "non-professionnels" - c'est-à-dire les personnes concernées - étaient interdits d'entrée : "Les autistes sont des personnes, ni golems, ni ordinateurs."
" Face aux dysfonctionnements constatés", l'ARS Bretagne a décidé de la création d’un nouveau centre ressources autisme en Bretagne.
L'ARS a décidé d'une phase de concertation régionale en vue de formuler des préconisations sur le rôle et les missions attendus d’un CRA. L’ARS a demandé l’appui d’une équipe de l’ANCRA et de l’ANCREAI.
Il n'y avait pourtant pas mystère : les CRA ont 7 fonctions définies dans le cadre du 2ème plan autisme.
La première d'entre elles est le conseil aux personnes concernées. Le Pr Botbol s'est félicité d'avoir divisé cette fonction par 377 …
Une autre était la recherche. Le Pr Botbol s'est opposé aux recherches sur le bumétanide, qui avaient pourtant fait l'objet de dépôts de brevets par le CHRU de Brest.
Sur ces deux points, nous n'avons jamais entendu l'ARS s'opposer au Pr Botbol. Pourquoi ?
La phase de concertation régionale a permis de confirmer les missions du CRA, a permis que différents acteurs démontrent leur implication : orthophonistes libéraux, chercheurs en psychologie, certains services de pédopsychiatrie, conseils départementaux , CAMSP… avec la volonté d'appliquer les recommandations de la HAS.
Un appel à projets pour un nouveau Centre de Ressources Autisme en Bretagne a donc été lancé par l'ARS.
Toutes ces phases – audit, concertation, appel à projets – ont bien entendu été l'occasion de voir se dérouler les manœuvres pour que le CRA de Bretagne tombe dans l'escarcelle du Pr Sylvie Tordjmann, chef de service de pédopsychiatrie au CH Guillaume Régnier de Rennes.
Les pédopsychiatres de Bretagne s'étaient opposés unanimement à l'idée d'un centre spécialisé sur l'autisme. Il a vu le jour, sur impulsion ministérielle (avec Jean-François Bauduret), constitué de façon originale : le CHRU de Brest (Pr Alain Lazartigues) et une association de parents Sesame Autisme 44 (Marcel Hérault).
Quand le Pr Lazartigues est parti en retraite, nous avons assisté aux manœuvres hospitalo-universitaires pour faire barrage au Dr Lemonnier et pour transférer le CRA à Rennes.
Après un an de vacance, est miraculeusement apparue la candidature du Dr Botbol pour bouter « l'ennemi » hors du CRA et servir la Pr Tordjmann. Celle-ci était une des 5 membres de la section du CNU (conseil national des universités) chargée de désigner une personne pour la chaire de pédospychiatrie.
Le Dr Botbol s'était signalé en 1996 pour son opposition à la méthode TEACCH. Il continuera en mettant en valeur la "psychothérapie institutionnelle", la "cure analytique", la pataugeoire et les psychotropes "par précaution" pour les enfants autistes. Et même l'antibiothérapie, pour un seul patient. Jamais pour une méthode recommandée par la HAS. Voir fiche et remarques.
A peine arrivé, il se manifestera par une violente attaque contre la Dr Claire Chevreuil, en décembre 2011, à qui il reprochait de vouloir « monter » les parents contre les professionnels, car le DADTSA (dispositif d'annonce du diagnostic de troubles du spectre autistique) prévoit d'informer sur l'existence de l'ABA, TEACCH, PECS etc … Or, comme les services n'appliquent pas ces méthodes efficaces, de son propre aveu …
Le Dr Botbol s'attaque aussi à la « bulle de prévalence de l'autisme » en cherchant à modifier les critères de diagnositc.
Le Pr Botbol continuera à agir pour que la Pr Tordjmann récupère le CRA, outil utile pour avoir des cobayes pour des recherches. Voir le paragraphe sur le sujet de la recherche dans l'audit. Tentatives pour l'imposer dans la formation pour les aidants familiaux, contre l’Espace Autisme de Rennes. Participation au pilotage d'un DU Autisme … à l'UBO (Brest) ! Conférence « internationale » à Rennes etc ...
Le Collectif Bretagne Autisme a centré son action sur l'objectif : le CRA ne doit pas dépendre de l'hôpital psychiatrique. Il a été soutenu sur ce point par Autisme France, le Collectif EgaliTed, Pro-Aid Autisme, Satedi, les 4 A, Agir et Vivre l'Autisme.
L'ARS semble avoir eu une conclusion proche.
Après le lancement de l'appel à projets, l'association Asperansa a contacté plusieurs organismes gestionnaires dans le médico-social susceptibles d'être porteurs d'un CRA. Pour Asperansa, l'idéal était que plusieurs organismes gestionnaires et des associations d'usagers présentent un projet dans le cadre d'un GCMS (Groupement de coopération médico-social).
Il s'est avéré qu'un projet de ce type serait long à mettre en place. Un organisme gestionnaire, Les Genêts d'Or, s'est déclaré prêt à se porter candidat. Asperansa, puis l'union régionale Autisme France Bretagne, ont entamé des discussions avec cet organisme, qui a manifesté depuis quelques années une volonté d'avancer sur l'autisme. La candidature a donc été appuyée par l'union régionale Autisme France Bretagne, les professionnels de l'ORA (Ouest Réseau Autisme) etc …
Les Genêts d'Or – plus importante association gestionnaire dans le médico-social dans le Finistère - a été la seule à se porter candidate. Elle a été retenue par l'ARS.
Le CRA se met en place de puis le 1er janvier 2016, avec un dispositif intéressant. Les Genêts d'Or ont eu l'heureuse idée de se faire assister dans cette phase de re-création, par Claire Chevreuil, cheville ouvrière de l'évolution de l'autisme en Bretagne.
Le CRAcentralise toutes les demandes de diagnostic, et les oriente vers les dispositifs adaptés, en fonction de leur complexité. Il suit le processus. Des unités d’évaluation sont réparties sur les hôpitaux de Brest, de Vannes et de Rennes. Le CRA s'appuie sur des SESSAD qui ont reçu une mission d'appui aux autres services.
Un psychologue par département conseille les usagers notamment pendant la période qui précède le diagnostic.
Les usagers sont orientés vers le CRA par un médecin « traitant », qui peut être généraliste. L'important est que le CRA puisse s'appuyer pour le suivi par un médecin.
Bruno Gepner fait partie du comité scientifique du CRA. C'est très bien. Mais pourquoi l'ARS s'est-elle opposée à la présence du Dr Lemonnier ?
Pour l'instant, le dispositif s'est construit sans y faire participer activement les associations d'usagers, contrairement à ce qui était prévu dans le projet présenté par Les Genêts d'Or (6 représentants sur 14 au comité de pilotage). Manifestement, l'ARS ne souhaite pas reprendre la tradition originale du CRA en Bretagne, créé entre l'hôpital et une association. Le CRA veille cependant à informer les associations régulièrement.
En tant qu'associations de personnes concernées, nous voulons être associés plus étroitement au fonctionnement du CRA.
Hébergé pendant un an et demi dans le service de dermatologie du CHRU de Brest, le Dr Eric Lemonnier est devenu directeur du centre expert autisme du Limousin et du Centre de Ressources Autisme de Limoges.
Questions au Dr Éric Lemonnier - lettre d'Autisme France – 25 avril 2014
Les enfants autistes sont mieux pris en charge en Limousin - reportage de France 3 - 17/12/2015
Voir les liens dans la page du blog.
La situation du CRA de Bretagne (3/3)
4 AVR. 2016 PAR JEAN VINÇOT BLOG : LE BLOG DE JEAN VINÇOT
Depuis 2011, l'action du Centre de Ressources Autisme Bretagne a été entravée par son responsable. Après bien des vicissitudes, depuis le 1er janvier 2016, un nouveau CRA se met en place, au service des personnes autistes.
Le 22 janvier 2014, l'ARS a réuni à Pontivy associations et services pour la restitution du rapport de la mission d'expertise sur l'organisation et le fonctionnement du CRA de Bretagne, géré par le CHRU de BREST (mission réalisée par le CREAI Rhônes-Alpes).
Le rapport constatait certes l'échec du Pr Botbol dans sa gestion du Centre de Ressources Autisme, mais ne rendait pas justice à l'action innovante du CRA auparavant, depuis de nombreuses années. Du fait de la sélection des personnes auditées et de la partialité découverte d'un auditeur.
Cerise sur le gâteau, le responsable du CRA faisait venir le 27 février 2014 à Brest Marie-Claude Laznik, qui prétend pouvoir détecter les nouveaux-nés "à risque autistique" si on la laisse entrer dans les maternités (sic). Elle est membre de l'Association Lacanienne Internationale, qui attaquait les recommandations de la HAS devant le Conseil d'Etat.
Le grand-prêtre de l'ALI , C. Melman, choississait ce moment pour attribuer à la"prosodie du discours maternel" le développement de l'autisme ! Et terminait : "Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité."
Le Collectif Autisme Bretagne manifestera dans ce colloque où les "non-professionnels" - c'est-à-dire les personnes concernées - étaient interdits d'entrée : "Les autistes sont des personnes, ni golems, ni ordinateurs."
" Face aux dysfonctionnements constatés", l'ARS Bretagne a décidé de la création d’un nouveau centre ressources autisme en Bretagne.
L'ARS a décidé d'une phase de concertation régionale en vue de formuler des préconisations sur le rôle et les missions attendus d’un CRA. L’ARS a demandé l’appui d’une équipe de l’ANCRA et de l’ANCREAI.
Il n'y avait pourtant pas mystère : les CRA ont 7 fonctions définies dans le cadre du 2ème plan autisme.
La première d'entre elles est le conseil aux personnes concernées. Le Pr Botbol s'est félicité d'avoir divisé cette fonction par 377 …
Une autre était la recherche. Le Pr Botbol s'est opposé aux recherches sur le bumétanide, qui avaient pourtant fait l'objet de dépôts de brevets par le CHRU de Brest.
Sur ces deux points, nous n'avons jamais entendu l'ARS s'opposer au Pr Botbol. Pourquoi ?
La phase de concertation régionale a permis de confirmer les missions du CRA, a permis que différents acteurs démontrent leur implication : orthophonistes libéraux, chercheurs en psychologie, certains services de pédopsychiatrie, conseils départementaux , CAMSP… avec la volonté d'appliquer les recommandations de la HAS.
Un appel à projets pour un nouveau Centre de Ressources Autisme en Bretagne a donc été lancé par l'ARS.
Toutes ces phases – audit, concertation, appel à projets – ont bien entendu été l'occasion de voir se dérouler les manœuvres pour que le CRA de Bretagne tombe dans l'escarcelle du Pr Sylvie Tordjmann, chef de service de pédopsychiatrie au CH Guillaume Régnier de Rennes.
Les pédopsychiatres de Bretagne s'étaient opposés unanimement à l'idée d'un centre spécialisé sur l'autisme. Il a vu le jour, sur impulsion ministérielle (avec Jean-François Bauduret), constitué de façon originale : le CHRU de Brest (Pr Alain Lazartigues) et une association de parents Sesame Autisme 44 (Marcel Hérault).
Quand le Pr Lazartigues est parti en retraite, nous avons assisté aux manœuvres hospitalo-universitaires pour faire barrage au Dr Lemonnier et pour transférer le CRA à Rennes.
Après un an de vacance, est miraculeusement apparue la candidature du Dr Botbol pour bouter « l'ennemi » hors du CRA et servir la Pr Tordjmann. Celle-ci était une des 5 membres de la section du CNU (conseil national des universités) chargée de désigner une personne pour la chaire de pédospychiatrie.
Le Dr Botbol s'était signalé en 1996 pour son opposition à la méthode TEACCH. Il continuera en mettant en valeur la "psychothérapie institutionnelle", la "cure analytique", la pataugeoire et les psychotropes "par précaution" pour les enfants autistes. Et même l'antibiothérapie, pour un seul patient. Jamais pour une méthode recommandée par la HAS. Voir fiche et remarques.
A peine arrivé, il se manifestera par une violente attaque contre la Dr Claire Chevreuil, en décembre 2011, à qui il reprochait de vouloir « monter » les parents contre les professionnels, car le DADTSA (dispositif d'annonce du diagnostic de troubles du spectre autistique) prévoit d'informer sur l'existence de l'ABA, TEACCH, PECS etc … Or, comme les services n'appliquent pas ces méthodes efficaces, de son propre aveu …
Le Dr Botbol s'attaque aussi à la « bulle de prévalence de l'autisme » en cherchant à modifier les critères de diagnositc.
Le Pr Botbol continuera à agir pour que la Pr Tordjmann récupère le CRA, outil utile pour avoir des cobayes pour des recherches. Voir le paragraphe sur le sujet de la recherche dans l'audit. Tentatives pour l'imposer dans la formation pour les aidants familiaux, contre l’Espace Autisme de Rennes. Participation au pilotage d'un DU Autisme … à l'UBO (Brest) ! Conférence « internationale » à Rennes etc ...
Le Collectif Bretagne Autisme a centré son action sur l'objectif : le CRA ne doit pas dépendre de l'hôpital psychiatrique. Il a été soutenu sur ce point par Autisme France, le Collectif EgaliTed, Pro-Aid Autisme, Satedi, les 4 A, Agir et Vivre l'Autisme.
L'ARS semble avoir eu une conclusion proche.
Après le lancement de l'appel à projets, l'association Asperansa a contacté plusieurs organismes gestionnaires dans le médico-social susceptibles d'être porteurs d'un CRA. Pour Asperansa, l'idéal était que plusieurs organismes gestionnaires et des associations d'usagers présentent un projet dans le cadre d'un GCMS (Groupement de coopération médico-social).
Il s'est avéré qu'un projet de ce type serait long à mettre en place. Un organisme gestionnaire, Les Genêts d'Or, s'est déclaré prêt à se porter candidat. Asperansa, puis l'union régionale Autisme France Bretagne, ont entamé des discussions avec cet organisme, qui a manifesté depuis quelques années une volonté d'avancer sur l'autisme. La candidature a donc été appuyée par l'union régionale Autisme France Bretagne, les professionnels de l'ORA (Ouest Réseau Autisme) etc …
Les Genêts d'Or – plus importante association gestionnaire dans le médico-social dans le Finistère - a été la seule à se porter candidate. Elle a été retenue par l'ARS.
Le CRA se met en place de puis le 1er janvier 2016, avec un dispositif intéressant. Les Genêts d'Or ont eu l'heureuse idée de se faire assister dans cette phase de re-création, par Claire Chevreuil, cheville ouvrière de l'évolution de l'autisme en Bretagne.
Le CRAcentralise toutes les demandes de diagnostic, et les oriente vers les dispositifs adaptés, en fonction de leur complexité. Il suit le processus. Des unités d’évaluation sont réparties sur les hôpitaux de Brest, de Vannes et de Rennes. Le CRA s'appuie sur des SESSAD qui ont reçu une mission d'appui aux autres services.
Un psychologue par département conseille les usagers notamment pendant la période qui précède le diagnostic.
Les usagers sont orientés vers le CRA par un médecin « traitant », qui peut être généraliste. L'important est que le CRA puisse s'appuyer pour le suivi par un médecin.
Bruno Gepner fait partie du comité scientifique du CRA. C'est très bien. Mais pourquoi l'ARS s'est-elle opposée à la présence du Dr Lemonnier ?
Pour l'instant, le dispositif s'est construit sans y faire participer activement les associations d'usagers, contrairement à ce qui était prévu dans le projet présenté par Les Genêts d'Or (6 représentants sur 14 au comité de pilotage). Manifestement, l'ARS ne souhaite pas reprendre la tradition originale du CRA en Bretagne, créé entre l'hôpital et une association. Le CRA veille cependant à informer les associations régulièrement.
En tant qu'associations de personnes concernées, nous voulons être associés plus étroitement au fonctionnement du CRA.
Hébergé pendant un an et demi dans le service de dermatologie du CHRU de Brest, le Dr Eric Lemonnier est devenu directeur du centre expert autisme du Limousin et du Centre de Ressources Autisme de Limoges.
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Les enfants autistes sont mieux pris en charge en Limousin - reportage de France 3 - 17/12/2015
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Bonjour j’espère tout simplement que les responsables du pays peuvent prendre en main la situation pour que ceux qui vivent cette maladie puissent profiter pleinement de leurs séjours sur terre et aussi pour que la société ne puisse les mettre de côté.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Les centres de ressources autisme ne feront pas l'économie d'une réorganisation
Publié le 25/04/16 - 15h15 - HOSPIMEDIA
Ce sont trente recommandations que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a retenu pour améliorer les centres de ressources autisme. Parmi les principaux points faibles du dispositif figure notamment son manque de réactivité avec plus d'un an d'attente pour avoir un bilan.
Six mois après avoir été missionnée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine pour évaluer les centres de ressources autisme (CRA), l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) souligne l'extrême hétérogénéité du dispositif sur le territoire. Elle retient trente recommandations dans son rapport diffusé jeudi 21 avril. De l'actualisation des données disponibles sur les problématiques liées à l'autisme (recommandation n° 1) à des suggestions organisationnelles, les propositions de l'Igas montrent que le dispositif mis en place par une circulaire datant de 2005 n'en est qu'à ses prémices.
Ouvrir les collaborations
Pour l'adapter, l'Igas insiste sur le développement d'un travail en partenariat soulignant la multiplicité aujourd'hui des acteurs concernés, par exemple, par les problématiques du dépistage de l'autisme ou de l'information des professionnels. Dans sa recommandation n° 4 elle suggère de "rendre systématique la désignation d'un intervenant pivot au sein des CRA au moment de la demande initiale". Ce dernier sera ainsi chargé d'informer les familles sur le déroulement du processus et d'instaurer un travail collaboratif entre les CRA et les associations de familles sous l'égide de l'ARS. Le dispositif ainsi créé doit également permettre de développer l'offre de services sur les territoires et la rendre visible aux usagers. Plusieurs autres recommandations de l'Igas vont dans le sens de l'amélioration du parcours de la prise en charge des personnes autistes, enfants et adultes.
L'engorgement des centres est épinglé
Entre leurs différentes missions, certains CRA semblent s'être un peu perdus. Pour illustrer ce constat, l'Igas a relevé d'importantes différences de positionnement. Outre des tailles différentes de centres, parfois leur fonction diagnostic est devenue prépondérante au détriment de la formation des professionnels ou de la mise en réseau des acteurs. "Ces centres, plus experts que ressources, s'ils peuvent certes apporter un service de qualité, se doivent aussi de constituer un réseau de diagnostic simple et de prise en charge, qui passe par la sensibilisation et la formation, afin notamment de diminuer les délais de diagnostics", notent les inspecteurs. Les délais de réalisation des bilans sont considérables et font "l'objet de critiques massives des associations de familles qui ne contestent en aucun cas la qualité du travail mené par les CRA, mais se plaignent de l'engorgement de ces centres". Se basant sur l'étude de vingt-deux CRA, les auteurs relèvent un délai moyen de plus d'un an (419 jours) entre la réception d'une demande et la restitution d'un bilan.
L'inspection regrette aussi que les centres n'apportent pas de réponse suffisamment forte au problème de l'autisme chez les adultes. Elle propose (recommandation n° 9) que les CRA en lien avec les ARS suscitent la création de plateformes adultes avec des équipes interdisciplinaires intégrant des personnes avec troubles envahissants du développement (Ted). Et d'indiquer que "chacun doit prendre conscience que le retard pris dans le diagnostic et la prise en charge de l'autisme en France ne se comblera que par la convergence des professionnels et des usagers".
Les suites du rapport
Intervenant jeudi 21 avril devant le Comité national autisme (CNA), Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion a annoncé qu'elle allait d'ici juin ouvrir des concertations autour des propositions de l'Igas. Pour faire évoluer les centres de ressources autisme, elle a d'ores et déjà suggéré plusieurs axes de travail, directement issus du rapport des inspecteurs, comme la définition d'un délai dit raisonnable pour poser un diagnostic. Et d'indiquer qu'il faudra "aussi avoir une attention tout particulière concernant l'accès au diagnostic pour les adultes, il existe trop peu de ressources pour eux". Pour elle, les CRA n'ont pas vocation à établir l'ensemble des diagnostics. Elle souhaite également — comme le suggère l'Igas — renforcer les échanges des CRA avec l'Éducation nationale et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). La secrétaire d'État se dit "convaincue que les personnes ayant des troubles du spectre de l'autisme, les familles et les associations ont une place active à prendre dans les réorganisations des CRA".
Publié le 25/04/16 - 15h15 - HOSPIMEDIA
Ce sont trente recommandations que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a retenu pour améliorer les centres de ressources autisme. Parmi les principaux points faibles du dispositif figure notamment son manque de réactivité avec plus d'un an d'attente pour avoir un bilan.
Six mois après avoir été missionnée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine pour évaluer les centres de ressources autisme (CRA), l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) souligne l'extrême hétérogénéité du dispositif sur le territoire. Elle retient trente recommandations dans son rapport diffusé jeudi 21 avril. De l'actualisation des données disponibles sur les problématiques liées à l'autisme (recommandation n° 1) à des suggestions organisationnelles, les propositions de l'Igas montrent que le dispositif mis en place par une circulaire datant de 2005 n'en est qu'à ses prémices.
Ouvrir les collaborations
Pour l'adapter, l'Igas insiste sur le développement d'un travail en partenariat soulignant la multiplicité aujourd'hui des acteurs concernés, par exemple, par les problématiques du dépistage de l'autisme ou de l'information des professionnels. Dans sa recommandation n° 4 elle suggère de "rendre systématique la désignation d'un intervenant pivot au sein des CRA au moment de la demande initiale". Ce dernier sera ainsi chargé d'informer les familles sur le déroulement du processus et d'instaurer un travail collaboratif entre les CRA et les associations de familles sous l'égide de l'ARS. Le dispositif ainsi créé doit également permettre de développer l'offre de services sur les territoires et la rendre visible aux usagers. Plusieurs autres recommandations de l'Igas vont dans le sens de l'amélioration du parcours de la prise en charge des personnes autistes, enfants et adultes.
L'engorgement des centres est épinglé
Entre leurs différentes missions, certains CRA semblent s'être un peu perdus. Pour illustrer ce constat, l'Igas a relevé d'importantes différences de positionnement. Outre des tailles différentes de centres, parfois leur fonction diagnostic est devenue prépondérante au détriment de la formation des professionnels ou de la mise en réseau des acteurs. "Ces centres, plus experts que ressources, s'ils peuvent certes apporter un service de qualité, se doivent aussi de constituer un réseau de diagnostic simple et de prise en charge, qui passe par la sensibilisation et la formation, afin notamment de diminuer les délais de diagnostics", notent les inspecteurs. Les délais de réalisation des bilans sont considérables et font "l'objet de critiques massives des associations de familles qui ne contestent en aucun cas la qualité du travail mené par les CRA, mais se plaignent de l'engorgement de ces centres". Se basant sur l'étude de vingt-deux CRA, les auteurs relèvent un délai moyen de plus d'un an (419 jours) entre la réception d'une demande et la restitution d'un bilan.
L'inspection regrette aussi que les centres n'apportent pas de réponse suffisamment forte au problème de l'autisme chez les adultes. Elle propose (recommandation n° 9) que les CRA en lien avec les ARS suscitent la création de plateformes adultes avec des équipes interdisciplinaires intégrant des personnes avec troubles envahissants du développement (Ted). Et d'indiquer que "chacun doit prendre conscience que le retard pris dans le diagnostic et la prise en charge de l'autisme en France ne se comblera que par la convergence des professionnels et des usagers".
Les suites du rapport
Intervenant jeudi 21 avril devant le Comité national autisme (CNA), Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion a annoncé qu'elle allait d'ici juin ouvrir des concertations autour des propositions de l'Igas. Pour faire évoluer les centres de ressources autisme, elle a d'ores et déjà suggéré plusieurs axes de travail, directement issus du rapport des inspecteurs, comme la définition d'un délai dit raisonnable pour poser un diagnostic. Et d'indiquer qu'il faudra "aussi avoir une attention tout particulière concernant l'accès au diagnostic pour les adultes, il existe trop peu de ressources pour eux". Pour elle, les CRA n'ont pas vocation à établir l'ensemble des diagnostics. Elle souhaite également — comme le suggère l'Igas — renforcer les échanges des CRA avec l'Éducation nationale et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). La secrétaire d'État se dit "convaincue que les personnes ayant des troubles du spectre de l'autisme, les familles et les associations ont une place active à prendre dans les réorganisations des CRA".
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Nous avons eu une réunion au CRA de 15h à 17h30.
Etaient présents notamment pour les usagers :
La nouvelle directrice du CRA prendra ses fonctions fin juin. Elle est actuellement chef de service à la MAS de Ploudalmézeau : Lucie Bougaran. Rectificatif : ce n'est pas la bonne photo .
http://www.viadeo.com/p/0027vovsdmlq0i0
En quelques mois, le CRA aura tenu des formations pour 1000 professionnels.
Il y a 500 demandes de diagnostic en attente à Brest. Une équipe de rattrapage se constitue : 3 psychologues et un médecin.
Plus amples développements à suivre.
Etaient présents notamment pour les usagers :
- Xavier Cavalan, pour l'URAFB
moi, pour Asperansa
Guillaume Alemany, suppléant pour Asperansa, aspie
Hélène Vulcain, pour Autisme Côte Emeraude
- Morgane Phelep, directrice par intérim
Claire Chevreuil, chargée de mission au CRA
Yannick Arzel, directeur des établissements des Genêts d'Or
Mme Marie-Laure X, de l'UEDE 35
M. Christophe Y, de l'UEDE 56.
La nouvelle directrice du CRA prendra ses fonctions fin juin. Elle est actuellement chef de service à la MAS de Ploudalmézeau : Lucie Bougaran. Rectificatif : ce n'est pas la bonne photo .
http://www.viadeo.com/p/0027vovsdmlq0i0
- Son Parcours
3 ans Responsable de service Chez Maison d'Accueil Spécialisée LGO De septembre 2013 à aujourd'hui
2 ans Université De Bretagne Occidentale (UBO), Brest Master Direction et Responsabilités de Services Vieillissement et Handicap, Actions Sociales et de Santé - Direction et Responsabilité de Services De septembre 2011 à juin 2013
7 ans Coordonnatrice Chez SAVS LGO De novembre 2006 à juin 2013
2 ans Cadre en mission d'appui Chez EHPAD LGO De avril 2010 à septembre 2011
2 ans Responsable de service en mission d'appui Chez FDV/FAM LGO De mars 2008 à mars 2010
En quelques mois, le CRA aura tenu des formations pour 1000 professionnels.
Il y a 500 demandes de diagnostic en attente à Brest. Une équipe de rattrapage se constitue : 3 psychologues et un médecin.
Plus amples développements à suivre.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Un commentaire d'Autisme Côte Emeraude
La réunion avec le CRA hier après-midi était riche et constructive...
Il semblerait que nous ayons affaire à une équipe consciente des problématiques et difficultés du terrain, que ce soit au niveau des familles tout d'abord, ou des professionnels, de l'information et de la formation à transmettre et mettre en place, etc.
De bonnes idées ont été proposées pour améliorer encore le fonctionnement du CRA qui, rappelons-le renaît de ses cendres... Il faut donc un peu de patience et d'indulgence en cette première année de fonctionnement. Mais nous avons bon espoir quand à l'efficacité et à la qualité de tout ce qui sera proposé.
Il y a à date environ 500 dossiers de demandes diagnostics en attente, la plupart datant de l'ancien CRA. Il a été décidé de mettre en place une équipe dédiée pour traiter prioritairement ces dossiers. Parallèlement, toutes les nouvelles demandes sont dispatchées aux équipes associées concernées dans les 15 jours maximum. Un système d'information va être mis en place afin que les familles soient tenues au courant de manières plus précises de l'avancement et des dates d'évaluation.
Nous mettrons très prochainement (dès que le projet de fonctionnement retravaillé hier sera finalisé) un article en ligne sur le fonctionnement du CRA et ce que vous pouvez faire.
Pour rappel, le numéro unique: 02.98.89.47.70. Vous pouvez les appeler pour demander des précisions sur vos dossiers en cours (téléphone ou e-mail : contact@cra.bzh ).
La réunion avec le CRA hier après-midi était riche et constructive...
Il semblerait que nous ayons affaire à une équipe consciente des problématiques et difficultés du terrain, que ce soit au niveau des familles tout d'abord, ou des professionnels, de l'information et de la formation à transmettre et mettre en place, etc.
De bonnes idées ont été proposées pour améliorer encore le fonctionnement du CRA qui, rappelons-le renaît de ses cendres... Il faut donc un peu de patience et d'indulgence en cette première année de fonctionnement. Mais nous avons bon espoir quand à l'efficacité et à la qualité de tout ce qui sera proposé.
Il y a à date environ 500 dossiers de demandes diagnostics en attente, la plupart datant de l'ancien CRA. Il a été décidé de mettre en place une équipe dédiée pour traiter prioritairement ces dossiers. Parallèlement, toutes les nouvelles demandes sont dispatchées aux équipes associées concernées dans les 15 jours maximum. Un système d'information va être mis en place afin que les familles soient tenues au courant de manières plus précises de l'avancement et des dates d'évaluation.
Nous mettrons très prochainement (dès que le projet de fonctionnement retravaillé hier sera finalisé) un article en ligne sur le fonctionnement du CRA et ce que vous pouvez faire.
Pour rappel, le numéro unique: 02.98.89.47.70. Vous pouvez les appeler pour demander des précisions sur vos dossiers en cours (téléphone ou e-mail : contact@cra.bzh ).
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Interview passé dans la page régionale Bretagne d'Ouest-France samedi 7 mai
L'interview d'au moins 3 semaines.
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Re: [2016/01/01] Un CRA de Bretagne refondé
Compte-rendu de la dernière assemblée générale des Genêts d'Or. C'est l’association support du CRA de Bretagne.
A noter qu'elle a un Plan Autisme. Il consiste à, d'abord, analysé les pratiques de tous les établissements (même non spécialisés dans l'autisme) au regard de l’instruction ministérielle de décembre, puis à définir un plan d'actions pour chaque établissement.
Genêts d'or. Un vrai projet d'entreprise
Publié le 07 juin 2016 - Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/finistere/mo ... 097681.php
Joël Goron, directeur général des Genêts d'or, et Yves Habasque, président de l'association ont déclaré : « Faire, c'est bien, faire savoir ce qu'on fait, c'est mieux ! ».
Joël Goron, directeur général des Genêts d'or, et Yves Habasque, président de l'association ont déclaré : « Faire, c'est bien, faire savoir ce qu'on fait, c'est mieux ! ».
Plus de 200 responsables, partenaires et élus ont assisté, hier après-midi, à l'assemblée générale des Genêts d'or au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs. L'importance du travail en réseau avec les autres acteurs du secteur médico-social a été, notamment, soulignée. Yves Habasque, président des Genêts d'Or, n'a pas manqué, en préambule, d'évoquer le souvenir de son prédécesseur, Jean-Yves Lenormand, disparu il y a un an. Celui-ci a été l'initiateur du projet d'entreprise LGO (Les Genêts d'Or) qui a engagé la structure dans une réflexion en profondeur et qui en détermine la gouvernance pour la période 2015-2025.
Travailler en réseau
Joël Goron, directeur général, a rappelé que « ce projet ambitieux vise à améliorer la qualité de l'accompagnement des usagers, résidents et ouvriers et à favoriser une plus grande inclusion dans la cité ». L'assemblée générale a permis de faire un point d'étape sur ce projet. Yves Habasque a précisé : « Il a déjà permis de s'interroger sur l'organisation interne de l'association sur les quatre territoires actuellement concernés (Morlaix, Brest, Quimper et Rennes) mais aussi de mesurer l'importance du partage avec les autres acteurs du secteur médico-social ». Il a ajouté : « Il faut travailler en réseau, faire avec les autres et ils sont présents aujourd'hui ! », en évoquant Don Bosco, la fondation Ildis ou Les Papillons blancs, etc.
Yves Habasque, à la fois président des Genêts d'or et de Sevel Services, a exprimé une volonté de travailler en complémentarité.
Un regroupement de 1.750 salariés
L'année 2015 a été « saine sur le plan financier ». Joël Goron rappelle que le budget global de la structure atteindra la somme de 102 M€ en 2016, année qui verra se mettre en place le CPOM, le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, sur la période 2017-2021. « Il s'agit d'une nouvelle démarche dans le Finistère car nous nous intéressons à la diversification de nos ressources, même si nous travaillons déjà avec 1.000 entreprises en Bretagne », a ajouté le directeur qui a poursuivi : « Nous sommes des acteurs sociaux mais aussi économiques avec 1.300 salariés auxquels s'ajoutent ceux de Sevel, au nombre de 450 ». Yves Habasque a précisé : « Nous avons voulu pérenniser nos chiffres et, cette année, toutes les agences sont bénéficiaires, car le travail adapté permet de réaliser des marges ».
Le Plan Autisme présenté
L'ordre du jour a aussi permis de présenter le Plan Autisme et, notamment, le plan d'actions qui en découle. La vie associative, ainsi que la vie des établissements ont aussi été présentées lors de cette assemblée générale.
A noter qu'elle a un Plan Autisme. Il consiste à, d'abord, analysé les pratiques de tous les établissements (même non spécialisés dans l'autisme) au regard de l’instruction ministérielle de décembre, puis à définir un plan d'actions pour chaque établissement.
Genêts d'or. Un vrai projet d'entreprise
Publié le 07 juin 2016 - Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/finistere/mo ... 097681.php
Joël Goron, directeur général des Genêts d'or, et Yves Habasque, président de l'association ont déclaré : « Faire, c'est bien, faire savoir ce qu'on fait, c'est mieux ! ».
Joël Goron, directeur général des Genêts d'or, et Yves Habasque, président de l'association ont déclaré : « Faire, c'est bien, faire savoir ce qu'on fait, c'est mieux ! ».
Plus de 200 responsables, partenaires et élus ont assisté, hier après-midi, à l'assemblée générale des Genêts d'or au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs. L'importance du travail en réseau avec les autres acteurs du secteur médico-social a été, notamment, soulignée. Yves Habasque, président des Genêts d'Or, n'a pas manqué, en préambule, d'évoquer le souvenir de son prédécesseur, Jean-Yves Lenormand, disparu il y a un an. Celui-ci a été l'initiateur du projet d'entreprise LGO (Les Genêts d'Or) qui a engagé la structure dans une réflexion en profondeur et qui en détermine la gouvernance pour la période 2015-2025.
Travailler en réseau
Joël Goron, directeur général, a rappelé que « ce projet ambitieux vise à améliorer la qualité de l'accompagnement des usagers, résidents et ouvriers et à favoriser une plus grande inclusion dans la cité ». L'assemblée générale a permis de faire un point d'étape sur ce projet. Yves Habasque a précisé : « Il a déjà permis de s'interroger sur l'organisation interne de l'association sur les quatre territoires actuellement concernés (Morlaix, Brest, Quimper et Rennes) mais aussi de mesurer l'importance du partage avec les autres acteurs du secteur médico-social ». Il a ajouté : « Il faut travailler en réseau, faire avec les autres et ils sont présents aujourd'hui ! », en évoquant Don Bosco, la fondation Ildis ou Les Papillons blancs, etc.
Yves Habasque, à la fois président des Genêts d'or et de Sevel Services, a exprimé une volonté de travailler en complémentarité.
Un regroupement de 1.750 salariés
L'année 2015 a été « saine sur le plan financier ». Joël Goron rappelle que le budget global de la structure atteindra la somme de 102 M€ en 2016, année qui verra se mettre en place le CPOM, le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, sur la période 2017-2021. « Il s'agit d'une nouvelle démarche dans le Finistère car nous nous intéressons à la diversification de nos ressources, même si nous travaillons déjà avec 1.000 entreprises en Bretagne », a ajouté le directeur qui a poursuivi : « Nous sommes des acteurs sociaux mais aussi économiques avec 1.300 salariés auxquels s'ajoutent ceux de Sevel, au nombre de 450 ». Yves Habasque a précisé : « Nous avons voulu pérenniser nos chiffres et, cette année, toutes les agences sont bénéficiaires, car le travail adapté permet de réaliser des marges ».
Le Plan Autisme présenté
L'ordre du jour a aussi permis de présenter le Plan Autisme et, notamment, le plan d'actions qui en découle. La vie associative, ainsi que la vie des établissements ont aussi été présentées lors de cette assemblée générale.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans