Spoiler : :Dans mon cas le masque tombe et c'est mis sur le compte de l'ivresse. (Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse) mais cette époque est révolue. Jeunesse se passeKyhiil a écrit : Moi je ne bois jamais. De 1 je ne resiste pas, de 2 ça rend la maitrise (ou le "cachage" ça existe pas mais j'avais envie dle dire) deja difficile de mes emotions quasiment impossible xD
Modération ou capitaine de soirée
Deuil
-
- Prolifique
- Messages : 4408
- Enregistré le : samedi 12 décembre 2015 à 16:38
Re: Deuil
Spoiler : :
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
-
- Familier
- Messages : 126
- Enregistré le : mercredi 17 février 2016 à 18:31
- Localisation : Saint Brieuc
Re: Deuil
De mon coté, je ne pleure pas sur le coup et quand je pleure, c'est pas longtemps. En général, je pleure plus tard et pas en public. Mon père s'est suicidé en 1979. J'avais onze ans. Quand mon oncle m'a dit que je ne le reverrai plus et que je pouvais aller pleurer dans une chambre, je n'ai rien senti du tout. Il faisait très beau ce jour-là. J'ai juste pris mes distances avec les autres enfants de mon âge d'un seul coup. Par contre, quand ma soeur s'est suicidée (5 ans plus jeune que moi) en 2001. J'ai pleuré direct. On était assez fusionnelles...surtout elle. C'est comme si une main géante était rentrée dans mon corps par le plexus pour arracher d'un coup mes organes. Mais je n'ai pas pleuré quand j'ai dû annoncer la nouvelle à mes petits frères. Et là, je viens de perdre mon petit frère (il avait 34 ans) d'une tumeur au cerveau, je pleure un peu mais ce n'est rien par rapport aux crises d'angoisses que je me suis tapées pendant cinq ans en pensant à lui. Aux enterrements, je ne pleure jamais, ni devant un cadavre. Et si des gens sont en train de mourir à l'hôpital ( proches ou pas), je ne pleure pas, je les accompagne avec tout ce que je peux donner en efficacité en faisant même des blagues qui les font bien rire. Je ne pleure sur des gens morts ou presque que lorsque je suis seule mais ça dure dix secondes pas plus car ça ne sert à rien. Alors, je ne ressens la tristesse que pas très longtemps.
Diag TSA (de type Asperger) + THPI+ TDAH et SPT
-
- Prolifique
- Messages : 876
- Enregistré le : dimanche 14 février 2016 à 6:08
Re: Deuil
C'est très difficile tout ce que tu as vécu là...laniakea a écrit :De mon coté, je ne pleure pas sur le coup et quand je pleure, c'est pas longtemps. En général, je pleure plus tard et pas en public. Mon père s'est suicidé en 1979. J'avais onze ans. Quand mon oncle m'a dit que je ne le reverrai plus et que je pouvais aller pleurer dans une chambre, je n'ai rien senti du tout. Il faisait très beau ce jour-là. J'ai juste pris mes distances avec les autres enfants de mon âge d'un seul coup. Par contre, quand ma soeur s'est suicidée (5 ans plus jeune que moi) en 2001. J'ai pleuré direct. On était assez fusionnelles...surtout elle. C'est comme si une main géante était rentrée dans mon corps par le plexus pour arracher d'un coup mes organes. Mais je n'ai pas pleuré quand j'ai dû annoncer la nouvelle à mes petits frères. Et là, je viens de perdre mon petit frère (il avait 34 ans) d'une tumeur au cerveau, je pleure un peu mais ce n'est rien par rapport aux crises d'angoisses que je me suis tapées pendant cinq ans en pensant à lui. Aux enterrements, je ne pleure jamais, ni devant un cadavre. Et si des gens sont en train de mourir à l'hôpital ( proches ou pas), je ne pleure pas, je les accompagne avec tout ce que je peux donner en efficacité en faisant même des blagues qui les font bien rire. Je ne pleure sur des gens morts ou presque que lorsque je suis seule mais ça dure dix secondes pas plus car ça ne sert à rien. Alors, je ne ressens la tristesse que pas très longtemps.
Mes condoléances pour ton frère.
Je comprends ce besoin de mettre de la distance (je fais ça un peu tout le temps en fait) et c'est ce que j'ai fait pendant que ma mère était malade pour me rendre utile aussi (que ce soit pour faire des papiers à la secu, aller vider des bassins plein de vomi ou après sa mort préparer les obsèques) tout en continuant à m'occuper de mon petit garçon autiste de 3 ans qui réclame énormément d'attention.
Il y a des moments comme ça dans la vie...
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
-
- Prolifique
- Messages : 876
- Enregistré le : dimanche 14 février 2016 à 6:08
Re: Deuil
Oui je suis d'accord pour dire qu'on a de la chance, puis les mauvais moments ne durent pas. La vie continue.laniakea a écrit :Merci gog. Dur aussi pour toi. Mais on a de la chance aussi. On sait parler au moins ici.
Bonne fin de week-end !
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
-
- Intarissable
- Messages : 5857
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: Deuil
Je n'ai pas pleuré la mort de mon grand-père, même si j'étais triste bien sûr. Mais personne ne m'en a fait de remarque. En revanche, j'ai perdu mon copain il y a quelques années, et là, j'ai énormément pleuré à pleins de moments différents - mais pas à l'enterrement et de manière générale très peu en public.
Je ne pense d'ailleurs pas qu'il y ait une règle qu'il faille nécessairement pleurer pour faire son deuil, ça arrive assez souvent que des gens ne pleurent pas surtout si la personne décédée était âgée et/ou très malade. Il n'y a pas à en avoir honte.
Je ne pense d'ailleurs pas qu'il y ait une règle qu'il faille nécessairement pleurer pour faire son deuil, ça arrive assez souvent que des gens ne pleurent pas surtout si la personne décédée était âgée et/ou très malade. Il n'y a pas à en avoir honte.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Prolifique
- Messages : 529
- Enregistré le : dimanche 24 janvier 2016 à 18:30
Re: Deuil
Un classique, en fait... mais ma famille m'a pas mal freiné, surtout que j'en ai connu des vertes et des pas mûres après ça... !gog a écrit :Wow un syndrome asperger et l'alcool ça en fait des trucs à gérer...L'espion du coin a écrit :Sale histoire que voilà... !Daredevil a écrit :Pas diag
Je ne pleure pas et je n'arrive pas à sortir quoi que ce soit. Par contre à l'intérieur c'est la tempête. Quand la bulle d'impassivité claque, c'est le tsunami. Et qu'importe le lieu, l'heure, le public ou non. Expérience avec un collègue devenu ami et qui a mis fin à ses jours.
Oui, moi aussi, je suis coincé des sentiments... ou j'en ai trop, et ils sont convertis en stress... sauf fin rond, là, je peux m'exprimer... !
^^
Aussi j'ai l'impression que bourré, j'avais tous les prétextes du monde pour "attaquer"... !
(Sans trouver mille excuses, astuces... pour obtenir ce que je voulais, sans quoi j'avais la très forte impression de "m'incruster" sans aucune raison... !)
Laniakea, quelle histoire... !
Dans ma famille, j'ai juste eu un cousin (très sympa, que je n'ai croisé chez nous qu'une fois... ) qui est mort à 17 ans...
Il m'avait offert une petite voiture en légo, modèle un peu Ford "T" qu'il a montée pour moi...
(que je me suis amusé à démolir parce que j'aime bien changer la donne... !)
^^
Je n'ai pas versé une larme, mais au vu des histoires de famille, on pense à un suicide...
Il est mort sous un train...
Depuis, chaque fois que je prends le train, j'y pense... !
(On pense aussi à des règlements de compte... : comment savoir... ?)
Syndrome d'Asperger Diagnostiqué
-
- Prolifique
- Messages : 876
- Enregistré le : dimanche 14 février 2016 à 6:08
Re: Deuil
Je crois que c'est normal, c'est plus compliqué de digérer la mort de quelqu'un de jeune, c'est pas logique puis quand c'est une mort violente, si on a tendance à visualiser les choses on peut être hanté un bon moment...
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
-
- Prolifique
- Messages : 529
- Enregistré le : dimanche 24 janvier 2016 à 18:30
Re: Deuil
Oui, c'est ça... : la logique... !gog a écrit :Je crois que c'est normal, c'est plus compliqué de digérer la mort de quelqu'un de jeune, c'est pas logique puis quand c'est une mort violente, si on a tendance à visualiser les choses on peut être hanté un bon moment...
Quand elle est perturbée, on perd la raison, plus ou moins...
Ne pas savoir le pourquoi du comment me laisse sur ma faim... !
(Je sais juste que le couple des deux parents n'allait pas très bien, et qu'il en a pâti... et son éducation était peut-être trop violente...
Et comme on ignore trop de choses, peut-être même qu'il se droguait... !)
En même temps, j'avais p'têt'ben 9 ans... et je suis content de ne pas avoir assisté à la scène...
(Et que ce ne soit pas un membre de la famille proche... !)
Syndrome d'Asperger Diagnostiqué
-
- Prolifique
- Messages : 876
- Enregistré le : dimanche 14 février 2016 à 6:08
Re: Deuil
Lorsqu'un événement aussi horrible arrive c'est légitime de vouloir mettre de l'ordre dans tout ça mais 9 ans, c'est beaucoup trop jeune pour avoir à gérer ce genre de chose, si tu avais vécu cela un peu plus tard peut-être que cela t'aurait un peu moins obsédé (mais ce ne sont que des suppositions bien entendu...).
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
-
- Prolifique
- Messages : 1247
- Enregistré le : vendredi 22 janvier 2016 à 14:07
- Localisation : Bretagne
Re: Deuil
La mort en général me laisse assez insensible. C'est ce que je voulais écrire après avoir lu les premiers messages.
Par contre, dès que l'on arrive sur des morts anormales par leur âge ou leur déroulement, c'est beaucoup plus choquant parce qu'il y a des parts d'inconnu ou d'injustice.
La mort des mes proches âgés n'a jamais pu me faire de chagrin ; le suicide récent d'un jeune qui semblait aimer la vie mais portait en lui une grande souffrance sans solution m'a beaucoup plus touchée… c'est normal. C'est le regret de n'avoir pas su, pas vu, pas pu aider, laissé passer…
En fait mon degré de tristesse est aussi relatif à l'admiration que j'ai pour la personne et au degré de ce que je perds, ou que la société perd avec sa disparition (quand j'ai appris qu'Eric Tabarly était tombé de son bateau en pleine mer, j'ai fondu en larmes –j'aime la voile ; quand ma mère est morte à l'hôpital, non ).
Il y a des drames que je trouve insupportables, notamment quand ils concernent des enfants, cela me secoue quand j'en ai connaissance et que c'est proche. Il faut absolument ne pas y penser, sinon on ne peut pas vivre… Pourtant "des gens meurent tous les jours, on ne les connait pas et on en fait pas tout un foin" ©Moonygirl.
Je crois que chaque enfant qui meurt de maladie, de faim ou de guerre me font plus de chagrin que la mort de ma propre mère (qui m'a laissé assez indifférent). Mieux vaut fermer les yeux, ne pas vouloir savoir, c'est trop insupportable quand on approche de cette réalité !
En fait, je crois que, comme la vie m'intéresse beaucoup, la mort qui pourrait me rendre le plus triste, ce serait la mienne. Bon…
Egoïste ? Pourquoi ? On a le droit d'aimer la vie…
Et puis la mort des mes enfants serait encore plus triste que la mienne parce que je serais là pour pleurer "l'injustice"…
Trêve de digression, comme je le disais sur un autre fil, c'est le jour où des voisins m'ont dit "pourquoi tu fais cette là ?", après la mort d'un autre voisin (plus proche de moi celui là), que ça a été l'électrochoc. Je m'étais fait une tête de convenance comme je pensais devoir le faire… et c'était trop !
Donc, depuis, je laisse aller et j'exprime mes vrais sentiments = pas grand-chose.
Je reprends le départ du sujet :
Aller aux enterrements est une corvée innommable car je suis toujours en décalage avec les autres : pas assez triste en fonction du degré de parenté que j'ai, ou bien, au contraire, l'attitude des gens, qui discutent, se retrouvent au café, font de cette cérémonie un lieu de retrouvailles et de convivialité me choque.
Je préfère me tenir à distance…
En fait, vis-à-vis des personnes âgées de mon entourage, j'ai un peu la hantise de leur mort. Je me demande d'avance comment je pourrais échapper à ce moment et tant que je travaillais j'arrivais assez bien à trouver de vrais raisons de ne pas y aller. Ma femme, elle, est bien rodée à ces démarches, connaît les sommes d'argent à donner, ce qu'il faut écrire sur la carte, aller où et quand, rester à sa place en fonction de son degré de parenté…
C'est un sacré truc dans nos campagnes bretonnes où l'on va encore voir les morts exposés dans un salon funéraire, il faut connaître les codes !... Il faudrait parfois dire au revoir à une personne à laquelle on n'aurait même pas dit bonjour si elle avait été vivante !
Par contre, dès que l'on arrive sur des morts anormales par leur âge ou leur déroulement, c'est beaucoup plus choquant parce qu'il y a des parts d'inconnu ou d'injustice.
La mort des mes proches âgés n'a jamais pu me faire de chagrin ; le suicide récent d'un jeune qui semblait aimer la vie mais portait en lui une grande souffrance sans solution m'a beaucoup plus touchée… c'est normal. C'est le regret de n'avoir pas su, pas vu, pas pu aider, laissé passer…
En fait mon degré de tristesse est aussi relatif à l'admiration que j'ai pour la personne et au degré de ce que je perds, ou que la société perd avec sa disparition (quand j'ai appris qu'Eric Tabarly était tombé de son bateau en pleine mer, j'ai fondu en larmes –j'aime la voile ; quand ma mère est morte à l'hôpital, non ).
Il y a des drames que je trouve insupportables, notamment quand ils concernent des enfants, cela me secoue quand j'en ai connaissance et que c'est proche. Il faut absolument ne pas y penser, sinon on ne peut pas vivre… Pourtant "des gens meurent tous les jours, on ne les connait pas et on en fait pas tout un foin" ©Moonygirl.
Je crois que chaque enfant qui meurt de maladie, de faim ou de guerre me font plus de chagrin que la mort de ma propre mère (qui m'a laissé assez indifférent). Mieux vaut fermer les yeux, ne pas vouloir savoir, c'est trop insupportable quand on approche de cette réalité !
En fait, je crois que, comme la vie m'intéresse beaucoup, la mort qui pourrait me rendre le plus triste, ce serait la mienne. Bon…
Egoïste ? Pourquoi ? On a le droit d'aimer la vie…
Et puis la mort des mes enfants serait encore plus triste que la mienne parce que je serais là pour pleurer "l'injustice"…
Trêve de digression, comme je le disais sur un autre fil, c'est le jour où des voisins m'ont dit "pourquoi tu fais cette là ?", après la mort d'un autre voisin (plus proche de moi celui là), que ça a été l'électrochoc. Je m'étais fait une tête de convenance comme je pensais devoir le faire… et c'était trop !
Donc, depuis, je laisse aller et j'exprime mes vrais sentiments = pas grand-chose.
Je reprends le départ du sujet :
Encore faut-il en avoir…Êtes-vous parvenu à montrer vos émotions ?
Aller aux enterrements est une corvée innommable car je suis toujours en décalage avec les autres : pas assez triste en fonction du degré de parenté que j'ai, ou bien, au contraire, l'attitude des gens, qui discutent, se retrouvent au café, font de cette cérémonie un lieu de retrouvailles et de convivialité me choque.
Je préfère me tenir à distance…
En fait, vis-à-vis des personnes âgées de mon entourage, j'ai un peu la hantise de leur mort. Je me demande d'avance comment je pourrais échapper à ce moment et tant que je travaillais j'arrivais assez bien à trouver de vrais raisons de ne pas y aller. Ma femme, elle, est bien rodée à ces démarches, connaît les sommes d'argent à donner, ce qu'il faut écrire sur la carte, aller où et quand, rester à sa place en fonction de son degré de parenté…
C'est un sacré truc dans nos campagnes bretonnes où l'on va encore voir les morts exposés dans un salon funéraire, il faut connaître les codes !... Il faudrait parfois dire au revoir à une personne à laquelle on n'aurait même pas dit bonjour si elle avait été vivante !
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
-
- Prolifique
- Messages : 876
- Enregistré le : dimanche 14 février 2016 à 6:08
Re: Deuil
Je me demande si on parle bien ici d'absence d'émotion, de la difficulté à exprimer des émotions ou de la difficulté à pouvoir les identifier tout simplement.
Je n'ai pas pleuré à l'enterrement de ma mère ni après mais cela ne veut pas dire que je ne ressens rien ou que je ne trouve pas la situation difficile.
Pour ma part, c'est comme si je ressentais les émotions en écho, le volume est assez bas, sans parler de quelque chose d'inaudible non plus, quoiqu'il en soit ça ne m'empêche pas de me concentrer sur autre chose si je le décide vraiment mais j'ai quand même en premier lieu du mal à savoir de quoi il s'agit exactement. Je sais à la limite ce que ce n'est pas mais je ne sais pas ce que c'est pour autant. Pour l'instant il me semble que c'est un mélange de colère, de fatigue et de soulagement mêlé à un peu de tristesse...
Je n'ai pas pleuré à l'enterrement de ma mère ni après mais cela ne veut pas dire que je ne ressens rien ou que je ne trouve pas la situation difficile.
Pour ma part, c'est comme si je ressentais les émotions en écho, le volume est assez bas, sans parler de quelque chose d'inaudible non plus, quoiqu'il en soit ça ne m'empêche pas de me concentrer sur autre chose si je le décide vraiment mais j'ai quand même en premier lieu du mal à savoir de quoi il s'agit exactement. Je sais à la limite ce que ce n'est pas mais je ne sais pas ce que c'est pour autant. Pour l'instant il me semble que c'est un mélange de colère, de fatigue et de soulagement mêlé à un peu de tristesse...
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
-
- Prolifique
- Messages : 529
- Enregistré le : dimanche 24 janvier 2016 à 18:30
Re: Deuil
Oui, les sentiments s'entremêlent souvent, j'ai bien l'impression... : surtout sur tous les points existentiels où la logique nous échappe... !gog a écrit :Je me demande si on parle bien ici d'absence d'émotion, de la difficulté à exprimer des émotions ou de la difficulté à pouvoir les identifier tout simplement.
Je n'ai pas pleuré à l'enterrement de ma mère ni après mais cela ne veut pas dire que je ne ressens rien ou que je ne trouve pas la situation difficile.
Pour ma part, c'est comme si je ressentais les émotions en écho, le volume est assez bas, sans parler de quelque chose d'inaudible non plus, quoiqu'il en soit ça ne m'empêche pas de me concentrer sur autre chose si je le décide vraiment mais j'ai quand même en premier lieu du mal à savoir de quoi il s'agit exactement. Je sais à la limite ce que ce n'est pas mais je ne sais pas ce que c'est pour autant. Pour l'instant il me semble que c'est un mélange de colère, de fatigue et de soulagement mêlé à un peu de tristesse...
Quand j'étais petit, en Allemagne, j'avais extrêmement peur de mon arrière-grand-mère sur son lit de mort... à tel point que je n'osais rentrer dans sa chambre, alors que tout le monde y allait... !
En Suisse, une fois, il y avait une très vieille dame qui nous a donné du chocolat... : je la prenais pour une sorcière... : du coup je crois que je n'ai pas touché au chocolat... !
Syndrome d'Asperger Diagnostiqué
-
- Prolifique
- Messages : 1192
- Enregistré le : mardi 2 juillet 2013 à 16:45
Re: Deuil
Chez moi, c'est imprévisible. j'ai perdu mon permet lendemain de noël dernier. j'ai pleuré, je m'en allais en course et j'ai remonté les 4 étages de mon immeuble désorientée avec mon caddie. (qui reste normalement dans le local en bas).
j'ai de nouveau pleuré quand ils ont fermé le couvercle du cercueil.
j'ai de nouveau pleuré quand ils ont fermé le couvercle du cercueil.