A bout...

[calande]

les conditions ne sont pas fameuses (mes parents étaient prof).
Je pensais à formateur d'adultes dans des modules de remise à niveau ou pour illettrés...

Est-ce une bonne idée ? Car, à part ça...

Si tu as les moyens financiers pour subsister, peut-être mettre un peu plus de temps, mais pousser les études un peu plus loin pour devenir chercheur. Je pense que l'environnement de travail en tant que chercheur serait bien meilleur qu'en entreprise ou en tant que prof. J'ai des amis qui sont profs (maths, biologie, instits), et quand ils me racontent leurs anecdotes, ça refroidit, notamment les élèves qui sont sans pitié

Une fois qu'on est dans le monde du travail, on est parti pour une quarantaine d'années

Freeshost donne des cours privés de mathématiques

Des cours particuliers c'est moins difficile, mais ça fait quand même intervenir le relationnel, ça doit pas être facile du tout ! Je pense que Freeshost compense beaucoup pour y arriver. Chapeau !

Sinon, il y a la formation d'actuaire qui fait intervenir les Maths. Tu es toute seule dans ton bureau, et ça paye bien.

[Yayaj]

Si tu as les moyens financiers pour subsister, peut-être mettre un peu plus de temps, mais pousser les études un peu plus loin pour devenir chercheur. [...]
Sinon, il y a la formation d'actuaire qui fait intervenir les Maths. Tu es toute seule dans ton bureau, et ça paye bien.

Je n'ai qu'une L2 validée et je ne vois même pas aller jusqu'en fin de L3... Alors, métiers qui requièrent le master...

Des cours particuliers c'est moins difficile, mais ça fait quand même intervenir le relationnel, ça doit pas être facile du tout ! Je pense que Freeshost compense beaucoup pour y arriver. Chapeau !

J'en ai déjà donnés et ça allait : j'ai du mal avec les autres qui ont le même statut que moi. En tant que professeur, je n'ai pas le même que l'autre et ça pouvait passer. Même parfois, les parents étaient étonnés : un élève qui ne travaillait jamais a un jour arrêté la tv. "Pourquoi fais-tu ça ?" "J'ai du travail pour Yayaj"...

J'adore faire des fiches (résumé ou exercices introductifs), des présentations (ppt)...
Mais maintenant, je suis à bout et je me demande comment je pourrais un jour m'en sortir...

[freeshost]

Pour les cours d'appui, ça m'est bien moins fatigant que des cours à une classe publique :

- je donne des cours d'appui individuels (à une personne à la fois),
- je donne des cours d'appui à des personnes volontaires (qui ont répondu à mon annonce / dont les parents ont répondu à mon annonce),
- il y a donc tout le côté "discipline" dont je n'ai pas à m'occuper, je peux me concentrer sur le contenu,
- je n'ai pas un "programme" à respecter.

Certes, il y a du relationnel, mais relativement peu. Et je fais à peu près 15 heures par semaine. Durant les vacances scolaires, la plupart des enfants font une pause, tandis que les adultes continuent.

Les horaires sont négociés par chaque élève et moi, sans entité extérieure. Avec la plupart des élèves, les horaires sont les mêmes d'une semaine à l'autre.

Les tarifs sont fixés par moi-même, éventuellement négociés avec chaque élève, ils ne sont pas fixés par une entité extérieure.

J'ai la chance de vivre avec plein de transports publics avec des horaires bien cadencés, et d'aimer marcher.

J'ai la chance d'avoir des logiciels libres, l'accès à l'internet, une imprimante et du papier pour créer des fichiers (théorie, exercices, solutions, etc.).

Mais je reste quand même sous le "minimum vital" théorique, avec bientôt une allocation "Asperger" partielle en vue, peu d'impôts, pas de loyer et pas de frais de voiture (car pas de voiture ).

J'ai la chance de ne pas être mal à l'aise au téléphone.

J'ai la chance de vivre à une époque où la plupart de mes élèves et/ou leurs parents ont un téléphone portable vers lequel je peux envoyer des messages (moins chers que les appels).

J'ai la chance d'aimer apprendre, ce qui est une nécessité quand il faut se mettre à jour dans ses connaissances. Les exigences scolaires de maintenant diffèrent des exigences scolaires d'il y a dix ans. Alors je mets à la page en continuant d'apprendre la mathématique, le vocabulaire allemand et anglais, etc. J'ai acheté des gros dictionnaires et plein de livres de mathématique. Et je ne parle même pas des nombreux fichiers pdf trouvés sur l'internet.

Avec mes élèves, il y a parfois quelques petits imprévus occasionnels. Sinon, comme en chaque début d'année, les horaires se mettent doucement en place. Il faut arriver à caser le plus possible, tenant compte du temps de déplacement entre deux élèves.

[Yayaj]

Merci de m'apporter toutes ces indications, freeshost ! Mais quel niveau d'études as-tu ? Moi, avec ma L2, je ne sais pas quoi où je peux aller...

[freeshost]

J'ai terminé le gymnase (= le bac'). Je n'ai pas terminé de formation en des hautes écoles.

Concrètement, je laisse une annonce en continu sur un site d'annonces (dans la rubrique emploi ou entraide).

Des personnes me contactent alors par téléphone ou courriel. Puis je me déplace à domicile (dans une zone que je définis clairement dans l'annonce).

[Yayaj]

Ah bon ?
Et es-tu rattaché à un organisme ? non, je ne crois pas : dans tes messages tu dis que les gens te contactent directement. Cela, ça me fait peur : ne pas avoir de garantie de travail . Je serais tout le temps angoissée je crois...

Crois-tu que des organismes qui donnent des cours bas niveau pour adultes (remise à niveau, lutte contre l'illettrisme, etc.) pourraient me prendre avec une L2 ? J'ai regardé et près de chez moi, il y a des "formations pour formateurs", via greta ou autre. Mais cela donne-t-il une bonne garantie de travail...

[freeshost]

L2, pourquoi pas ? Je n'en suis même pas à ce niveau.

Non, je suis "indépendant".

Bon, avec au moins 15 heures par semaine (sauf durant les vacances scolaires), j'ai un roulement qui me "suffit". En plus, les élèves se font régulièrement le bouche-à-oreille. "J'ai Mr X qui m'a dit que vous donniez des cours d'appui en math' ..." À chaque rentrée scolaire, j'ai des nouveaux, sans compter que... la plupart des élèves qui finissent en juin, reviennent vers moi en septembre de l'année scolaire suivante.

Travailler au sein d'un organisme me plaît moins (ça m'est déjà arrivé) car :

- je ne peux pas fixer moi-même le tarif (celui-ci est fixé par l'organisme, et est moins rentable que le tarif que je fixe moi-même),
- parfois, on ne peut pas choisir les horaires et/ou les lieux du cours,
- on doit souvent s'inscrire sur un site, faire un relevé de toutes les heures et du contenu, etc. [Le faire ne me dérange pas, mais je préfère le faire pour moi.]

J'ai régulièrement des personnes qui me contactent, puisque il y a régulièrement des élèves qui ont des difficultés en mathématique (et en allemand).

[helene-22]

Bonjour Yayj,
je donne aussi des cours particuliers.
Niveau relations sociales, c'est quand même beaucoup moins fatiguant que d'etre en classe (j'ai fait, cela m'épuisait...). Les relations avec les parents sont très différentes de celles qu'on peut avoir une hiérarchie.

En maths, physique, il y a vraiment une demande.
Je vois des collègues qui vivent de leurs cours...
Moi je suis plutôt dans les matières littéraires, c'est un peu plus tendu.

Si tu as peur de te lancer, les organismes peuvent être un bon tremplin et te donner une première expérience.
Tu peux t'inscrire sur leur site.
Certes c'est moins payé qu'en indépendant, mais tu n'as pas à te soucier du coté administratif. J'ai commencé comme ça et maintenant je me lance avec le chèque emploi service.

Je ne sais si une L2 suffirait par contre pour enseigner à des lycéens avec ces organismes.

Pour devenir formateur, je me suis intéressée à cette filière.
C'est intéressant, mais la précarité y est très forte. En même temps, quel secteur ne l'est pas, aujourd'hui ? Ce que j'ai retenu, c'est qu'il faut savoir se vendre, se faire connaitre dans le milieu... pas forcément simple.

Mais les cours particuliers peuvent etre un bon début.
Essaie. Tu ne risques rien . Si ça ne te convient pas, ça ne te convient pas.

[Flower]

Pour les cours particuliers avec un organisme, je me souviens de camarades d'études qui faisaient ça alors qu'en était en 2ème année d'études (mais pas en maths), donc c'est à tenter en tout cas. Perso, j'ai donné des cours de soutien en langue à des gens plus avancés dans leurs études que moi quand j'étais encore au lycée, mais c'était assez exceptionnel je pense.
Sinon je connais quelqu'un qui non seulement vit des cours de soutien, mais en plus il en sous-traite à d'autres personnes parce qu'il a trop de demandes. En revanche, il n'est pas en France, je ne sais pas si ça marcherait pareillement. Mais ça peut être une voie. Puis tu peux toujours commencer ça et essayer de terminer ta L3 en parallèle, même si c'est au rythme de 2h par jour.

[Yayaj]

Merci pour ces réponses !

Je pensais me mettre à mon compte (enfin, j'attends les réponses du CRA cet hiver) en mélangeant math et bureautique. Depuis que j'ai cette idée-là, un espoir d'orientation, le moral remonte un peu... Mais tous les soirs, vers le coucher du soleil, j'ai une crise de panique sur le futur...

[freeshost]

Tiens, par exemple, ce soir, il y a un père d'une fille qui m'a appelé pour des cours de mathématique...

[zad]

Modération (had) : les messages d'humour sur les cheques emploie service ont été déplacé dans le coin des veilleurs, à la demande de l'OP

[Rem 82]

Merci pour ces réponses !

Je pensais me mettre à mon compte (enfin, j'attends les réponses du CRA cet hiver) en mélangeant math et bureautique. Depuis que j'ai cette idée-là, un espoir d'orientation, le moral remonte un peu... Mais tous les soirs, vers le coucher du soleil, j'ai une crise de panique sur le futur...

Tiens , je ressens ce genre d'angoisses mais souvent lorsque je suis hospitalisé en HP. La journée ça va plutôt bien , mais une fois la nuit tombé bonjour la panique genre "c'est la fin des haricots" !

Et m*rde aux infirmiers en saison estivale qui ferment les stores des chambres à 20h à peine alors que la nuit tombe 2h plus tard ...