Il y a des questions que je me pose concernant la psychologie et la philosophie, cela me plait vraiment.
Je souhaiterai savoir si vous partagez mon idée que l'homme est par nature ni gentil, ni méchant, le bien et le mal existe cependant mais l'homme n'est ni gentil (car il le fait toujours de manière intéressé ou pour voir un monde heureux pour lui (ce qui est normalement cette fois-ci bien pour les autres à conditions que les autres soient heureux dans le fond). La méchanceté n'existe pas car quand on fait du mal, c'est par inconscience ou pour se satisfaire.
Concernant l'égoïsme, quand il est dit qu'un chanteur est trop égoïste, cela veut t'il dire qu'il est méchant ou il peut très bien être aussi gentil et donc l'un n'empêche pas l'autre?
Concernant les préjugé qu'ont la majorité des personnes, est ce la faute à de la naïveté et de la manipulation de personnes par conséquent peu intelligente ou trop peu instruite, je me demande en faite si la naïveté n'est pas du à ses deux choses là ou à de la fatigue... et engendrerait de préjugé (par exemple en lisant des BD, caricatures, en regardant la télévision).
Qu'en pensez-vous?
Des questions philosophique et psychologique
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Re: Des questions philosophique et psychologique
Pour ma part, je suis clairement existentialiste plus qu'essentialiste.
L'essentialisme semble se blottir dans le mot "inné".
Tu te rapproches du "Nul n'est méchant volontairement."
Mais faut-il pour autant proscrire les sanctions ?
Les préjugés ? Je dirais que ce sont des réponses cochées par défaut, à défaut d'expérience. Chez pas mal de personnes, une première impression se forme rapidement en cochant très rapidement des réponses, quitte à ce que ce ne soient pas les bonnes cases qui sont cochées. Et cette première impression est relativement robuste, figée, et seule l'expérience peut la corriger.
L'essentialisme semble se blottir dans le mot "inné".
Tu te rapproches du "Nul n'est méchant volontairement."
Mais faut-il pour autant proscrire les sanctions ?
Les préjugés ? Je dirais que ce sont des réponses cochées par défaut, à défaut d'expérience. Chez pas mal de personnes, une première impression se forme rapidement en cochant très rapidement des réponses, quitte à ce que ce ne soient pas les bonnes cases qui sont cochées. Et cette première impression est relativement robuste, figée, et seule l'expérience peut la corriger.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Des questions philosophique et psychologique
[
Je n'ai pas comprit ce que tu veux dire à par dessus. Essaye d'expliquer plus simplement!freeshost a écrit :Pour ma part, je suis clairement existentialiste plus qu'essentialiste.

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Re: Des questions philosophique et psychologique
Un peu de lecture dans ces liens :
- l'existentialisme sur wikipedia,
- l'essentialisme sur wikipedia,
- introduction aux existentialismes,
- "On ne naît pas femme. On le devient."
Bon, je ne vais pas rester longtemps sur le forum maintenant. Une fondue se prépare.
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- "On ne naît pas femme. On le devient."

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Re: Des questions philosophique et psychologique
Ah la fondu! On voit bien tes origines Savoyardes je suppose que la Suisse a une partie de cette région et culture. Les chalets, le chocolats, le fromage, le ski. Tu me fait raffoler sans que j'en puisse en manger là^^ 

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Re: Des questions philosophique et psychologique
J'ai l'habitude de goûter la fondue moitié-moitié. 

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Re: Des questions philosophique et psychologique
Si tu t'intéresses à la philosophie, un des existentialistes les plus connus était Sartre. D'ailleurs, Simone de Beauvoir, ayant un rapport existentialiste dans son "Le deuxième sexe" où on trouve le "On ne naît pas femme. On le devient", avait une relation avec lui. Il a écrit notamment "L'existentialisme est un humanisme", qui est facile d'accès pour s'introduire par la suite dans son livre "L'être et le néant".Alone3545 a écrit :[Je n'ai pas comprit ce que tu veux dire à par dessus. Essaye d'expliquer plus simplement!freeshost a écrit :Pour ma part, je suis clairement existentialiste plus qu'essentialiste.
L'existentialisme est: L'existence précède l'essence. A savoir que nous ne sommes pas ce que nous sommes de par nature, mais à travers les choix et l'existence que l'on mène.
L'essentialisme se rapproche davantage des pensées notamment religieuses, ou encore celle de Rousseau, où l'on est ce que l'on par nature, tel que "l'homme est bon par nature". Dans le bouddhisme par exemple, chaque homme est, par nature, Bouddha, mais, cet état de Bouddha est "dissimulée" par la souffrance, le but étant, dans le bouddhisme, de délivrer l'homme de la souffrance afin qu'il soit Bouddha.
Dans un exemple plus concret, au sein des réflexions féministes, l'existentialisme et l'essentialisme est source de beaucoup de débat : Les hommes et les femmes sont ils différents, et à quel point? S'ils sont différents, est-ce par nature (la femme a, par nature, l'instinct maternel que l'homme n'a pas, par exemple), ou par construction sociale ? Il y a-t-il plus d'hommes scientifiques puisque, de par nature, ils sont meilleurs en mathématiques? Ou a-t-on empêché les femmes, socialement, de démontrer leurs capacités? Ce genre de questionnement.
Sinon, pour ta question de départ: Pour moi, le bien et le mal n'existe pas en tant que tel. Ils n'ont pas d'existence propre. Ce sont des constructions sociales, qui varient d'un individu à l'autre. Tu peux t'intéresser à la notion de représentation dans la psychologie sociale.
Ce qui existe, ce sont les actes. Un homme qui tue, bien ou mal, l'acte est qu'il tue. Et lorsqu'il tue, qu'est-ce que cela engendre? Quels sont les effets? C'est ça qui, pour moi, a un réel intérêt dans ce type de débat. Le "juste" est difficile à déterminer.
Une petite histoire:
Un enfant vol un bout de pain au boulanger. Le boulanger porte plainte, car il y a eu vol. Le vol est sanctionné, et ce qui est donc juste de faire, et de punir l'enfant. Hors, l'enfant est pauvre et avait faim. Ce qui pourrait être donc considéré "juste" de faire, est de ne pas sanctionner l'enfant.
Si le boulanger a un jugement en sa faveur, on punit un enfant qui avait faim, et qui, s'il ne se nourrissait pas, mourrait. Hors, si on a un jugement en faveur de l'enfant, on prive le boulanger du fruit de son travail, qu'il effectue pour se nourrir lui même, et, que se passe-t-il si de nombreux enfants volent ce boulanger parce que l'acte est légal? On se demande alors comment tendre vers une société où les Hommes vivent ensemble dans une certaine harmonie ("La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres").
Pour ce qui est l'égoïsme, intrinsèquement, ce ne serait pas en soi bon ou mauvais. Ce qui intéressant, chez l'Homme, c'est l'existence d'une dualité : l'égoïsme (porté vers soi), et l'altruisme (porté vers les autres). Si on prend l'Homme dans son état primaire, comme dans la théorie de l'évolution de Darwin, l'homme instinctivement, cherchera à survivre, et donc, à nourrir son intérêt personnel. Mais Darwin accordait aussi l'importance pour l'Homme envers la perpétuation de son espèce. La capacité même d'empathie renvoie à l'idée que l'Homme a la capacité de se préoccuper de l'autre en faisant preuve de sympathie.
Par ailleurs, en psychologie sociale, on pourrait se pencher sur le groupe, et l'importance du sentiment d'appartenance, de reconnaissance, notamment.
Désolé, c'est un peu brouillon.
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Re: Des questions philosophique et psychologique
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Des questions philosophique et psychologique
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