Un peu surprenant que l'on parle et de vie du sol et de cimetière...Lilette a écrit :Quelqu'un parlait de souffleur de feuilles mortes il y'a quelques jours, en disant que ça faisait un vacarme phénoménal :
Les souffleurs de feuilles mortes: qu'en penser?
http://www.humanite-biodiversite.fr/art ... -en-penser
Depuis une dizaine d'années, les parcs et les jardins publics résonnent chaque automne du bruit des souffleurs de feuilles.
S'ils facilitent le travail des agents des espaces verts, ces engins ont plusieurs inconvénients :
ils constituent une source de nuisances sonores importantes pour les riverains et les promeneurs qui ne peuvent plus se promener tranquillement dans les parcs ou se recueillir dans les cimetières,
ils sont parfois très polluants (pour ceux fonctionnant à l'essence),
ils tuent de nombreux invertébrés,
et surtout, bien sûr, ils éliminent les feuilles mortes qui jouent un rôle écologique essentiel en protégeant le sol du dessèchement, en l'enrichissant par leur décomposition, en nourrissant de nombreux invertébrés qui eux-mêmes sont la proie de prédateurs, et en dérangeant la faune qui cherche des refuges avant l'hiver.
Les feuilles mortes jouent un rôle important dans l'enrichissement, le renouvellement et la structuration du sol. Elles constituent une source essentielle de nourriture pour les invertébrés détritivores (collemboles, acariens, lombrics, cloportes…), qui sont eux-mêmes les proies de nombreux insectes prédateurs, reptiles, mammifères (dont les hérissons) et oiseaux.
De nombreuses espèces d'oiseaux, comme le Merle noir (Turdus merula), la Grive musicienne (Turdus philomelos) ou le Rougegorge familier (Erithacus rubecula), les fouillent à la recherche de vers, d'araignées, de cloportes, d'escargots et d'autres proies : supprimer les feuilles les prive donc d'une partie importante de leur nourriture, ce qui est d'autant plus dommageable que l'automne est un moment clé où ils doivent accumuler le maximum de graisse pour supporter l'hiver ou pour migrer.
Sur Ornithomedia.com (voir le lien ci-dessous), nous énumérons tous les problèmes des souffleurs pour la faune et la flore et proposons des pistes pour réduire leurs nuisances.
Plus d'infos : http://www.ornithomedia.com/pratique/co ... 01950.html
J'ai rarement vu, bien que je ne passe mes journées à visiter des cimetières, que ceux-ci étaient un lieu privilégié pour le sol, etc...
en général, ils ne sont que graviers et chemins en durs (graviers ou bitume).
La vie du sol sur une surface de graviers ou de bitume est assez voire très limitée !
Et puisqu'on évoque la pollution;
et en intégrant le gain de temps de l'opération
Eviter des interventions (déplacements véhiculés au combien plus polluants qu'un souffleur) pour des balayages manuels qui prendraient 5 à 10 fois plus de temps à chaque intervention donne une balance énergétique et de pollution par forcément si négative (ou pas négative du tout) qu'elle puisse apparaitre au 1er coup d'oeil.
De plus, je trouve assez aberrantes certaines mentions : en général les feuilles sont réutilisées / broyées / stockées pour compost - qu'il s'agisse de compost personnel (lié à l'enceinte : parc ou autre) ou publique (centre de compostage) - ainsi il reviendra au sol et son enrichissement par une autre voie. Et sera mis dans des endroits plus utiles que sur un chemin...