Comme je n'ai pas d'hypersensibilité au toucher, je n'ai pas trop à gérer.
Enfin, j'ai certaines sensibilités que je ne qualifierais pas de "hyper" mais de spécifiques :
- l'étiquette dans le slip, le col, ne me gêne pas,
- pas de problème pour serrer la main ou le toucher de joues,
- le bisou français ne me gênerait pas ; malheureusement, il semble que, dans pas mal de cultures, il s'agisse de quelque chose de relativement exclusif et/ou qui se mérite ; tout comme le câlin, j'aurais préféré qu'il se partageât à discrétion,
- pas de problème pour les tapettes dans le dos, les bousculades, être serrés dans la foule du concert ou du bus,
- j'aime bien rester emmitouflé dans le duvet, [imaginez si l'on pouvait éternellement éveillé sans devoir aller aux toilettes, sans devoir aller manger ou faire le ménage, ...

Et le duvet n'a pas d'attentes, ne se plaint pas.

]
- ...
Ce qui précède vaut dès le moment où je ne suppose pas de mauvaises intentions de la personne qui "touche". Cela dépend beaucoup du contexte de mon interprétation de celui-ci. Bon, dans mon cas, j'ai la chance de ne pas être parano' et/ou anxieux.
Ce qui me "stresse"/non-repose en le toucher :
- je suis pas mal chatouilleux, (sous les aisselles notamment)
- je suis parfois plus chatouilleux à d'autres parties du corps, mais je ne saurais pas dire quels facteurs favorisent cette sensibilité-réaction chez moi,
- toucher des pointes arrondies de la plante des pieds m'est agréable,
- en ce qui concerne les aiguilles, les compas et autres objets pointus, je ne saurais dire ; ça fait longtemps que je n'ai pas fait l'expérience,
- bon, en ce qui concerne les piqûres d'orties, d'abeilles, de guêpes, je suis comme la plupart des personnes : ça fait mal, ça peut démanger, mais sans plus,
- ...
Bon. comme j'aime bien les câlins sans engagement (tel un bébé

) et le duvet, le risque est que je "m'endorme" (y compris dans les bras d'autrui

). Mais bon, je garde conscience que je ne dois pas oublier le reste (la maudite paperasse et les osties d'factures, cuisinier et me nourrir, faire la lessive, préparer les cours, trinquer avec les chums, etc.).
Autre nuance, en ce qui concerne le toucher avec autrui (du simple serrage de main au câlin), je n'établis pas de contact physique tant que je ne suis pas sûr que l'autre personne est consentante. Du coup, avec les personnes non autistes qui expriment leur accord de manière non verbale (avec le langage non verbal, que je ne comprendrais pas forcément), cela peut être problématique.