Recherches sur l'autisme
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Re: Articles divers à partager sur l'autisme ou pas...
normalement tu peux faire "clic droit ---> traduire en français" (ça reste approximatif, mais ça permet de comprendre l'essentiel)
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Articles divers à partager sur l'autisme ou pas...
L'étude en question : http://www.biomedcentral.com/1741-7015/11/175
Conclusion à prendre avec des pincettes étant donné la taille très faible de l'échantillon Autiste (26) par rapport aux 2 autres groupes Asperger (430) et NT (554).
Conclusion à prendre avec des pincettes étant donné la taille très faible de l'échantillon Autiste (26) par rapport aux 2 autres groupes Asperger (430) et NT (554).
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
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Re: Articles divers à partager sur l'autisme ou pas...
C'est l'inverse, 26 personnes Asperger, et 400 autistes.G.O.B. a écrit :L'étude en question : http://www.biomedcentral.com/1741-7015/11/175
Conclusion à prendre avec des pincettes étant donné la taille très faible de l'échantillon Autiste (26) par rapport aux 2 autres groupes Asperger (430) et NT (554).
Modération (G.O.B.) : fin des messages déplacés depuis "De tout et de rien"
Modifié en dernier par Manichéenne le mercredi 22 juillet 2015 à 21:05, modifié 1 fois.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Recherches sur l'autisme
Exact
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Re: Recherches sur l'autisme
Autisme : une vision qui se focalise différemment
Hugo Jalinière - Publié le 27-10-2015 - Sciences et Avenir
La vision des personnes atteintes de TSA est souvent perturbée du fait de différences d'ordre neurologique. Des chercheurs ont étudié le phénomène pour mieux comprendre comment leur regard se focalise.
AUTISME. La vision des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) est unique. Si ces dernières sont généralement dotées d'une bonne acuité visuelle, elles possèdent une sorte d'hypersensibilité sensorielle et leur perception du monde est souvent perturbée. En effet, des troubles d'ordre neurologique leur font interpréter différemment ce que leurs yeux voient. Des chercheurs du California Institute of Technology (Cal Tech) ont mené un travail publié dans la revue Neuron pour mieux cerner les différences dans cette lecture des images.
Examen de la vision chez les sujets autistes
Les scientifiques ont notamment travaillé sur l'hypothèse communément admise selon laquelle l'attention visuelle des personnes atteintes de TSA est moins facilement captée par les visages. Ce qui expliquerait en partie leur difficulté à interpréter les situations sociales. "Entre autres choses, notre travail montre que les choses ne sont pas aussi simples que 'les personnes atteintes de TSA ne regardent pas normalement les visages'. En réalité, ils regardent la plupart des choses d'une façon atypique", explique le Pr Ralph Adolphs l'un des co-auteurs de l'étude. À travers une série de clichés, les scientifiques montrent comment et où se focalise le regard sur une image donnée. L'étude montre ainsi que les personnes atteintes de TSA sont plus réceptives aux éléments non-sociaux des images, aux contours et modèles simples, plutôt qu'aux visages donc.
Les images de gauche illustrent la vision des personnes atteintes de TSA et celles de droite des individus du groupe contrôle (©Qi Zhao/National University of Singapore).
En tout, 700 images ont été présentées à 39 personnes : 20 autistes dits de "haut niveau" (capables d'exprimer des compétences intellectuelles parfois remarquables) et 19 personnes constituant un groupe contrôle. Un système type "eye tracking" développé par Qi Zhao, professeur en ingénierie à la National University of Singapore, a permis d'évaluer l'attention du regard de chacun des participants et sur quel point de l'image il se focalisait. Sur chaque image, les chercheurs ont ainsi pu marquer les zones où se concentrait le regard.
Vision focal contre vision ambiante
Notons que les enfants autistes privilégient généralement la vision focale, ce qui explique une prédilection marquée pour les chiffres, les lettres et les objets. Le Dr Melvin Kaplan, chercheur à l'Autism Research Institute explique ainsi que "leur manque d'attention en termes de vision ambiante - vision en interaction neuronale avec d'autres modalités sensorielles - limite leur aptitude à traiter des informations en rapport avec la posture, le mouvement, la parole et la pensée".
Une personne non autiste va focaliser son attention sur le visage mécontent du joueur qui prend le carton rouge. Élément a priori le plus "lisible" et le plus pertinent de la photographie.
Au contraire, une personne atteinte de troubles du spectre autistique se focalise plus sur le dos de l'arbitre et la main levée que sur le visage du joueur à gauche.
Sur cette image, l'attention des personnes non atteintes de troubles du spectre autostique (TSA) était captée non seulement sur les têtes des joueurs mais aussi sur le point de départ de la trajectoire du ballon au centre de l'image. Du lieu où part l'action
Si les têtes des joueurs sont également des éléments importants pour ceux atteints de TSA, la lecture de la trajectoire du ballon semble être très différente. C'est en effet le pied du botteur ainsi que la position du ballon qui interpellent. Bien plus que l'endroit d'où part le ballon
Dans un fonctionnement typique, le regard va plutôt se focaliser sur les éléments vivants de l'image : l'éléphant et son petit.
Pour les personnes TSA, c'est moins sur l'éléphant et son petit que sur l'arbre que se focalise le regard. L'arbre qui, en temps normal est perçu comme un élément périphérique de la scène.
Hugo Jalinière - Publié le 27-10-2015 - Sciences et Avenir
La vision des personnes atteintes de TSA est souvent perturbée du fait de différences d'ordre neurologique. Des chercheurs ont étudié le phénomène pour mieux comprendre comment leur regard se focalise.
AUTISME. La vision des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) est unique. Si ces dernières sont généralement dotées d'une bonne acuité visuelle, elles possèdent une sorte d'hypersensibilité sensorielle et leur perception du monde est souvent perturbée. En effet, des troubles d'ordre neurologique leur font interpréter différemment ce que leurs yeux voient. Des chercheurs du California Institute of Technology (Cal Tech) ont mené un travail publié dans la revue Neuron pour mieux cerner les différences dans cette lecture des images.
Examen de la vision chez les sujets autistes
Les scientifiques ont notamment travaillé sur l'hypothèse communément admise selon laquelle l'attention visuelle des personnes atteintes de TSA est moins facilement captée par les visages. Ce qui expliquerait en partie leur difficulté à interpréter les situations sociales. "Entre autres choses, notre travail montre que les choses ne sont pas aussi simples que 'les personnes atteintes de TSA ne regardent pas normalement les visages'. En réalité, ils regardent la plupart des choses d'une façon atypique", explique le Pr Ralph Adolphs l'un des co-auteurs de l'étude. À travers une série de clichés, les scientifiques montrent comment et où se focalise le regard sur une image donnée. L'étude montre ainsi que les personnes atteintes de TSA sont plus réceptives aux éléments non-sociaux des images, aux contours et modèles simples, plutôt qu'aux visages donc.
Les images de gauche illustrent la vision des personnes atteintes de TSA et celles de droite des individus du groupe contrôle (©Qi Zhao/National University of Singapore).
En tout, 700 images ont été présentées à 39 personnes : 20 autistes dits de "haut niveau" (capables d'exprimer des compétences intellectuelles parfois remarquables) et 19 personnes constituant un groupe contrôle. Un système type "eye tracking" développé par Qi Zhao, professeur en ingénierie à la National University of Singapore, a permis d'évaluer l'attention du regard de chacun des participants et sur quel point de l'image il se focalisait. Sur chaque image, les chercheurs ont ainsi pu marquer les zones où se concentrait le regard.
Vision focal contre vision ambiante
Notons que les enfants autistes privilégient généralement la vision focale, ce qui explique une prédilection marquée pour les chiffres, les lettres et les objets. Le Dr Melvin Kaplan, chercheur à l'Autism Research Institute explique ainsi que "leur manque d'attention en termes de vision ambiante - vision en interaction neuronale avec d'autres modalités sensorielles - limite leur aptitude à traiter des informations en rapport avec la posture, le mouvement, la parole et la pensée".
Une personne non autiste va focaliser son attention sur le visage mécontent du joueur qui prend le carton rouge. Élément a priori le plus "lisible" et le plus pertinent de la photographie.
Au contraire, une personne atteinte de troubles du spectre autistique se focalise plus sur le dos de l'arbitre et la main levée que sur le visage du joueur à gauche.
Sur cette image, l'attention des personnes non atteintes de troubles du spectre autostique (TSA) était captée non seulement sur les têtes des joueurs mais aussi sur le point de départ de la trajectoire du ballon au centre de l'image. Du lieu où part l'action
Si les têtes des joueurs sont également des éléments importants pour ceux atteints de TSA, la lecture de la trajectoire du ballon semble être très différente. C'est en effet le pied du botteur ainsi que la position du ballon qui interpellent. Bien plus que l'endroit d'où part le ballon
Dans un fonctionnement typique, le regard va plutôt se focaliser sur les éléments vivants de l'image : l'éléphant et son petit.
Pour les personnes TSA, c'est moins sur l'éléphant et son petit que sur l'arbre que se focalise le regard. L'arbre qui, en temps normal est perçu comme un élément périphérique de la scène.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
C'est très intéressant.
J'ai déjà remarqué que je ne remarque pas du tout la même chose que les autres et que je focalise beaucoup.
Je dois faire un effort volontaire pour explorer visuellement les quatre coins d'une scène.
Merci Jean !
J'ai déjà remarqué que je ne remarque pas du tout la même chose que les autres et que je focalise beaucoup.
Je dois faire un effort volontaire pour explorer visuellement les quatre coins d'une scène.
Merci Jean !
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Re: Recherches sur l'autisme
(Je signale quand même que l'arbre à côté des éléphants est vivant aussi, vu qu'il a des feuilles...)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Recherches sur l'autisme
Tu as raison Flower mais la question ici est l'arbre est-il "social" ?
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Re: Recherches sur l'autisme
C'est dingue cette étude ! bon rien de nouveau mais les images sont très explicites. Ca met en image exactement ce que je vis. Oui le regard part 'dans tous les sens' à une vitesse folle traitant un peu tout de la même façon mais a besoin de se "figer" pour se reposer. C'est ce qui a l'air d'appraître. En fait, je ne savais pas que pour les gens dans la norme le regard allait automatiquement sur la zone d'intérêt, quand je vois les images et les lieux de focus je me dis "mais comment est-ce qu'ils font ?" lol.
Une remarque cependant, il est dit que les autistes privilégient la vision focale. A mon avis c'est vrai, mais l'inverse est vrai aussi, parfois je suis en mode vision à l'infini y compris pour des choses qui demandent une vision focale (visages, texte y compris quand je suis sur un livre , etc.), parfois je ne fais attention qu'aux couleurs ou aux formes, c'est très reposant !! Et je pense que contrairement à ceux qu'ils disent il est tout à fait possible d'avoir une perception globale et intermodulaire seulement ça devient très vite le "sensory overload" ou bien l'information perd sens d'où la nécessite de séparer et se focaliser (justement !!) sur des détails.
Une remarque cependant, il est dit que les autistes privilégient la vision focale. A mon avis c'est vrai, mais l'inverse est vrai aussi, parfois je suis en mode vision à l'infini y compris pour des choses qui demandent une vision focale (visages, texte y compris quand je suis sur un livre , etc.), parfois je ne fais attention qu'aux couleurs ou aux formes, c'est très reposant !! Et je pense que contrairement à ceux qu'ils disent il est tout à fait possible d'avoir une perception globale et intermodulaire seulement ça devient très vite le "sensory overload" ou bien l'information perd sens d'où la nécessite de séparer et se focaliser (justement !!) sur des détails.
Pareil, ouf je croyais que j'étais seul à avoir ce genre de problème. Et c'est très dur pour chercher un objet, dans les rayons d'un supermarché par exemple.Astragale a écrit :C'est très intéressant.
Je dois faire un effort volontaire pour explorer visuellement les quatre coins d'une scène.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Recherches sur l'autisme
Oui, c'est très intéressant.
Cela pourrait aussi expliquer la fatigue pour la lecture ou pour recopier un texte au tableau ??
C'est la raison pour laquelle mon fils a eu à deux reprises des séances de rééducation chez une orthoptiste.Astragale a écrit :Je dois faire un effort volontaire pour explorer visuellement les quatre coins d'une scène.
Cela pourrait aussi expliquer la fatigue pour la lecture ou pour recopier un texte au tableau ??
" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
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Re: Recherches sur l'autisme
Moi quand j'avais bcp de problèmes au niveau du regard, je n'arrivais plus à recopier le tableau, donc ça ne m'étonne pas.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
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Re: Recherches sur l'autisme
Probablement pas, vu qu'il est tout seul. Mais sous l'image, ils indiquent que le regard des personnes NT se porte sur les "éléments vivants" de l'image, pas les "éléments sociaux".Astragale a écrit :Tu as raison Flower mais la question ici est l'arbre est-il "social" ?
Pour revenir au sujet, je peux avoir une vision "en balayage", mais c'est difficile. C'est d'ailleurs un de mes problèmes quand je conduis (ou quand je fais du vélo ou quand je monte à cheval avec plusieurs personnes dans la carrière), ça va pour regarder devant moi, mais j'ai du mal à intégrer la périphérie.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Recherches sur l'autisme
Suriciole et moi allons bientôt assister à une conférence provençale sur l'oculométrie.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Recherches sur l'autisme
http://diseasestreatment.info/brain-dif ... nd-autism/
Brain differences found between Asperger’s and autism
Brain differences found between Asperger’s and autism
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Autisme : des chercheurs expliquent comment la maladie affecte le cerveau
http://www.topsante.com/medecine/psycho ... eau-607905
(...) À l'aide de l'Imagerie par résonance magnétique (IRM), une équipe de chercheurs, dirigée par Andréas Frick de l'Inserm, a observé, chez une souris affectée par le syndrome de l'X fragile (un trouble neurodéveloppemental étroitement lié à l'autisme), une altération des connections et de la communication entre différentes zones du cerveau.
Ces nouvelles données, publiées le 20 novembre 2015 dans la revue Science Advances, pourraient expliquer certains symptômes des troubles du spectre autistique comme l'hypersensibilité aux informations sensorielles ou les altérations de la perception visuelle. Aussi, ces résultats rejoignent des hypothèses émises depuis longtemps.
TSA : les zones du cerveau déconnectées à un niveau global
La théorie des neuroscientifiques à l'international suggère en effet que le cerveau des personnes atteintes de TSA serait "hyper-connecté" à un niveau local, mais qu'à une échelle globale, les différentes zones du cortex seraient "déconnectées" les unes des autres.
À savoir que dans le cerveau, les connections locales traitent une information spécifique (certains aspects de la vision, par exemple) alors que les connections à plus longues portées permettent d'intégrer des informations plus complexes (par exemple, la combinaison de différentes informations sensorielles). Ce dernier type de connexion est nécessaire pour une perception et une compréhension fine de l'environnement extérieur.
"Les connections cérébrales fonctionnent comme une autoroute"
"L'ensemble des connections cérébrales fonctionne comme une autoroute, permettant la distribution du trafic aux différentes parties d'une agglomération, mais également à d'autres villes et villages extérieurs", explique Andréas Frick. Les chercheurs ont souhaité étudier de plus près la partie du néocortex, qui traite l'information visuelle. Le réseau de cette partie du cerveau était différent, avec davantage de connections provenant de sites locaux, et peu de connections provenant de réseaux éloignés. Ceci pourrait expliquer la perception sensorielle altérée chez les personnes atteintes.
Cette même équipe avait observé en 2014, dans une étude menée également sur des souris modèles de TSA et du X fragile, des altérations dans la manière de réagir aux informations sensorielles (notamment les informations liées au toucher) et avait décrit un mécanisme expliquant les changements neurobiologiques soulignant ce phénomène.
http://www.topsante.com/medecine/psycho ... eau-607905
(...) À l'aide de l'Imagerie par résonance magnétique (IRM), une équipe de chercheurs, dirigée par Andréas Frick de l'Inserm, a observé, chez une souris affectée par le syndrome de l'X fragile (un trouble neurodéveloppemental étroitement lié à l'autisme), une altération des connections et de la communication entre différentes zones du cerveau.
Ces nouvelles données, publiées le 20 novembre 2015 dans la revue Science Advances, pourraient expliquer certains symptômes des troubles du spectre autistique comme l'hypersensibilité aux informations sensorielles ou les altérations de la perception visuelle. Aussi, ces résultats rejoignent des hypothèses émises depuis longtemps.
TSA : les zones du cerveau déconnectées à un niveau global
La théorie des neuroscientifiques à l'international suggère en effet que le cerveau des personnes atteintes de TSA serait "hyper-connecté" à un niveau local, mais qu'à une échelle globale, les différentes zones du cortex seraient "déconnectées" les unes des autres.
À savoir que dans le cerveau, les connections locales traitent une information spécifique (certains aspects de la vision, par exemple) alors que les connections à plus longues portées permettent d'intégrer des informations plus complexes (par exemple, la combinaison de différentes informations sensorielles). Ce dernier type de connexion est nécessaire pour une perception et une compréhension fine de l'environnement extérieur.
"Les connections cérébrales fonctionnent comme une autoroute"
"L'ensemble des connections cérébrales fonctionne comme une autoroute, permettant la distribution du trafic aux différentes parties d'une agglomération, mais également à d'autres villes et villages extérieurs", explique Andréas Frick. Les chercheurs ont souhaité étudier de plus près la partie du néocortex, qui traite l'information visuelle. Le réseau de cette partie du cerveau était différent, avec davantage de connections provenant de sites locaux, et peu de connections provenant de réseaux éloignés. Ceci pourrait expliquer la perception sensorielle altérée chez les personnes atteintes.
Cette même équipe avait observé en 2014, dans une étude menée également sur des souris modèles de TSA et du X fragile, des altérations dans la manière de réagir aux informations sensorielles (notamment les informations liées au toucher) et avait décrit un mécanisme expliquant les changements neurobiologiques soulignant ce phénomène.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans