Recherches sur le bumétanide

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Jean
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Un message sur la liste yahoo autisme :
J'espère aussi que l'année 2016 verra la publication de l'étude américaine qui confirme les travaux de Ben Ari et Eric Lemonnier et qui montre qu'un traitement des troubles autistiques avec du Burinex à 4mg/jour est très efficace et supérieure au traitement à 2mg.
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Jean
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Je ne sais pas si cette étude existe, mais il y a bien un effet dose (4mg marche mieux que 2mg).
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meï
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par meï »

en fait je pensais a mon fils..qui a 14 ans, et qui a du risperdal pour le moment.
franchement, je me demande ce que donnerait le traitment du Dr L avec lui...je manque de témoignages de parents d'ados . :innocent:

je vais peut etre meme lui envoyer un mail, car il m'avait parlé de le recontacter lorque on fils aurait un diag de TSA le cas echeant.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Jean
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Le pari de Neurochlore dans le traitement de l'autisme

Par Laurence Bottero | 02/03/2016 / La tribune Aix-Marseille

Neurochlore lancera en juillet un essai clinique de phase III.

Un diurétique peut-il aider au traitement de l'autisme ? C'est ce que dit la start-up basée à Marseille, qui prévoit le lancement d'un essai clinique de phase III dès juillet.

Elle vient de lever 9 M€ auprès de la Simons Foundation, fondation américaine dédiée à l'autisme. C'est dire le potentiel que représentent les travaux effectués par les équipes du docteur Yehezkel Ben-Ari, fondateur de Neurochlore et par ailleurs responsable du Groupe Autisme au sein de l'Institut de Neurobiologie de la Méditerranée, basé à Luminy à Marseille.

Neurones immatures


Selon le docteur Yehezkel Ben-Ari, qui travaille depuis 30 ans sur la régulation du chlore dans les neurones, si l'autisme commence avant la naissance, c'est durant la phase de développement que s'installent les troubles comportementaux. Et la prise d'un diurétique - la Bumétanide - viendrait diminuer ces troubles de communication.
  • "La thèse que je défends, c'est que comme pour un bâtiment qui s'effondrait après un défaut sur un matériau, s'il y a eu insulte dans l'utérus, les neurones restent affectés par cette insulte, sont donc immatures et conservent un taux de chlore élevé. Ces neurones embêtent le voisinage. Le diurétique vient calmer ces neurones et uniquement ces neurones. Sur les autres neurones, il n'a aucun effet", explique le chercheur marseillais.
Selon une étude faite sur les souris, le diurétique pris avant la naissance corrige les déficits sur les descendants. Il a également été démontré que l'ocytocine, l'hormone de l'accouchement, produit une baisse du taux de chlore pendant la naissance qui contrôle l'expression du syndrome autistique.

Cohorte en préparation

Grâce au prêt convertible en actions consenti par Simons Foundation, Neurochlore s'engagera en juillet prochain dans un essai clinique de phase III. Pour cela le recrutement d'une cohorte est ouvert. Elle concerne 200 enfants et adolescents souffrant de troubles du spectre autistique, domiciliés en France, en Grande-Bretagne et en Hollande. L'essai se déroulera dans une dizaine de centres. Si les résultats sont à la hauteur des espérances de Yehezkel Ben-Ari, une demande d'enregistrement du médicament - qui est par ailleurs fabriqué près de Nîmes dans le Gard - auprès des autorités de santé européennes sera effectuée. Ce qui permettrait d'envisager une molécule mise sur le marché à horizon de 3 ans.

De leur côté les interlocuteurs américains de Neurochlore ne cachent pas leur souhait de mener, eux aussi, des essais.

Incubée au sein d'Impulse à Marseille de 2011 - date de sa création - à 2013, Neurochlore avait notamment bénéficié alors d'une avance remboursable de 40 000 euros. Bpifrance apporte également son soutien financier.

La start-up dispose de deux départements, l'un de recherche fondamentale financée notamment par la fondation Bettencourt Schueller et qui travaille sur d'autres pathologies dont l'X fragile, l'autre spécialisé dans les essais cliniques et entièrement dévolu à l'autisme.
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

L'information est intéressante.

L'essai clinique de phase II s'est terminé en 2015. Il se déroulait sur 5 centres.

S'il est question de passer à la phase III, c'est qu'il a été concluant.
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Marseille. Neurochlore lève 9 millions d'euros pour traiter l’autisme
ajouté le 3 mars 2016 - Journal des entreprises

La startup marseille Neurochlore développe le premier traitement thérapeutique des troubles liés à l’autisme. Elle vient d’obtenir 9 millions d’euros de prêt convertible en actions d’une fondation américaine dédiée à l’autisme (Simons Foundation).

La startup marseille Neurochlore développe le premier traitement thérapeutique des troubles liés à l’autisme. Elle vient d’obtenir 9 millions d’euros de prêt convertible en actions d’une fondation américaine dédiée à l’autisme (Simons Foundation). Cette somme vient par ailleurs compléter l’appui de Bpifrance et de la Fondation Bettencourt Schueller qui finance certains projets de recherche fondamentale. Le docteur Yehezkel Ben-Ari, fondateur de Neurochlore, responsable du groupe Autisme au sein de l’Institut de neurobiologie de la méditerranée va ainsi pouvoir lancer, dès juillet prochain, un essai clinique sur 200 enfants, dès le mois de juillet 2016. « L’étude se déroulera en double aveugle, c’est-à-dire molécule active vs placebo, et durera environ trois ans. Si elle aboutit, alors Neurochlore sera dans la dernière ligne droite pour proposer un nouveau médicament capable de traiter l’autisme sous la forme d’un sirop », explique Yehezkel Ben-Ari. Son équipe a en effet démontré l'incidence des taux de chlore dans les neurones sur les souris autistes. La société Neurochlore a déposé un brevet international pour l’utilisation d’un diurétique, la Bumétanide, pour traiter l’autisme. Elle travaille actuellement sur la mise sur le marché en Europe de cette molécule.
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par cbb44 »

j'ai été sous burinex pendant un mois et demi, ça m'a un peu aidé mais les effets secondaires étaient vraiment trop insupportables (nausées, tête qui tourne et surtout terriblement mal au ventre)

tout ça malgré une supplémentation en potassium

du coup j'ai arrêté
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Tu y es allé progressivement ?
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

La découverte est-elle soluble dans les chiffres et l’excellence ?
Le Monde | 05.04.2016

Le Human Brain Project (reconstruire le cerveau humain d'ici à 2024) est financé à hauteur de 1 milliard d'euros. Une concentration de moyens qui se fait au détriment de nombreux autres projets de recherche scientifique, selon le neurobiologiste Yehezkel Ben-Ari,
La science aujourd’hui est pilotée par le haut. Les projets financés sont régis par des plans d’étapes définis par avance, en phase avec les modes dominantes et avec l’« excellence », terme que nos politiques répètent comme un mantra.

En neurosciences, en se basant sur des simulations et des modélisations numériques, sur l’imagerie, la génétique et la bioinformatique, le projet pharaonique européen Human Brain Project (HBP, plus de 1 milliard d’euros,en principe financés par Bruxelles, les Etats et le secteur privé) a pour but de reconstruire le cerveau humain et de guérir les maladies cérébrales. Le programme Horizon 2020 va « rendre le citoyen européen en meilleure santé » ; les projets du European Research Council (ERC, qui octroie des bourses allant jusqu’à 2,5 millions d’euros sur cinq ans) doivent amener l’Europe « au plus haut niveau de l’innovation ». En se fondant sur des indicateurs de performance, l’objectif est de permettre aux centres européens d’être mieux classés dans les évaluations internationales, comme l’aberrant classement de Shanghaï.

Certes, ces financements vont donner des résultats intéressants, mais à quel prix ? Quels sont les dégâts collatéraux de cette politique qui consiste à concentrer l’essentiel des moyens dans quelques équipes alors que l’économie va mal ?

Aversion au risque

La première conséquence est de favoriser les ­modes dominantes et de détruire l’équilibre entre projets imposés par le haut et recherche intuitive. Quand on baisse les crédits, on crée une aversion au risque, et seuls les sujets « à la mode » attirent les financements. Comme les modes sont les mêmes à Paris, à Bruxelles et à Bonn, les fonds vont vers les mêmes laboratoires, faisant émerger de jeunes capitaines d’industrie qui doivent gérer des sommes importantes et sont tenus de ne pas dévier de leur programme. A côté de cela, de très nombreuses équipes sont au chômage technique.

La deuxième est une explosion des demandes de financement qui ne sont pas retenues. Avec moins de 10 % des projets financés dans la plupart des pays occidentaux, les chercheurs passent plus de temps à chercher des subventions qu’à faire leur métier. Avec de tels taux, il est possible de démontrer qu’un tirage au sort serait plus juste et moins onéreux. Du coup, l’évaluation devient une roulette russe.

A l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui finance tous les domaines de la recherche, une première phase rejette la majorité des projets, souvent avec des évaluations à l’emporte-pièce, sans critique constructive. Au niveau européen, le correcteur des ERC doit dire si oui ou non le candidat a « montré un leadership de qualité » sans davantage de justification (au mieux, les causes de rejet sont explicitées en 3 ou 4 lignes). La comparaison avec le système des subventions américaines est douloureuse.

Le secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Thierry Mandon, a annoncé récemment que le taux des projets retenus allait dépasser 16 %, mais on attend toujours les preuves que les presque 600 millions d’euros dépensés en subventions en 2014 ont un rapport qualité-prix supérieur aux performances des établissements publics.

La troisième conséquence est une augmentation massive de la bureaucratie, comme s’il y avait une relation inverse entre les financements disponibles et l’importance de la jungle paperassière (cf. Alain Supiot, La Gouvernance par les nombres, Fayard, 2015). L’utilisation des fonds doit obéir à des demandes diaboliques – le comptage des ­horaires d’utilisation de certains équipements ou l’affectation des sommes sans possibilité de changements ultérieurs qui permettraient des découvertes imprévues.

Pourtant, l’Histoire nous enseigne que les découvertes qui ont fait faire un bond à nos connaissances sont toujours réalisées par des non-conformistes, de façon imprévue, en empruntant des chemins de traverse et en dehors de cette doxa autoproclamée. Nul besoin de remonter aux Bruno, Galilée, Einstein et autres Copernic. Plus près de nous, nombre de trouvailles majeures, finalement récompensées par des prix Nobel, ont été faites par hasard. Ainsi, la découverte par Fire et Mello de l’ARN interférant était imprévisible et n’aurait jamais été financée dans les « big data programs ».

De même pour des médicaments comme le Valium, le lithium ou la chlorpromazine, et des traitements en cours pour le traitement de l’autisme ou la stimulation profonde pour traiter la maladie de Parkinson.

Par définition, on ne peut planifier les découvertes majeures, et, sans une prise de risque, les grands projets resteront orphelins sur le plan de l’innovation. Certes, celle-ci ne se programme pas. La seule façon de procéder est de financer des projets émanant de chercheurs qui ont fait leurs preuves et qui sont libres de changer de direction et d’emprunter des chemins de traverse.

Il faut accepter que les ­connaissances avancent lentement et ne dépendent pas du planning des politiques. Financer 1 000 projets en les dotant chacun de 1 million d’euros aurait certainement fait davantage avancer nos connaissances que miser 1 milliard d’euros sur le projet HBP. Le résultat est que nos jeunes ne veulent plus se ­lancer dans un métier aussi mal financé et dont la passion est absente. Ils préfèrent se tourner vers les écoles de commerce et de business ! L’immigration va peut-être compenser cette fuite des cerveaux ­interne. Reste que cela va inévitablement avoir un impact sur l’avenir de la science et de l’innovation.


Yehezkel Ben-Ari est neurobiologiste, directeur émérite à l’Inserm et Grand Prix de l’Inserm en  2009. Il est notamment l’auteur (avec Eric Lemonnier et Nouchine Hadjikhani) de Traiter l’autisme. Au-delà des gènes et de la psychanalyse  (Solal, 2015). Il a également créé un blog : Leblogdebenari.com
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Essai clinique chez des enfants et adolescents atteints de troubles du spectre autistique

Chers parents,

Nous comprenons votre souhait de disposer le plus rapidement possible d’un traitement qui pourrait améliorer les troubles du spectre autistique dont souffre votre enfant. Cependant, la molécule que nous développons ne dispose pas actuellement d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour cette indication. Ainsi, nous devons conduire des essais cliniques pour déposer un dossier de demande d’AMM. Afin de démontrer l’efficacité et la tolérance de ce nouveau traitement, nous venons de terminer un essai clinique de phase II qui s’est déroulé dans 6 centres en France (Brest, Limoges, Lyon, Marseille, Nice et Rouen). Les résultats préliminaires sont prometteurs et les résultats finaux sont attendus vers juin 2016. Cette étude sera suivie d’un essai clinique de phase III qui, s’il est concluant, permettra de faire une demande d’enregistrement auprès des autorités de santé européennes.

Comme pour toute étude de ce type, la participation des patients sera conditionnée par des critères d’inclusion stricts définis dans un protocole d’essai clinique approuvé par les autorités réglementaires et ayant reçu l’avis favorable d’un comité d’éthique. Ces critères de sélection concerneront, par exemple, les antécédents médicaux ou la sévérité des troubles du spectre autistique. De ce fait, tous les patients ne pourront pas y participer. Cette étude sera menée en « double aveugle », c’est-à-dire que certains patients recevront un médicament non actif (placebo) sans que cette information ne leur soit communiquée. La durée de traitement sera de 1 an, et tous les patients inclus seront traités au moins pendant 6 mois par la molécule active. Dans le cadre de cet essai, entre 150 et 200 patients (enfants et adolescents) seront recrutés en France et dans deux autres pays européens.

Si vous souhaitez que votre enfant participe au prochain essai clinique, vous pouvez laisser vos coordonnées grâce au formulaire ci-dessous. Grâce à ces informations, Neurochlore pourra vous mettre en contact avec les centres cliniques si vous résidez à proximité.

Sachez, par ailleurs, que nous faisons notre possible pour que ce projet avance rapidement. Nous voulons profiter de ce message aussi pour vous remercier pour votre soutien au travers de tous les emails que nous recevons.

L’équipe Neurochlore
http://www.neurochlore.fr/fr/essai-clinique/
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par cbb44 »

Jean a écrit :Tu y es allé progressivement ?
j'ai suivi l'ordonnance, au début 1 par jour, mais même avec un seul j'étais vraiment malade
diagnostiquée asperger - fortement suspectée de fibromyalgie - traitée pour dépression

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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

En faisant du rangement (horreur) je suis tombé sur un résumé de la conférence que Yezekhel Ben Ari avait fait à l'Université d'Automne de l'Arapi en 2007.

http://www.arapi-autisme.fr/pdf/BS/21/B ... noglou.pdf

Suite au débat sur cette conférence, 5 enfants autistes ont expérimenté le bumétanide (burinex) en Bretagne. Les résultats ont été publiés en 2010.

Il y a eu ensuite une expérimentation randomisée (en double aveugle) pour 60 enfants en Bretagne jusqu'à mi-2012, dont les résultats ont été publiés début 2013.

Voir aussi les autres publications (par exemple l'IRM d'adultes à Lausanne avec N. Hadjikani)

On attend les résultats de "phase II" pour le sirop Neurochlore (à base de bumétanide), expérience menée sur 5 ou 6 centres.
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Pour payer moins d'impôts, faîtes comme la famille Bettencourt : financez Neurochlore !

L’activité électrique des neurones dépend en partie de la quantité de chlore intracellulaire. La société Neurochlore explore l’implication de la dérégulation de ce taux dans l’apparition des troubles du spectre autistiques.

UNE SOCIÉTÉ DE RECHERCHE FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE

En 2011, Yehezkel Ben-Ari, Eric Lemonnier et Nouchine Hadjikhani fondent Neurochlore, jeune structure hébergée au sein de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée, unité Inserm à Marseille. Physiologiste et biophysicien de renommée internationale, président du conseil scientifique de l’association Vaincre l’autisme, le Dr Ben-Ari était déjà à l’origine de la création de cet Institut. Sa découverte de l’action bénéfique de la bumétanide, un diurétique, sur les symptômes de l’autisme, le pousse à créer Neurochlore pour conduire les tests cliniques nécessaires à l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché. La bumétanide agissant sur le chlore intracellulaire, Neurochlore se consacre à la fois au développement du médicament et à la recherche fondamentale pour comprendre les mécanismes moléculaires de l’autisme et les mécanismes d’action de la bumétanide.

COMPRENDRE LA NAISSANCE DES TROUBLES DU SPECTRE AUTISTIQUE

En cohérence avec son engagement pour l’autisme, la Fondation Bettencourt Schueller accompagne Neurochlore dans la partie fondamentale de ses recherches. Elle soutient l’emploi de quatre chercheurs doctorants et post-doctorants pour des travaux qui pourraient bouleverser les conceptions dans le domaine du traitement et de la prise en charge de l’autisme. Ces résultats seront diffusés à la communauté scientifique en open source pour profiter au plus grand nombre.

Neurochlore entend comprendre les mécanismes moléculaires en jeu dans le traitement au bumétanide grâce à une approche qui donne une importance centrale au taux de chlore pour le développement du cerveau. Les chercheurs s’intéressent notamment à l’accouchement, événement déclenché par une hormone maternelle, l’ocytocine, qui a des effets protecteurs sur les neurones fœtaux contre les effets du chlore intracellulaire. Ainsi, les travaux de l’équipe ont permis de montrer dans des modèles de souris qu’un traitement de la mère par la bumétanide avant la naissance permettrait de restaurer un comportement normal des souriceaux jeunes et à l’âge adulte.
http://www.fondationbs.org/fr/sciences- ... eurochlore
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Lemonnier, E., Lazartigues, A., and Ben-Ari, Y. (2016).
Treating schizophrenia with the diuretic bumetanide: a case report.Clin. Neuropharmacol. 39, 115–117. doi: 10.1097/WNF.0000000000000136

(...). Ici, nous rapportons que ce traitement réduit également la gravité des symptômes chez un adolescent avec schizophrénie. Le traitement à long terme réduit significativement les hallucinations, ce qui suggère que ce traitement peut également être utile pour traiter la schizophrénie. D'autres essais cliniques et études expérimentales sont justifiés pour tester cette hypothèse.

Dans une étude de cas pilote, nous avons testé les effets du bumetanide chez un patient souffrant d'hallucinations et de schizophrénie. Nous avons constaté une réduction importante et durable des hallucinations; ceux - ci réapparaissent lorsque le traitement a été arrêté (frontiers)
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Re: Recherches sur le bumétanide

Message par Jean »

Damier, P., Hammond, C., and Ben-Ari, Y. (2016).
Bumetanide to treat parkinson disease: a report of 4 cases.
Clin. Neuropharmacol. 39, 57–59. doi: 10.1097/WNF.0000000000000114

(...) Nous rapportons une amélioration des symptômes moteurs de Maladie de Parkinson chez les 4 patients traités par bumetanide (5 mg / j pendant 2 mois). Le bumetanide a également amélioré la démarche et la congélation ( ? "freezing") chez 2 de ces patients. Nos résultats suggèrent que le bumetanide est bien toléré et nécessitent des essais randomisés en double aveugle contrôlés par placebo pour confirmer l'efficacité thérapeutique du bumétanide.

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