L'empathie
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L'empathie
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TED".
Some Thoughts About Empathy - Quelques Réflexions sur l'empathie
Jim Sinclair
[Ceci est une lettre écrite à l'éditeur de "The MAAP" en 1988, et elle a paru (avec "J'ai construit un pont» [poème]) dans le numéro du printemps 1989. A cette époque Je n'avais encore établi aucune communication ou relation avec d'autres personnes autistes, donc tous les commentaires au sujet de la communication ne concernent que la communication avec les personnes autistes. En particulier, la déclaration «Je n'ai jamais dialogué avec personne qui soit aussi attentif au sujet de celà que je le suis "n'est plus vraie. Il reste vrai que je n'ai jamais interagi avec toute personne non handicapée qui soit aussi attentive au sujet de cela que beaucoup de mes amis qui sont autistes ou qui ont d’autres différences dans la communication.]
Je lis que les personnes autistes manquent d'empathie et sont incapables de prendre le point de vue des autres. Je pense qu'il pourrait être plus juste de dire que les personnes autistes manquent de compétences en communication expressive et réceptive , y compris éventuellement certains instincts fondamentaux qui font de la communication un processus naturel pour la plupart des gens, et que ceci, combiné avec n'importe quelles différences cognitives ou de perception, signifie que les personnes autistes ne partagent pas les perceptions d'autrui. "Empathie" est un terme flou qui est souvent utilisé pour signifier la projection de ses propres sentiments sur les autres, il est donc beaucoup plus facile de «faire preuve d'empathie" avec (à savoir, de comprendre les sentiments de) quelqu'un dont les différentes façons d'appréhender le monde sont similaires à la sienne que de comprendre quelqu'un dont les perceptions sont très différentes. Mais si l'empathie signifie être capable de comprendre une perspective qui est différente de la sienne, alors il n'est pas possible de déterminer à quel point l'empathie est présente entre les personnes sans d'abord avoir une suffisante compréhension de la perspective de chaque personne et de la façon dont ces différentes perspectives sont des uns et des autres. (Il faudrait pour cela un observateur ayant une parfaite empathie pour toutes les parties!)
Quand j’interagis avec quelqu'un, la perspective de cette personne est comme étrangère à moi comme la mienne l’est de l'autre personne. Mais alors que je suis conscient de cette différence et peut faire des efforts intentionnels pour arriver à comprendre comment quelqu'un d'autre ressent une situation, je trouve généralement que les autres gens ne remarquent pas la différence de points de vue et supposent tout simplement qu’ils comprennent mon expérience. Quand les gens font des hypothèses sur mon point de vue, sans prendre la peine de découvrir comment je reçois et traite l'information ou ce que sont mes motivations et mes priorités, ces hypothèses sont à peu près certainement fausses. Dès lors que les gens ne font pas, en général, état de leurs hypothèses de façon suffisamment explicite pour que je puisse dire ce qu'ils pensent, et puisque je n'ai pas un vocabulaire très grand de mots pour les sentiments, il est très difficile pour moi de deviner les hypothèses et de trouver une façon de communiquer compte tenu des divergences constatées entre ce qui est admis et ce dont je fais actuellement l’expérience. Bien que des personnes changent beaucoup dans la façon dont elles vérifient leurs suppositions sur mon expérience et prennent soin de communiquer leurs propres perspectives dans des termes que je puisse comprendre, je n'ai jamais interagi avec personne qui a fait autant attention à ces choses que je l’ai fait. La mesure dans laquelle la communication se produit au cours de mes interactions semble dépendre de l'efficacité avec laquelle je suis en mesure d'identifier les écarts dans la compréhension et de "traduire" à la fois mes expressions et celles de l'autre personne pour m’assurer que nous mettons tous deux l'accent sur la même chose au même moment.
Cela ne me dérange pas de faire ce travail. J'aime le défi intellectuel, je suis intéressé d’apprendre sur la façon dont l’esprit des gens travaille, et le sentiment d'accomplissement quand je réussis à me mettre en contact de façon significative est exaltant. Je ne pense pas que la communication aurait été presque aussi intéressante et excitante si c'était quelque chose qui était venu tout naturellement à moi. Mais je peux prêter attention quand, en dépit de tant d'efforts je manque encore de repères, et que quelqu'un qui a une meilleure capacité de communication innée que moi - mais qui n'a même pas jeté un coup d’œil à mon point de vue pour remarquer l’ampleur du gouffre entre nous - me raconte que mon échec à comprendre, c'est parce que je «manque d'empathie". Si je sais que je ne comprends pas les gens et si je consacre toute cette énergie et effort pour arriver à les comprendre, ai-je plus ou moins d'empathie que les personnes qui non seulement ne me comprennent pas, mais qui ne remarquent même pas qu'ils ne me comprennent pas?
(...) A suivre
Source : http://web.archive.org/web/200801121612 ... mpathy.htm
Some Thoughts About Empathy - Quelques Réflexions sur l'empathie
Jim Sinclair
[Ceci est une lettre écrite à l'éditeur de "The MAAP" en 1988, et elle a paru (avec "J'ai construit un pont» [poème]) dans le numéro du printemps 1989. A cette époque Je n'avais encore établi aucune communication ou relation avec d'autres personnes autistes, donc tous les commentaires au sujet de la communication ne concernent que la communication avec les personnes autistes. En particulier, la déclaration «Je n'ai jamais dialogué avec personne qui soit aussi attentif au sujet de celà que je le suis "n'est plus vraie. Il reste vrai que je n'ai jamais interagi avec toute personne non handicapée qui soit aussi attentive au sujet de cela que beaucoup de mes amis qui sont autistes ou qui ont d’autres différences dans la communication.]
Je lis que les personnes autistes manquent d'empathie et sont incapables de prendre le point de vue des autres. Je pense qu'il pourrait être plus juste de dire que les personnes autistes manquent de compétences en communication expressive et réceptive , y compris éventuellement certains instincts fondamentaux qui font de la communication un processus naturel pour la plupart des gens, et que ceci, combiné avec n'importe quelles différences cognitives ou de perception, signifie que les personnes autistes ne partagent pas les perceptions d'autrui. "Empathie" est un terme flou qui est souvent utilisé pour signifier la projection de ses propres sentiments sur les autres, il est donc beaucoup plus facile de «faire preuve d'empathie" avec (à savoir, de comprendre les sentiments de) quelqu'un dont les différentes façons d'appréhender le monde sont similaires à la sienne que de comprendre quelqu'un dont les perceptions sont très différentes. Mais si l'empathie signifie être capable de comprendre une perspective qui est différente de la sienne, alors il n'est pas possible de déterminer à quel point l'empathie est présente entre les personnes sans d'abord avoir une suffisante compréhension de la perspective de chaque personne et de la façon dont ces différentes perspectives sont des uns et des autres. (Il faudrait pour cela un observateur ayant une parfaite empathie pour toutes les parties!)
Quand j’interagis avec quelqu'un, la perspective de cette personne est comme étrangère à moi comme la mienne l’est de l'autre personne. Mais alors que je suis conscient de cette différence et peut faire des efforts intentionnels pour arriver à comprendre comment quelqu'un d'autre ressent une situation, je trouve généralement que les autres gens ne remarquent pas la différence de points de vue et supposent tout simplement qu’ils comprennent mon expérience. Quand les gens font des hypothèses sur mon point de vue, sans prendre la peine de découvrir comment je reçois et traite l'information ou ce que sont mes motivations et mes priorités, ces hypothèses sont à peu près certainement fausses. Dès lors que les gens ne font pas, en général, état de leurs hypothèses de façon suffisamment explicite pour que je puisse dire ce qu'ils pensent, et puisque je n'ai pas un vocabulaire très grand de mots pour les sentiments, il est très difficile pour moi de deviner les hypothèses et de trouver une façon de communiquer compte tenu des divergences constatées entre ce qui est admis et ce dont je fais actuellement l’expérience. Bien que des personnes changent beaucoup dans la façon dont elles vérifient leurs suppositions sur mon expérience et prennent soin de communiquer leurs propres perspectives dans des termes que je puisse comprendre, je n'ai jamais interagi avec personne qui a fait autant attention à ces choses que je l’ai fait. La mesure dans laquelle la communication se produit au cours de mes interactions semble dépendre de l'efficacité avec laquelle je suis en mesure d'identifier les écarts dans la compréhension et de "traduire" à la fois mes expressions et celles de l'autre personne pour m’assurer que nous mettons tous deux l'accent sur la même chose au même moment.
Cela ne me dérange pas de faire ce travail. J'aime le défi intellectuel, je suis intéressé d’apprendre sur la façon dont l’esprit des gens travaille, et le sentiment d'accomplissement quand je réussis à me mettre en contact de façon significative est exaltant. Je ne pense pas que la communication aurait été presque aussi intéressante et excitante si c'était quelque chose qui était venu tout naturellement à moi. Mais je peux prêter attention quand, en dépit de tant d'efforts je manque encore de repères, et que quelqu'un qui a une meilleure capacité de communication innée que moi - mais qui n'a même pas jeté un coup d’œil à mon point de vue pour remarquer l’ampleur du gouffre entre nous - me raconte que mon échec à comprendre, c'est parce que je «manque d'empathie". Si je sais que je ne comprends pas les gens et si je consacre toute cette énergie et effort pour arriver à les comprendre, ai-je plus ou moins d'empathie que les personnes qui non seulement ne me comprennent pas, mais qui ne remarquent même pas qu'ils ne me comprennent pas?
(...) A suivre
Source : http://web.archive.org/web/200801121612 ... mpathy.htm
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Suite et fin :
Je pourrais écrire des pages de suggestions à une personne autiste pour entretenir des rapports , mais le sujet le plus important est: « NE RIEN PRENDRE POUR ACQUIS ». Ne présumez pas que vous pouvez interpréter le comportement d’une personne en le comparant au vôtre ou à celui d'autres gens, vous devez apprendre à reconnaître les signaux uniques d’une personne particulière. Ne pas présumer que la personne peut interpréter votre comportement. (Ne suppose même pas la personne peut vous reconnaître sans une initiation ; j'avais 18 ans avant que j’ai commencé à apprendre à reconnaître les gens quand je les voyais en dehors de leur contexte habituel.) Ne faites aucune supposition concernant les intérêts de la personne, ses désirs et ses priorités, et ne prévoyez pas qu’elle est capable de deviner les vôtres. Si vous voulez savoir ce que la personne ressent, ce qu’elle veut, ou ce que signifie son comportement, demandez. Si vous souhaitez qu’elle comprenne vos sentiments, vos désirs ou votre comportement, expliquez. Les gens qui m’attirent comme amis ont tendance à la fois à s’exprimer avec émotion et à s’exprimer clairement. Ils sentent intensément, ils expriment leurs sentiments, et ils parlent au sujet de ce qu'ils expriment et pourquoi. Cela m'aide non seulement à comprendre comment ils vivent une situation spécifique, cela m'aide aussi à apprendre à reconnaître et cataloguer les sentiments.
Il est également important d’être précis. Une question vague comme «Comment vous sentez-vous?" serait incompréhensible pour une personne qui a du mal à rattacher des mots aux sentiments et qui ne dispose pas d'un cadre de référence pour la question. "Vous sentez-vous ________ au sujet_______ situation?" peut être plus facile à répondre. Soyez prêt à définir les termes si la personne ne semble pas comprendre la question initiale. Si elle répond à votre question par une autre question, envisagez la possibilité qu'il s'agit d'une demande de clarification. Je le fais souvent quand je ne suis pas sûr du contexte ou des hypothèses sous-jacentes d'une question qu’on m’a posée. Parfois, je répète la même question en retour à l’interrogateur, afin que je puisse savoir quel type de réponse est demandé et cadrer ma réponse dans une structure similaire.
Soyez précis dans l'expression de vos propres désirs aussi bien qu’en vous renseignant sur la personne autiste. Quand quelqu'un dit quelque chose de vague comme: «Vous ne faites pas attention à mes sentiments », je me sens incapable, et je suis aussi frustré car je ne sais pas quoi faire à ce sujet. (Si, comme c'est souvent le cas, je suis en train d’essayer de comprendre les sentiments de la personne, mais je ne sais pas comment interpréter ce que je vois ou ne sais pas comment répondre, alors je me sens ainsi injustement harcelé.) Si, au lieu de cela, la personne dit, "Voilà quelques-unes des signaux que j'utilise pour exprimer mes sentiments, et c'est ce qu'ils veulent dire et voilà comment je voudrais que vous répondiez lorsque vous les remarquerez », cela me donne l'information que je peux utiliser pour améliorer ma compréhension et ma réactivité.
Établir la communication et la compréhension entre deux personnes avec des expériences et perspectives différentes implique de développer un langage commun. L’expérience et le vocabulaire (verbal et non verbal) d’une personne autiste peuvent être si idiosyncrasiques [particuliers à un individu] qu'il faut beaucoup d'efforts des deux côtés pour développer ce langage commun. Au lieu d'attribuer toutes les difficultés dans la communication à l'incapacité de la personne autiste à parler votre langage, pourquoi pas s'embarquer dans l'aventure de travailler avec la personne autiste à apprendre et à comprendre le langage de uns et des autres ? Les gens qui ont relevé ce défi avec moi m’ont non seulement aidé à en savoir plus sur les habiletés sociales, ils m’ont aussi beaucoup appris sur eux-mêmes !
Je pourrais écrire des pages de suggestions à une personne autiste pour entretenir des rapports , mais le sujet le plus important est: « NE RIEN PRENDRE POUR ACQUIS ». Ne présumez pas que vous pouvez interpréter le comportement d’une personne en le comparant au vôtre ou à celui d'autres gens, vous devez apprendre à reconnaître les signaux uniques d’une personne particulière. Ne pas présumer que la personne peut interpréter votre comportement. (Ne suppose même pas la personne peut vous reconnaître sans une initiation ; j'avais 18 ans avant que j’ai commencé à apprendre à reconnaître les gens quand je les voyais en dehors de leur contexte habituel.) Ne faites aucune supposition concernant les intérêts de la personne, ses désirs et ses priorités, et ne prévoyez pas qu’elle est capable de deviner les vôtres. Si vous voulez savoir ce que la personne ressent, ce qu’elle veut, ou ce que signifie son comportement, demandez. Si vous souhaitez qu’elle comprenne vos sentiments, vos désirs ou votre comportement, expliquez. Les gens qui m’attirent comme amis ont tendance à la fois à s’exprimer avec émotion et à s’exprimer clairement. Ils sentent intensément, ils expriment leurs sentiments, et ils parlent au sujet de ce qu'ils expriment et pourquoi. Cela m'aide non seulement à comprendre comment ils vivent une situation spécifique, cela m'aide aussi à apprendre à reconnaître et cataloguer les sentiments.
Il est également important d’être précis. Une question vague comme «Comment vous sentez-vous?" serait incompréhensible pour une personne qui a du mal à rattacher des mots aux sentiments et qui ne dispose pas d'un cadre de référence pour la question. "Vous sentez-vous ________ au sujet_______ situation?" peut être plus facile à répondre. Soyez prêt à définir les termes si la personne ne semble pas comprendre la question initiale. Si elle répond à votre question par une autre question, envisagez la possibilité qu'il s'agit d'une demande de clarification. Je le fais souvent quand je ne suis pas sûr du contexte ou des hypothèses sous-jacentes d'une question qu’on m’a posée. Parfois, je répète la même question en retour à l’interrogateur, afin que je puisse savoir quel type de réponse est demandé et cadrer ma réponse dans une structure similaire.
Soyez précis dans l'expression de vos propres désirs aussi bien qu’en vous renseignant sur la personne autiste. Quand quelqu'un dit quelque chose de vague comme: «Vous ne faites pas attention à mes sentiments », je me sens incapable, et je suis aussi frustré car je ne sais pas quoi faire à ce sujet. (Si, comme c'est souvent le cas, je suis en train d’essayer de comprendre les sentiments de la personne, mais je ne sais pas comment interpréter ce que je vois ou ne sais pas comment répondre, alors je me sens ainsi injustement harcelé.) Si, au lieu de cela, la personne dit, "Voilà quelques-unes des signaux que j'utilise pour exprimer mes sentiments, et c'est ce qu'ils veulent dire et voilà comment je voudrais que vous répondiez lorsque vous les remarquerez », cela me donne l'information que je peux utiliser pour améliorer ma compréhension et ma réactivité.
Établir la communication et la compréhension entre deux personnes avec des expériences et perspectives différentes implique de développer un langage commun. L’expérience et le vocabulaire (verbal et non verbal) d’une personne autiste peuvent être si idiosyncrasiques [particuliers à un individu] qu'il faut beaucoup d'efforts des deux côtés pour développer ce langage commun. Au lieu d'attribuer toutes les difficultés dans la communication à l'incapacité de la personne autiste à parler votre langage, pourquoi pas s'embarquer dans l'aventure de travailler avec la personne autiste à apprendre et à comprendre le langage de uns et des autres ? Les gens qui ont relevé ce défi avec moi m’ont non seulement aidé à en savoir plus sur les habiletés sociales, ils m’ont aussi beaucoup appris sur eux-mêmes !
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Ô que c'est vrai ce que dit là Jim Sinclair.Jean a écrit : Jim Sinclair:
Quand quelqu'un dit quelque chose de vague comme: «Vous ne faites pas attention à mes sentiments », je me sens incapable, et je suis aussi frustré car je ne sais pas quoi faire à ce sujet. (Si, comme c'est souvent le cas, je suis en train d’essayer de comprendre les sentiments de la personne, mais je ne sais pas comment interpréter ce que je vois ou ne sais pas comment répondre, alors je me sens ainsi injustement harcelé.
Dans le passé, sur ce cas précis, on m'a dit que j'étais dur, parce que je ne montrais pas d'empathie.
Comme Jim, je n'avais pas branché le décodeur, et je me sentais injustement accusé, moi qui croyais que j'étais cool.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
C'est ce qui m'a frappé dans ce texte. On ignore les efforts que doivent faire les autres pour nous comprendre.
Et l'empathie serait donc la capacité à comprendre ceux qui fonctionnent ... comme nous.
Et l'empathie serait donc la capacité à comprendre ceux qui fonctionnent ... comme nous.
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Autre page :
[C’est le premier de mes poèmes qui a été publié, dans le numéro de printemps de «The MAAP », annexé à une lettre à l'éditeur sur l’empathie . Il a été ensuite repris par quelques autres publications. C’est aussi le poème dont j'ai le plus souvent souhaité n’avoir jamais autorisé la publication, car les gens l’interprètent aussi systématiquement mal comme s’il était sur la solitude, ou le rejet, ou d'autres concepts sociaux neurotypiques qui n'ont rien à voir avec ce que je ressentais la nuit où je l'ai écrit avant 1986. C'est sur la blessure, la frustration et la colère qui viennent de faire face à des gens pour qui rien de ce que je ne puisse faire n'est jamais assez. J'espère que, dans le cadre des autres écrits sur ce site, il sera compris comme il était destiné à l’être.]
[C’est le premier de mes poèmes qui a été publié, dans le numéro de printemps de «The MAAP », annexé à une lettre à l'éditeur sur l’empathie . Il a été ensuite repris par quelques autres publications. C’est aussi le poème dont j'ai le plus souvent souhaité n’avoir jamais autorisé la publication, car les gens l’interprètent aussi systématiquement mal comme s’il était sur la solitude, ou le rejet, ou d'autres concepts sociaux neurotypiques qui n'ont rien à voir avec ce que je ressentais la nuit où je l'ai écrit avant 1986. C'est sur la blessure, la frustration et la colère qui viennent de faire face à des gens pour qui rien de ce que je ne puisse faire n'est jamais assez. J'espère que, dans le cadre des autres écrits sur ce site, il sera compris comme il était destiné à l’être.]
- J'ai construit un pont
de nulle part, à travers le néant
et me demandais s'il y aurait quelque chose de l'autre côté.
J'ai construit un pont
de brouillard, à travers les ténèbres
et espérais qu'il y aurait la lumière de l'autre côté.
J'ai construit un pont
par désespoir, à travers l'oubli
et je savais qu'il y aurait de l'espoir de l'autre côté.
J'ai construit un pont
hors de l’impuissance, à travers le chaos
et espérais qu'il y aurait la force de l'autre côté.
J'ai construit un pont
pour sortir de l'enfer, à travers la terreur
et ce fut un bon pont, un pont solide, un beau pont.
C'était un pont, je l’ai moi-même construit,
avec seulement mes mains comme outil, mon obstination pour les appuis,
ma foi pour les travées, et mon sang pour les rivets.
J'ai construit un pont, et l’ai traversé,
Mais il n'y avait personne pour me rencontrer de l'autre côté.
- I built a bridge
out of nowhere, across nothingness
and wondered if there would be something on the other side.
I built a bridge
out of fog, across darkness
and hoped that there would be light on the other side.
I built a bridge
out of despair, across oblivion
and knew that there would be hope on the other side.
I built a bridge
out of helplessness, across chaos
and trusted that there would be strength on the other side.
I built a bridge
out of hell, across terror
and it was a good bridge, a strong bridge, a beautiful bridge.
It was a bridge I built myself,
with only my hands for tools, my obstinacy for supports,
my faith for spans, and my blood for rivets.
I built a bridge, and crossed it,
But there was no one there to meet me on the other side.
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Merci beaucoup Jean!
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Merci pour ces liens forts interessants jean je relirai ca à tête plus reposée vu l'heure lol
je me suis appercue et je l'ai d'ailleurs expliqué à ole via Mp que j'interpretais les sentiments des autres en ramenant tout à moi (comment moi je réagirais à la place d'un tiers dans la meme situation) et j'agis donc face aux problemes de mes proches comme j'aimerais qu'on le fasse pour moi dans cette situation et comme j'aime régler mes problèmes seule ... je me retrouve nombre de fois incapable de trouver des mots face à la douleur des gens que j'aime MAIS CA NE VEUT PAS dire que j'y suis insensible mais je crois que c'est interprété comme tel pfff re
Je suis assez frappée par le texte que tu as posté, quand j'avais 16 ans j'en ai écrit un similaire ....
je me suis appercue et je l'ai d'ailleurs expliqué à ole via Mp que j'interpretais les sentiments des autres en ramenant tout à moi (comment moi je réagirais à la place d'un tiers dans la meme situation) et j'agis donc face aux problemes de mes proches comme j'aimerais qu'on le fasse pour moi dans cette situation et comme j'aime régler mes problèmes seule ... je me retrouve nombre de fois incapable de trouver des mots face à la douleur des gens que j'aime MAIS CA NE VEUT PAS dire que j'y suis insensible mais je crois que c'est interprété comme tel pfff re
Je suis assez frappée par le texte que tu as posté, quand j'avais 16 ans j'en ai écrit un similaire ....
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Dans : "La vitesse de l'obscurité"
Qui l'a lu ?
Qu'en avez-vous pensé ?
A la lecture des posts de Jean, je confirme ce que disait Alexis concernant le livre "LA VITESSE DE L'OBSCURITÉ - Elizabeth Moon".alexis a écrit :Je l'ai terminé, il est vraiment bien ce livre. Il y a tant de livres malveillants sur l'autisme, qu'il faut insister sur les bons. Dans les remerciement, l'auteur dit s'être inspirée de ses discussions avec des autistes, et avoir travaillé sur ce livre avec notament Olivier Sachs.
C'est un récit assez militant je trouve, anti-charlatant et anti-bêtise humaine, qui prend le parti de montrer par le drame. Il illustre bien le texte de Jim Sinclair qui est en page d'accueil du site d'Asperansa.
Qui l'a lu ?
Qu'en avez-vous pensé ?
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Dans mes divers emplois, j'ai eu souvent des gens qui me faisaient remarquer qu'ils n'arriveraient pas à savoir ce que je pense et que ça les dérangeait fortement. C'est ça qui m'empêche de garder un emploi plus d'un an. C'était au centre de plusieur entretiens de fin de contrat ou de licenciement. Par contre que j'arrive une heure en retard le matin parce que je suis anxieux, angoissé, voir déprimé ou juste fatigué ça semble plutôt amuser les gens. Je peux leur repéter autant de fois que possible que j'aime bien mon travail, ils ne semblent pas me croirent.
De mon côté, je n'ai pas tant de mal que ça à voir ce qui cloche chez eux, mais le peu que j'ai essayé de dire ne m'a pas beaucoup réussi, alors je me tais et je me contente des sursis successifs qui me sont accordés.
De mon côté, je n'ai pas tant de mal que ça à voir ce qui cloche chez eux, mais le peu que j'ai essayé de dire ne m'a pas beaucoup réussi, alors je me tais et je me contente des sursis successifs qui me sont accordés.
entrepreneur, surdoué, hyper-sélectivité alimentaire sévère depuis bb, Mottron friendly
PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Pas sûr que le manque d'empathie ne concerne que les personnes autistes....
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Re: Quelques Réflexions sur l'empathie - Jim Sinclair
Effectivement : ça n'entre pas en résonance avec un état d'esprit qu'ils connaissent. C'est hors-norme, donc suspect .
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Empathie
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Petit point sur la définition du mot "empathie":
Selon Le petit Robert c'est un mot du XX ème siècle tiré de: en (en-dedans) et pathie d'après sympathie.
Terme utilisé en philosophie et en psychologie pour dire la faculté de s'identifier à quelqu'un de ressentir ce qu'il ressent.
Donc, que signifie s'identifier?
Toujours d'après le petit robert, s'identifier, pronominal de identifier, lui-même venant du latin scolastique idendificare de identicus: identique, signifie:
se faire ou devenir identique, se confondre, en pensée ou en fait.
"mon coeur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent" Rousseau
Ses contraires: Différencier,discerner, distinguer.
Maintenant, le même mot, utilisé dans le médical ou le social, signifie un exercice appris pour être capable de se mettre à la place d'une personne différente par la maladie, le handicap.
Par exemple, il faudra étudier la psychologie du handicap pour savoir et donc comprendre que la colère chez une personne handicapée n'est pas tournée vers l'autre mais est l'expression de l'impuissance, ce qu'on ignore tant qu'on est valide et qu'on n'y a pas été confronté.
Ensuite, je quitte le robert momentanément, car la définition de "théorie de l'esprit" n'y figure pas. Je décompose le terme et retourne dans le dico pour y trouver la définition de "théorie":
Qui vient du français "science de la contemplation" et du latin écclésiastique théoria, lui-même tiré du grec: observation, contemplation:
1) Ensemble d'idées, de concepts abstraits, plus ou moins organisés, appliqué à un domaine particulier.
2) Construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique.
Ses contraires: Pratique, clinique, empirique, expérimental, efficace, réel.
A présent, continuons dans la méthode et lisons la définition de "esprit" du latin spiritus:
I
1) Dans la Bible, souffle de Dieu.
2) Inspiration venant de Dieu.
3) Principe de la vie incorporelle.
II
Emanation des corps
III
Etre immatériel, incorporel.
IV
La réalité pensante.
1) Le principe pensant en général.
2) Principe de la vie psychique, tant affective qu'intellectuelle, chez un individu.
3) Ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles.
4) Principe de la vie intellectuelle (opposé à la sensibilité).
V
Aptitude intellectuelle.
1) Aptitude, disposition particulière de l'intelligence.
2) Qualité, valeur intellectuelle.
3) Vivacité piquante de l'esprit.
VI
1) Attitude générale qui détermine, oriente l'action.
2) Fonds d'idées, de sentiments qui oriente l'action d'une collectivité concrète ou abstraite.
3) Le sens profond d'un texte.
Donc, si je ne m'abuse, une théorie de l'esprit pourrait être une construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique faite sur l'ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles.
Ca se rapproche bien de l'empathie telle qu'enseignée aux professionnels qui doivent trouver des repères auprès de leurs malades pour éviter les erreurs
Est-ce équivalent à se faire ou devenir identique, se confondre, en pensée ou en fait, chose pratiquée de façon spontanée entre des êtres semblables?
Est-ce possible entre deux systèmes de pensée différents?
La revendication de la différence puiserait-elle son origine dans ce que la différence est le contraire de l'identification?
Les personnes définies comme ayant un déficit de théorie de l'esprit n'aurait-elles pas plutôt une impossibilité à l'identification à ce qui ne leur est pas semblable (comme tout le monde), tout en ayant des talents certains à la théorie de l'esprit puisque capables d'apprendre une construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique faite sur l'ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles. ( Habituelles aux autres, ni plus ni moins que des professionnels de la santé et du social).
Petit point sur la définition du mot "empathie":
Selon Le petit Robert c'est un mot du XX ème siècle tiré de: en (en-dedans) et pathie d'après sympathie.
Terme utilisé en philosophie et en psychologie pour dire la faculté de s'identifier à quelqu'un de ressentir ce qu'il ressent.
Donc, que signifie s'identifier?
Toujours d'après le petit robert, s'identifier, pronominal de identifier, lui-même venant du latin scolastique idendificare de identicus: identique, signifie:
se faire ou devenir identique, se confondre, en pensée ou en fait.
"mon coeur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent" Rousseau
Ses contraires: Différencier,discerner, distinguer.
Maintenant, le même mot, utilisé dans le médical ou le social, signifie un exercice appris pour être capable de se mettre à la place d'une personne différente par la maladie, le handicap.
Par exemple, il faudra étudier la psychologie du handicap pour savoir et donc comprendre que la colère chez une personne handicapée n'est pas tournée vers l'autre mais est l'expression de l'impuissance, ce qu'on ignore tant qu'on est valide et qu'on n'y a pas été confronté.
Ensuite, je quitte le robert momentanément, car la définition de "théorie de l'esprit" n'y figure pas. Je décompose le terme et retourne dans le dico pour y trouver la définition de "théorie":
Qui vient du français "science de la contemplation" et du latin écclésiastique théoria, lui-même tiré du grec: observation, contemplation:
1) Ensemble d'idées, de concepts abstraits, plus ou moins organisés, appliqué à un domaine particulier.
2) Construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique.
Ses contraires: Pratique, clinique, empirique, expérimental, efficace, réel.
A présent, continuons dans la méthode et lisons la définition de "esprit" du latin spiritus:
I
1) Dans la Bible, souffle de Dieu.
2) Inspiration venant de Dieu.
3) Principe de la vie incorporelle.
II
Emanation des corps
III
Etre immatériel, incorporel.
IV
La réalité pensante.
1) Le principe pensant en général.
2) Principe de la vie psychique, tant affective qu'intellectuelle, chez un individu.
3) Ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles.
4) Principe de la vie intellectuelle (opposé à la sensibilité).
V
Aptitude intellectuelle.
1) Aptitude, disposition particulière de l'intelligence.
2) Qualité, valeur intellectuelle.
3) Vivacité piquante de l'esprit.
VI
1) Attitude générale qui détermine, oriente l'action.
2) Fonds d'idées, de sentiments qui oriente l'action d'une collectivité concrète ou abstraite.
3) Le sens profond d'un texte.
Donc, si je ne m'abuse, une théorie de l'esprit pourrait être une construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique faite sur l'ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles.
Ca se rapproche bien de l'empathie telle qu'enseignée aux professionnels qui doivent trouver des repères auprès de leurs malades pour éviter les erreurs
Est-ce équivalent à se faire ou devenir identique, se confondre, en pensée ou en fait, chose pratiquée de façon spontanée entre des êtres semblables?
Est-ce possible entre deux systèmes de pensée différents?
La revendication de la différence puiserait-elle son origine dans ce que la différence est le contraire de l'identification?
Les personnes définies comme ayant un déficit de théorie de l'esprit n'aurait-elles pas plutôt une impossibilité à l'identification à ce qui ne leur est pas semblable (comme tout le monde), tout en ayant des talents certains à la théorie de l'esprit puisque capables d'apprendre une construction intellectuelle méthodique et organisée, de caractère hypothétique (au moins en certaines de ses parties) et synthétique faite sur l'ensemble des dispositions, des façons d'agir habituelles. ( Habituelles aux autres, ni plus ni moins que des professionnels de la santé et du social).
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Re: Empathie
Je ne sais pas si nous pouvons définir des mots à partir leur étymologie ou à partir de la définition de chacun des mots de l'expression.
Dans une discussion, il faut partir du sens communément donné à l'expression, dan un contexte donné.
A la place du "Robert", je suis allé voir Wikipedia :
Dans une discussion, il faut partir du sens communément donné à l'expression, dan un contexte donné.
A la place du "Robert", je suis allé voir Wikipedia :
L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (on parle alors plus spécifiquement d'empathie cognitive). Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments et émotions, ni d'une position particulière vis-à-vis de ces derniers)
En sciences cognitives, l'expression "théorie de l'esprit" désigne les processus cognitifs permettant à un individu d'expliquer ou de prédire ses propres actions et celles des autres agents intelligents. Cette aptitude enrichit qualitativement les interactions sociales (communication, collaboration, compétition, apprentissage, etc.); elle relève donc de la cognition sociale.
Le concept de Théorie de l'esprit se distingue de celui d'Empathie car il désigne la compréhension de tous les types d'états mentaux, alors que l'empathie s'applique aux sentiments et aux émotions (qui sont des qualia).
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Re: Empathie
Il reste que l'empathie est un processus interne d'identification pour "se confondre en pensée", ce qui ne signifie pas se prendre pour l'autre, mais ressentir comme on ressentirait soi si on était à la place de l'autre.
Processus formidablement efficace pour ce qui est identique, problématique pour ce qui ne l'est pas.
Si l'autisme est caractérisé par un défaut de confusion, une lacune dans ce processus d'identification, alors il y a deux effet :
_Un trouble dans la faculté a "empreinter ces raccourcis" qui sont des supports très important des échanges sociaux.
_Une capacité toute particulière a aborder ce qui sort du cadre de l'identique, a aborder les choses avec un regard lacunaire en identification, donc plus apte a la différenciation.
De quel coté se cache l'incapacité a distinguer l'autre?
Regarder comment le sens a été modifié depuis sont étymologie jusqu'à certaines acceptations dans des cadres expérimentaux met en évidence la face caché, le passage abusif de "comme si c'était soi" à "comprendre l'autre".
C'est bien dommage, par ce que derrière cette idée se cache tout ce que le monde perd à vouloir réparer cette caractéristique de l'autisme dont le monde aurrait bien besoin, à commencer pas ceux qui cherche a mettre en évidence cette "déficience".
Processus formidablement efficace pour ce qui est identique, problématique pour ce qui ne l'est pas.
Si l'autisme est caractérisé par un défaut de confusion, une lacune dans ce processus d'identification, alors il y a deux effet :
_Un trouble dans la faculté a "empreinter ces raccourcis" qui sont des supports très important des échanges sociaux.
_Une capacité toute particulière a aborder ce qui sort du cadre de l'identique, a aborder les choses avec un regard lacunaire en identification, donc plus apte a la différenciation.
De quel coté se cache l'incapacité a distinguer l'autre?
Regarder comment le sens a été modifié depuis sont étymologie jusqu'à certaines acceptations dans des cadres expérimentaux met en évidence la face caché, le passage abusif de "comme si c'était soi" à "comprendre l'autre".
C'est bien dommage, par ce que derrière cette idée se cache tout ce que le monde perd à vouloir réparer cette caractéristique de l'autisme dont le monde aurrait bien besoin, à commencer pas ceux qui cherche a mettre en évidence cette "déficience".
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Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Empathie
Je pense que les autistes sont capables d'empathie, Fanny va à la piscine depuis début d'année pour la deuxième année consécutive, donc les peurs qu'elle avait il y a un an n'existent plus (sauf mettre la tête sous l'eau). Une petite fille de sa classe était terrorisée à l'idée d'aller dans l'eau, elle l'a prise par la main, a trouvé les mots pour la rassurer et s'en est occupée pendant toute la séance. Si ça c'est pas de l'empathie, alors faudra m'expliquer
La médecine a encore beaucoup à apprendre sur l'autisme je pense.
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Maman de Mathilde 12 ans (EIP) et Fanny 10 ans (TEDns)