Parler du SA au travail

[Flower]

Bonjour,

Après mon diagnostic, je suis allée voir la médecine du travail récemment pour avoir des aides/aménagements. Du coup, hier un de mes collègues m'a interrogé sur une des demandes qui ont été faites. J'ai répondu de manière floue, et juste sur ce point spécifique (qui peut avoir plein d'origines), mais depuis, je me pose la question s'il ne faudrait pas que j'en parle au moins à mon chef, parce que j'aurais besoin d'autres aménagements aussi, donc il se rendra compte de toute façon...

Y en a-t-il parmi vous qui ont parlé de leur diagnostic au travail? A quel niveau et comment l'avez-vous dit? Les gens ont-ils gardé l'information confidentielle quand vous le leur avez demandé?

Merci pour vos réponses et réflexions!

[Lilas]

Je me pose aussi la question d'en parler ou non, et à qui, alors je vais suivre ce fil avec attention.

[freeshost]

Il n'est jamais trop tard pour en parler.

Parler en termes de besoins, de buts.

- Ce que je veux,
- Ce que je demande,
- Ce à quoi je renonce.

"J'ai besoin d'un environnement calme, avec peu d'interactions sociales. Je travaille mieux à soixante pour cent qu'à cent pour cent. Les pauses me sont nécessaires. Une fois revigorée, je peux de nouveau aller de l'avant. [Je suis Asperger.]"
"Le bruit des portes qui grincent m'empêche de travailler. Par contre, dans un environnement sans ce genre de bruits, je suis au meilleur de ma forme."
"Je suis hypersensible à la lumière. Les néons m'éblouissent. Je dois donc porter des lunettes de soleil, surtout quand je conduis la nuit ou quand le soleil s'approche de l'horizon. Chez moi, j'ai installé des lumières tamisées, jamais en contact direct avec les yeux."

Il y a eu divers témoignages, mais je ne répondrai pas à la place des autres.

[Flower]

Personne d'autre?

Freeshost, tu as probablement raison de l'utilité d'en parler en termes de besoins concrets si possible. Le truc, c'est qu'il faut connaître ses besoins.

[astro]

Non désolé, les réponses m'intéressent mais je ne suis pas diag et pour l'instant je n'ai parlé de rien au boulot.

[Manichéenne]

Puisqu'un temps partiel thérapeutique va probablement être mis en place prochainement, je risque d'avoir des questions.
Je ne sais pas encore comment gérer. Je suppose que je ne vais pas directement parler de SA, mais peut-être expliquer quelques unes de mes difficultés quand elles sont en lien avec mon travail et sans en parler plus que nécessaire.

[Daredevil]

J'ai une collègue en télé travail et temps partiel pour un problème médical : rien n'a filtré en dehors de ce qu'elle a bien voulu nous dire. C'est bien, les managers sont intègres. Mais beaucoup de collègues se posent des questions et y répondent sans savoir : après y a les bruits de couloir, etc...
Ça pourrait être une aspie, elle a certaines difficultés sociales explicables par tout un tas de choses

[L'espion du coin]

Très intéressant, ton post... !


Malheureusement, la seule fois où j'ai parlé de mon syndrome et où ça avait un lien avec le boulot, c'était avec mes collègues du Service Civique APRES mon Service Civique... !

Surprise des uns, incompréhension des autres...
Personnellement, je rejoins l'avis de Lilas (même si les autres n'ont pas tort... )

Désolé de ne pas pouvoir t'aider d'avantage et surtout MERCI d'avoir créé ce post... !

[L'espion du coin]

J'ai une collègue en télé travail et temps partiel pour un problème médical : rien n'a filtré en dehors de ce qu'elle a bien voulu nous dire. C'est bien, les managers sont intègres. Mais beaucoup de collègues se posent des questions et y répondent sans savoir : après y a les bruits de couloir, etc...
Ça pourrait être une aspie, elle a certaines difficultés sociales explicables par tout un tas de choses

Oui, effectivement... : possible... !

Il faut en avoir le cœur net... et pour cela, tu as bien fait d'en parler ici... !


Affaire à suivre, donc... !
^^

[freeshost]

En toucher une symphonie aux collègues peut éventuellement permettre de supplanter les bruits de couloirs et autres rumeurs peu mélodieuses.

[à fond]

Si l'ambiance entre collègues est plutôt bonne, je pense qu'on a tout à gagner à se confier un peu. C'est valorisant un collègue qui vous fait suffisamment confiance pour aborder ce genre de sujet, surtout si par ailleurs il bosse bien.

Si on travaille dans les conflits, la concurrence et l'individualisme, c'est autre chose...

[Lilas]

Personnellement, ce que j'aimerai dans ma situation actuelle serait de pouvoir avoir au moins un "complice" de confiance, sur qui je pourrais m'appuyer en cas de difficulté, sans que cela me nuise par ailleurs.

Parce que je ne pense pas avoir besoin d'autre aménagement qu'un peu de bon sens et de compréhension (mais cela manque cruellement en ce moment).

[Flower]

Je te comprends bien sur ça, Lilas!

Pour moi, j'aimerais bien aussi pouvoir en parler avec au moins un collègue, peut-être un peu plus expérimenté que moi, pour pouvoir discuter de ce qu'on pourrait imaginer comme aménagements ou comme poste compatible tout en restant intéressant. Parfois je réfléchis à informer le collègue qui m'avait sorti l'hypothèse de l'autisme il y a quelques années, puisque j'ai fait l'expérience qu'il sait se taire... En même temps, je ne travaille plus directement avec lui, donc c'est difficile quand même.

[FloretteRanou]

Moi aussi j'ai le même problème que vous.
J'ai obtenu la RQTH mais je n'en ai rien fait pour le moment.
Je ne sais pas du tout à qui je pourrais me confier à ce sujet dans mon travail .
Je cherche une personne qui pourrais comprendre et tenir sa langue.
Je n'arrive pas à me sentir suffisamment en confiance avec quelqu'un pour parler de ça.

[Daredevil]

Je croyais qu'il fallait voir l'aménagement avec le médecin du travail ?