Je suis assez d'accord avec Manichéenne et vous aussi puisque vous dites que le parlé n'est pas entendu dans les moments de surcharge.
Donc c'est avant la "crise" et après que l'intervention verbale est possible si elle est souhaitée naturellement.
Car pour en parler, il faut être deux et si votre ami que vous aimez très fort ne le souhaite pas vous ne trouverez aucun truc, aucune recette qui fonctionne. Sinon, ce serait au mieux un essai de formatage, de normalisation, au pire une certaine forme de manipulation. Vous trouverez tout plein de gens pour vous dire que si c'est pour son bien on peut "normaliser" voire "manipuler" un peu. Les personnes autistes subissent ça dès leur plus jeune âge pour certaines et ça dure des années ou même une vie parfois.
Je ne partage pas du tout ce point de vue. C'est sur la confiance que se bâtissent les solutions et c'est ensemble qu'elles se trouvent et s'essayent. Et oui ça prend du temps et non ça ne marche pas toujours.
C'est long, c'est ingrat parfois les relations intimes surtout quand les deux personnes n'ont pas le même mode de fonctionnement, les mêmes zones de confort, les mêmes moyens de gérer leurs difficultés relationnelles.
Si votre ami n'a pas le même langage et la même expression émotionnelle que vous et bien non vous ne le changerez pas, c'est son langage à lui et c'est le votre et ils sont différents tout en étant respectables tous les deux. Si l'un des deux ou les deux doivent changer, la décision appartient à chacun et pas à l'autre, dans la mesure de ses possibilités (on ne le peut pas toujours) et de son envie (on a le droit de ne pas le vouloir).
L'autre n'est pas notre possession. Enfin, c'est mon point de vue.
Et si c'est de paix dont il a besoin à ce moment là, le respecter c'est la lui accorder pour ensuite reprendre ensemble la situation, si lui et vous le souhaitez. Et c'est à partir de cette reprise qu'il s'agira de trouver d'autres modalités pour que la crise ne revienne pas, ou moins souvent ou moins forte ...
Ni diag., ni en cours , ni auto-diag. Juste un peu zarbi, les fesses entre minimum deux chaises, un peu bancale.
Bienheureux inconfort qui permet une multitude de rencontres.
Ne se sentir nulle part à sa place permet d'en expérimenter de nombreuses.