Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
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Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
J'ai commencé les démarches dans un centre pour adultes autistes, rattaché au CRA pour les diagnostiques.
Apparemment ma première consultation avec le psychologue n'est pas concluante, certains points de mon récit faisant penser sans aucun doute au TSA, d'autres beaucoup moins (et du coup j'ai rendez-vous cette fois avec le psychiatre en décembre).
Par exemple, de ce que j'ai compris, le fait que j'ai un travail (même si c'est principalement à domicile et que j'ai beaucoup d'aménagement du fait de travailler avec mes parents) et que j'ai été mariée et eu des enfants montre un certain niveau d'intégration. Du coup ça les rend confus.
Apparemment aussi le fait qu'il n'y ait rien eu d'alarmant pendant mon enfance. Même si j'avais certaines particularités, elles n'étaient pas assez significatives ou pas handicapantes pour qu'on envisage de me faire consulter un médecin à ce sujet ou qu'on se dise qu'il s'agissait autre chose qu'un "problème de caractère" ou que mes "problèmes sociaux" étaient dus au fait que j'avais un an d'avance en classe et que j'étais la plus jeune.
Vous avez toutes eu une enfance chaotique, qui sans forcement aller sur la piste du TSA menaient à des consultations ou a de grosses interrogations de votre familles ?
Apparemment ma première consultation avec le psychologue n'est pas concluante, certains points de mon récit faisant penser sans aucun doute au TSA, d'autres beaucoup moins (et du coup j'ai rendez-vous cette fois avec le psychiatre en décembre).
Par exemple, de ce que j'ai compris, le fait que j'ai un travail (même si c'est principalement à domicile et que j'ai beaucoup d'aménagement du fait de travailler avec mes parents) et que j'ai été mariée et eu des enfants montre un certain niveau d'intégration. Du coup ça les rend confus.
Apparemment aussi le fait qu'il n'y ait rien eu d'alarmant pendant mon enfance. Même si j'avais certaines particularités, elles n'étaient pas assez significatives ou pas handicapantes pour qu'on envisage de me faire consulter un médecin à ce sujet ou qu'on se dise qu'il s'agissait autre chose qu'un "problème de caractère" ou que mes "problèmes sociaux" étaient dus au fait que j'avais un an d'avance en classe et que j'étais la plus jeune.
Vous avez toutes eu une enfance chaotique, qui sans forcement aller sur la piste du TSA menaient à des consultations ou a de grosses interrogations de votre familles ?
Femme TSA sans déficience mentale, diagnostiquée en 2023 à 43 ans
2015 : CRA incompétent, 0 bilan
Juillet 2023 : évaluation psychométrique du développement cognitif par une psy libérale sensibilisée aux particularités des femmes adultes autistes
2015 : CRA incompétent, 0 bilan
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
pas d'enfance chaotique pour moi, mais une institutrice de maternelle avait déjà fait la réflexion à ma mère que je m'enfermais dans mon monde & qu'il lui était impossible de m'en sortir.
(Ma mère m'a refait la mm réflexion il y'a quelques jours d'ailleurs !)
J'étais tout le temps enfermée dans ma chambre, à bouquiner, ou à me balader avec nos chiens, mais rarement, trèès rarement avec du monde autour de moi
Plus tard, ma mère m'a envoyé consulter un psychiatre, mais pas longtemps car elle n'accrochait pas avec lui.
Je faisais des crises de colère énormes, même adolescente, ma mère me répétait souvent "t'es folle (et je reste polie là) ma pauvre fille, je vais te faire enfermer".
Bon elle ne l'a jamais fait, mais clairement c'était pas évident pour elle, je l'admets.
(Ma mère m'a refait la mm réflexion il y'a quelques jours d'ailleurs !)
J'étais tout le temps enfermée dans ma chambre, à bouquiner, ou à me balader avec nos chiens, mais rarement, trèès rarement avec du monde autour de moi
Plus tard, ma mère m'a envoyé consulter un psychiatre, mais pas longtemps car elle n'accrochait pas avec lui.
Je faisais des crises de colère énormes, même adolescente, ma mère me répétait souvent "t'es folle (et je reste polie là) ma pauvre fille, je vais te faire enfermer".
Bon elle ne l'a jamais fait, mais clairement c'était pas évident pour elle, je l'admets.
TSA.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Pas d'enfance chaotique pour moi non plus, mais mes parents ont dû beaucoup s'interroger à mon sujet, vu qu'ils m'ont envoyé passer des tests de QI en maternelle puis à l'école primaire - dont est ressorti un HQI qu'on a considéré comme expliquant suffisamment mes particularités pour ne pas chercher plus loin. Le fait que je ne regarde pas dans les yeux p. ex. et que j'avais beaucoup de mal à me lier avec d'autres enfants était mis sur le compte d'une timidité extrême. Je passais moi aussi beaucoup de temps seule dans ma chambre avec des livres. A part les chevaux, j'avais plutôt des intérêts de "garçons" (dinosaures, géologie, légos...).
Ma mère était aussi très attachée aux bonnes manières, du coup j'ai appris à me comporter "comme il faut". Je pouvais faire de belles crises de colère quand même et je me souviens de scènes pas très drôles au sujet de l'hygiène notamment (d'un coup mes parents disaient qu'un lavage de cheveux une fois par semaine ne suffisait plus...).
Ma mère était aussi très attachée aux bonnes manières, du coup j'ai appris à me comporter "comme il faut". Je pouvais faire de belles crises de colère quand même et je me souviens de scènes pas très drôles au sujet de l'hygiène notamment (d'un coup mes parents disaient qu'un lavage de cheveux une fois par semaine ne suffisait plus...).
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Eh moi aussi j'aimais la géologie
Enfin non, j'avais acheté un bouquin dessus à un marché aux puces, je le lisais etc, mais je suis incapable d'en parler lol.
Ça, la préhistoire, les animaux, etc.
Enfin non, j'avais acheté un bouquin dessus à un marché aux puces, je le lisais etc, mais je suis incapable d'en parler lol.
Ça, la préhistoire, les animaux, etc.
TSA.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Ma famille s'est posé des questions mais :
-ils étaient absolument anti-médecins et anti-psy. Je n'ai pas vu de médecin entre mes 18 mois et mes 23 ans, je crois, sauf quelques vaccins (mais pas les rappels).
-ils étaient dans le déni complet, et ça n'a pas tellement changé. Ils ont tout de même admis il y a 4 ans qu'ils auraient dû me faire consulter.
-Ils ont donc justifié la plupart de mes comportements par un caractère très particulier, la gémellité (aucun ami mais pas seule !), et autres explications plus ponctuelles.
Par contre ils ont eu des retours inquiets de plusieurs personnes : amis, famille, enseignants...
Pour situer le niveau de déni dans ma famille, quand j'ai dénoncé des élèves tricheurs à un enseignant au lycée, ma mère était fière de mon sens de la justice.
Sur comment j'étais...
Logique, à reprendre les enseignants devant tout le monde, refuser toute consigne qui ne faisait pas sens.
Quelques grosses crises de colère, contre mon frère ou des élèves.
A l'écart, j'aimais bien m'assoir sur un muret pour chanter loin du bruit pendant la récréation.
Je considère qu'une unique personne qui me supporte, et avoir la bonne compétence au bon moment, c'est loin de faire "un certain niveau d'intégration". Mais je suis loin d'être objective.
-ils étaient absolument anti-médecins et anti-psy. Je n'ai pas vu de médecin entre mes 18 mois et mes 23 ans, je crois, sauf quelques vaccins (mais pas les rappels).
-ils étaient dans le déni complet, et ça n'a pas tellement changé. Ils ont tout de même admis il y a 4 ans qu'ils auraient dû me faire consulter.
-Ils ont donc justifié la plupart de mes comportements par un caractère très particulier, la gémellité (aucun ami mais pas seule !), et autres explications plus ponctuelles.
Par contre ils ont eu des retours inquiets de plusieurs personnes : amis, famille, enseignants...
Pour situer le niveau de déni dans ma famille, quand j'ai dénoncé des élèves tricheurs à un enseignant au lycée, ma mère était fière de mon sens de la justice.
Sur comment j'étais...
Logique, à reprendre les enseignants devant tout le monde, refuser toute consigne qui ne faisait pas sens.
Quelques grosses crises de colère, contre mon frère ou des élèves.
A l'écart, j'aimais bien m'assoir sur un muret pour chanter loin du bruit pendant la récréation.
Ah bon ?carpediem_etc a écrit :Par exemple, de ce que j'ai compris, le fait que j'ai un travail (même si c'est principalement à domicile et que j'ai beaucoup d'aménagement du fait de travailler avec mes parents) et que j'ai été mariée et eu des enfants montre un certain niveau d'intégration.
Je considère qu'une unique personne qui me supporte, et avoir la bonne compétence au bon moment, c'est loin de faire "un certain niveau d'intégration". Mais je suis loin d'être objective.
Modifié en dernier par Manichéenne le jeudi 22 octobre 2015 à 11:30, modifié 1 fois.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Je n'ai pas encore de diag, donc je ne sais pas ce que ça vaut, mais effectivement dans l'enfance j'ai eu pas mal de soucis (que j'ai beaucoup camouflés aussi). J'étais très sauvage petite, dans la famille tout le monde a son anecdote sur la fois où j'ai repoussé, mordu ou tapé X ou Y (ou quelque autre enfant) quand il/elle a voulu me faire un bisou...
Les premières années de maternelle ont été dures, la cantine ce fut un cauchemar (ma mère bossait et galérait de ne pas pouvoir m'y laisser).
J'étais obsédée par la danse, une vraie stakhanoviste (je me levais la nuit pour m'entraîner)... Les profs n'étaient jamais assez dures ni les cours assez sérieux (pourtant la danse classique c'est pas trop le club med en général... ).
A part ça, les livres et les animaux, le dessin/peinture y avait moyen de rien. Des trucs genre l'Egypte et Edgar Poe aussi...
Après ce fut l'équitation en mode obsessionnel aussi (en même temps que la danse, j'étais exténuée en permanence).
La scolarité, je l'ai complètement foirée. J'ai passé mes années de collège à dessiner ou sécher les cours, et au lycée j'ai complètement déserté . J'avais quand même des notes correctes et je manigançais pour cacher mon absentéisme à mes parents donc ils ne se sont pas trop trop interrogés. De toute façons je ne leur parlais quasiment pas, et je suis partie de la maison à 17 ans...
Les psy dans ma famille, ça ne se fait pas. Et mon père a vraiment de gros traits Asperger (il a eu un diag bipolaire un peu à l'emporte-pièces, s'en fout et fuit les psy); du coup ma mère m'a dit que vivant avec lui, elle pense que mes "particularités" lui sont apparues moindres car c'était un peu la normalité, chez nous...
Maintenant, elle s'en veut beaucoup d'avoir tout mis sur le dos d'un "caractère sauvage/ tempérament d'artiste un peu décalé", du coup elle est très très inquiète et parfois envahissante pour moi (enfin, tout est relatif elle vit à 500 bornes et m'appelle tous les 15 jours à peu près, mais même ça pour moi c'est trop, des fois... )
Les premières années de maternelle ont été dures, la cantine ce fut un cauchemar (ma mère bossait et galérait de ne pas pouvoir m'y laisser).
J'étais obsédée par la danse, une vraie stakhanoviste (je me levais la nuit pour m'entraîner)... Les profs n'étaient jamais assez dures ni les cours assez sérieux (pourtant la danse classique c'est pas trop le club med en général... ).
A part ça, les livres et les animaux, le dessin/peinture y avait moyen de rien. Des trucs genre l'Egypte et Edgar Poe aussi...
Après ce fut l'équitation en mode obsessionnel aussi (en même temps que la danse, j'étais exténuée en permanence).
La scolarité, je l'ai complètement foirée. J'ai passé mes années de collège à dessiner ou sécher les cours, et au lycée j'ai complètement déserté . J'avais quand même des notes correctes et je manigançais pour cacher mon absentéisme à mes parents donc ils ne se sont pas trop trop interrogés. De toute façons je ne leur parlais quasiment pas, et je suis partie de la maison à 17 ans...
Les psy dans ma famille, ça ne se fait pas. Et mon père a vraiment de gros traits Asperger (il a eu un diag bipolaire un peu à l'emporte-pièces, s'en fout et fuit les psy); du coup ma mère m'a dit que vivant avec lui, elle pense que mes "particularités" lui sont apparues moindres car c'était un peu la normalité, chez nous...
Maintenant, elle s'en veut beaucoup d'avoir tout mis sur le dos d'un "caractère sauvage/ tempérament d'artiste un peu décalé", du coup elle est très très inquiète et parfois envahissante pour moi (enfin, tout est relatif elle vit à 500 bornes et m'appelle tous les 15 jours à peu près, mais même ça pour moi c'est trop, des fois... )
*Diag TSA*
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Je n'ai pas de diag, mais bon j'ai un parcours similaires a certaines d'entre vous..
Déjà mes parents étaient contre les psy, et toutes les bizarreries que je faisait semblent être de bon souvenirs ou du moins des "anecdotes".
Il faut dire que pour moi aussi on a tous mis sur le compte de la gémellité, être dans sa bulle c'est considéré comme normal dans ce cas là .. Sinon je sais que j'avais l'air hyperactive, que je m’intéressait plus au dessin ou aux livres, et que je me battais ou me faisait taper..visiblement ca n'a déranger personnes, puisque ca ne dérangeait pas ma scolarité.. Ca a bien durer jusqu'au lycée ou il m'arrivait de piquer des crises, d'ignorer le cours, des petites bagarres ou des conflits et j’étais un peu "insolente" ex: reprendre le prof, ne pas écouter, répondre et dire ce que je pense sans pour autant être insultante, de toute façon je part du principe que si j'ai raison, c'est plus important que le statut. Mais encore une fois, j'avais des bonnes notes, et personne n'a parlé de mon comportement de façon alarmante. Je passais pour une rebelle, un peu asociale, un peu désinvolte.
Il a fallu attendre que les choses se dégrade pour que ça devienne alarmant.
Déjà mes parents étaient contre les psy, et toutes les bizarreries que je faisait semblent être de bon souvenirs ou du moins des "anecdotes".
Il faut dire que pour moi aussi on a tous mis sur le compte de la gémellité, être dans sa bulle c'est considéré comme normal dans ce cas là .. Sinon je sais que j'avais l'air hyperactive, que je m’intéressait plus au dessin ou aux livres, et que je me battais ou me faisait taper..visiblement ca n'a déranger personnes, puisque ca ne dérangeait pas ma scolarité.. Ca a bien durer jusqu'au lycée ou il m'arrivait de piquer des crises, d'ignorer le cours, des petites bagarres ou des conflits et j’étais un peu "insolente" ex: reprendre le prof, ne pas écouter, répondre et dire ce que je pense sans pour autant être insultante, de toute façon je part du principe que si j'ai raison, c'est plus important que le statut. Mais encore une fois, j'avais des bonnes notes, et personne n'a parlé de mon comportement de façon alarmante. Je passais pour une rebelle, un peu asociale, un peu désinvolte.
Il a fallu attendre que les choses se dégrade pour que ça devienne alarmant.
Diag TSA 2017
*Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué*
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Spoiler : @Lilette :
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Flower a écrit :Spoiler : @Lilette :
Spoiler : :
TSA.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Si tu veux jeter un oeil à l'enfance de ma fille http://www.asperansa.org/hist_lila.html
Elle a actuellement 32 ans.
Elle a actuellement 32 ans.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Ma mère était dans le déni le plus total que l'on puisse imaginer.
Mon père, j'ai juste l'impression qu'il ne s'ait jamais senti concerné par ces choses là.
Du coup lorsque les enseignants ou les personnes autour qui me voyaient faisaient des réflexions, ma mère disait toujours que c'était normal.
Ou alors, parfois, elle l'expliquait par le fait que c'était fort possible que je sois HPI (chose tout à fait fausse, je n'ai pas le score mais j'ai passé le WAIS cette année et c'est dans la moyenne).
Enfaîte, elle doit sincèrement ne pas s'en rendre compte.
Parce que pour les tests, je lui ai posé des questions sur mon enfance et sur les traits autistiques qu'elle me rapportait, elle me disait toujours "mais c'est normal" ou "comme tous les enfants".
Sinon niveau relations sociales à l'école, là mon enfance été réellement chaotique (j'en parle un peu dans le tout premier article de mon blog, si jamais).
Lilette, je trouve ça super dur ce qu'elle te disait ta mère
Pourtant j'ai souvent eue le droit à "non mais t'as pas de cerveau", "t'es débile", "vaut mieux que tu ne réfléchisse/pense pas" etc ...
Mais bon, carrément dire à son gamin qu'il est fou et qu'on veut l'enfermer, c'est grave grave chaud.
Mon père, j'ai juste l'impression qu'il ne s'ait jamais senti concerné par ces choses là.
Du coup lorsque les enseignants ou les personnes autour qui me voyaient faisaient des réflexions, ma mère disait toujours que c'était normal.
Ou alors, parfois, elle l'expliquait par le fait que c'était fort possible que je sois HPI (chose tout à fait fausse, je n'ai pas le score mais j'ai passé le WAIS cette année et c'est dans la moyenne).
Enfaîte, elle doit sincèrement ne pas s'en rendre compte.
Parce que pour les tests, je lui ai posé des questions sur mon enfance et sur les traits autistiques qu'elle me rapportait, elle me disait toujours "mais c'est normal" ou "comme tous les enfants".
Sinon niveau relations sociales à l'école, là mon enfance été réellement chaotique (j'en parle un peu dans le tout premier article de mon blog, si jamais).
Lilette, je trouve ça super dur ce qu'elle te disait ta mère
Pourtant j'ai souvent eue le droit à "non mais t'as pas de cerveau", "t'es débile", "vaut mieux que tu ne réfléchisse/pense pas" etc ...
Mais bon, carrément dire à son gamin qu'il est fou et qu'on veut l'enfermer, c'est grave grave chaud.
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
Oui
bah pour sa défense c'était sur le coup de la colère, je sais qu'elle ne le pensait pas ^^
Et puis bon, faut dire que quand j'étais en colère/énervée/ce que tu veux, j'y allais pas molo, je criais je claquais des portes, je sautais sur place, enfin c'était "chaud" aussi quoi.
J'en suis pas fière, mais c'était incontrôlable.
bah pour sa défense c'était sur le coup de la colère, je sais qu'elle ne le pensait pas ^^
Et puis bon, faut dire que quand j'étais en colère/énervée/ce que tu veux, j'y allais pas molo, je criais je claquais des portes, je sautais sur place, enfin c'était "chaud" aussi quoi.
J'en suis pas fière, mais c'était incontrôlable.
TSA.
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
J'ai connu ça aussi, je suppose que c'est juste très impressionnant pour les autres et que sous le choc, ils manquent de vocabulaire et ça finit en hystérique/folle/cinglée/givrée et autres joyeusetés...
De mes parents j'y ai eu droit aussi lors de moments "chauds", et le père de ma fille m'a souvent servi ça aussi
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*Diag TSA*
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Re: Femmes asperger, vous étiez comment étant enfant ?
rhoo..encore une équipe de choc....(vous avez des enfants?...un travail?... ah ca colle pas...)
moi ça me met en colère. parce que j'espère que tu passeras au moins d'autres tests avant qu'ils te disent non.
(serieusement, on vit ou la, avec cette difference de prise en compte entre les patients, un endroit ou si on a eu des enfants on peut etre aspie, l'autre non?)
moi ça me met hors de moi.
bref...
pour mon enfance, moi non plus rien d'exceptionnel! (menfin si j'en crois l'ADI il y avait bien un truc, mais je ne m'en souviens pas...)
j'etais solitaire, ultra timide (à la limite du mutisme jusqu'au collège)mais ça n'a jamais alarmé, puisque "elle est timide".point.
j'avais des passions ; j'ecrivais des poêmes, je dessinais enormément, (des chevaux, ma passion), je dévorais livres et encyclopedies.
je n avais pas de probleme autres (excellente sans aucun effort en classe...) donc...
edit, des tics faciaux, nerveux, et des particularités sensorielle déjà.(oreille, sensibilités, balancements.)
une grande "maladresse" sociale.(toujours à dire ce qu'il ne fallait pas, me tromper de personne etc...la nunuchitude, c'était moi.))
mais si on revoit les choses à la lumière du sa, en effet, j'avais des traits.cepdt personne ne connaissait à l'epoque.
moi ça me met en colère. parce que j'espère que tu passeras au moins d'autres tests avant qu'ils te disent non.
(serieusement, on vit ou la, avec cette difference de prise en compte entre les patients, un endroit ou si on a eu des enfants on peut etre aspie, l'autre non?)
moi ça me met hors de moi.
bref...
pour mon enfance, moi non plus rien d'exceptionnel! (menfin si j'en crois l'ADI il y avait bien un truc, mais je ne m'en souviens pas...)
j'etais solitaire, ultra timide (à la limite du mutisme jusqu'au collège)mais ça n'a jamais alarmé, puisque "elle est timide".point.
j'avais des passions ; j'ecrivais des poêmes, je dessinais enormément, (des chevaux, ma passion), je dévorais livres et encyclopedies.
je n avais pas de probleme autres (excellente sans aucun effort en classe...) donc...
edit, des tics faciaux, nerveux, et des particularités sensorielle déjà.(oreille, sensibilités, balancements.)
une grande "maladresse" sociale.(toujours à dire ce qu'il ne fallait pas, me tromper de personne etc...la nunuchitude, c'était moi.))
mais si on revoit les choses à la lumière du sa, en effet, j'avais des traits.cepdt personne ne connaissait à l'epoque.
Modifié en dernier par meï le mercredi 21 octobre 2015 à 21:13, modifié 1 fois.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
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