[2009/11/25] 25 et 28/11 : information études et handicap

[Jean]

ENVISAGER DES ETUDES & UN METIER AVEC UN HANDICAP
QUELS ACCOMPAGNEMENTS ?

Informations à destination des lycéens. Une initiative de la MGEN.

Inscriptions et renseignements auprès de votre établissement ou à la MGEN,
à l’attention de Didier BRANQUET – 20, rue de la Tourelle – 29333 QUIMPER CEDEX –
par fax au 02 98 64 12 50 ou par courriel à correspondants29@mgen.fr

Mercredi 25 novembre 2009 - Salle culturelle du CLOUS - Site du Bouguen - 2bis Avenue le Gorgeu - BREST

Samedi 28 novembre 2009 - UBO - Pôle Pierre Jakez Hélias - QUIMPER

[Jean]

Ce matin, conférence de presse.

Ce que j'ai voulu expliqué :

S'il y avait égalité des chances, il y aurait un étudiant avec autisme sur 300.

On en est loin. Et pourtant, il y en aura de plus en plus, car la scolarisation en primaire et secondaire - grâce aux AVS - augmente.

Après le primaire et le secondaire, c'est difficile d'identifier les moyens existants. Il y a un tournant dur pour ces jeunes, car le milieu est moins structuré.

[maho]

Une bonne initiative du MGEN.
Juste dommage que les enseignants eux memes ne sont pas alerté au monde du handicap pendant leurs etudes. Pendant ses cours a l'IUFM ma fille a fait des stages d'observation, je trouve qu'il devrait y avoir des stages pour "observer" le travail d'un AVS, ils apprendront l'utilité d'un AVS (beaucoup d'enseignants sont encore farouchement opposés, car ils se croivent observer eux memes, ou incapable de faire leur travail correctement) et en meme temps comment gerer l'handicap en ecole normale.
Comme toi Jean, je pense qu'il y a un hic au passage en college. Il y a quand meme un nombre important d'autistes et d'autres pathologies neurologiques en primaire, mais on ne les retrouve plus au college et encore moins au lycée et en Fac. La structure et encadrement y est pour beaucoup. Les AVS en ecole secondaire sont trés (trop) rares et pourtant c'est aussi, sinon plus, important qu'en primaire.

[bernard]

Juste dommage que les enseignants eux memes ne sont pas alerté au monde du handicap pendant leurs etudes.

Le papa de P. (dont j'ai parlé sur un autre fil) est enseignant.
Suite à notre rencontre le mois dernier chez eux, il a enfin mis un nom sur cette différence qu'il avait, et que P. a aussi.
Chaque jour, la maman nous explique comment la vie s'est d'un coup éclairée depuis qu'ils comprennent mieux le comportement des aspies. La petite P. ne crie plus et elle gère mieux son stress. La maman comprend mieux les réactions du papa.
Combien de cas de profs atteints du syndrome ne sont pas détectés ? Une majorité répondrais-je.
J'ai abordé le sujet de façon anodine, avec une maitresse d'école, propriétaire d'un poney aux écuries où ma fille excerce sa passion, qui m'a alerté sur le grand nombre d'enseignants qu'elle a rencontré dans sa carrière et qui avaient des troubles autistiques au sens où on en parle ici.
Elle m'a même parlé du syndrome d'Asperger, en appuyant sur ce point (j'ai eu l'impression qu'elle voulait tester ma réaction, mais je suis resté stoïc - peut-être se doute-t-elle de quelque chose - nous n'avons pas abordé ce sujet avec les membres du club pour le moment).

Ne pas être sensibilisé au monde du handicap alors qu'on le porte, surtout quand il est invisible (ou presque) aux autres, c'est presque un comble. Mais on n'est pas à un comble près dans ce domaine.

[Jean]

Ouest-France / Bretagne / Brest / Archives du samedi 21-11-2009
Études et handicap : deux rendez-vous - Brest
samedi 21 novembre 2009 Karim Fakri, président de la LMDE Bretagne, participera aux matinées d'information les 25 et 28 novembre.
Deux matinées d'information sont proposées : le 25 novembre au Clous de Brest et le 28 novembre à Quimper.
Deux questions à...
Karim Fakri, président de la LMDE Bretagne.
Quelles sont les difficultés rencontrées par les étudiants en situation de handicap lorsqu'ils intègrent l'université ?
Beaucoup de gens souffrent de l'invisibilité de leur handicap. De nombreux projets ont été mis en oeuvre dans les facs pour les personnes à mobilité réduite, mais certaines situations de handicaps, comme la surdité ou la malvoyance, nécessitent encore des aménagements et un accompagnement spécifique parfois méconnu du public.

Quels sont les enjeux pour l'avenir ?
On a cherché à mettre en réseau un certain nombre de structures et de partenaires dans le champ du handicap pour déboucher sur des actions concrètes, à l'image des journées des 25 et 28 novembre. Ce sera l'occasion de débattre et d'échanger sur les dispositifs mis en place. Ces journées s'adressent aux lycéens en situation de handicap et à toutes les personnes concernées.

Contact : correspondants29@mgen.fr