Alors comme je suis visiblement concernée, je me permets de tenter de t'aider un peu...
Athéna a écrit :Là je devrais en voir une mais elle m'a donné un rendez-vous qu'elle a reporté 3 fois pour me poser vite fait quelques questions (ça a duré 17 minutes)
vu que c'est à 1h30 de chez moi, j'ai pas trop envie d'y retourner, le prochain rendez-vous est mi-mars et je l'ai vue il y a 15 jours... je me dis qu'à ce rythme là, 17 minutes tous les 2 mois, j'aurais peut-être réglé mon problème à 70 ans !
a/Si tu as son adresse mail, explique-lui clairement que ça ne te convient pas et que ça fait trop peu pour toi (surtout vu le temps de trajet!

). Demande-lui explicitement si il peut en être autrement. Si ce n'est pas le cas, dis-lui que tu n'y retourneras pas.
b/Si tu n'as pas son mail, prépare tes explications par écrit et force-toi à les lui lire lors du prochain rdv. Envisage ta réponse aux 2 possibilités (a/on peut faire autrement, b/ c'est impossible=> Mme je veux arrêter)
La TCC, effectivement, ma psychiatre m'a dit que c'est par là qu'il faut commencer. Donc accroche-toi, ne renonce pas à trouver quelqu'un (tu as tenté "psychologue.net"?) et au pire trouve un bon psychologue (même non spécialisé TCC) si tu n'en as pas déjà.
D'autres trucs prescrits par ma psychiatre, non pour me guérir mais pour éviter que ça empire (c'est le gros risque, vu que je ne bosse plus, pareil pour toi qui est en arrêt):
-aller 2 à 4 fois par semaine dans des endroits où il y a des gens (moi je choisis quasi-toujours la bibliothèque

). Ne serait-ce que pour avoir à dire bonjour/au revoir et avoir un minimum d'interaction avec les gens. Pas trop de pression, tu restes le temps que tu veux sans te forcer. 1 fois par semaine, tu trouves un truc à aller demander à un employé et tu te forces à le faire.
Elle m'a dit que moins tu pratiques pour aller vers les autres, moins tu iras. Quand comme pour moi les compétences sont déjà quasi-nulles, il faut garder un minimum d'entraînement sans quoi c'est vite la cata...
-continuer la méditation à tout prix, et visualiser régulièrement des situations sociales (prendre des nouvelles de tes beaux-parents, parler à un voisin...)
-ne pas se forcer, et accepter son état. Ma psychologue plussoie là-dessus: ne pas s'angoisser en se disant "oh je ne vais pas arriver à parler, ils vont encore me trouver bizarre" mais plutôt partir sur "je suis comme ça, je l'ai toujours été, j'en ai le droit. Je peux interagir avec les gens juste à petites doses, certes, mais j'ai plein d'autres choses à apporter".
Athéna a écrit :Je n'arrive même pas à organiser des rencontres avec des personnes que j'ai envie de voir pourtant.
Ca c'est pareil, il faut l'accepter. Leur dire (mail, texto...) que tu as envie de les voir, mais que souvent tu n'y arrives pas. Depuis que je le fais ça me soulage beaucoup. Et ils savent que le jour où on se voit je suis
vraiment là.
Courage!
