laboulette a écrit :C'est plutôt l'inverse pour moi, je peux sourire bêtement sans m'en rendre compte.Ce qui peut être totalement inapproprié.
Cela m'est déjà arrivé. J'étais en classe - je suivais le cours - lorsque l'enseignant s'arrêta brusquement dans ses dires, me regarda et me demanda ce qui me faisait rire depuis un moment.
Je devais arborer un large sourire, mais je ne m'en suis pas du tout rendu compte - je pense en revanche l'avoir immédiatement perdu, son interrogation m'ayant réellement gênée.
freeshot a écrit :Sourire ? Difficile ?
Le sourire amusé (genre sourire réflexe), pour ça, pas de problème pour moi. Je dois même parfois me retenir.
Le sourire bienveillant/pédagogique, lui, par contre, je l'identifie quand une personne le fait, mais :
- je ne sais pas trop comment y réagir,
- je crois que je ne l'ai encore jamais fait (faut dire, je n'ai pas non plus essayé).
Idem pour le sourire "je suis fier de toi" et le sourire "je t'encourage".
Je crois que le langage non verbal n'est pas notre spécialité, surtout celui facial.
Je viens de chercher et trouver un peu de grain à moudre :
- Wha'ts in smile,
- The Duchenne smile : Emotional Expression and Brain Physiology II,
- Le sourire - psychologie et physiologie,
- Le rire - essai sur la signification du comique (un peu moins dans le sujet),
- la sociologie du sourire,
- ...
Mais faudrait chercher des ouvrages spécialisés dans les innombrables expressions faciales.
J'éprouve également une peine conséquente à réagir à ces sourires-là. J'essaye habituellement de répondre par un sourire que je sais léger, mais à vrai dire je crois que ces sourires-là n'invitent même pas à réponses, si ?
Merci beaucoup pour vos liens ; ces articles me semblent fort intéressants et convient à la réflexion.
kevin38 a écrit :Oui, je n’ai pas le sourire facile. Les gens me disent toujours que je fais la gueule, même quand je suis heureux.
Je n’ai pas non plus le sourire social. Dans un groupe je pourris l’ambiance, car je ne contribue pas à la propagation émotionnelle. C’est très déstabilisant pour les NT. Je me suis toujours demandé ce qu’ils peuvent bien penser à ces moments-là. J’espère qu’ils ne me prennent pas pour un psychopathe.

Ah tenez, un point en commun.
Oui c'est vraiment complexe ; cela me navre toujours lorsque l'on me demande si je vais bien quand je crois afficher un large sourire.
Leur avez-vous dit que vous pouvez tout à fait être heureux et ne pas l'afficher comme il est de mise ?
Ixy a écrit :Moi aussi on dit que j ai le sourire difficile. Mais il y a parfois où j ai le sourire toute une soirée sans savoir trop pourquoi
Et oui il y a les situations où je souris alors que ce n est pas attendu et alors c est mal pris. Par exemple il y a deux jours mon instructeur de conduite a cru que je me foutais de sa gueule, alors que j etais juste content mais aussi gêné parce qu il est du genre à " taper la discut"
Cela renvoie à mon exemple écrit un peu plus haut.
Je peux aussi avoir un fou rire lorsque la situation ne l'invite pas du tout (comme lorsqu'un mort ou une catastrophe est annoncé(e)).
Oh les gens extravertis vous rendent nerveux ?