A lire certaines choses j'ai l'impression qu'il faudrait se mettre d'accord sur la définition de l'amour, pour moi c'est autre chose que le fait d'être amoureux, autre chose aussi que du romantisme ou que la séduction. Pas évident...
Etre amoureux, je dirais que c'est une sorte d'émotion irrationnelle dans laquelle on se complaît, mais je ne sais pas si cela sert obligatoirement la personne aimée.
Je dirais que l'amour, cela peut être le fait de se réjouir de l'existence de quelqu'un et de vouloir que cette personne soit heureuse, ce qui ne va pas sans la lucidité, il ne suffit pas de vouloir... Pour moi le respect en fait partie. Je dirais que si je sais que quelqu'un m'aime, je me sens bien avec cette personne et je sais que je peux alors être tel que je suis, avec mes faiblesses, sans qu'elle soient utilisées contre moi... Quelqu'un avec qui on se sent libre aussi...
“Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.” Pierre Reverdy (pour citer un poète^^)
Autrement les philosophes se sont aussi occupés de la question, il faudrait que je recopie celles du dictionnaire philosophique d'A. Compte Sponville mais il est un peu tard... C'est très intéressant pourtant.
Il y a aussi l'amour tel qu'en parlaient Gandhi ou M. Luther King, un amour universel pour sortir d'un cercle vicieux d'injustices et de violences, de vengeances, rassembler les gens au lieu d'exalter les prétendues identités... Je ne sais pas si c'est abstrait ?
louis a écrit :
Je peux aussi ressentir de la colère, par fatuité; genre je fais des pu...ne d'efforts pour m'intégrer et et personne ne s' en rend compte.
Franchement je comprend ça... Je trouve le terme 'fatuité' un peu fort franchement, fierté peut-être non ? La colère parfois doit s'exprimer, il vaut mieux ça que de toujours la rentrer...
Allan a écrit :
C'est surtout qu'il y a beaucoup de questions, et je ne sais pas par laquelle commencer.
(...)
Je n'ai jamais rien fait de spécial pour me faire aimer, j'ai plutôt tendance à faire mon fier.
Sinon, je suis capable de tomber éperdument amoureux, mais ca reste cérébral, le corps ne suit pas et ne peut pas assumer autant de vibrations, là non plus je ne veux pas donner de détails.
Oui je sais, ça fait beaucoup de questions, désolé
Je suis convaincu qu'on peut aimer tout en gardant sa lucidité, je crois que c'est même mieux que d'être envahi par ses émotions franchement, pour les détails pas grave
freeshost a écrit :
S'il s'agit d'amour, il s'agit d'un amour pluriel ou universel, pas d'un amour focalisé sur une personne ou un groupe de personnes.
Un peu comme l'exemple de Gandhi dont je parlais plus haut alors ? Une sorte de bienveillance ?
philippe1100 a écrit :ah oui .
surtout avec les femmes , je n'arrive pas me trouver d'amoureuse . de ne pas avoir le look voulu pour être capable de les séduire . d' avoir toujours le sentiment que si elle peuvent changer de trottoir pour m'éviter , elle le ferais .
parfois au travail . même si je discute avec bien du monde . je ne suis pas toujours certain d'être aimé . parce qu'a la pause du midi . si je m'assoie seul a une table . personne ne viens s'assoir pour être a côté de moi . c'est seulement par manque de place que s'est le cas .
honnêtement , je ne sais pas trop quoi faire pour m'améliorer .
surtout que je regarde autour de moi et que je ne sens pas de si grande différence que cela entre moi et les autres .
Difficile de donner des conseils ! Rester soi-même c'est déjà ça... Je me méfie de la séduction... J'ai d'autant plus de mal à donner des conseils que j'ai déjà connu tout ça...
Tu es probablement plus à l'aise en seul à seul, il n'y a pas moyen de créer des occasions ? pas quelqu'un qui te plaît ? Pas facile, je sais...
helene-22 a écrit :Le sentiment de rejet ? Oui, bien sur... très souvent.
Et oui, cela me touche car je perçoit cela très souvent comme une injustice...
comme si les gens ne comprenaient pas mes intentions.
C'est terrible, l'injustice, l'incommunicabilité entre les êtres, ce sentiment d'être rejeté... Que faire pour apaiser ça ? S'isoler parfois c'est bien, mais il manque alors parfois quelque chose...
Mais l'amour... à part ce qu'en disent les poètes, c'est abstrait.
Il faudrait que je recopie ces déf. de Comte-Sponville dont je parlais, c'est assez concret et compréhensible je trouve !