je reviens aux journées;
en agriculture, lorsqu'on a des journées de formation, c'est le mardi et le jeudi, de 9h30 à 16h30...
... çà permet aux parents d'amener les enfants à l'école et de les rechercher... et aux professionnels de faire un peu de boulot avant d'y aller et en revenant.
c'était une suggestion.
[2009/11/21] 21/11/09 : forum emploi et autisme
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Re: 21/11/09 : forum emploi et autisme
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Re: 21/11/09 : forum emploi et autisme
Celà dépend des publics visés : professionnels ou usagers.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: 21/11/09 : forum emploi et autisme
tout à fait.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
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Re: 21/11/09 : forum emploi et autisme
Je remets l'article, car il est en accès libre maintenant.
Brest ville
Autistes. Des atouts à valoriser au travail
Le Télégramme -19 novembre 2009
Pas facile pour une personne dont l'autisme a été diagnostiqué de trouver un employeur qui veule bien l'embaucher. Pourtant, bon nombre d'autistes excellent dans des domaines très spécifiques.
Jean Vinçot, Bénédicte Prigent-Guillo, Lila Vinçot-Abiven et Nathalie Sarrabezolles défendent l'insertion professionnelle et l'accompagnement des autistes.
Rigueur dans le travail, dans le respect de la procédure, dans la vérification ou l'organisation des données. Bon nombre d'autistes dits de haut niveau s'illustrent brillamment en informatique et à travers des activités qui, à la longue, rebuteraient la plupart des salariés lambda. Les taches répétitives, le souci du détail et de la perfection, les procédures téléphoniques à appliquer rigoureusement sont des particularités bien connues des comportements autistiques. «Les employeurs ignorent ces attirances et compétences particulières, dont les tâches, pour d'autres employés, pourraient même être considérées comme désobligeantes», résume le papa d'une jeune fille autiste parfaitement insérée dans le monde du travail.
Préparer le terrain
Des atouts que les entreprises doivent se donner les moyens d'exploiter. En préparant l'arrivée de ce salarié différent par son comportement social. En prenant la peine d'expliquer l'arrivée de cette personne au sein de l'équipe, de clarifier son statut de salarié handicapé. En lui expliquant dans le détail le fonctionnement de l'entreprise. Les autistes ont besoin de repères, détestent les changements brusques et fréquents. «Il ne faudra pas s'étonner que ce nouveau salarié n'aille pas spontanément à la machine à café pour échanger des banalités», explique Lila, diagnostiquée autiste à plus de 20 ans. «Nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêts, nous éprouvons des difficultés à créer des rapports sociaux, à nous mêler aux autres. Une bonne explication de cette différence permettra aussi d'éviter une mise à l'écart du salarié souffrant d'autisme et d'ajouter à sa stigmatisation», ajoute la jeune documentaliste.
Accompagnement insuffisant
«L'accompagnement de l'employé autiste est actuellement nettement insuffisant en France», regrettent les parents de l'association. Ce suivi s'avère pourtant essentiel au fur et à mesure des évolutions et des changements opérés dans l'entreprise. Le talon d'Achille des personnes autistes étant justement le manque de flexibilité et la difficulté à intégrer et à s'adapter aux changements. L'association Asperansa saisit l'opportunité de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées pour mettre l'accent sur une difficulté bien française. L'emploi des personnes handicapées et particulièrement celles souffrant de troubles de la communication et de la socialisation.
Exposition photos dans le hall de la mairie à Brest; conférence demain à Guipavas (à 20h, à l'Alizé); conférence-débat entre 9h30 et17h, samedi, à la fac Segalen.
* Stéphane Jézéquel
Brest ville
Autistes. Des atouts à valoriser au travail
Le Télégramme -19 novembre 2009
Pas facile pour une personne dont l'autisme a été diagnostiqué de trouver un employeur qui veule bien l'embaucher. Pourtant, bon nombre d'autistes excellent dans des domaines très spécifiques.
Jean Vinçot, Bénédicte Prigent-Guillo, Lila Vinçot-Abiven et Nathalie Sarrabezolles défendent l'insertion professionnelle et l'accompagnement des autistes.
Rigueur dans le travail, dans le respect de la procédure, dans la vérification ou l'organisation des données. Bon nombre d'autistes dits de haut niveau s'illustrent brillamment en informatique et à travers des activités qui, à la longue, rebuteraient la plupart des salariés lambda. Les taches répétitives, le souci du détail et de la perfection, les procédures téléphoniques à appliquer rigoureusement sont des particularités bien connues des comportements autistiques. «Les employeurs ignorent ces attirances et compétences particulières, dont les tâches, pour d'autres employés, pourraient même être considérées comme désobligeantes», résume le papa d'une jeune fille autiste parfaitement insérée dans le monde du travail.
Préparer le terrain
Des atouts que les entreprises doivent se donner les moyens d'exploiter. En préparant l'arrivée de ce salarié différent par son comportement social. En prenant la peine d'expliquer l'arrivée de cette personne au sein de l'équipe, de clarifier son statut de salarié handicapé. En lui expliquant dans le détail le fonctionnement de l'entreprise. Les autistes ont besoin de repères, détestent les changements brusques et fréquents. «Il ne faudra pas s'étonner que ce nouveau salarié n'aille pas spontanément à la machine à café pour échanger des banalités», explique Lila, diagnostiquée autiste à plus de 20 ans. «Nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêts, nous éprouvons des difficultés à créer des rapports sociaux, à nous mêler aux autres. Une bonne explication de cette différence permettra aussi d'éviter une mise à l'écart du salarié souffrant d'autisme et d'ajouter à sa stigmatisation», ajoute la jeune documentaliste.
Accompagnement insuffisant
«L'accompagnement de l'employé autiste est actuellement nettement insuffisant en France», regrettent les parents de l'association. Ce suivi s'avère pourtant essentiel au fur et à mesure des évolutions et des changements opérés dans l'entreprise. Le talon d'Achille des personnes autistes étant justement le manque de flexibilité et la difficulté à intégrer et à s'adapter aux changements. L'association Asperansa saisit l'opportunité de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées pour mettre l'accent sur une difficulté bien française. L'emploi des personnes handicapées et particulièrement celles souffrant de troubles de la communication et de la socialisation.
Exposition photos dans le hall de la mairie à Brest; conférence demain à Guipavas (à 20h, à l'Alizé); conférence-débat entre 9h30 et17h, samedi, à la fac Segalen.
* Stéphane Jézéquel
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans