Etre et ne plus être autiste
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Re: Etre et ne plus être autiste
Effectivement bien souvent dès l'enfance on est souvent "différent" des autres et mis à l'écart.
Après les définitions sont des définitions et des troubles de développement peuvent se corriger même si souvent cela amène à une différenciation qui s'accentue avec le temps.
Je pense cependant que les troubles d'origine psychique, cognitif ou psychologique peuvent évoluer plus facilement que les troubles de développement comme les malformations sauf dans cas d'une tumeur mais c'est une autre affaire.
Dans l'absolu, les définition de l'autisme devrait se contenter non pas de la cause de celui-ci (qui je pense est très variable et complexe) mais du fait qu'il y a trouble de communication, d'intégration sociale, obsession, vision (ce qu'on perçoit de l'entourage) et comportement différent des autres.
Malgré toutes ces définitions, parfois on entre dans un continuum autistique difficile à définir et plus ou moins subjectif ; on ne saura jamais si tel ou telle personne est au fond, normal puisqu'on ne saura jamais l'intérieur de l'autre, ce qu'il perçoit et si on le saurait, on ne serait plus soit et une comparaison serait impossible.
Je me suis interrogé sur une provenance possible de l'autisme par une intoxication de la mère, de l'enfant atteint, de virus (comme Zika),d' une carence alimentaire ou affective, de la radioactivité ou de traumatisme (fusillade, viol, sequestration) et bien d'autres facteurs.
La vie est bien plus compliqué qu'on ne peut le croire. Une rayure et le CD ne marche plus, une autre plus grande à un autre endroit et il fonctionne correctement
Après les définitions sont des définitions et des troubles de développement peuvent se corriger même si souvent cela amène à une différenciation qui s'accentue avec le temps.
Je pense cependant que les troubles d'origine psychique, cognitif ou psychologique peuvent évoluer plus facilement que les troubles de développement comme les malformations sauf dans cas d'une tumeur mais c'est une autre affaire.
Dans l'absolu, les définition de l'autisme devrait se contenter non pas de la cause de celui-ci (qui je pense est très variable et complexe) mais du fait qu'il y a trouble de communication, d'intégration sociale, obsession, vision (ce qu'on perçoit de l'entourage) et comportement différent des autres.
Malgré toutes ces définitions, parfois on entre dans un continuum autistique difficile à définir et plus ou moins subjectif ; on ne saura jamais si tel ou telle personne est au fond, normal puisqu'on ne saura jamais l'intérieur de l'autre, ce qu'il perçoit et si on le saurait, on ne serait plus soit et une comparaison serait impossible.
Je me suis interrogé sur une provenance possible de l'autisme par une intoxication de la mère, de l'enfant atteint, de virus (comme Zika),d' une carence alimentaire ou affective, de la radioactivité ou de traumatisme (fusillade, viol, sequestration) et bien d'autres facteurs.
La vie est bien plus compliqué qu'on ne peut le croire. Une rayure et le CD ne marche plus, une autre plus grande à un autre endroit et il fonctionne correctement
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Re: Etre et ne plus être autiste
@Alone3545
Dans le cas que tu décris, ce serait plutôt un trouble neurologique dont les symptômes seraient similaires à une partie de ma signture : apie, troubles anxieux et légère prosopagnosie.
Un trauma cranien en bas âge, comme dans mon cas, brouille la détermination de la pré existence ou non du trouble...
Même si les symptômes trouble de communication, d'intégration sociale, obsession, vision (ce qu'on perçoit de l'entourage) et comportement différent des autres. sont là. Ils devront être traités de façon differentes selon le corps médical.
Or, par définition, l'autisme est un trouble du développement présent à la naissance "lié au développement du cerveau pendant les tous premiers mois de la vie" (remarque Tugdual) et dont les symptômes se déclarent dès la petite enfance (avant 3 ans (?)) pas un accident
Dans le cas que tu décris, ce serait plutôt un trouble neurologique dont les symptômes seraient similaires à une partie de ma signture : apie, troubles anxieux et légère prosopagnosie.

Un trauma cranien en bas âge, comme dans mon cas, brouille la détermination de la pré existence ou non du trouble...
Même si les symptômes trouble de communication, d'intégration sociale, obsession, vision (ce qu'on perçoit de l'entourage) et comportement différent des autres. sont là. Ils devront être traités de façon differentes selon le corps médical.
Or, par définition, l'autisme est un trouble du développement présent à la naissance "lié au développement du cerveau pendant les tous premiers mois de la vie" (remarque Tugdual) et dont les symptômes se déclarent dès la petite enfance (avant 3 ans (?)) pas un accident

Modifié en dernier par Daredevil le samedi 13 février 2016 à 0:01, modifié 1 fois.
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Re: Etre et ne plus être autiste
On ne peut pas changer les définitions comme
bon nous semble, sous peine de ne plus savoir
de quoi on est en train de parler ...
L'autisme est lié au développement du cerveau
pendant les tous premiers mois de la vie.
Les dernières recherches montrent d'ailleurs
un déficit d'élagage neuronal à cette période.
bon nous semble, sous peine de ne plus savoir
de quoi on est en train de parler ...
L'autisme est lié au développement du cerveau
pendant les tous premiers mois de la vie.
Les dernières recherches montrent d'ailleurs
un déficit d'élagage neuronal à cette période.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Etre et ne plus être autiste
En tout cas, on est bien d'accord que le trouble est d'ordre du développement neurologique. Reste à savoir la question de plasticité ou plutôt flexibilité du cerveau. On le connais encore que très peu et finalement, on a encore bien du mal à savoir quel micro-chose fragilise ou renforce notre cerveau et à quel point. On fait des médicaments qui agissent sur le cerveau mais voilà on maitrise mal les conséquences, il y a cet effet papillon.
Tout ça pour dire qu'il y a encore beaucoup à découvrir de l'autisme et des autres maladies.
Reste à savoir que quand on connaitra la clé de la vérité, est ce que le monde deviendra merveilleux ou seront nous des humains à la merci d'un despote.
Espérons du positif! (pardon si je dérive un peu
Tout ça pour dire qu'il y a encore beaucoup à découvrir de l'autisme et des autres maladies.
Reste à savoir que quand on connaitra la clé de la vérité, est ce que le monde deviendra merveilleux ou seront nous des humains à la merci d'un despote.
Espérons du positif! (pardon si je dérive un peu

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Re: Etre et ne plus être autiste
Spoiler : avis personnel sur la question elle-même :
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Re: Etre et ne plus être autiste
ça, je l'ai souvent lu et j'avoue que j'ai du mal à comprendre sauf s'il s'agit de déni mais j'ai du mal aussi à comprendre qu'on puisse rester très longtemps dans le déni...Daredevil a écrit :Mais les témoins de mon enfance (famille et parents) s'en-têtent dans l'ignorance des signes précurseurs.
" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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Re: Etre et ne plus être autiste
Ben Aby le problème c'est que dans certains cas ce n'est pas du tout clair
et puis les parents qui ont toujours connu leur enfant et qu'ils l'ont vu évoluer ne se rendent pas forcément compte du décalage avec les autres (et parfois eux-même présentant des traits, ce qui paraît bizzare pour d'autres ne le paraît pas pour eux ?
)
Un chiffre : Si un individu ayant un frère jumeau est autiste, dans 70% des cas son frère jumeau l'est également. Ce chiffre révèle l'impact génétique mais aussi fait dire qu'il n'y a pas uniquement des causes purement génétiques (causes épigénétiques & cie). Il y a donc un phénotype étendu de l'autisme ? En tout cas comme j'ai lu sur un blog, faire partie du phénotype étendu de l'autisme ne signifie pas que l'on est autiste. Je suis assez d'accord mais on peut tout de même s'interroger sur ça
Beaucoup de choses à découvrir comme tu le dis 


Ca c'est clairAlone3545 a écrit : Tout ça pour dire qu'il y a encore beaucoup à découvrir de l'autisme et des autres maladies.

Un chiffre : Si un individu ayant un frère jumeau est autiste, dans 70% des cas son frère jumeau l'est également. Ce chiffre révèle l'impact génétique mais aussi fait dire qu'il n'y a pas uniquement des causes purement génétiques (causes épigénétiques & cie). Il y a donc un phénotype étendu de l'autisme ? En tout cas comme j'ai lu sur un blog, faire partie du phénotype étendu de l'autisme ne signifie pas que l'on est autiste. Je suis assez d'accord mais on peut tout de même s'interroger sur ça


Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Etre et ne plus être autiste
Reste à etudier le cas de vais jumeaux s'etant jamais connu et des vrais jumeaux se connaissant tres bien.
Reste à voir si il y a effectivement télépathie entre jumeaux véritable car je pense que çela existe pour les personnes qui sont sur la même longueur d'onde. D'ailleurs quand on parle, on émet des ondes qui sont reconverti. De nombreux animal ne parlent pas car émettent leurs langages en sont inaudible. Et je pense que les hommes ont aussi leurs langages inaudible pour d'autres et que la conversion du message transmis peut se faire par voie autre que l'oreille comme par magnétisme.
Reste à voir si il y a effectivement télépathie entre jumeaux véritable car je pense que çela existe pour les personnes qui sont sur la même longueur d'onde. D'ailleurs quand on parle, on émet des ondes qui sont reconverti. De nombreux animal ne parlent pas car émettent leurs langages en sont inaudible. Et je pense que les hommes ont aussi leurs langages inaudible pour d'autres et que la conversion du message transmis peut se faire par voie autre que l'oreille comme par magnétisme.
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Re: Etre et ne plus être autiste
Sur le "devenir autiste" (gros guillemets), je me pose de nombreuses questions aussi.
Il y a un facteur génétique. Et qu'en est-il des facteurs liés au développement de l'enfant ? Les traumatismes en tout genre.
J'ai constaté, par expérience professionnelle, que plus un enfant est atteint jeune par des violences (physiques ou psychologiques), plus les marques sont indélébiles. (Par exemple un enfant qui subit 6 mois de mauvais traitements de 3 à 9 mois, est marqué de façon plus profonde qu'un enfant qui aura subi les mêmes mauvais traitements de 2 ans à 2 ans ½, voir plus longuement). Donc se pose aussi la question d'avant la naissance, des états de la maman pendant la grossesse.
Donc un enfant qui aura une prédisposition génétique de TSA ne va-t-il pas monter ou descendre sur l'échelle en fonction de ce qu'il aura à vivre de moins 9mois à ses premières années ?
(je pense à ce que disent alone35445 et daredevil).
Je pense à la résonance entre la cause et l'effet avec des parents qui délaissent un enfant parce que, étant autiste, il n'émet pas les bons signes de communication avec eux. Le délaissement n'arrange pas les choses et on entre dans une spirale descendante. Mais qui le premier de l'autisme de l'enfant ou de l'abandon des parents est le plus important au départ, puis dans le développement de l'enfant ?
Et puis on peut penser ensuite à plus long terme. Un enfant peut être "descendu" loin dans l'autisme suite à un traumatisme, à des manques de soins, d'affection, cela peut-être une sorte de refuge plus heureux que la réalité, dans la mesure où il est déjà porteur de ce trouble. Et puis à l'inverse, en grandissant, par "instinct" de survie, il peut s'aménager une vie qui lui convient, apprendre des règles sociales et autres "trucs" pour donner l'illusion de ressembler aux autres et donc remonter l'échelle vers la normale…
Je me pose ce genre de question par expérience auprès d'enfants de toutes sortes et par introspection sur moi-même.
Qu'en pensez-vous sur le forum ?
Il y a un facteur génétique. Et qu'en est-il des facteurs liés au développement de l'enfant ? Les traumatismes en tout genre.
J'ai constaté, par expérience professionnelle, que plus un enfant est atteint jeune par des violences (physiques ou psychologiques), plus les marques sont indélébiles. (Par exemple un enfant qui subit 6 mois de mauvais traitements de 3 à 9 mois, est marqué de façon plus profonde qu'un enfant qui aura subi les mêmes mauvais traitements de 2 ans à 2 ans ½, voir plus longuement). Donc se pose aussi la question d'avant la naissance, des états de la maman pendant la grossesse.
Donc un enfant qui aura une prédisposition génétique de TSA ne va-t-il pas monter ou descendre sur l'échelle en fonction de ce qu'il aura à vivre de moins 9mois à ses premières années ?
(je pense à ce que disent alone35445 et daredevil).
Je pense à la résonance entre la cause et l'effet avec des parents qui délaissent un enfant parce que, étant autiste, il n'émet pas les bons signes de communication avec eux. Le délaissement n'arrange pas les choses et on entre dans une spirale descendante. Mais qui le premier de l'autisme de l'enfant ou de l'abandon des parents est le plus important au départ, puis dans le développement de l'enfant ?
Et puis on peut penser ensuite à plus long terme. Un enfant peut être "descendu" loin dans l'autisme suite à un traumatisme, à des manques de soins, d'affection, cela peut-être une sorte de refuge plus heureux que la réalité, dans la mesure où il est déjà porteur de ce trouble. Et puis à l'inverse, en grandissant, par "instinct" de survie, il peut s'aménager une vie qui lui convient, apprendre des règles sociales et autres "trucs" pour donner l'illusion de ressembler aux autres et donc remonter l'échelle vers la normale…
Je me pose ce genre de question par expérience auprès d'enfants de toutes sortes et par introspection sur moi-même.
Qu'en pensez-vous sur le forum ?
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: Etre et ne plus être autiste
J'ai toujours cru depuis tout petit que "fais un effort !" C'était apprendre toutes ces règles de vivre ensemble, je n'ai pas eu l'impression de donner "l'illusion", chaque personne est unique mais je ne soupçonnais pas qu'il était possible ni d'apprendre facilement le social, ni que j'avais un déficit de compétences, ni que les appliquer naturellement était possible (comme de parler une autre langue).Autiste ou surdoué ? a écrit :Et puis à l'inverse, en grandissant, par "instinct" de survie, il peut s'aménager une vie qui lui convient, apprendre des règles sociales et autres "trucs" pour donner l'illusion de ressembler aux autres et donc remonter l'échelle vers la normale…
Je me pose ce genre de question par expérience auprès d'enfants de toutes sortes et par introspection sur moi-même.
Qu'en pensez-vous sur le forum ?
J'ai toujours cru être normal ("on voit midi à sa porte") juste atypique donc je n'ai pas cherché à être "normal" mais à m'intégrer dans le respect des autres et sans me renier (tel que je me connais sans diagnostique médical )

Ce n'est que plus tard d'ailleurs que j'ai essayé de me fondre dans la masse quand la fatigue me terrassait étrangement après de simples rapports sociaux, c'est aujourd'hui le manque de ressources qui me fait rechercher les clés de mon fonctionnement : "quand j'ai une bonne idée, oubliez-moi pour la soutenir devant des inconnus"

Ps
En ce moment "je choisis mes combats" et même sans grandes réussites, je suis stressé ( positif pour l'action et l'anticipation) mais absolument pas anxieux. Et le fait de l'exprimer ici me fait un bien fou

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Re: Etre et ne plus être autiste
Je suppose que certains parents ne cherchent pas à creuser puisqu'ils pensent que "les bizarreries" de leur enfant font partie de leur personnalité tout simplement. J'ajouterai que certains psys encouragent à ne pas se poser trop de questions, certains m'ont dit que je m'en posais beaucoup trop.Ixy a écrit :Ben Aby le problème c'est que dans certains cas ce n'est pas du tout clairet puis les parents qui ont toujours connu leur enfant et qu'ils l'ont vu évoluer ne se rendent pas forcément compte du décalage avec les autres (et parfois eux-même présentant des traits, ce qui paraît bizzare pour d'autres ne le paraît pas pour eux ?
)

Pour ma part, j'ai vu le décalage de Tom avec les autres enfants principalement au début de la scolarité et notamment en accompagnant souvent les enfants pendant les sorties scolaires.
C'est clair que quand un des deux parents présente des traits autistiques, il ne voit pas " les bizarreries" de son enfant de la même façon...
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Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
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Re: Etre et ne plus être autiste
Pour notre ptit homme, je pense que de se sentir aimé dans un milieu sécurisé et serein a largement contribué à atténuer les symptômes autistiques, les autistes ayant besoin plus que n'importe qui d'amour et de sécurité.Autiste ou surdoué ? a écrit :Je me pose ce genre de question par expérience auprès d'enfants de toutes sortes et par introspection sur moi-même.
Qu'en pensez-vous sur le forum ?
Cela nous a été dit également par une psychologue pendant le bilan.
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Re: Etre et ne plus être autiste
Si tu veux faire le point sur les connaissancesAlone3545 a écrit :En tout cas, on est bien d'accord que le trouble est d'ordre du développement neurologique.
à propos de l'autisme, regarde cette conférence ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Etre et ne plus être autiste
Merci pour le lien Tugdual.
Je n'ai pas vu cette conférence, je vais la regarder.

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