Un soir, Louise manque d'écraser un inconnu au comportement singulier. Cet homme se révèle vite différent de la plupart des gens....
Lien avec l'autisme :
Un personnage est clairement présenté comme tel.
Modération (Tugdual) : Ajout du lien Wikipedia, de l'affiche, de la bande annonce.
Le Goût des merveilles, Eric Besnard, sortie le 16 décembre 2015
Au coeur de la Drôme provençale, Louise élève seule ses deux enfants et tente de préserver l'exploitation familiale. Un soir, elle manque d'écraser un inconnu au comportement singulier. Pierre lui apparaît différent de la plupart des gens ; il est honnête, fiable, fidèle et ne veut de mal à personne. De cette rencontre va naître un nouvel espoir.
À voir, ça me semble un poil caricatural, mais comme il y a peu de films français qui intègrent des personnages autistes, je suis curieuse du résultat...
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Autant j'avais adoré Les Convoyeurs, autant les comédies d'Eric Besnard sont plutôt (carrément) mauvaises en général
Mais curieux aussi, faut croiser les doigts
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
Autant, je filerais voir Star Wars, autant ça, ça ne me tente pas du tout... Comme tu dis Loup, ça semble assez caricatural et en plus cette actrice fait partie de celles que je fuis, elle m'insupporte
Merci pour l'info,
il fait un bail que je n'ai fait un ciné et je pense que j'irai voir !
J'ai lu ailleurs que c'était tourné dans / vers la Drome avec soin porté aux lieux / paysages...
J'aime (maintenant) plutôt Virginie Efira.
Ne comptez pas sur moi pour faire un compte-rendu !
suis NUL
bonne toile
(les araignées)
j'ai toujours celle qui se balade au plafond, alors ça devrait aller !
^
D'après ce qu'en montre la bande-annonce, l'acteur jouant le personnage Asperger a totalement calqué son jeu sur un autre personnage aspie, qui apparait dans deux épisodes de la série Profilage, joué par Antoine Cholet. Même raideur, même façon de s'exprimer, ça relève plus du cliché que d'un véritable jeu d'acteur, il me semble.
Pour enrichir son scénario, Eric Besnard a lu de nombreux témoignages sur l'autisme et a rencontré des psychologues comme Chantal Lheureux-Davidse, qui travaille auprès d'enfants autistes. Le réalisateur lui a présenté les caractéristiques du personnage de Pierre (hypersensible, rapport très proche avec la nature, génie mathématique) afin qu'elle le conseille et le mette sur la bonne voie.
Pour préparer son rôle d'une personne souffrant du syndrome d'Asperger, Benjamin Lavernhe a regardé des documentaires sur ce sujet et lu de nombreux témoignages, notamment ceux de Daniel Tammet, Josef Schovanec et Mary Temple Gradin, tous trois atteints d'autisme. L'acteur a aussi rencontré la psychologue Chantal Lheureux qui lui a parlé de ses patients et décrit leur comportement (langage, musicalité de leur voix, leurs tics...). Cette rencontre lui a donc permis de mieux comprendre comment se mettre dans la peau d'un autiste.
Pour info, voici la quatrième de couverture d'un livre de cette madame Lheureux-Davidse
Les enjeux des défenses autistiques sont mis en lumière à partir de suivis d'enfants autistes en psychothérapie analytique.
L'enfant autiste évite la rencontre qui le submerge pour conserver paradoxalement un lien idéal aux autres mais sans leur présence. Perdant la notion d'altérité, sa pensée n'est plus reliée à son moi corporel et il est confronté à des angoisses catastrophiques d'effacement. Il ne renonce pas pour autant à une recherche d'émerveillement.
Il se réfugie dans une pensée métaphorique peu différenciée, clivée des éprouvés corporels, dans laquelle il met en mouvement des traces de perceptions hétérogènes en quête de résonance.
Pour lutter contre des angoisses d'anéantissement, la recherche de fantasmes de scènes des origines pour se sentir exister, le rend particulièrement attentif à toute métaphore de rencontre, qu'elle soit d'animaux, d'objets, de substances, d'espaces, de bruits ou qu'elle soit figurée par des mouvements en va-et-vient.
Ca donne envie de pleurer
Je n'ai pas de diagnostic /!\ Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
L'enfant autiste évite la rencontre qui le submerge pour conserver paradoxalement un lien idéal aux autres mais sans leur présence. Perdant la notion d'altérité, sa pensée n'est plus reliée à son moi corporel et il est confronté à des angoisses catastrophiques d'effacement. Il ne renonce pas pour autant à une recherche d'émerveillement.
Il se réfugie dans une pensée métaphorique peu différenciée, clivée des éprouvés corporels, dans laquelle il met en mouvement des traces de perceptions hétérogènes en quête de résonance.
Pour lutter contre des angoisses d'anéantissement, la recherche de fantasmes de scènes des origines pour se sentir exister, le rend particulièrement attentif à toute métaphore de rencontre, qu'elle soit d'animaux, d'objets, de substances, d'espaces, de bruits ou qu'elle soit figurée par des mouvements en va-et-vient.
Ouah elle en sait des trucs dis donc!
J'aimerais bien qu'elle vienne m'expliquer ça en face (je suis un peu à bloc, là, en plus... ça tombe bien! )