Je me dis qu'il n'est pas nécessaire d'avoir recours au déni de réalité (le refus de la mort) pour atteindre une sérénité.
Nous pouvons croire en l'avenir, en la solidarité, en l'entraide, en l'humour, en la résilience, en le pardon.
Nous ne sommes pas obligés de croire en quelque dieu, en quelque dessein intelligent et autres mains invisibles. La pensée magique ne devrait pas devenir la règle.
Après, si des personnes ont des croyances (déniant la réalité notamment ou non) :
- Ont-elles besoin de le montrer ? de le symboliser ?
- Ont-elles besoin d'avoir des symboles et/ou des rites communs avec les autres personnes ?
- Les croyances ne pourraient-elles pas être diversifiées plutôt qu'homogénéisées ?
Il me semble que, que ce soit dans le domaine des croyances ou dans le domaine des habitudes, nous pouvons vivre ensemble dans la différence, dans la diversité, sans forcément beaucoup d'interactions sociales.
Mais peut-être que les réponses à ces questions varient chez les personnes Asperger.
Ou pas ? Ou même au sein des personnes non autistes. Après tout, il y a pas mal de personnes non autistes qui sont athées ou agnostiques.
Ça vous fait chier que chaque vie ait un début et une fin ?
Mais on sait que l'intolérance vient surtout :
- de la méconnaissance (vide cognitif comblé par des préjugés prémâchés, des stéréotypes, des pensées stéréotypées

),
- de cette "idée" douteuse selon laquelle la ressemblance serait préférable à la différence.
Bon, ce qui me dérange, ce sont tous ces mouvements (religieux, politiques, culturels, sectaires, extrémistes, etc.) qui s'accompagnent de dogmes peu pragmatiques et qui restreignent les libertés. [Ne pas boire d'alcool, ne pas manger de porc, ne pas se dévoiler (au sens littéral

), ne pas ...] Les injonctions et conseils devraient être basés sur les connaissances scientifiques et non sur les croyances, et devraient être orientés pour l'épanouissement libre et heureux de chaque autre. Développant la sérénité, confiance, amour, patience et persévérance, et non la peur, la rancune, la haine, le mépris, la stigmatisation, la vengeance.
Quand des dogmes prennent la priorité sur le bien-être du vivre ensemble, on dépasse les bornes.
On les dépasse aussi quand on veut imposer à autrui ses dogmes, ses habitus, ses croyances, ses horaires, ses outils, quand on limite l'auto-détermination de quelque individu.
Une femme devrait avoir le droit de venir au travail voilée et/ou en mini-jupe, du moment que le travail est bien fait et licite, que l'ambiance de travail est bonne. Par contre, si elle est voilée, ça ne facilite pas une bonne partie du langage non verbal : le langage facial.
Par contre, les horaires de travail doivent garder la priorité sur les horaires des prières. C'est ça, entre autres, le problème des dogmes trop restrictifs, pas assez souples. Ils empêchent la flexibilité de la personne dans les horaires de ses activités. Et la flexibilité danse avec la liberté.
! LIBERTÉS !