isolement pas déprimant
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isolement pas déprimant
Bonjour,
Je me pose une question, qui avait déjà été posée mais n'avais pas eu de réponses si mes souvenirs sont bons.
Peut-on être autiste, assez isolé socialement (pas d'amis, pas de sortie en dehors du travail etc), et ne pas en souffrir, voire rechercher cette solitude ?
En ce 31 décembre, je n'ai rien de prévu ce soir, évidemment, mais n'en suis pas triste ni déprimée pour autant, au contraire, je suis contente d'être tranquille ce soir.
Le pb de cette question est que je dis "peut-on", mais ça m’ennuierait qu'on me réponde "chaque autiste est différent", une tendance globale serait la bienvenue.
Merci par avance,
Je me pose une question, qui avait déjà été posée mais n'avais pas eu de réponses si mes souvenirs sont bons.
Peut-on être autiste, assez isolé socialement (pas d'amis, pas de sortie en dehors du travail etc), et ne pas en souffrir, voire rechercher cette solitude ?
En ce 31 décembre, je n'ai rien de prévu ce soir, évidemment, mais n'en suis pas triste ni déprimée pour autant, au contraire, je suis contente d'être tranquille ce soir.
Le pb de cette question est que je dis "peut-on", mais ça m’ennuierait qu'on me réponde "chaque autiste est différent", une tendance globale serait la bienvenue.
Merci par avance,
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: isolement pas déprimant
Je ne peux pas te répondre "globalement", je ne peux que dire "à titre personnel".
A titre personnel, la solitude ne me déprime pas. Je ne la cherche pas non plus, mais quand je suis seul, je ne me sens pas mal, au contraire.
A titre personnel, la solitude ne me déprime pas. Je ne la cherche pas non plus, mais quand je suis seul, je ne me sens pas mal, au contraire.
"Ils avaient créé leur propre soleil pour combattre la nuit ."
"Simplement, un jour, j'ai pris conscience que, en matière d'humanité, la laideur aussi pouvait être intérieure."
Ayerdhal
Autiste diagnostiquée.
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Re: isolement pas déprimant
Pour ma part, l'isolement est mon état par défaut, celui où je sais que je me sentirai bien. Mais j'ai aussi besoin parfois, de sacrifier ce confort pour être avec des gens, apprendre, confronter des points de vue, m'ouvrir. Ça me plaît aussi, mais ça me fatigue. Bref, la situation idéale, c'est l'isolement à volonté avec des périodes choisies d'ouverture.
Quant à ne pas faire la fête quand tout le monde la fait, ça ne me dérange plus trop, au-delà du "qu'est-ce que je vais raconter à la machine à café quand on va me poser la question".
C'est ma tendance globale à moi
Quant à ne pas faire la fête quand tout le monde la fait, ça ne me dérange plus trop, au-delà du "qu'est-ce que je vais raconter à la machine à café quand on va me poser la question".
C'est ma tendance globale à moi
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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Re: isolement pas déprimant
Merci.
Winston, et considères tu les échanges via le net, comme ici, comme "être avec des gens, apprendre etc." ?
Pour le reste, je partage ton ressenti.
Winston, et considères tu les échanges via le net, comme ici, comme "être avec des gens, apprendre etc." ?
Pour le reste, je partage ton ressenti.
Non-diag.
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Re: isolement pas déprimant
Je trouve que les contacts internet sont un bon complément, un bon entraînement et apportent des choses qu'eux seuls peuvent apporter (en permettant de s'affranchir des distances, des codes sociaux, de la timidité...) Mais les échanges "en vrai" ont un charme et une utilité qui leur est propre aussi. Plus exigeants, mais plus riches. C'est comme lire une recette de gâteau ou le manger...
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
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Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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Re: isolement pas déprimant
Je suis plutôt comme toi Winston.
Je sais que j'ai un besoin d'échange, j'aime bien refaire le monde en une nuit avec quelqu'un de temps en temps, partager des découvertes. Mais j'apprécie également la solitude, passer des journées seule, à mon rythme, et me plonger dans mes propres chemins. Pas de complexe à ce niveau, je sais que c'est mon fonctionnement, que j'ai mis du temps à en définir les contours, et j'en profite.
Les échanges sur internet, ça permet de connaître des gens qui te ressemblent, et que tu ne croiserais pas au coin de ta rue, c'est appréciable. Et c'est encore mieux de les rencontrer.
J'ai très très peu d'amis, mais ceux que j'ai, ce sont les plus précieux du monde.
Je sais que j'ai un besoin d'échange, j'aime bien refaire le monde en une nuit avec quelqu'un de temps en temps, partager des découvertes. Mais j'apprécie également la solitude, passer des journées seule, à mon rythme, et me plonger dans mes propres chemins. Pas de complexe à ce niveau, je sais que c'est mon fonctionnement, que j'ai mis du temps à en définir les contours, et j'en profite.
Les échanges sur internet, ça permet de connaître des gens qui te ressemblent, et que tu ne croiserais pas au coin de ta rue, c'est appréciable. Et c'est encore mieux de les rencontrer.
J'ai très très peu d'amis, mais ceux que j'ai, ce sont les plus précieux du monde.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: isolement pas déprimant
On avait abordé un brin le sujet ici, non ?
Je n'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire ce soir non plus. Bon, j'ai plusieurs options qui ne me dérangent pas :
- (1) rester à maison avec le coloc',
- (2) prendre le train et aller chez un copain,
- (3) aller en boîte avec le coloc'.
Dans tous les cas, il y aura des "effluves".
La boîte est l'option la moins probable, étant donné les coûts, les risques d'échauffements d'esprits et les risques de vol à la tire.
J'ai suffisamment de choses à faire seul pour ne pas m'ennuyer. (Y compris préparer le terrain pour les interactions sociales à venir.)
Être avec une personne ne me dérange pas du moment que nous savons ce que nous avons à faire (cours d'allemand, apéro, rencontre autiste, etc.).
Sur l'internet, il n'y a pas à gérer le langage facial, le langage gestuel, le ton de la voix, la chevelure, l'habillement.
Ça ne me semble pas étonnant du tout, puisque les interactions sociales sont fatigantes, peuvent instiguer le doute.evolution650HBn°2 a écrit :Peut-on être autiste, assez isolé socialement (pas d'amis, pas de sortie en dehors du travail etc), et ne pas en souffrir, voire rechercher cette solitude ?
Je n'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire ce soir non plus. Bon, j'ai plusieurs options qui ne me dérangent pas :
- (1) rester à maison avec le coloc',
- (2) prendre le train et aller chez un copain,
- (3) aller en boîte avec le coloc'.
Dans tous les cas, il y aura des "effluves".
La boîte est l'option la moins probable, étant donné les coûts, les risques d'échauffements d'esprits et les risques de vol à la tire.
J'ai suffisamment de choses à faire seul pour ne pas m'ennuyer. (Y compris préparer le terrain pour les interactions sociales à venir.)
Être avec une personne ne me dérange pas du moment que nous savons ce que nous avons à faire (cours d'allemand, apéro, rencontre autiste, etc.).
Sur l'internet, il n'y a pas à gérer le langage facial, le langage gestuel, le ton de la voix, la chevelure, l'habillement.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: isolement pas déprimant
Je n'avais pas vu ce sujet en effet.
Merci pour vos retours qui éclairent un peu ma lanterne.
(en effet, le pb des interactions "réelles", c'est la fatigue et le stress engendré).
Loup, tes amitiés ont l'air belles : ) (l'air belles, ou l'air beau ?)
Merci pour vos retours qui éclairent un peu ma lanterne.
(en effet, le pb des interactions "réelles", c'est la fatigue et le stress engendré).
Loup, tes amitiés ont l'air belles : ) (l'air belles, ou l'air beau ?)
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Re: isolement pas déprimant
En fait, au niveau des interactions sociales, on peut se rendre compte que :
Sur l'internet, même s'il n'y a pas tout le langage corporel (facial, gestuel, vestimentaire, tonal, etc.) à gérer, il y a des trucs qu'on ne peut pas éviter :
- les attentes (the expectations ; die Erwartungen),
- l'implicite (lequel comprend les attentes),
- la rétroaction (en fait, l'attente de rétroaction),
- les attentes à venir (les attentes dans les situations qui suivront celles des interactions numériques, c'est-à-dire celles dans les prochaines interactions en face à face puisque, l'air de rien, l'interaction numérique aura influencé les attentes dans la situation face à face qui suivra),
- ...
Sur l'internet, même s'il n'y a pas tout le langage corporel (facial, gestuel, vestimentaire, tonal, etc.) à gérer, il y a des trucs qu'on ne peut pas éviter :
- les attentes (the expectations ; die Erwartungen),
- l'implicite (lequel comprend les attentes),
- la rétroaction (en fait, l'attente de rétroaction),
- les attentes à venir (les attentes dans les situations qui suivront celles des interactions numériques, c'est-à-dire celles dans les prochaines interactions en face à face puisque, l'air de rien, l'interaction numérique aura influencé les attentes dans la situation face à face qui suivra),
- ...
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: isolement pas déprimant
Comment ça, la rétroaction ?
Pour le reste, je suis plutôt d'accord, et c'est d'ailleurs pénible ; mais à partir du moment où on a affaire à un être humain, pourrait-il en être autrement ?
On peut en tout cas mettre les choses au clair dès le début. (à défaut de pouvoir se créer un ami robot )
Après, c'est comme pour tout, c'est une question de feeling avec la personne (par ex, mon ami du net est très franc, je n'ai jamais décelé d'implicite chez lui, donc très peu de prises de tête). Et (mais c est encore une fois personnel), je trouve plus aisé d'en avoir via le net qu'irl ; plus aisé aussi de cerner la personne, car les relations ne sont pas parasitées par le "trop vite/trop tout" d'une relation face à face. Aussi, on à affaire à un esprit pur.
Pour le reste, je suis plutôt d'accord, et c'est d'ailleurs pénible ; mais à partir du moment où on a affaire à un être humain, pourrait-il en être autrement ?
On peut en tout cas mettre les choses au clair dès le début. (à défaut de pouvoir se créer un ami robot )
Après, c'est comme pour tout, c'est une question de feeling avec la personne (par ex, mon ami du net est très franc, je n'ai jamais décelé d'implicite chez lui, donc très peu de prises de tête). Et (mais c est encore une fois personnel), je trouve plus aisé d'en avoir via le net qu'irl ; plus aisé aussi de cerner la personne, car les relations ne sont pas parasitées par le "trop vite/trop tout" d'une relation face à face. Aussi, on à affaire à un esprit pur.
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Re: isolement pas déprimant
La rétroaction est, au minimum, un message (verbal ou non verbal) qui montre que tu as réceptionné le message.
Exemple :
A envoie un message M1 (verbal ou non verbal) à B.
B doit faire comprendre à A qu'il reçu ce message M1, par un message, de nouveau verbal ou non verbal, M2.
Si B réussit à envoyer ce message M2 à A, alors il y a rétroaction.
Alors, oui, c'est une question de "feeling" si tu as, sans forcément que vous vous en rendiez compte, développé un "langage" avec l'autre personne.
[C'est là qu'on se rend compte que les personnes non autistes ne sont pas forcément privées de langage non verbal et de langage implicite.]
Exemple :
A envoie un message M1 (verbal ou non verbal) à B.
B doit faire comprendre à A qu'il reçu ce message M1, par un message, de nouveau verbal ou non verbal, M2.
Si B réussit à envoyer ce message M2 à A, alors il y a rétroaction.
Alors, oui, c'est une question de "feeling" si tu as, sans forcément que vous vous en rendiez compte, développé un "langage" avec l'autre personne.
[C'est là qu'on se rend compte que les personnes non autistes ne sont pas forcément privées de langage non verbal et de langage implicite.]
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Re: isolement pas déprimant
ok, je vois.
(pour "mon cas" avec mon ami, ça n'est pas quelque chose d'établi, il arrive que je dise un truc, ou qu'il me dise un truc, et qu'il ne réponde pas, ou vice-versa, on ne s'en tient pas rigueur. Au pire si le silence se fait trop long, on demande à l'autre s'il est toujours là).
(pour "mon cas" avec mon ami, ça n'est pas quelque chose d'établi, il arrive que je dise un truc, ou qu'il me dise un truc, et qu'il ne réponde pas, ou vice-versa, on ne s'en tient pas rigueur. Au pire si le silence se fait trop long, on demande à l'autre s'il est toujours là).
non seulement elles n'en sont pas privées, mais elles en sont plutôt grandement dotées, non ?[C'est là qu'on se rend compte que les personnes non autistes ne sont pas forcément privées de langage non verbal et de langage implicite.]
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Re: isolement pas déprimant
Hmmm, je n'ai pas encore investigué en détail la question. Mais oui, a priori, je me dis que les personnes autistes traitent différemment l'information non verbale.
Quant à l'information implicite, je n'en sais encore trop rien, puisqu'elle est implicite. Donc elle doit être devinée, ce que je ne trouve pas forcément pédagogique. Mais il paraît que c'est l'apanage des personnes non autistes.
Tout ce que je peux "conseiller", c'est ne pas entretenir le silence ("l'omerta" ?) trop longtemps. Mais bon, c'est un conseil tout autant valable (non ?) avec des personnes non autistes.
Le silence a l'avantage de laisser le choix mais le désavantage de semer le doute. Réfléchissons-y avant de taire ou de parler.
Quant à l'information implicite, je n'en sais encore trop rien, puisqu'elle est implicite. Donc elle doit être devinée, ce que je ne trouve pas forcément pédagogique. Mais il paraît que c'est l'apanage des personnes non autistes.
Tout ce que je peux "conseiller", c'est ne pas entretenir le silence ("l'omerta" ?) trop longtemps. Mais bon, c'est un conseil tout autant valable (non ?) avec des personnes non autistes.
Le silence a l'avantage de laisser le choix mais le désavantage de semer le doute. Réfléchissons-y avant de taire ou de parler.
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Re: isolement pas déprimant
Pas trop longtemps alors, sinon le doute sera semé : pLe silence a l'avantage de laisser le choix mais le désavantage de semer le doute. Réfléchissons-y avant de taire ou de parler.
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Re: isolement pas déprimant
C'est ça, une des difficultés... le silence instigue le doute chez pas mal de personnes. Sur ce point, nous sommes pénalisés, à devoir réagir du tac au tac.
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