Présentation :
"Je tombai derechef amoureuse de la vie. J'aimais le ciel. J'aimais les fenêtres et leurs vitres dans lesquelles je pouvais me dire bonjour ! Je me tirais les cheveux et, miracle, je ressentais quelque chose. Je me mordillais les bras et goûtais le sel de ma peau. C'était moi."
On la croit folle, retardée, méchante mais Donna Williams n'est rien de tout cela. Elle vit seulement dans son monde, un monde à part où les êtres dont elle cherche désepérement à sortir pour rejoindre celui des gens "normaux". Malgré ses difficultés, Donna se bat pour comprendre sa différence et l'apprivoiser. Ce combat si particulier est en même temps universel. Il est celui que chacun livre pour cet enfant qu'il porte au font de soi et qui aspire à s'accomplir.
J'ai entendu parler de ce livre/témoignage sur cette personne autiste que je ne connaissais pas. Il y a quelques échos sur le forum, mais, histoire de rassembler un peu plus la critique, ce que j'ai pu trouvé sur Babelio:
"Ce n'était pas tant les paroles des gens qui me posaient problème que leur attente d'une réponse de ma part. Cela aurait exigé de comprendre ce qu'ils disaient. Mais j'éprouvais un plaisir trop intense à chercher à me dissoudre dans l'espace pour consentir à rétrograder vers une pauvre chose à deux dimensions comme la compréhension verbale".
Je n'ai pas lu ce livre, mais, il m'intrigue assez.
Pour ceux qui l'ont lu: Qu'en avez vous pensé? Qu'est-ce que cela vous a évoqué chez vous? Comment aborde-t-elle l'autisme à travers ce livre? Est-ce qu'elle traite particulièrement le sensoriel ou est-ce qu'elle globalise son expérience?