Page de mon site sur le Packing
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tout à fait,
l'accouchement "sans douleurs"... c'est également un détournement d'attention;
quand on y pense, il serait peut-être plus judicieux d'apprendre à l'enfant à faire des respirations profondes en guise de soulagement... que de lui infliger le packing... surtout qu'une fois bien maitrisé, il pourrait le faire lui même, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, si besoin.
enfin, déjà voir avec l'enfant ce qui le soulage le mieux... plutôt que de lui imposer.
l'accouchement "sans douleurs"... c'est également un détournement d'attention;
quand on y pense, il serait peut-être plus judicieux d'apprendre à l'enfant à faire des respirations profondes en guise de soulagement... que de lui infliger le packing... surtout qu'une fois bien maitrisé, il pourrait le faire lui même, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, si besoin.
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"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Dans le papier de Sylvie Tordjman, il n'est pas question d'addiction à l'auto-mutilation. Ni que cette addiction puisse être remplacée par le packing.
Ce papier dit que l'absence de réactivité des enfants autistes n'est qu'apparente. Dans cette étude, les enfants avec autisme n'ont pas montré qu'ils avaient mal de manière classique, mais, ont montré une forte réaction physiologique à la douleur avec augmentation du rythme cardiaque et aussi une augmentation des comportements autistiques.
Une proportion non négligeable d'enfants avec autisme ont aussi eu un comportement standard face à la douleur.
La conclusion est que les auteurs espèrent que leur étude va contribuer à une meilleure appréciation des différentes expressions de la douleur dans l'autisme et va conduire à reconsidérer l'idée préconçue que les enfants avec autisme sont insensibles ou indifférents à la douleur.
D'autre part, quand il est mesuré dans le plasma, le BE (b-endorphin) doit être considéré comme une hormone de stress mais pas comme un indicateur de « central opioid functioning ». Est-ce que ça veut dire : fonctionnement central opioïde?
Ce papier dit que l'absence de réactivité des enfants autistes n'est qu'apparente. Dans cette étude, les enfants avec autisme n'ont pas montré qu'ils avaient mal de manière classique, mais, ont montré une forte réaction physiologique à la douleur avec augmentation du rythme cardiaque et aussi une augmentation des comportements autistiques.
Une proportion non négligeable d'enfants avec autisme ont aussi eu un comportement standard face à la douleur.
La conclusion est que les auteurs espèrent que leur étude va contribuer à une meilleure appréciation des différentes expressions de la douleur dans l'autisme et va conduire à reconsidérer l'idée préconçue que les enfants avec autisme sont insensibles ou indifférents à la douleur.
D'autre part, quand il est mesuré dans le plasma, le BE (b-endorphin) doit être considéré comme une hormone de stress mais pas comme un indicateur de « central opioid functioning ». Est-ce que ça veut dire : fonctionnement central opioïde?
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On a entendu B Golse s'intéresser aux bébés, maintenant, il revendique le packing. P Delion s'intéresse aussi aux bébés.
dépistage très tôt, mais quels soins apporter aux 'bébés à risque' ou au 'bébé en demande de soins' .
J'ai très peur qu'ils pratiquent le packing sur des enfants de plus en plus jeunes.
voici le résumé de l'article :
L’évolution psychiatrique 69 (2004) 641–650
Dépistage et prise en charge précoces des troubles autistiques de la petite enfance
Early detection and care in childhood autistic disorders
Pierre Delion *
Les pédopsychiatres s'intéressent maintenant à la psychiatrie du bébé et particulièrement à ce qu'ils appellent 'processus autistisant'. Des signes apparaissent avant l'age de 3 ans. On ne parlera pas alors d'autisme mais 'd’évitement relationnel du nourrisson'. Dans la suite du papier, on s'aperçoit que le terme 'bébé à risque' est plutôt utilisé.
Les solutions proposées sont : 'entreprendre un vaste bilan clinique et d’examens complémentaires, et proposer un traitement psychothérapique intensif qui associe le bébé et son ou ses parents'.
D'après cet article, les pédopsy se sont appuyés sur les auteurs et chercheurs pour découvrir que les bébés avaient des compétences remarquables bien avant l’avènement du langage.
Les signes précoces d'autisme sont rappelés.
Ensuite, il est question de toute une organisation de dépistage organisée dans le Maine et Loir.
Les services de pédopsychiatrie se sont transformés pour être en mesure d'accueillir les bébés à risque. Ceci est passé par la formation : une à l'autisme et ses modes de prise en charge, une autre à la prise en charge des bébés présentant des difficultés interactives, et une initiation à la pédiatrie.
Citation :
'Cette formation a entraîné une modification de l’organisation de chaque service, en sorte de pouvoir accueillir les bébés à risque pour des soins intensifs, spécifiques et précoces. Des soignants peuvent ainsi se rendre disponibles pour deux à trois temps de soins hebdomadaires'.
Pour les bébé dépistés, 'l’équipe soignante proposera des soins psychiques intensifs et adaptés à chaque bébé, au plus près de leur lieu de résidence'.
Les enfants sont accueillis dès leur deuxième année. 'Les bébés à risque présentant plutôt une autre pathologie en devenir que l’autisme 'sont rapidement soignés. Aux bébés pour lesquels 'l’autisme semble à l’horizon' on propose aux parents de 'travailler à dépasser l’étape des grandes angoisses déstructurantes chez leur enfant'' et d'intégrer l'enfant à la crèche, la maternelle, voire l'IME à partir de 4 ans.
Les fonctions des personnes qui entourent l'enfant sont séparées, il y a les parents, les éducateurs ou pédagogues et les soignants. Tous les intervenants se réunissent régulièrement.
Vient ensuite un dernier paragraphe intitulé : Réflexions surgies de la clinique
Il rappelle que le bébé à risque n'a pas de défense contre les angoisses archaïques, tout particulièrement celle de ne pas cesser de tomber. Même si les signes cliniques sont les mêmes chez plusieurs enfants, ils sont porteur d'un message personnel.
On 'propose' alors aux enfants des 'espaces thérapeutiques' qui va leur permettre de 'jouer et déjouer leurs angoisses'. Parmi ces espaces, le packing permet de 'récupérer ses premières enveloppes psychiques', à la pataugeoire, l'enfant va pouvoir montrer 'sa façon d'être au monde' et enfin, l'atelier conte.
Le papier se termine par l'expérience qu'il a eue avec un enfant subissant le packing: l'enfant qui se mutilait mettait
'la patience et l’empathie des soignants en difficulté'. Puis, lors du pack, l'enfant prononce 'ala', la maman reconnaît 'à la claire fontaine', Le Pr Delion écrit alors : 'Ce sens donné nous transforme et nous aide dans notre relation à Yoann. Nous ne sommes plus avec lui les mêmes après qu’avant'. On n'en saura pas plus sur le devenir de l'enfant.
Le Pr Delion , qui commence un papier sur le dépistage des bébés à risque, fini le papier par des considérations sur le packing, pratique-t-il le packing sur des enfants de 2 ans?
dépistage très tôt, mais quels soins apporter aux 'bébés à risque' ou au 'bébé en demande de soins' .
J'ai très peur qu'ils pratiquent le packing sur des enfants de plus en plus jeunes.
voici le résumé de l'article :
L’évolution psychiatrique 69 (2004) 641–650
Dépistage et prise en charge précoces des troubles autistiques de la petite enfance
Early detection and care in childhood autistic disorders
Pierre Delion *
Voici mon résumé de l'article .L’auteur propose un état des lieux sur la question pratique du dépistage précoce des troubles autistiques de la petite enfance, aussi bien sur les signes à repérer que sur le dispositif à mettre en oeuvre. À partir de son expérience de dix ans de fonctionnement dans un secteur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, il présente son point de vue sur la prise en charge de ces troubles autistiques en insistant sur l’importance du rôle des parents, de l’intensivité des soins et leur nécessaire pensée institutionnelle. Quelques exemples cliniques permettent de figurer les lignes de force de la stratégie thérapeutique.
Les pédopsychiatres s'intéressent maintenant à la psychiatrie du bébé et particulièrement à ce qu'ils appellent 'processus autistisant'. Des signes apparaissent avant l'age de 3 ans. On ne parlera pas alors d'autisme mais 'd’évitement relationnel du nourrisson'. Dans la suite du papier, on s'aperçoit que le terme 'bébé à risque' est plutôt utilisé.
Les solutions proposées sont : 'entreprendre un vaste bilan clinique et d’examens complémentaires, et proposer un traitement psychothérapique intensif qui associe le bébé et son ou ses parents'.
D'après cet article, les pédopsy se sont appuyés sur les auteurs et chercheurs pour découvrir que les bébés avaient des compétences remarquables bien avant l’avènement du langage.
Les signes précoces d'autisme sont rappelés.
Ensuite, il est question de toute une organisation de dépistage organisée dans le Maine et Loir.
Les services de pédopsychiatrie se sont transformés pour être en mesure d'accueillir les bébés à risque. Ceci est passé par la formation : une à l'autisme et ses modes de prise en charge, une autre à la prise en charge des bébés présentant des difficultés interactives, et une initiation à la pédiatrie.
Citation :
'Cette formation a entraîné une modification de l’organisation de chaque service, en sorte de pouvoir accueillir les bébés à risque pour des soins intensifs, spécifiques et précoces. Des soignants peuvent ainsi se rendre disponibles pour deux à trois temps de soins hebdomadaires'.
Pour les bébé dépistés, 'l’équipe soignante proposera des soins psychiques intensifs et adaptés à chaque bébé, au plus près de leur lieu de résidence'.
Les enfants sont accueillis dès leur deuxième année. 'Les bébés à risque présentant plutôt une autre pathologie en devenir que l’autisme 'sont rapidement soignés. Aux bébés pour lesquels 'l’autisme semble à l’horizon' on propose aux parents de 'travailler à dépasser l’étape des grandes angoisses déstructurantes chez leur enfant'' et d'intégrer l'enfant à la crèche, la maternelle, voire l'IME à partir de 4 ans.
Les fonctions des personnes qui entourent l'enfant sont séparées, il y a les parents, les éducateurs ou pédagogues et les soignants. Tous les intervenants se réunissent régulièrement.
Vient ensuite un dernier paragraphe intitulé : Réflexions surgies de la clinique
Il rappelle que le bébé à risque n'a pas de défense contre les angoisses archaïques, tout particulièrement celle de ne pas cesser de tomber. Même si les signes cliniques sont les mêmes chez plusieurs enfants, ils sont porteur d'un message personnel.
On 'propose' alors aux enfants des 'espaces thérapeutiques' qui va leur permettre de 'jouer et déjouer leurs angoisses'. Parmi ces espaces, le packing permet de 'récupérer ses premières enveloppes psychiques', à la pataugeoire, l'enfant va pouvoir montrer 'sa façon d'être au monde' et enfin, l'atelier conte.
Le papier se termine par l'expérience qu'il a eue avec un enfant subissant le packing: l'enfant qui se mutilait mettait
'la patience et l’empathie des soignants en difficulté'. Puis, lors du pack, l'enfant prononce 'ala', la maman reconnaît 'à la claire fontaine', Le Pr Delion écrit alors : 'Ce sens donné nous transforme et nous aide dans notre relation à Yoann. Nous ne sommes plus avec lui les mêmes après qu’avant'. On n'en saura pas plus sur le devenir de l'enfant.
Le Pr Delion , qui commence un papier sur le dépistage des bébés à risque, fini le papier par des considérations sur le packing, pratique-t-il le packing sur des enfants de 2 ans?
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Re: Page de mon site sur le Packing
Pages sur le packing déjà signalées :
suite Autisme : réponse de Michel Favre à Pierre Delion
suite Autisme : réponse de Michel Favre à Pierre Delion
Concernant les recherches en cours sur le packing menées par Monsieur Delion, on ne peut qu’être surpris par le délai requis pour leur mise en place. Plus surprenant encore est l’utilisation du packing dans plusieurs établissements sans preuve scientifique de son efficacité. Détracteurs et partisans ainsi que la communauté scientifique nationale et internationale attendent avec impatience la publication des résultats de cette étude dans une revue scientifique internationale avec un comité de lecture.
En tant que membre du Comité scientifique du prochain congrès international d’Autisme Europe qui se tiendra du 8 au 10 octobre 2010 à Catane, je ne peux, Monsieur Delion, que vous inviter à venir présenter vos résultats devant vos pairs, les personnes autistes et leur famille ainsi que tous les professionnels en charge de l’autisme.
Nous ne pouvons qu’espérer que ces résultats apporteront une réponse définitive et apaiseront un conflit que vous jugez sans fondement.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Page de mon site sur le Packing
Et en attendant ce comité du 8 au 10 octobre 2010, le packing continue à être proposé aux familles ? Et que fait-on des enfants qui les subissent ?
On en revient toujours au même problème : en attendant que les têtes bien pensantes daignent se pencher sur les vrais problèmes, des enfants souffrent, régressent et les familles sont dans le désarroi....
On en revient toujours au même problème : en attendant que les têtes bien pensantes daignent se pencher sur les vrais problèmes, des enfants souffrent, régressent et les familles sont dans le désarroi....
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Re: Page de mon site sur le Packing
Ah oui, j'oubliais : ces têtes bien pensantes sont sans doute " désolées " !
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Re: Page de mon site sur le Packing
Les enveloppements humides initialement froids (packings ) sont efficaces dans les troubles graves du comportement chez les enfants et adolescents autistes
Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'adolescence - Volume 57, numéro 6 -pages 529-534 (septembre 2009)
J.-L. Goeb a, , b , M. Ravary a, C. Lallié a, G. Kechid a, b, R. Jardri a, b, F. Bonelli a, A.-Y. Lenfant a, J.-M. Baleyte c, C. Mille d, P. Delion a, b
a Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes-Nord–Pas-de-Calais, centre hospitalier universitaire de Lille, rue André-Verhaeghe, 59037 Lille cedex, France
b Laboratoire neurosciences fonctionnelles et pathologies, CNRS, UMR 8160, université de Lille-II, Lille, France
c Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes de Basse-Normandie, centre hospitalier universitaire de Caen, Caen, France
d Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes de Picardie, centre hospitalier universitaire d’Amiens, Amiens, France
Résumé
Aucun médicament ne permet à l’heure actuelle de traiter les symptômes centraux de l’autisme (anomalies du langage, troubles de la communication et de la socialisation, intérêts restreints), mais certains médicaments sont parfois utiles pour traiter les troubles graves du comportement. Les packings présentent également un intérêt clinique au sein de la prise en charge pluridisciplinaire des enfants et adolescents autistes les plus gravement souffrants, notamment en cas d’automutilations rebelles aux psychotropes habituels. Cette technique consiste en l’enveloppement de la personne en sous-vêtements dans des serviettes mouillées initialement froides (de+10 à +15°C) pendant environ 45minutes plusieurs fois dans la semaine. Le patient est entouré de couvertures afin de faciliter le réchauffement et la détente musculaire du corps. Le patient est toujours accompagné de trois ou quatre personnes très attentives à la relation permise par l’enveloppement et le réchauffement qui suit le saisissement initial par le froid. Nous présentons ici une étude pilote concernant dix patients, ainsi que le plan d’une étude prospective multicentrique nationale randomisée contrôlée (essai thérapeutique de phase II concernant 162 patients répartis en trois groupes : rispéridone seule, rispéridone avec enveloppements secs, rispéridone avec enveloppements humides initialement froids). Pour pouvoir discuter et comparer les résultats, la méthodologie retenue (critères d’inclusion et échelles de mesure des troubles du comportement) est semblable à celle qui a vérifié l’efficacité de la rispéridone dans la prise en charge des troubles graves du comportement chez les enfants présentant un trouble envahissant du développement (TED). Nous attendons de cette étude qu’elle aide à mieux préciser les indications thérapeutiques des packings pour mieux prendre en charge les enfants autistes.
Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'adolescence - Volume 57, numéro 6 -pages 529-534 (septembre 2009)
J.-L. Goeb a, , b , M. Ravary a, C. Lallié a, G. Kechid a, b, R. Jardri a, b, F. Bonelli a, A.-Y. Lenfant a, J.-M. Baleyte c, C. Mille d, P. Delion a, b
a Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes-Nord–Pas-de-Calais, centre hospitalier universitaire de Lille, rue André-Verhaeghe, 59037 Lille cedex, France
b Laboratoire neurosciences fonctionnelles et pathologies, CNRS, UMR 8160, université de Lille-II, Lille, France
c Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes de Basse-Normandie, centre hospitalier universitaire de Caen, Caen, France
d Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre ressources autismes de Picardie, centre hospitalier universitaire d’Amiens, Amiens, France
Résumé
Aucun médicament ne permet à l’heure actuelle de traiter les symptômes centraux de l’autisme (anomalies du langage, troubles de la communication et de la socialisation, intérêts restreints), mais certains médicaments sont parfois utiles pour traiter les troubles graves du comportement. Les packings présentent également un intérêt clinique au sein de la prise en charge pluridisciplinaire des enfants et adolescents autistes les plus gravement souffrants, notamment en cas d’automutilations rebelles aux psychotropes habituels. Cette technique consiste en l’enveloppement de la personne en sous-vêtements dans des serviettes mouillées initialement froides (de+10 à +15°C) pendant environ 45minutes plusieurs fois dans la semaine. Le patient est entouré de couvertures afin de faciliter le réchauffement et la détente musculaire du corps. Le patient est toujours accompagné de trois ou quatre personnes très attentives à la relation permise par l’enveloppement et le réchauffement qui suit le saisissement initial par le froid. Nous présentons ici une étude pilote concernant dix patients, ainsi que le plan d’une étude prospective multicentrique nationale randomisée contrôlée (essai thérapeutique de phase II concernant 162 patients répartis en trois groupes : rispéridone seule, rispéridone avec enveloppements secs, rispéridone avec enveloppements humides initialement froids). Pour pouvoir discuter et comparer les résultats, la méthodologie retenue (critères d’inclusion et échelles de mesure des troubles du comportement) est semblable à celle qui a vérifié l’efficacité de la rispéridone dans la prise en charge des troubles graves du comportement chez les enfants présentant un trouble envahissant du développement (TED). Nous attendons de cette étude qu’elle aide à mieux préciser les indications thérapeutiques des packings pour mieux prendre en charge les enfants autistes.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Tu avais déjà mis le résumé de cet article le 3 septembre.
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Re: Page de mon site sur le Packing
oh la la, depuis que je négocie sur le maintien dans l'emploi des seniors, ma mémoire fout le camp. En septembre ? Mais c'était avant le déluge ...
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Page de mon site sur le Packing
Un article sur le site de l'AFIS :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1270
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1270
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Page de mon site sur le Packing
Sur le site de Lea pour Samy, compte-rendu de la COMMISSION SPECIALISEE SECURITE DES PATIENTS SUR LE PACKING DU 5 JANVIER 2010 :
http://www.leapoursamy.com/data/medias/ ... u_ccsp.pdf
http://www.leapoursamy.com/data/medias/ ... u_ccsp.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Page de mon site sur le Packing
Sur le site de Pro-Aid Autisme, traduction d'un extrait d'un livre à paraître en Italie.
http://proaidautisme.org/articles/Packi ... ivanti.pdf
Psychanalyse et packing dans le traitement de l’autisme : la réaction à l’étranger.
Dans un livre intitulé « La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero dell’autismo », Giacomo Vivanti (Docteur en Sciences), actuellement post doctorant au Département de Psychiatrie et des Sciences du Développement au célèbre Institut M.I.N.D. (Medical Investigation of Neurodevelopmental Disorders) en Californie, se penche sur la situation passée et actuelle en France dans le traitement de l’autisme. Ce livre va prochainement paraître en Italie (1). Nous rapportons ici, avec l’accord de l’auteur, une traduction du paragraphe consacré à la psychanalyse et au packing.
Jusqu’à une époque récente, la théorie psychanalytique a dominé l’interprétation de l’autisme et, en général, la psychiatrie. L’interprétation psychanalytique de l’autisme se base sur l’idée que les symptômes de l’autisme constituent une défense extrême de l’enfant face à un parent froid et qui le refuse : l’enfant, terrorisé par le comportement de sa mère, cherche dans sa « coquille autistique » à se protéger d’un monde hostile et dangereux (2).
De cette conception, à laquelle, après les premiers doutes, adhère aussi Léo Kanner, dérivent deux indications de traitement : psychothérapie pour l’enfant, et psychothérapie pour son parent. La psychothérapie psychanalytique est le traitement d’élection pour l’autisme (en réalité, pour toutes les pathologies psychiatriques) jusqu’aux années 70. En 1975, suite à la première masse de travaux de recherche sur la nature biologique de l’autisme, un document officiel du National Institute of Mental Health aux Etats-Unis conclut qu’il n’y a aucune évidence sur le fait que la psychothérapie est un instrument de traitement utile pour l’autisme, et que, étant donné les connaissances acquises en la matière, il serait bien étrange qu’elle le soit (U.S. National Institute of Mental Health Research Task Force, 3).
En Europe, la psychothérapie continue d’être proposée comme traitement dans de nombreux pays, même si lentement elle cesse d’être l’expression d’une culture hégémonique : en Italie, par exemple, la Société Italienne de Neuropsychiatrie Infantile ne recommande pas la psychothérapie (S.I.N.P.I.A, 2005) et même en France, le pays le plus attaché à la psychanalyse, le Comité Consultatif National d’Ethique a établi qu’il n’existe aucune évidence que la psychanalyse, ou un quelconque traitement basé sur la théorie psychanalytique soit bénéficiaire pour l’autisme .
Néanmoins, en Europe, l’idée que l’autisme est causé par les parents survit jusqu’à nos jours, de même que les traitements basés sur cette idée. Un de ceux-ci, appelé « Packing », est régulièrement utilisé en France dans de prestigieux centres de soin et de rééducation.
Ce traitement prévoit que l’enfant doit être totalement enroulé dans des linges froids et mouillés : les linges, qui ont été mis au réfrigérateur pendant plusieurs heures, doivent comprimer le corps, et seule la tête reste dehors. Quand l’enfant est entouré de linges, un psychanalyste entame l’entretien thérapeutique avec lui. La plus grande partie des enfants qui subissent cette thérapie est de toute manière non verbale, mais ceci ne change pas les procédures. Le traitement est répété plusieurs fois par semaine, et, selon les cas, peut durer pendant des années.
Cette forme de traitement, déjà utilisée dans les hôpitaux psychiatriques américains dans les années 50, a été importée en France par le psychiatre américain Michael Woodbury dans les années 60, et est actuellement pratiquée dans des centaines de « services » en France (4), avec le soutien d’influents psychiatres et professeurs universitaires. L’objectif du traitement, tel que le soutiennent ceux qui le défendent, est de démanteler les défenses construites par l’enfant pour se protéger du mauvais fonctionnement de sa relation avec ses parents.
Au cours du Packing, écrit un de ses partisans (5, 6), l’enfant s’oriente vers une régression, qui le rapporte à l’état néonatal : de cette manière, l’enfant se libère des défenses qu’il a développées par la suite. Tandis que l’enfant se trouve dans le stade néonatal, il est interrogé par le thérapeute.
L’idée de faire régresser le patient, contourner ses défenses et le reporter à un stade néonatal d’où le thérapeute peut repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique n’est pas neuve. Un pionnier de cette philosophie est Ewen Cameron, président de l’Association Psychiatrique Américaine dans les années 50, dont les travaux furent financés par la CIA pendant la guerre froide : l’idée de la « régression à l’état néonatal », obtenue de diverses manières par Cameron, devint la base de la stratégie de torture utilisée par les services secrets américains et par les polices politiques au Chili et en Argentine (U.S. Senate Committee on Intelligence, 7). Il est probable que le fait de serrer une personne dans des linges mouillés (préalablement mis au réfrigérateur pendant des heures) pour ensuite l’interroger, en répétant le traitement pendant des mois, fonctionne efficacement en tant qu’instrument de torture. En revanche, comme thérapie pour l’autisme, il n’existe aucune preuve que cela fonctionne (4).
Le fait que, d’une doctrine de pensée comme la psychanalyse, attentive à l’individualité du patient et à son monde intérieur, puisse dériver un traitement de dictature américaine (imposé dans ce cas à des enfants sans défense, uniquement coupables d’avoir un handicap mental), nous rappelle combien des idées initialement progressistes, une fois institutionnalisées, peuvent devenir une barrière contre le progrès.
La théorie psychanalyste appliquée à l’autisme a eu, et a encore, des conséquences dramatiques. En 1994, Frances Tustin écrit : « Il est nécessaire de réfléchir sur une erreur commise par de nombreux psychanalystes, y compris moi-même. Décidément, il n’existe pas un stade infantile normal d’autisme vers lequel soit possible une régression qui explique la causalité de l’autisme infantile… Telle a été l’hypothèse principale sur la causalité de l’autisme soutenue par de nombreux médecins psychanalystes…Cette hypothèse erronée, basée sur des préliminaires imparfaits, est devenue une sorte de virus invasif, car il a pénétré et déformé les formulations cliniques et théoriques… Malgré notre gratitude envers Freud et envers son oeuvre sans laquelle les psychanalystes n’existeraient pas, une loyauté aveugle et dépourvue de discussion envers lui peut être un obstacle. En ce qui concerne la cause de l’autisme infantile non dû à un dommage cérébral, cette fidélité a perpétué une erreur » (8).
Quinze ans plus tard, en France, l’erreur, et l’horreur, continuent à se perpétuer.
Michel Favre et Christiane Frittelli ( Pro Aid Autisme)
1) Vivanti G. (2010) La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero
dell’autismo. Omega Edizioni, Torino.
2) Bettelheim B (1967). The empty fortress ; infantile autism and the birth of the self. New York, Free Press.
3) United States. National Institute of Mental Health. Research Task Force., Yahraes, H. C., & Segal, J. (1975). Research in the service of mental health : report of the Research Task Force of the National Institute of Mental Health. Rockville, Md.: The Institute.
4) Spinney, L. (2007). Therapy for autistic children causes outcry in France. Lancet,
370(9588) : 645-646.
5) Delion, P. (1998). [Packing for autistic and psychotic children]. Soins Psychiatr 199 : 30-32.
6) Delion, P. (2006). [Management of infantile autism today]. Soins Psychiatr 245 : 17- 20.
7) United States. Congress. Senate. Select Committee on Intelligence., & United States. Congress. Senate. Committee on Human Resources. (1977). Project MKULTRA, theCIA's program of research in behavioral modification : joint hearing before the Select Committee on Intelligence and the Subcommittee on Health and Scientific Research of the Committee on Human Resources, United States Senate, Ninety-fifth Congress, first session, August 3, 1977. Washington: U.S. Govt. Print. Off.
8 ) Tustin, F. (1994). The perpetuation of an error. J Am Psychoanal Assoc, 42 : 1307- 1310.
http://proaidautisme.org/articles/Packi ... ivanti.pdf
Psychanalyse et packing dans le traitement de l’autisme : la réaction à l’étranger.
Dans un livre intitulé « La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero dell’autismo », Giacomo Vivanti (Docteur en Sciences), actuellement post doctorant au Département de Psychiatrie et des Sciences du Développement au célèbre Institut M.I.N.D. (Medical Investigation of Neurodevelopmental Disorders) en Californie, se penche sur la situation passée et actuelle en France dans le traitement de l’autisme. Ce livre va prochainement paraître en Italie (1). Nous rapportons ici, avec l’accord de l’auteur, une traduction du paragraphe consacré à la psychanalyse et au packing.
Jusqu’à une époque récente, la théorie psychanalytique a dominé l’interprétation de l’autisme et, en général, la psychiatrie. L’interprétation psychanalytique de l’autisme se base sur l’idée que les symptômes de l’autisme constituent une défense extrême de l’enfant face à un parent froid et qui le refuse : l’enfant, terrorisé par le comportement de sa mère, cherche dans sa « coquille autistique » à se protéger d’un monde hostile et dangereux (2).
De cette conception, à laquelle, après les premiers doutes, adhère aussi Léo Kanner, dérivent deux indications de traitement : psychothérapie pour l’enfant, et psychothérapie pour son parent. La psychothérapie psychanalytique est le traitement d’élection pour l’autisme (en réalité, pour toutes les pathologies psychiatriques) jusqu’aux années 70. En 1975, suite à la première masse de travaux de recherche sur la nature biologique de l’autisme, un document officiel du National Institute of Mental Health aux Etats-Unis conclut qu’il n’y a aucune évidence sur le fait que la psychothérapie est un instrument de traitement utile pour l’autisme, et que, étant donné les connaissances acquises en la matière, il serait bien étrange qu’elle le soit (U.S. National Institute of Mental Health Research Task Force, 3).
En Europe, la psychothérapie continue d’être proposée comme traitement dans de nombreux pays, même si lentement elle cesse d’être l’expression d’une culture hégémonique : en Italie, par exemple, la Société Italienne de Neuropsychiatrie Infantile ne recommande pas la psychothérapie (S.I.N.P.I.A, 2005) et même en France, le pays le plus attaché à la psychanalyse, le Comité Consultatif National d’Ethique a établi qu’il n’existe aucune évidence que la psychanalyse, ou un quelconque traitement basé sur la théorie psychanalytique soit bénéficiaire pour l’autisme .
Néanmoins, en Europe, l’idée que l’autisme est causé par les parents survit jusqu’à nos jours, de même que les traitements basés sur cette idée. Un de ceux-ci, appelé « Packing », est régulièrement utilisé en France dans de prestigieux centres de soin et de rééducation.
Ce traitement prévoit que l’enfant doit être totalement enroulé dans des linges froids et mouillés : les linges, qui ont été mis au réfrigérateur pendant plusieurs heures, doivent comprimer le corps, et seule la tête reste dehors. Quand l’enfant est entouré de linges, un psychanalyste entame l’entretien thérapeutique avec lui. La plus grande partie des enfants qui subissent cette thérapie est de toute manière non verbale, mais ceci ne change pas les procédures. Le traitement est répété plusieurs fois par semaine, et, selon les cas, peut durer pendant des années.
Cette forme de traitement, déjà utilisée dans les hôpitaux psychiatriques américains dans les années 50, a été importée en France par le psychiatre américain Michael Woodbury dans les années 60, et est actuellement pratiquée dans des centaines de « services » en France (4), avec le soutien d’influents psychiatres et professeurs universitaires. L’objectif du traitement, tel que le soutiennent ceux qui le défendent, est de démanteler les défenses construites par l’enfant pour se protéger du mauvais fonctionnement de sa relation avec ses parents.
Au cours du Packing, écrit un de ses partisans (5, 6), l’enfant s’oriente vers une régression, qui le rapporte à l’état néonatal : de cette manière, l’enfant se libère des défenses qu’il a développées par la suite. Tandis que l’enfant se trouve dans le stade néonatal, il est interrogé par le thérapeute.
L’idée de faire régresser le patient, contourner ses défenses et le reporter à un stade néonatal d’où le thérapeute peut repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique n’est pas neuve. Un pionnier de cette philosophie est Ewen Cameron, président de l’Association Psychiatrique Américaine dans les années 50, dont les travaux furent financés par la CIA pendant la guerre froide : l’idée de la « régression à l’état néonatal », obtenue de diverses manières par Cameron, devint la base de la stratégie de torture utilisée par les services secrets américains et par les polices politiques au Chili et en Argentine (U.S. Senate Committee on Intelligence, 7). Il est probable que le fait de serrer une personne dans des linges mouillés (préalablement mis au réfrigérateur pendant des heures) pour ensuite l’interroger, en répétant le traitement pendant des mois, fonctionne efficacement en tant qu’instrument de torture. En revanche, comme thérapie pour l’autisme, il n’existe aucune preuve que cela fonctionne (4).
Le fait que, d’une doctrine de pensée comme la psychanalyse, attentive à l’individualité du patient et à son monde intérieur, puisse dériver un traitement de dictature américaine (imposé dans ce cas à des enfants sans défense, uniquement coupables d’avoir un handicap mental), nous rappelle combien des idées initialement progressistes, une fois institutionnalisées, peuvent devenir une barrière contre le progrès.
La théorie psychanalyste appliquée à l’autisme a eu, et a encore, des conséquences dramatiques. En 1994, Frances Tustin écrit : « Il est nécessaire de réfléchir sur une erreur commise par de nombreux psychanalystes, y compris moi-même. Décidément, il n’existe pas un stade infantile normal d’autisme vers lequel soit possible une régression qui explique la causalité de l’autisme infantile… Telle a été l’hypothèse principale sur la causalité de l’autisme soutenue par de nombreux médecins psychanalystes…Cette hypothèse erronée, basée sur des préliminaires imparfaits, est devenue une sorte de virus invasif, car il a pénétré et déformé les formulations cliniques et théoriques… Malgré notre gratitude envers Freud et envers son oeuvre sans laquelle les psychanalystes n’existeraient pas, une loyauté aveugle et dépourvue de discussion envers lui peut être un obstacle. En ce qui concerne la cause de l’autisme infantile non dû à un dommage cérébral, cette fidélité a perpétué une erreur » (8).
Quinze ans plus tard, en France, l’erreur, et l’horreur, continuent à se perpétuer.
Michel Favre et Christiane Frittelli ( Pro Aid Autisme)
1) Vivanti G. (2010) La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero
dell’autismo. Omega Edizioni, Torino.
2) Bettelheim B (1967). The empty fortress ; infantile autism and the birth of the self. New York, Free Press.
3) United States. National Institute of Mental Health. Research Task Force., Yahraes, H. C., & Segal, J. (1975). Research in the service of mental health : report of the Research Task Force of the National Institute of Mental Health. Rockville, Md.: The Institute.
4) Spinney, L. (2007). Therapy for autistic children causes outcry in France. Lancet,
370(9588) : 645-646.
5) Delion, P. (1998). [Packing for autistic and psychotic children]. Soins Psychiatr 199 : 30-32.
6) Delion, P. (2006). [Management of infantile autism today]. Soins Psychiatr 245 : 17- 20.
7) United States. Congress. Senate. Select Committee on Intelligence., & United States. Congress. Senate. Committee on Human Resources. (1977). Project MKULTRA, theCIA's program of research in behavioral modification : joint hearing before the Select Committee on Intelligence and the Subcommittee on Health and Scientific Research of the Committee on Human Resources, United States Senate, Ninety-fifth Congress, first session, August 3, 1977. Washington: U.S. Govt. Print. Off.
8 ) Tustin, F. (1994). The perpetuation of an error. J Am Psychoanal Assoc, 42 : 1307- 1310.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Page de mon site sur le Packing
Bonjour,
J'ose m'insérer dans le débat, parce que le packing, je l'ai vécu bébé, de manière informelle;
Comme je pleurais beaucoup, et que je savais déjà me relever dans mon lit, une nuit mon père s'est levé avec des ciseaux pour enlever le fond du lit et le remplacer par un drap, est-ce que je me suis emberlificotée seule, ou m'a-t-il en prime scotchée au fond dans le but de me calmer, je sais pas; je sais qu'à 50 ans, je me retrouve encore en totale panique dès que je me sens coincée ne serait-ce que parce que mon pull refuse obstinément de se séparer de mon tee-shirt.
Une pratique, plus douce, sans le passage à l'eau et au frigo, devient à la mode chez les mères actuelles; ma fille l'a essayé avec sa petite fille, la première fois, elle a eu l'air calmée, mais la deuxième fois, pas question, ce qui tendrait à démontrer que le subterfuge est vite éventé même par un enfant de moins d'un mois. Inutile de dire que ma fille l'a gardé sur elle en comprenant.
Sinon, la psychanalyse, je trouve ça passionnant, mais je ne vois pas comment j'aurais pu en pratiquer une alors que je n'avait aucun moyen de verbaliser mes émotions.
La "cure" étant basée sur l'expression verbale.
Mais il y a aujourd'hui, je crois des psy qui se son spécialisé dans l'autisme et qui utilisent d'autres vecteurs que la parole.
Pour finir, ce n'est pas la froideur de la mère qui peut être en question puisque le problème est multifactoriel, mais l'échange entre la mère et le bébé. Un bébé n'ayant pas les outils pour communiquer ne pourra pas faire le boulot de tout bébé, rendre ses parents parents, donc les parents ne seront pas stimulés par leur bébé, etc, etc, etc, une mère qui nesaura pas lire les signaux du bébé ne pourra pas l'encourager à communiquer, c'est le serpent qui se mord la queue cette histoire......
J'ose m'insérer dans le débat, parce que le packing, je l'ai vécu bébé, de manière informelle;
Comme je pleurais beaucoup, et que je savais déjà me relever dans mon lit, une nuit mon père s'est levé avec des ciseaux pour enlever le fond du lit et le remplacer par un drap, est-ce que je me suis emberlificotée seule, ou m'a-t-il en prime scotchée au fond dans le but de me calmer, je sais pas; je sais qu'à 50 ans, je me retrouve encore en totale panique dès que je me sens coincée ne serait-ce que parce que mon pull refuse obstinément de se séparer de mon tee-shirt.
Une pratique, plus douce, sans le passage à l'eau et au frigo, devient à la mode chez les mères actuelles; ma fille l'a essayé avec sa petite fille, la première fois, elle a eu l'air calmée, mais la deuxième fois, pas question, ce qui tendrait à démontrer que le subterfuge est vite éventé même par un enfant de moins d'un mois. Inutile de dire que ma fille l'a gardé sur elle en comprenant.
Sinon, la psychanalyse, je trouve ça passionnant, mais je ne vois pas comment j'aurais pu en pratiquer une alors que je n'avait aucun moyen de verbaliser mes émotions.
La "cure" étant basée sur l'expression verbale.
Mais il y a aujourd'hui, je crois des psy qui se son spécialisé dans l'autisme et qui utilisent d'autres vecteurs que la parole.
Pour finir, ce n'est pas la froideur de la mère qui peut être en question puisque le problème est multifactoriel, mais l'échange entre la mère et le bébé. Un bébé n'ayant pas les outils pour communiquer ne pourra pas faire le boulot de tout bébé, rendre ses parents parents, donc les parents ne seront pas stimulés par leur bébé, etc, etc, etc, une mère qui nesaura pas lire les signaux du bébé ne pourra pas l'encourager à communiquer, c'est le serpent qui se mord la queue cette histoire......
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Re: Page de mon site sur le Packing
Je ne suis pas seule à faire le rapprochement entre packing et régression due aux méthodes de torture.
On pourrait ajouter :
Avec ce packing, le thérapeute sait parfaitement bien faire régresser mais ne sait absolument pas 'repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique'.
C'est sans aucun complexe, que, ces derniers temps, les adeptes du packing le présente de manière plus soft dans les médias et dans les publications.
Plus de frigo mais de l'eau du robinet : le 'c'est mieux si t<10°' est transformé en 't=15°'
On ne couvre pas la tête, mais tout le monde a pu voir la tête bien recouverte dans un reportage de la télévision.
durée du pack réduite à 35mn au lieu de 45mn à 1h.
Ils essayent aussi de faire passer une explication plus rationnelle à leur délire : une addiction au froid pourrait tout simplement remplacer une addiction à l'automutilation. Mais dans ce cas, pourquoi faire durer le pack plus de 5mn, puisqu'il parait que la sensation de froid ne dure que 5mn.
On pourrait ajouter :
Avec ce packing, le thérapeute sait parfaitement bien faire régresser mais ne sait absolument pas 'repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique'.
C'est sans aucun complexe, que, ces derniers temps, les adeptes du packing le présente de manière plus soft dans les médias et dans les publications.
Plus de frigo mais de l'eau du robinet : le 'c'est mieux si t<10°' est transformé en 't=15°'
On ne couvre pas la tête, mais tout le monde a pu voir la tête bien recouverte dans un reportage de la télévision.
durée du pack réduite à 35mn au lieu de 45mn à 1h.
Ils essayent aussi de faire passer une explication plus rationnelle à leur délire : une addiction au froid pourrait tout simplement remplacer une addiction à l'automutilation. Mais dans ce cas, pourquoi faire durer le pack plus de 5mn, puisqu'il parait que la sensation de froid ne dure que 5mn.
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Re: Page de mon site sur le Packing
Haut Conseil de la santé publique
La direction générale de la santé a saisi la commission spécialisée Sécurité des patients du HCSP au sujet des risques éventuels liés à la technique de packing, utilisée dans le traitement de certains troubles graves du comportement, notamment chez les enfants autistes.
Dans son avis, la commission s’est prononcée sur les points suivants :
Le rapport du groupe de travail est joint au présent avis.
AVIS relatif aux risques associés à la pratique du packing pour les patients mineurs atteints de troubles envahissants du développement sévères
2 février 2010 - 4 pages
http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports ... acking.pdf
HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE
Commission spécialisée Sécurité des patients : infections nosocomiales et autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques
RISQUES ASSOCIÉS À LA PRATIQUE DU PACKING POUR LES PATIENTS MINEURS ATTEINTS DE TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT SÉVÈRES
Rapport de synthèse d’experts - 29 pages
http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports ... acking.pdf
La direction générale de la santé a saisi la commission spécialisée Sécurité des patients du HCSP au sujet des risques éventuels liés à la technique de packing, utilisée dans le traitement de certains troubles graves du comportement, notamment chez les enfants autistes.
Dans son avis, la commission s’est prononcée sur les points suivants :
- * Nature et niveaux d’exposition aux risques physiques et psychologiques connus à ce jour ;
* Conditions de sécurité de la réalisation des enveloppements humides.
Le rapport du groupe de travail est joint au présent avis.
AVIS relatif aux risques associés à la pratique du packing pour les patients mineurs atteints de troubles envahissants du développement sévères
2 février 2010 - 4 pages
http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports ... acking.pdf
HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE
Commission spécialisée Sécurité des patients : infections nosocomiales et autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques
RISQUES ASSOCIÉS À LA PRATIQUE DU PACKING POUR LES PATIENTS MINEURS ATTEINTS DE TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT SÉVÈRES
Rapport de synthèse d’experts - 29 pages
http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports ... acking.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans