Orthographe de "Diagnostic"
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Ah ! oui, au passage :
quelque = some = einige
J'ai trouvé quelques champignons sous un escabeau.
As-tu quelque réticence à parler de ton diagnostic ?
Quelque chose s'est passé. [On notera que "quelque chose" est devenu un pronom indéfini, au même titre que "on" ou "ça", donc masculin singulier. Par conséquent, les participes passés qui devraient s'accordent... s'accordent au masculin singulier, et non au féminin, même si "chose" est un substantif (= nom) féminin.]
Quelqu'un m'a dit que je devais sortir du placard.
quel que (+ subjonctif, souvent le verbe être, parfois suivi d'une proposition subordonnées relative) = whatever = was immer (auch) = peu importe
Quel que soit ton problème, parles-en. (Peu importe ton problème, parles-en.)
Quelles que soient tes inquiétudes, partage-les.
Quelle que soit la peur qui te taraude, je ne veux pas que tu maraudes.
quelque = some = einige
J'ai trouvé quelques champignons sous un escabeau.
As-tu quelque réticence à parler de ton diagnostic ?
Quelque chose s'est passé. [On notera que "quelque chose" est devenu un pronom indéfini, au même titre que "on" ou "ça", donc masculin singulier. Par conséquent, les participes passés qui devraient s'accordent... s'accordent au masculin singulier, et non au féminin, même si "chose" est un substantif (= nom) féminin.]
Quelqu'un m'a dit que je devais sortir du placard.
quel que (+ subjonctif, souvent le verbe être, parfois suivi d'une proposition subordonnées relative) = whatever = was immer (auch) = peu importe
Quel que soit ton problème, parles-en. (Peu importe ton problème, parles-en.)
Quelles que soient tes inquiétudes, partage-les.
Quelle que soit la peur qui te taraude, je ne veux pas que tu maraudes.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Quand on parle de l'élite ou du bas peuple ou des immigrés ou des roms ou des gogols (oui oui ça se dit encore) on parle de qui en fait ?calande a écrit :On ne plaisante pas avec l'humour ! "On peut rire de tout mais pas avec tout le monde".L'élite: en général ce ne sont pas des imbéciles, au contraire...Ce sont des rusés. Certains font pourtant l'ENA, Sciences Po, Polytechnique, etc...C'est l'intelligence au service du mal.Bubu a écrit :Crois-moi, c'est encore plus marrant de se moquer de l'"élite" ! Car ils n'ont aucune autre excuse que l'imbécilité. En effet, quelque soit l'école dans laquelle on étudie, jamais n'est enseigné l'art d'être intelligent, ou bien l'art de le paraître !
Connait-on personnellement au moins une ou deux personnes des catégories citées ci-dessus ?
Se moquer, plaisanter, faire de l'humour est un truc complexe qui réunit plein de raisons de le faire.
Avant je détestais toute forme d'humour l'assimilant à de la moquerie.
On me disait : mais c'est pour rire, mais je plaisante, tu me connais, blablabla ... et je n'avais aucun moyen de vérifier la véracité de l'argument.
Car cette véracité se trouvait dans une supposée bienveillance ou gentillesse dont ce que je voyais était plutôt le contraire.
Maintenant, je considère plusieurs choses :
- Le degré de connaissance des personnes à propos de qui on plaisante ;
- La maxime qui dit que pour qu'une plaisanterie soit vraiment bonne tout le monde doit trouver ça drôle même et surtout les intéressés ;
- Parfois, face à un individu plus fort que soi et qui abuse de sa force, se moquer peut être une arme qui permet de garder sa dignité. Ce n'est pas vraiment drôle mais ce n'est pas fait pour ça. Une sorte de légitime défense.
- Il y a une raison à la plaisanterie : l'ennui, l'envie de faire rire les autres ou encore le besoin de trouver des raisons à l'incongru, au bizarre, à l'étrange et exposer ces raisons sur le ton de la plaisanterie. Mais ça arrive que celui qui se moque ou qui plaisante ... ne sache même pas pourquoi il le fait !
Parfois on pense plaisanter et ça peut choquer certain(e)s, ça m'arrive aussi. Je trouve certaines tournures vraiment drôles et je peux rire publiquement (non pas de la personne mais de la tournure). Sauf que ça peut blesser l'auteur du dit truc.
Ben , le plus simple est de présenter ses excuses je crois.
Ni diag., ni en cours , ni auto-diag. Juste un peu zarbi, les fesses entre minimum deux chaises, un peu bancale.
Bienheureux inconfort qui permet une multitude de rencontres.
Ne se sentir nulle part à sa place permet d'en expérimenter de nombreuses.
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Pour l'élite, les exemples ne manquent pas parmi ceux qui sont bardés de diplômes et rusés: notre cher président; Jacques Attali, Henri Proglio, Philippe Varin, etc...
Pourtant en France, il y a une pudeur excessive...Nous sommes un peuple dépressif, pourtant nous nous interdisons de rire car c'est pas bien, car on ne doit pas se moquer, blablabla...Il faudrait rire seulement quand l'objet du rire n'implique pas un être humainAllan a écrit :Il ne faut pas se priver de rire, parce qu'il y a une drôlerie intrinsèque.
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Sur ce coup, c'est plus une question de contexte.Calande a écrit :On ne plaisante pas avec l'humour ! "On peut rire de tout mais pas avec tout le monde".
Je considère l'illettrisme comme un handicap.
Je n'aime pas faire des remarques aux gens, surtout quand je sais que la personne ne pensait pas à mal.
D'un autre côté, et c'est là que le contexte est important, nous sommes sur un forum qui concerne un handicap.
J'essaie autant que possible de me mettre à la place des autres. La plupart des personnes ici ont subi des moqueries (voir pire) parce qu'elles n'étaient pas dans la norme. Les moqueries ne font avancer personne, elles blessent et peuvent empêcher certaines personnes de s'exprimer. De nombreux autistes sont dyslexiques ou (et ) dysorthographiques, ça me ferait suer qu'ils n'osent pas s'exprimer ici par peur d'être juger de façon négative.
Ouais, perso je n'ai pas l'impression que nous nous interdisons de rire. La majeure partie des gens qui m'ont rencontré pourront te confirmer que je suis la première à déconner et à rire. Cela ne m'empêche pas de faire gaffe et d'éviter autant que possible de blesser des gens sans le vouloir.Calande a écrit :Nous sommes un peuple dépressif, pourtant nous nous interdisons de rire car c'est pas bien, car on ne doit pas se moquer, blablabla...Il faudrait rire seulement quand l'objet du rire n'implique pas un être humain
Parent d'un garçon de 21 ans, diagnostiqué autiste à 3 ans, diagnostiqué SA à 13 ans
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
C'est en effet un problème majeur, si je passe la plupart de mon temps à écrire, je sais d'où je viens et pour y arriver, je me suis tenu à être exigent. Il me faut relire la plupart du temps trois ou quatre fois avant de trouver toutes les fantaisies orthographiques que j'ai semé un peu partout, j'ai des restes évidemment et je pense souvent à ceux qui ne vont pas oser s'exprimer en raison de leurs lacunes, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron. L'autisme impose l'attention aux détails, faire des erreurs dans ses écrits devient semble-t-il une préoccupation, parce que je trouve que le niveau est élevé ici, et c'est la première chose que j'ai remarqué en arrivant.Cathy a écrit :De nombreux autistes sont dyslexiques ou (et ) dysorthographiques, ça me ferait suer qu'ils n'osent pas s'exprimer ici par peur d'être juger de façon négative.
Et, je dois dire que je ne l'ai pas vu comme un élitisme, ce n'est pas la réalité, je l'ai vu comme une attention détaillée à tout ce que nous produisons.
ted/asperger/dysexécutif sévère
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Par forcément quand-même : l'auto-dérision est très utile pour ça : on peut se moquer de l'être humain sans blesser personne, en se posant justement comme cible de sarcasmes, ou ironie, humour ...calande a écrit :Il faudrait rire seulement quand l'objet du rire n'implique pas un être humain
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Les moqueries les plus courtes sont les meilleures.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Oui, mais pas dans le cas de celles sur les nains...
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Il s'agit de prendre de la hauteur tout en faisant profil bas.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Je voudrais rajouter ici une partie d'un article partagé par freeshost* sur un autre topic. Cet article explicite avec des mots plus simples et plus clairs que les miens ce que je souhaitais exprimer :géromine a écrit :Quand on parle de l'élite ou du bas peuple ou des immigrés ou des roms ou des gogols (oui oui ça se dit encore) on parle de qui en fait ?calande a écrit :On ne plaisante pas avec l'humour ! "On peut rire de tout mais pas avec tout le monde".L'élite: en général ce ne sont pas des imbéciles, au contraire...Ce sont des rusés. Certains font pourtant l'ENA, Sciences Po, Polytechnique, etc...C'est l'intelligence au service du mal.Bubu a écrit :Crois-moi, c'est encore plus marrant de se moquer de l'"élite" ! Car ils n'ont aucune autre excuse que l'imbécilité. En effet, quelque soit l'école dans laquelle on étudie, jamais n'est enseigné l'art d'être intelligent, ou bien l'art de le paraître !
Connait-on personnellement au moins une ou deux personnes des catégories citées ci-dessus ?
Se moquer, plaisanter, faire de l'humour est un truc complexe qui réunit plein de raisons de le faire.
Avant je détestais toute forme d'humour l'assimilant à de la moquerie.
On me disait : mais c'est pour rire, mais je plaisante, tu me connais, blablabla ... et je n'avais aucun moyen de vérifier la véracité de l'argument.
Car cette véracité se trouvait dans une supposée bienveillance ou gentillesse dont ce que je voyais était plutôt le contraire.
Maintenant, je considère plusieurs choses :
- Le degré de connaissance des personnes à propos de qui on plaisante ;
- La maxime qui dit que pour qu'une plaisanterie soit vraiment bonne tout le monde doit trouver ça drôle même et surtout les intéressés ;
- Parfois, face à un individu plus fort que soi et qui abuse de sa force, se moquer peut être une arme qui permet de garder sa dignité. Ce n'est pas vraiment drôle mais ce n'est pas fait pour ça. Une sorte de légitime défense.
- Il y a une raison à la plaisanterie : l'ennui, l'envie de faire rire les autres ou encore le besoin de trouver des raisons à l'incongru, au bizarre, à l'étrange et exposer ces raisons sur le ton de la plaisanterie. Mais ça arrive que celui qui se moque ou qui plaisante ... ne sache même pas pourquoi il le fait !
Parfois on pense plaisanter et ça peut choquer certain(e)s, ça m'arrive aussi. Je trouve certaines tournures vraiment drôles et je peux rire publiquement (non pas de la personne mais de la tournure). Sauf que ça peut blesser l'auteur du dit truc.
Ben , le plus simple est de présenter ses excuses je crois.
Ces bornes (les bornes de l'humour), donc, existent. Mais où sont-elles et comment les respecter en évitant de tomber dans un moralisme frileux qui interdirait tout bonnement l’humour ?
Se livrant à un exercice plutôt rare en éthique médicale, la juriste Katie Watson nous propose une analyse fine qui catégorise l’humour selon ses fonctions .
Entre les lignes de nos plaisanteries, ce sont toutes sortes de messages que nous communiquons et ce sont eux qui font la différence. Nous plaisantons pour dire la vérité plus vite à un collègue.
Comme c’est efficace, nous nous en servons parfois comme outil rhétorique, pour mettre la critique de notre côté. C’est déjà plus douteux.
Nous nous en servons souvent pour rire de ce qui exerce un pouvoir sur nous, pour rétablir un tant soit peu une réalité où le déséquilibre serait trop insupportable sans lui.
Les cibles de l’humour noir sont ici la maladie, la détresse ou, comme dans le récit du livreur de pizza, la mort elle-même. Cet humour est nécessaire, vital. Il nous permet de survivre, de sourire, et d’aller (parfois directement) voir le patient suivant. Nous ne devons surtout pas en avoir honte. Nous nous servons de l’humour pour nous montrer solidaire les uns envers les autres, pour partager nos peines.
Nous pouvons cependant aussi nous en servir pour exclure. Pour souligner à quel point les patients sont différents de nous, pour les déclarer coupables de ces maux que nous souffrons tant de ne pas pouvoir mieux soulager. Cet humour-là frappe plus faible que nous et cela, oui, cela peut poser problème.
Katie Watson offre une clé de lecture : Qui est visé par la plaisanterie ? Peut-elle limiter la qualité de nos soins ? Peut-elle nous soulager trop vite et nous ôter la motivation de changer une situation inacceptable ? Qui écoute et pourrait en souffrir? Une lecture utile, qui aide à comprendre où sont les bornes sans nous interdire, finalement, de rire."
*
Spoiler : :
Modifié en dernier par géromine le samedi 24 octobre 2015 à 22:26, modifié 1 fois.
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Comme quoi, l'éthique, c'est utile.
Mais je ne suis pas freehost.
Mais je ne suis pas freehost.
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
T'aurais pu choisir un pseudo plus simple
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Orthographe de "Diagnostic"
Je voulais me différencier de ce site.
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