J'ai cherché un peu, mais j'ai pas trouvé grand chose.
Et il y a une autre notion qui s'appelle le déficit d'inhibition latent, et qui n'a rien à voir, à priori. C'était venu dans le prébilan, et là, on nous en a reparlé (un des aspects qui les conduisent à écarter pour le moment le seul TDAH et revenir sur du TED et à poursuivre les investigations, mais pas seulement).
Dans ce que l'on nous a expliqué, c'est cette tendance que l'on constate d'ailleurs au quotidien qui fait que notre fils (et que je retrouve chez moi également) va avoir un comportement qui va sembler complètement inadapté.
Par exemple, à l'hôpital, pendant le bilan, un des psy croise un de ses collègues, lui dit, salut François, ça roule pour toi, notre fils qui ne connait pas François va lui dire également salut, le tutoyer...(qui imaginons, est un grand médecin, quelqu'un de plus âgé, qui serait impressionnant pour n'importe quel enfant). Alors que paradoxalement, il peut être aussi très précieux, voir limite obséquieux.

En gros, c'est quelque chose si j'ai bien compris, ce que l'on m'a expliqué qui fait que l'on ne va pas inhiber un comportement qui ne se "fait pas" socialement, qui fait que l'on va trop loin, dit trop, est trop familier (et peut passer à tord pour de la provocation).
Voilà, je voulais juste savoir si ça vous dit quelque chose cette notion (dans votre quotidien de SA ou de parent), si elle vous a déjà était évoquée.
Ce que ça provoque en terme de situations, de vécu...
En fait, ça m’intrigue, je trouve ça assez contradictoire avec le côté très réservé pouvant parfois exister chez les SA. Dans le même temps, ne finit on pas par se mettre un peu en retrait parce que justement, à force d'avoir du mal à ajuster notre comportement, on se prends des coups que l'on comprends mal, que l'on trouve injuste, et que l'on cherche simplement à se protéger?
C'est ma question existentielle du jour.
