F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
(Etant moi même en thérapie psychanalytique depuis 6 ans, j'entend de plus en plus de choses négatives à ce sujet, je commence à sévèrement me poser des questions )
Ewä a écrit :Etant moi même en thérapie psychanalytique depuis 6 ans
Pourquoi ? Pourquoi avoir commencé, pourquoi avoir continué ?
(oui, je suis curieuse et tu n'es pas obligée de répondre )
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
A cause de lourds problèmes de famille qui avaient de méchantes répercussions sur moi (phobies, anorexie, colère difficilement gérable, entre autres).
Pourquoi la psychanalyse : parce que j'ai rencontré ma psy dans un contexte qui n'avait strictement rien à voir (pendant un stage en institut de beauté, elle y était cliente), et qu'elle parlait de son travail, ce qu'elle disait me parlait beaucoup et elle m'a tout de suite inspiré confiance. Sans ça, je ne sais pas si je me serais tournée vers la psychanalyse spécialement.
J'ai continué parce que j'ai eu des résultats, et que je me sentais mieux. Le début a été fulgurant, puisque j'ai vidé mon sac, qu'on a beaucoup parlé de mes problèmes, que j'ai compris beaucoup de choses sur moi-même (via l'interprétation des rêves notamment), j'imagine qu'elle m'a beaucoup déculpabilisé aussi, et elle a été un énorme soutien quand j'en ai eu vraiment besoin.
Au bout de 6 ans, je commence à me demander s'il est encore utile de continuer. J'ai de moins envie d'y aller, sûrement parce que j'ai beaucoup moins besoin de cette approche maintenant, du moins c'est comme ça que je le ressens. L'idée du transfert, du pourquoi/comment lié à l'enfance m'a été très utile pour dégrossir les choses on va dire, et ça m'a beaucoup apaisée, mais il me reste toujours la phobie de vomir dont je n'arrive pas à me débarrasser et soit la psychanalyse n'est pas la meilleure approche, soit pour moi ça ne marche pas.
Donc voilà, la psychanalyse, c'était bien pour commencer je dirais, pour comprendre pourquoi/comment, mais je pense personnellement arriver doucement mais sûrement au bout.
Mais je ne regrette pas du tout ma thérapie parce qu'il est indéniable qu'elle m'a vraiment aidée à aller mieux.
Je suppose que la psychanalyse peut effectivement être utile quand on est capable de communiquer et qu'on a besoin de le faire. Au moins au début.
(même si très personnellement dans ce cas je conseillerai plutôt les thérapies dites humanistes)
Le choix du thérapeute (sa personnalité) joue pour beaucoup aussi.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Sophie Robert sur France Inter, la radio de Dolto & co, dans la même émission qui a invité Roudinesco quelques jours auparavant
Vers la 23' : "il y a une intention, vous êtes plutôt d'accord avec ce qu'ils disent quand même, vous leur donnez la parole, vous adhérez à leur propos d'une certaine façon, on le voit bien"
EDIT : et il y a de sacrées pépites dans les commentaires sur le site de l'émission
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Ça m'a fait halluciner aussi à quel point le mec n'a rien compris xD
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale