[Index Cinéma] Pour parler de cinéma...

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misty
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par misty »

Vu récemment, très très beau film sur le handicap et la notion de "possible"...



Pour info, extrait du wiki concernant l'histoire qui a inspiré le film :o :
Rick Hoyt
Rick Hoyt est diagnostiqué avec une paralysie cérébrale à la naissance due à des difficultés respiratoires majeures1. Les dommages cervicaux l'handicapent fortement2. Suite à ce lourd diagnostic, de nombreux médecins préconisent à ses parents de confier Rick à une institution, ne leur laissant que peu d'espoir sur une amélioration future de son état physique2. Ses parents, au regard de l'acuité visuelle que Rick démontre en les suivant des yeux dans la salle, pensent qu'un espoir de le voir communiquer un jour avec eux existe2. Ils l'amènent chaque week-end à l'hôpital pour enfants de Boston, où ils rencontrent un médecin qui les encourage dans leur démarche et les pousse à l'élever comme n'importe quel autre enfant. Judy, la mère de Rick, passe des heures chaque jour à lui enseigner l'alphabet qu'il apprend rapidement1.

À l'âge de 11 ans, Rick est équipé d'un ordinateur qui lui permet de communiquer, prouvant que son niveau de compréhension et d'intelligence n'était pas handicapé. Ce dispositif de communication lui permet de fréquenter les écoles publiques pour la première fois. Il obtient son diplôme de l'Université de Boston en 1993 avec un aide spécialisé, il travaille ensuite au Boston College dans un laboratoire informatique aidant à développer des systèmes pour faciliter la communication et d'autres tâches pour les personnes handicapées.

La Team Hoyt
La Team Hoyt voit le jour en 1977 quand Rick demande à son père s'ils peuvent courir ensemble au profit d'un joueur de crosse de son école devenu handicapé. Il souhaitait aussi faire la preuve que la vie continue, peu importe le handicap3. Dick Hoyt n'est pas un coureur et il participe à 36 ans à cette première course, son fis Rick, lui confie plus tard que « lorsqu’il est dans la course , il ne se sent pas handicapé ». Après cette première épreuve Dick Hoyt s'entraine avec un sac de ciment dans le fauteuil roulant de Rick afin d'améliorer sa condition physique1.

Dick tire son fils dans un bateau lors des épreuves de natation, il le porte sur un siège à l'avant de son vélo, et le pousse dans un fauteuil roulant lors des épreuves de course à pied. Au 31 août 2008, ils ont pris part à 984 évènements dont 229 triathlons (dont 6 ironman), 20 duathlons et 66 marathons dont 31 marathons de Boston. Ils ont également traversé les États-Unis à pied et à vélo, parcourant environ 5 600 km en 45 jours.
A méditer... :wink:
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Jul
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Jul »

J'ai un rapport très particulier au cinéma...

Quand j'étais petit, je ne voulais surtout pas voir de film de fiction. Ca me faisait peur. :( Ce côté à la fois "vrai" et "faux". Je me suis longtemps cantonné aux dessins animés. Pour y venir il a fallu faire un pont avec un de mes principaux intérêts (la WW2) et finalement mon premier film vers 11-12 ans a été la 7e compagnie, puis la grande vadrouille. Le côté burlesque me rassurait et désamorçait aussi la violence dramatique qui me faisait peur.

Ensuite je m'y suis mis petit à petit et j'ai vu un certain nombre de films. Mais c'est à 18 ans que j'y ai vraiment plongé, je n'avais toujours pas vu Star Wars et les VHS étaient épuisées. J'ai découvert la médiathèque de Grenoble et j'y ai puisé des dizaines de films dont énormément de classiques. Je voulais surtout me faire une culture générale, j'ai pris tous les trucs populaires geek des années 80 et aussi ceux de l'âge d'or de Hollywood (Hawks, Mankiewicz) et du cinéma français (Carné, Truffaut). J'ai fini par tenir à jour une fiche Excel pour être bien précis dans ce que j'avais vu :mrgreen: Je suis devenu aussi un grand fan de George Lucas, mon cinéaste préféré que j'admire profondément. Finalement je me suis arrêté, depuis quelques années je ne regarde pratiquement plus que 2 ou 3 films par an...
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Benoit
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Benoit »

Si vous avez l'occasion de tomber sur une VOST, je vous conseille vivement de voir The Prophecy:



Le sujet (comment les faibles s'en sortent dans une société moderne) risque de parler à pas mal de monde ici, et il est très bien traité. (Le perso d'Erika en particulier, qui serait probablement aspie si le film sortait d'Hollywood).

Il y a aussi un manga avec la même histoire, je ne sais pas s'il est sorti en totalité en français.
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Manichéenne
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Manichéenne »

Benoit a écrit :Il y a aussi un manga avec la même histoire, je ne sais pas s'il est sorti en totalité en français.
Oui, je l'ai lu. :)
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Benoit
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Benoit »

Ca t'a fait penser au S.A. par moments toi aussi ?
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Manichéenne
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Manichéenne »

Je n'avais pas tellement de connaissances sur le SA quand je l'ai lu, donc pas vraiment. J'avais plutôt l'impression de ces personnalités atypiques avec des capacités intellectuelles importantes mais des difficultés sociales qu'on retrouve dans quelques mangas. Avec le recul, effectivement ça peut y faire penser.
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Benoit
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Benoit »

C'est surtout le comparatif entre les deux profils capables mais complètements non-fonctionnels socialement qui m'y fait penser, ainsi quand même que l'importance que l'un des deux semble accorder à l'éthique (vu le sujet...).

Ca semble assez évident dans le film qu'ils se reconnaissent.

Par contre, j'ai l'impression que le film a du être adapté par rapport au manga vu comment il colle aux moyens modernes de communication (réseaux sociaux, nico², anonymous, ...)
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G.O.B.
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par G.O.B. »

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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par G.O.B. »

Nouvelle vidéo de l'excellente chaine Every Frame a Painting sur Buster Keaton :love:

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Loup
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Loup »

Les films vus de l'aprem:

Microbe et Gasoil



Les aventures débridées de deux ados un peu à la marge : le petit Microbe" et l'inventif "Gasoil". Alors que les grandes vacances approchent, les deux amis n'ont aucune envie de passer deux mois avec leur famille. A l'aide d'un moteur de tondeuse et de planches de bois, ils décident donc de fabriquer leur propre "voiture" et de partir à l'aventure sur les routes de France...

Y a des bons moments, qui saluent les rêves et la marginalité (bon après, j'ai de plus en plus de mal à supporter Tautou).

Son of Rambow



1982. Will Proudfoot est un jeune garçon élevé dans une communauté religieuse très stricte : il n'a le droit ni de regarder la télévision, ni d'aller au cinéma. Mais un jour, son copain Lee Carter lui montre une version piratée du film Rambo. Subjugués par le film, Will et Lee décident de réaliser leur remake des aventures de John Rambo. Leur version fait un tabac auprès de leurs camarades. Mais c'est sans compter Didier Revol, un correspondant français dont la venue va semer le trouble...

Plutôt chouette... Ça m'a fait un peu penser à "Soyez sympas, rembobinez" de Gondry, du coup.
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Alone3545
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Alone3545 »

Bonjour à tous je souhaiterai savoir si un de vous à regarder les nouvelles aventures d'Alladins de Kev Adams. Est ce que ça vaut le coup d'aller le voir?

Une qustion que je me demandais à propos du film 20 ans d'écart, si cela n'illustrait pas partiellement une aspiegirl (cependant on ne voir pas ces intérêt retreint apparement...).
Je souhaitait savoir car sur le site de Superpepette, il a été parlé du syndrome d'Apserger au féminin.

Par ailleurs qu'elle est votre film préféré? Pour ma part, cela reste Avatar.
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Loup »

Agréable surprise d'aujourd'hui:



Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de Terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques. Mais sa volonté de passer inaperçu est mise à mal lorsque sa mère le force à revoir Rachel, une ancienne amie de maternelle atteinte de leucémie.
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Alone3545 »

Cela fait depuis un petit bout de temps qu'il est sorti. Je l'ai bien aimé, il sensibilise à l'acceptation des personnes souffrant de maladies (ici la leucémie). J'ai connu un ami qui nous a quitté il y a voici quelques années, la greffe n'avait pas fonctionné. Heureusement, certains peuvent survivre par le don de la moelle osseuse (si elle est assez compatible...mais pas trop).

Dommage le film ne se termine pas si bien, on ne sait pas si elle ressort vivant après l'arrêt de son traitement.

Petite note : en générale une personne souffrant de cette maladie doit rester une bonne partie de son temps dans une bulle stérile en hôpital pour éviter le traitements très lourds et toute attaque de bactéries sur elle-même.

Film émouvant pour le reste.
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Alone3545 »


Modération (Jean) : modification de la balise : supprimer le s de https
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Re: Cinéma : intérêt particulier

Message par Loup »

Une émission sur Jacques Tati, diffusée par Arte

TATI EXPRESS

mercredi 30 décembre à 15h25 (58 min)
Déjà diffusé lundi 21.12 à 22h20

http://www.arte.tv/guide/fr/057480-000/tati-express

De "Jour de fête" à "PlayTime", en passant par "Mon oncle", une traversée alerte de l'oeuvre de Jacques Tati pour un saisissant jeu de miroirs entre passé et présent. Avec, entre autres réjouissantes archives, de nombreuses citations du maître.


Acteur de génie et metteur en scène virtuose, Jacques Tati est le créateur d’un univers poétique et burlesque qui a marqué de son empreinte l’histoire du cinéma. Mais la dimension comique de son œuvre, entrée au panthéon des classiques, repose aussi sur sa vision subversive d'un culte du progrès qui n'a cessé de s'amplifier. Découverte de la consommation et des loisirs, course effrénée à la croissance, fascination pour la technique, urbanisation à marche forcée, obsession de la performance… : réalisés entre 1949 et 1967, Jour de fête, Les vacances de monsieur Hulot, Mon oncle ou PlayTime observent avec acuité une société qui s'emballe sous l'effet de la "modernité". Les regarder aujourd'hui, c'est contempler pour en rire la naissance d'un dogme qui s'est imposé à tous, comme on feuillette joyeusement un album de famille qui nous dirait d'où nous venons.

Train d'enfer

Mêlant images de fiction et archives d’époque – actualités et inénarrables publicités notamment –, Emmanuel Leconte et Simon Wallon proposent une traversée à cent à l’heure de l’œuvre de Jacques Tati, comme si ce documentaire s'emballait lui aussi, épousant le train d'enfer des changements amenés par les Trente Glorieuses. Un voyage à la fois jubilatoire et teinté de mélancolie, qui permet de comprendre l’intensité des bouleversements sociaux et culturels, mais aussi de revoir les scènes les plus visionnaires de la filmographie du cinéaste, dont on retiendra cette confidence, soufflée après l'échec commercial fracassant de PlayTime, qui entraînera la saisie pendant dix ans de son catalogue : "J'en ai un p'tit peu bavé."

____

J'aime énormément ce réalisateur français, ses films sont poétiques, absurdes, géniaux, bourrés d'inventivité, et de tendresse.

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