Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
nouvo a écrit :Où l'ai-je réduite à ça
Qu'est-ce qui peut te faire penser cela
nouvo a écrit :La neuroplasticité, j'en ai parlé précédemment - et au sujet de autisme et compétences / hyper-spécialisation - allant vers une justification davantage d'ordre fonctionnel et conséquentiel que d'un truc positivo-évolutif prôné par certains.
nouvo : "Je vois plutôt l'hyper spécialisation non comme un plus (sur le plan de plus de capacités pour qqchose) mais comme une adaptation individuelle; à savoir la focalisation dans un domaine précis : toute l'énergie, l'intellect - facultés cognitives sont mises dans une seule direction - et cela non par choix ou sur capacités initiales, mais parce que le tri entre de nombreux domaines est souvent plus drastique, alors, et c'est dans l'ensemble surtout un report d'ordre mécanique. Ce que l'on ne fait pas ailleurs, on le concentre, et sans forcément en avoir plus " en poches "."
Cela pour expliquer qu'il n'y avait pas un plus à voir (pour les partisans d'une direction et choix empreints d'évolutionnisme) mais d'un autre : un autre mode : une plasticité autre aussi qui dans ces cas (autisme et hyper spécialisation) mais que l'on peut aussi étendre à certains traits : comportementaux ou sensoriels.
Et à partir du point où l'on ne se situe pas dans un plus (sur le plan évolutif)
il n'y aura raison - et si l'on reste placé sur ce discours évolutionniste - que cela soit favorisé - pas plus que de le percevoir favorisé au jour d'aujourd'hui.
Donc en résumé : c'est caduque et non avenu.
Tu as parlé de quoi d'autre?
Je suis ok avec ta définition:
" La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie.Tous ces mécanismes contribuent à une adaptation des neurones à un environnement moléculaire, cellulaire et fonctionnel extrêmement changeant et par voie de conséquence à des modifications fonctionnelles."
Par contre les parties que j'ai soulignées, je ne les vois pas dans ton discours...
ben, il faut ouvrir un fil sur la neuroplasticité !!
c'est pas le but ici
ou alors lançons-nous dans le grand n'importe quoi et débattons de tous les sujets en même temps sur un même fil !
Bon c'est quoi le problème maintenant ?? les mentions soulignées que tu ne retrouves pas ??
Que dois-je expliquer ??
(pourtant c'est écrit)
pour faire court et simple : certaines fonctions / développements / orientations sont délétées (pour partie plus ou moins importante) au profit d'autres, qui s'en retrouvent plus développés qu'elles ne le devraient ordinairement.
est-ce que ça va
est-ce que ça rentre dans tes points de soulignage
si non, ma fois ne pas hésiter à ouvrir un fil spécifique.
ben, il faut ouvrir un fil sur la neuroplasticité !!
c'est pas le but ici
ou alors lançons-nous dans le grand n'importe quoi et débattons de tous les sujets en même temps sur un même fil !
Pour moi, la neuroplasticité a tout à fait sa place dans un sujet qui concerne le cerveau autiste et son évolution. Si ce n'est pas le cas, je pense que les modérateurs me le feront savoir.
Bon c'est quoi le problème maintenant ??
Je n'ai aucun problème, je discute juste d'un sujet qui m'intéresse... Tu vois un problème, toi qui utilises ce terme?
pour faire court et simple : certaines fonctions / développements / orientations sont délétées (pour partie plus ou moins importante) au profit d'autres, qui s'en retrouvent plus développés qu'elles ne le devraient ordinairement.
est-ce que ça va
est-ce que ça rentre dans tes points de soulignage
Pour répondre à tes questions, ça n'a pas à m'aller ou pas, c'est juste ta réponse. Dans laquelle je ne trouve pas vraiment de rapport avec la définition que tu as toi-même donnée...
Mais ce n'est que mon avis, comme je l'ai dit plus haut ce qui m'intéresse c'est de discuter, pas de te convaincre
misty a écrit :
Pour répondre à tes questions, ça n'a pas à m'aller ou pas, c'est juste ta réponse. Dans laquelle je ne trouve pas vraiment de rapport avec la définition que tu as toi-même donnée...
Ma fois je crois que je n'y peux grand chose
Je ne doute cependant pas que ce ne sera le cas de tout le monde
De toute façons, tes tergiversations sémantiques autour de tes propres réponses me semblent assez stériles, et ce n'est vraiment pas ce qui m'intéresse...
Si j'ai parlé de neuroplasticité ici, c'était avant tout en pensant à ce morceau de définition:
Ainsi, chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychique, cognitives que nous vivons. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l'influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques. (http://www.neuroplasticite.com/concept- ... lasticite/)
Sans parler d'un "remède" à l'autisme et à de nombreux troubles mentaux et neurodéveloppementaux, il me semble que ça représente un espoir de "mieux-vivre". Que ce soit grâce à des facteurs "internes" (méditation, thérapies cognitivo-comportementales...) ou "externes" (meilleure compréhension de l'entourage et de la société en général, besoins affectifs mieux compris et comblés...), ces découvertes là me paraissent à même d'ouvrir le champ des possibles pour les autistes et autres "atypiques".
Sans compter que concernant les autistes non-verbaux, je pense qu'on sera surpris le jour où on trouvera un moyen qui leur permettra de communiquer... Et même sans ça, c'est une question de lien d'humain à humain. Ce n'est pas parce qu'ils ne communiquent pas qu'ils ne sont pas soumis aux mêmes expériences émotionnelles ou cognitives. D'où l'importance du regard qu'on porte sur eux (et sur tous les autres, bien sûr...)
Il y avait eu une histoire comme ça, mais je ne retrouve pas où on en avait parlé sur le forum, d'une fille autiste non verbale, qui avait réussi à s'exprimer par écrit. Et où le monde autour d'elle se rend compte qu'elle était juste non verbale, pas déficiente intellectuelle.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
misty a écrit :De toute façons, tes tergiversations sémantiques autour de tes propres réponses me semblent assez stériles, et ce n'est vraiment pas ce qui m'intéresse...
Je ne tergiverse pas, je suis scientifique.
Si tu as des approximations sur des notions ou les utilise ou les comprends sur partie réduite, il n'en tient qu'à toi et je n'y peux grand chose..
Si seuls tes propos t'intéressent, et bien dis-toi qu'ils n'intéressent pas forcément toujours tout le monde : je parle pour moi.
Modération : Il me semble qu'il y ait déjà eu deux avertissements sur le sujet de la part de WinstonWolfe sur le fait de rester dans le sujet sans s'attarder sur les méthodes de chacun...
Les interventions de chacun sont bienvenues, merci de les respecter.
Je n'ai pas très envie d'intervenir à nouveau pour verrouiller ou autre, ça serait dommage. Et pénible pour les lecteurs et participants de ce fil.
WinstonWolfe a écrit :Il y avait eu une histoire comme ça, mais je ne retrouve pas où on en avait parlé sur le forum, d'une fille autiste non verbale, qui avait réussi à s'exprimer par écrit. Et où le monde autour d'elle se rend compte qu'elle était juste non verbale, pas déficiente intellectuelle.
J'ai entendu parler (source fiable, en fait la fille d'une présidente d'association), d'une jeune fille.artiste qui a su lire tres tôt, mais n'a communiqué (échange verbal quoi) réellement avec les autres qu'à 8 ans.
nouvo a écrit :
Hors-propos, ad hominem, hors-sujet et agressions personnelles et sans parler d'autres attitudes qui semblent se constater..
C'est marrant, tu décris exactement ce que tu fais...
Nous tentons désespérément de revenir au sujet de discussion (assez passionnant par ailleurs), et tu dévies toujours pour critiquer untel avec un ton assez lourd et insistant.
Bref. C'est toi qui voit si tu veux continuer ou non, mais respecte les interventions des membres, s'il te plaît.[/HS]
Sinon, plus près, il y a l'histoire de Babouillec.
Ces exemples-là sont en effet très parlants! (c'est le cas de le dire... )
Ce n'est pas que ces personnes ne savent pas, c'est que nous, nous ne savons pas qu'elles savent...
Et pour moi, voilà où ça rejoint le sujet: l'autiste incompris et exclu sans aucun espoir d'intégration à la société est effectivement mal barré et à même de disparaître (à cause de cette fameuse "sélection naturelle").
Par contre, celui qui non seulement trouve des outils et mécanismes à même de l'aider, mais bénéficie en plus d'un entourage et environnement "favorable"; celui là a plein de choses a apporter et effectivement pourrait (sous certaines conditions évidemment) participer à l'évolution génétique du cerveau humain... Qui sait?
En d'autres termes, il me semble que l'évolution du cerveau autiste dépend vraiment beaucoup de l'attitude de la société face à ce cerveau-là (sans reparler de l'évolution de la société elle-même )