Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Seule (Barbara)
Comme jour,
comme nuit,
comme un jour après la nuit,
comme cendre,
comme froid,
comme rien.
Comme un ciel déserté,
une terre sans soleil,
comme pays perdu,
sans couleur, sans clarté,
sans étoile, égarée,
comme épave perdue.
Comme épave perdue.
Comme jour,
comme nuit,
comme un jour après nuit,
comme pluie,
comme cendre,
comme froid,
comme rien.
Comme épave perdue
je me cogne
et me brise.
Comme froide,
comme grise,
comme rien,
je suis seule.
Comme froide
comme grise,
comme rien,
je suis [...]
Comme jour,
comme nuit,
comme un jour après la nuit,
comme cendre,
comme froid,
comme rien.
Comme un ciel déserté,
une terre sans soleil,
comme pays perdu,
sans couleur, sans clarté,
sans étoile, égarée,
comme épave perdue.
Comme épave perdue.
Comme jour,
comme nuit,
comme un jour après nuit,
comme pluie,
comme cendre,
comme froid,
comme rien.
Comme épave perdue
je me cogne
et me brise.
Comme froide,
comme grise,
comme rien,
je suis seule.
Comme froide
comme grise,
comme rien,
je suis [...]
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"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Je marche seul (Mano Solo)
Encore une histoire qu'on balance,
une histoire qui s'déhanche,
une histoire qu'a pas d'chance,
une histoire qu'a pas d'sens.
Une histoire pire qu'un sale dimanche,
une fraction dans l'errance d'un sale môme de France,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
Encore une histoire qui bave,
une histoire bien pourrave,
une histoire de cave, pour un peu on s'marrave,
une histoire qu'on enfonce,
une histoire pleine de ronces.
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
[...]
Encore une histoire qui crève là sur l'trottoir,
on s'tourne le dos, on crache son dernier glaviot,
tous les amis ont dit que c'était moi mon pire ennemi.
je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
Encore une histoire qu'on balance,
une histoire qui s'déhanche,
une histoire qu'a pas d'chance,
une histoire qu'a pas d'sens.
Une histoire pire qu'un sale dimanche,
une fraction dans l'errance d'un sale môme de France,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
Encore une histoire qui bave,
une histoire bien pourrave,
une histoire de cave, pour un peu on s'marrave,
une histoire qu'on enfonce,
une histoire pleine de ronces.
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
[...]
Encore une histoire qui crève là sur l'trottoir,
on s'tourne le dos, on crache son dernier glaviot,
tous les amis ont dit que c'était moi mon pire ennemi.
je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule,
ouais je marche seul
avec plus personne à qui faire la gueule.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
A flanc de certitudes (Tété)
Enfant chemin faisant dans la rue ou sur les bancs
à portée de glaviots, livres sur le dos,
je découvrais l'exil et ses vicissitudes,
ce parfum de solitude,
ce petit air entêtant.
Plus tard considérant l'évident, le convenu,
de phrases sybillines en sous entendus,
las d'échouer, ma mie, à flanc de certitudes,
je meublais ma solitude,
ce mal que ne guérit nul onguent.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
Que retournent donc les immigrés en Zimmigrie,
sur le champ les étrangers en Zétrangie,
la valse au rythme des couplets de feux Jean Marie,
les soufflets de tante Eulalie,
quelle griserie, non, vraiment.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
[...]
Des fois pour faire semblant je m'occupe, je chante,
l'ivresse de n'être rien, la détresse en moins,
être déjà mort ou bien faire voeu de silence,
qu'on m'explique la différence,
depuis trente ans que j'attends.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
Oh, ce petit air entêtant.
Enfant chemin faisant dans la rue ou sur les bancs
à portée de glaviots, livres sur le dos,
je découvrais l'exil et ses vicissitudes,
ce parfum de solitude,
ce petit air entêtant.
Plus tard considérant l'évident, le convenu,
de phrases sybillines en sous entendus,
las d'échouer, ma mie, à flanc de certitudes,
je meublais ma solitude,
ce mal que ne guérit nul onguent.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
Que retournent donc les immigrés en Zimmigrie,
sur le champ les étrangers en Zétrangie,
la valse au rythme des couplets de feux Jean Marie,
les soufflets de tante Eulalie,
quelle griserie, non, vraiment.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
[...]
Des fois pour faire semblant je m'occupe, je chante,
l'ivresse de n'être rien, la détresse en moins,
être déjà mort ou bien faire voeu de silence,
qu'on m'explique la différence,
depuis trente ans que j'attends.
L'exil à vie vois tu à flanc de certitudes,
ce parfum de solitude,
oh, la vie à flanc de certitudes.
Oh, ce petit air entêtant.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Te souviens-tu ? (Mano Solo)
Te souviens-tu de cet enfant
et de ses yeux qui lui mangeaient le visage ?
Te souviens-tu des deux dents d'devant
volées dans la nuit par toute une bande de souris.
Te souviens-tu de cet enfant,
de sa panoplie de Zorro, de tout ce qu'il trouvait beau,
de ses grimaces devant la glace qu'on avait peur qu'il reste québlo
si les cloches sonnent.
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins je me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps,
tout s'efface et la roue tourne.
Te souviens-tu de cet enfant,
si petit mais déjà si chiant ?
Un ange malin, petit diable hautain
qui de toutes ces facéties ramenaient toujours l'attention sur lui.
Te souviens-tu de cet enfant,
de notre amour si fort, nos joies, nos réconforts,
nos milliers de pourquoi,
te souviens tu mon fils,
te souviens tu de toi ?
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins j'me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps
tout s'efface et la roue tourne.
Te souviens-tu de cet enfant,
quand son auréole s'allumait d'un sourire,
dans la cour d'école venant sa mère venir,
quand la tête entre deux mamelles lui disait :
maman, t'es la plus belle.
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins j'me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps
tout s'efface et la roue tourne.
[...]
Te souviens-tu de cet enfant
et de ses yeux qui lui mangeaient le visage ?
Te souviens-tu des deux dents d'devant
volées dans la nuit par toute une bande de souris.
Te souviens-tu de cet enfant,
de sa panoplie de Zorro, de tout ce qu'il trouvait beau,
de ses grimaces devant la glace qu'on avait peur qu'il reste québlo
si les cloches sonnent.
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins je me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps,
tout s'efface et la roue tourne.
Te souviens-tu de cet enfant,
si petit mais déjà si chiant ?
Un ange malin, petit diable hautain
qui de toutes ces facéties ramenaient toujours l'attention sur lui.
Te souviens-tu de cet enfant,
de notre amour si fort, nos joies, nos réconforts,
nos milliers de pourquoi,
te souviens tu mon fils,
te souviens tu de toi ?
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins j'me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps
tout s'efface et la roue tourne.
Te souviens-tu de cet enfant,
quand son auréole s'allumait d'un sourire,
dans la cour d'école venant sa mère venir,
quand la tête entre deux mamelles lui disait :
maman, t'es la plus belle.
Jme souviens de rien maman,
plus j'avance et moins j'me retourne,
tu sais, pour tout ça j'ai pas le temps
tout s'efface et la roue tourne.
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Maryse (Pat Groulx et les Bas Blancs)
Tous les matins elle quittait la maison avec son sac à dos
on pouvait voir dans son visage qu'elle était triste et apeurée,
elle attendait l'autobus qui allait l'amener bientôt
dans ce difficile voyage et cette dure réalité.
Comme d'habitude on se moquait d'elle,
on la pointait du doigt en ricanant,
comme d'habitude ils étaient cruels,
on riait d'ses lunettes et d'ses vêtements.
Elle s'appelait Maryse, elle était triste Maryse,
elle était la risée de son école,
elle avait peur Maryse, elle souffrait Maryse,
elle aurait tellement voulu qu'on la console.
A la récré c'était bien pire, personne ne jouait avec elle,
on lui piquait sa collation, on faisait tomber ses bouquins,
elle avait pour seul désir de se faire pousser des ailes
pour s'envoler loin de ce monde et de changer son destin.
Comme d'habitude elle regardait le ciel
pour qu'enfin se termine ce calvaire,
comme d'habitude elle rêvait d'être belle,
et être de ses filles populaires.
Elle s'appelait Maryse, elle était pauvre Maryse,
la vie ne lui était pas favorable,
elle était seule Maryse, elle ne parlait pas [...],
pourtant elle était si adorable.
Et puis un jour, Maryse a vieilli,
elle est devenue cette femme sublime,
partout autour elle faisait l'envie de tous dans la rue,
maintenant Maryse fascine.
A toutes les Maryse de la terre,
faites donc confiance à la vie,
y a personne dans ce bas monde qui n'a jamais souffert,
c'est un mal nécessaire, même que ça nous endurcit,
même le plus beau des papillons a de terribles adversaires.
Où que tu sois, Maryse oh pardonne moi
car j'étais un de ces enfants méchants.
J'ai tellement honte d'hier et je regrette tant
car je te vois dans les yeux de mes enfants,
pardonne moi Maryse.
Tous les matins elle quittait la maison avec son sac à dos
on pouvait voir dans son visage qu'elle était triste et apeurée,
elle attendait l'autobus qui allait l'amener bientôt
dans ce difficile voyage et cette dure réalité.
Comme d'habitude on se moquait d'elle,
on la pointait du doigt en ricanant,
comme d'habitude ils étaient cruels,
on riait d'ses lunettes et d'ses vêtements.
Elle s'appelait Maryse, elle était triste Maryse,
elle était la risée de son école,
elle avait peur Maryse, elle souffrait Maryse,
elle aurait tellement voulu qu'on la console.
A la récré c'était bien pire, personne ne jouait avec elle,
on lui piquait sa collation, on faisait tomber ses bouquins,
elle avait pour seul désir de se faire pousser des ailes
pour s'envoler loin de ce monde et de changer son destin.
Comme d'habitude elle regardait le ciel
pour qu'enfin se termine ce calvaire,
comme d'habitude elle rêvait d'être belle,
et être de ses filles populaires.
Elle s'appelait Maryse, elle était pauvre Maryse,
la vie ne lui était pas favorable,
elle était seule Maryse, elle ne parlait pas [...],
pourtant elle était si adorable.
Et puis un jour, Maryse a vieilli,
elle est devenue cette femme sublime,
partout autour elle faisait l'envie de tous dans la rue,
maintenant Maryse fascine.
A toutes les Maryse de la terre,
faites donc confiance à la vie,
y a personne dans ce bas monde qui n'a jamais souffert,
c'est un mal nécessaire, même que ça nous endurcit,
même le plus beau des papillons a de terribles adversaires.
Où que tu sois, Maryse oh pardonne moi
car j'étais un de ces enfants méchants.
J'ai tellement honte d'hier et je regrette tant
car je te vois dans les yeux de mes enfants,
pardonne moi Maryse.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
chanson du film Le papillon (M.Serrault, C.Bouanich)
- Pourquoi les poules pondent des oeufs ?
pour que les oeufs fassent des poules.
- Pourquoi les amoureux s'embrassent ?
c'est pour que les pigeons roucoulent.
- Pourquoi les jolies fleurs se fanent ?
parce que ça fait partie du charme.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
- Pourquoi le feu brûle le bois ?
c'est pour bien réchauffer nos corps.
- Pourquoi la mer se retire ?
c'est pour qu'on lui dise "encore".
- Pourquoi le soleil disparait ?
pour l'autre partie du décor.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
- Pourquoi le loup mange l'agneau ?
parce qu'il faut bien se nourrir.
- Pourquoi le lièvre et la tortue ?
parce que rien ne sert de courir.
- Pourquoi les anges ont ils des ailes ?
pour nous faire croire au père noel.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
MS : ça t'a plu notre petit voyage ?
CB : oh oui beaucoup.
MS : on a vue des belles choses hein.
CB : j'aurais bien voulu voir des sauterelles.
MS : des sauterelles ? Pourquoi des sauterelles ?
CB : et des libellules aussi.
MS : bon la prochaine fois, d'accord.
CB : d'accord. Je peux te demander qque chose ?
MS : quoi encore ?
CB : on continue mais cette fois ci c'est toi qui chante.
MS : hors de question.
CB : s'il te plait.
MS : non, non et non.
CB : allez, c est le dernier couplet !
MS : tu crois pas que tu pousses un peu le bouchon ?
CB : hihi.
- Pourquoi notre coeur fait tic tac ?
parce que la pluie fait flic flac.
- Pourquoi le temps passe si vite ?
parce que le vent lui rend visite.
- Pourquoi tu me prends par la main ?
parce qu'avec toi je suis bien.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les [...]
- Pourquoi les poules pondent des oeufs ?
pour que les oeufs fassent des poules.
- Pourquoi les amoureux s'embrassent ?
c'est pour que les pigeons roucoulent.
- Pourquoi les jolies fleurs se fanent ?
parce que ça fait partie du charme.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
- Pourquoi le feu brûle le bois ?
c'est pour bien réchauffer nos corps.
- Pourquoi la mer se retire ?
c'est pour qu'on lui dise "encore".
- Pourquoi le soleil disparait ?
pour l'autre partie du décor.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
- Pourquoi le loup mange l'agneau ?
parce qu'il faut bien se nourrir.
- Pourquoi le lièvre et la tortue ?
parce que rien ne sert de courir.
- Pourquoi les anges ont ils des ailes ?
pour nous faire croire au père noel.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les curieux.
MS : ça t'a plu notre petit voyage ?
CB : oh oui beaucoup.
MS : on a vue des belles choses hein.
CB : j'aurais bien voulu voir des sauterelles.
MS : des sauterelles ? Pourquoi des sauterelles ?
CB : et des libellules aussi.
MS : bon la prochaine fois, d'accord.
CB : d'accord. Je peux te demander qque chose ?
MS : quoi encore ?
CB : on continue mais cette fois ci c'est toi qui chante.
MS : hors de question.
CB : s'il te plait.
MS : non, non et non.
CB : allez, c est le dernier couplet !
MS : tu crois pas que tu pousses un peu le bouchon ?
CB : hihi.
- Pourquoi notre coeur fait tic tac ?
parce que la pluie fait flic flac.
- Pourquoi le temps passe si vite ?
parce que le vent lui rend visite.
- Pourquoi tu me prends par la main ?
parce qu'avec toi je suis bien.
- Pourquoi le diable et le bon dieu ?
c'est pour faire parler les [...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Les anges noirs (Dalida)
{..] peintre qui peint les anges sur les vitraux des églises,
il est une chose étrange,
permets que je te le dise :
pourquoi peins tu le visage avec toujours la peau blanche ?
l'enfant noir cherche une image qui serait un peu la sienne.
Pourquoi l'enfant ne voit il pas un seul,
rien qu'un seul ange noir,
qui pourrait lui permettre de mieux prier le soir.
Même si la vierge est pâle, dessine un ange très sombre
au ciel de la cathédrale, que les couleurs se confondent.
Crois moi, bien qu'il soit d'autres cieux,
les hommes qui ferment le soir les yeux pour le dernier voyage
ont tous le même dieu.
{..] peintre qui peint les anges sur les vitraux des églises,
il est une chose étrange,
permets que je te le dise :
pourquoi peins tu le visage avec toujours la peau blanche ?
l'enfant noir cherche une image qui serait un peu la sienne.
Pourquoi l'enfant ne voit il pas un seul,
rien qu'un seul ange noir,
qui pourrait lui permettre de mieux prier le soir.
Même si la vierge est pâle, dessine un ange très sombre
au ciel de la cathédrale, que les couleurs se confondent.
Crois moi, bien qu'il soit d'autres cieux,
les hommes qui ferment le soir les yeux pour le dernier voyage
ont tous le même dieu.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
J'suis blanc (Kamini)
C'était pourtant une journée qui démarrait normalement,
jme réveillais super tard, donc pour l'instant, pas de changement,
soudain dans le ciel, un coup de tonnerre,
et j'ai vu une lumière, le vent souffla, trembla la terre,
j'suis un chevalier de bronze, à cause de ça j'suis dans la mouise,
j'espère que c'est pas l'seigneur [...]
eh ben si, c'était lui, il m'a dit "Kamini, tu seras blanc pendant 9 semaines et demie".
Ola, blanc comment ?
bien sur dieu s'amusa, avant d'répondre il laissa un blanc ;
semblant de rien, j'tente de m'enfuir, jme mets à courir,
mais il était déjà trop tard, je vis mon épiderme blanchir,
alors j'étais blanc partout, il a fait gaffe, même aux détails,
j'ai vérifié ma louloutte, j'ai honte, jvous dirais pas la taille.
Mais pourquoi tu m'as fait ça ?
franchement je l'méritais pas,
Michael Jackson tu connais pas ?
ça fait trente ans qu'il attend que ça.
Argent, logement, les flics, les gens,
comme un changement depuis qu'j'suis blanc.
Argent logement, les flics, les gens,
comme un [...]
Depuis qu'j'suis blanc faut voir tout c'qui m'arrive,
avant les flics me poursuivaient, maintenant j'ai l'impression qu'ils m'esquivent,
jte jure un truc de fou, les mecs ne viennent plus m'contrôler,
à la fin ça me manquait tellement, j'étais obligé d'les supplier.
Un jour jleur ai dit "eh j'ai du shit quand même les mecs !"
tu sais c'qu'ils m'ont répondu ? "ah ah vous êtes un marrant vous, on vous aurait presque cru".
Un autre truc en boite, ben je sais plus danser,
mais pourquoi jme plaindrais, jme fais plus refouler à l'entrée.
Fini la bouffe africaine, maintenant c'est salade niçoise et poulet cuit à l'auvergnat.
Argent logement, les flics, les gens,
comme un changement depuis qu'jsuis blanc.
C'était pourtant une journée qui démarrait normalement,
jme réveillais super tard, donc pour l'instant, pas de changement,
soudain dans le ciel, un coup de tonnerre,
et j'ai vu une lumière, le vent souffla, trembla la terre,
j'suis un chevalier de bronze, à cause de ça j'suis dans la mouise,
j'espère que c'est pas l'seigneur [...]
eh ben si, c'était lui, il m'a dit "Kamini, tu seras blanc pendant 9 semaines et demie".
Ola, blanc comment ?
bien sur dieu s'amusa, avant d'répondre il laissa un blanc ;
semblant de rien, j'tente de m'enfuir, jme mets à courir,
mais il était déjà trop tard, je vis mon épiderme blanchir,
alors j'étais blanc partout, il a fait gaffe, même aux détails,
j'ai vérifié ma louloutte, j'ai honte, jvous dirais pas la taille.
Mais pourquoi tu m'as fait ça ?
franchement je l'méritais pas,
Michael Jackson tu connais pas ?
ça fait trente ans qu'il attend que ça.
Argent, logement, les flics, les gens,
comme un changement depuis qu'j'suis blanc.
Argent logement, les flics, les gens,
comme un [...]
Depuis qu'j'suis blanc faut voir tout c'qui m'arrive,
avant les flics me poursuivaient, maintenant j'ai l'impression qu'ils m'esquivent,
jte jure un truc de fou, les mecs ne viennent plus m'contrôler,
à la fin ça me manquait tellement, j'étais obligé d'les supplier.
Un jour jleur ai dit "eh j'ai du shit quand même les mecs !"
tu sais c'qu'ils m'ont répondu ? "ah ah vous êtes un marrant vous, on vous aurait presque cru".
Un autre truc en boite, ben je sais plus danser,
mais pourquoi jme plaindrais, jme fais plus refouler à l'entrée.
Fini la bouffe africaine, maintenant c'est salade niçoise et poulet cuit à l'auvergnat.
Argent logement, les flics, les gens,
comme un changement depuis qu'jsuis blanc.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Dépareillé (Pierpoljak)
Je sillonnerai les sept mers et la terre entière,
sous la bannière du ciel je veux découvrir qui je suis,
je traverserai les plaines et tous les déserts,
puisque je n'ai pas de chez moi, je dirais que chez moi c'est ici.
J'suis déraciné, j'suis dépareillé,
pas d'amour pour ce pays,
c'est quoi mon pays d'enfance ? Une cité,
jj'peux pas être fier d'une cité.
Je m'énerve à chaque fois mais pas de solution,
tous ces pigeons nous montrent de fausses directions,
comme je suis de nulle part, j'ai bien choisi mon nom
c 'est quand le départ ? Que je poursuive ma vision.
J'suis dépareillé, j'suis [...],
je n'me sens pas bien français,
je suis qu'un chien jaune, international,
bandolo sur la terre cavale.
J'suis dépareillé, j'suis déraciné
peu de culture pour m'accrocher
de tous côtés je trouve pas ce que je veux,
blanc c est diable et noir c est dieu ?
j'suis pas convaincu, j'm'avoue pas vaincu,
secte et gourou hors de ma vue.
Je n'ai pas de parti, je n'ai pas de mouvement,
autonome dans les actes et libre dans les sentiments;
terroriser les faibles, ça me fait pas der-ban,
moi je suis tout seul mais je sais comment je me défends.
J'suis dépareillé, jsuis déraciné,
nulle part où je puisse me poser,
je veux marcher jusqu'à la forêt,
là j'enlèverai mes souliers,
plus besoin de lacet, plus besoin de bonnet,
j'suis dépareillé, je veux vivre en paix,
j'suis déraciné, j'sais pas où aller.
j'suis dépareillé,
j'suis déraciné.
Je sillonnerai les sept mers et la terre entière,
sous la bannière du ciel je veux découvrir qui je suis,
je traverserai les plaines et tous les déserts,
puisque je n'ai pas de chez moi, je dirais que chez moi c'est ici.
J'suis déraciné, j'suis dépareillé,
pas d'amour pour ce pays,
c'est quoi mon pays d'enfance ? Une cité,
jj'peux pas être fier d'une cité.
Je m'énerve à chaque fois mais pas de solution,
tous ces pigeons nous montrent de fausses directions,
comme je suis de nulle part, j'ai bien choisi mon nom
c 'est quand le départ ? Que je poursuive ma vision.
J'suis dépareillé, j'suis [...],
je n'me sens pas bien français,
je suis qu'un chien jaune, international,
bandolo sur la terre cavale.
J'suis dépareillé, j'suis déraciné
peu de culture pour m'accrocher
de tous côtés je trouve pas ce que je veux,
blanc c est diable et noir c est dieu ?
j'suis pas convaincu, j'm'avoue pas vaincu,
secte et gourou hors de ma vue.
Je n'ai pas de parti, je n'ai pas de mouvement,
autonome dans les actes et libre dans les sentiments;
terroriser les faibles, ça me fait pas der-ban,
moi je suis tout seul mais je sais comment je me défends.
J'suis dépareillé, jsuis déraciné,
nulle part où je puisse me poser,
je veux marcher jusqu'à la forêt,
là j'enlèverai mes souliers,
plus besoin de lacet, plus besoin de bonnet,
j'suis dépareillé, je veux vivre en paix,
j'suis déraciné, j'sais pas où aller.
j'suis dépareillé,
j'suis déraciné.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
L'hymne de nos campagnes (Tryo)
Si tu es né dans une cité HLM
je te dédicace ce poème
en espérant qu'au fond de tes yeux ternes
tu puisses y voir un petit brin d'herbe.
Eh les man, faut faire la part des choses
il est grand temps de faire une pause,
de troquer cette vie morose
contre le parfum d'une rose.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Pas de boulot, pas de diplôme,
partout la même odeur de zone,
plus rien n'agite tes neurones,
pas même le shit que tu mets dans tes cônes.
Va voir ailleurs, rien ne te retient,
va vite faire quelque chose de tes mains,
ne te retourne pas, ici tu n'as rien
et sois le premier à chanter ce refrain :
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort [...]
Assieds toi près d'une rivière,
écoute le coulis de l'eau sur la terre,
dis toi qu'au bout, eh, il y a la mer
et que ça ça n'a rien d'éphémère.
Tu comprendras alors que tu n'es rien
comme celui avant toi, comme celui qui vient,
que le liquide qui coule dans tes mains
te servira à vivre jusqu'à demain.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Assieds toi près d'un vieux chêne
et compare le à la race humaine,
l'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
méritent-ils les coups de hache qui le saignent ?
Lève la tête, regarde ses feuilles,
tu verras peut être un écureuil
qui te regarde de tout son orgueil,
sa maison est là, tu es sur le seuil.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Peut-être que je parle pour ne rien dire,
que quand tu m'écoutes tu as envie de rire,
mais si le béton est ton avenir,
dis toi que c'est la forêt qui fait que tu respires.
J'aimerais pour tous les animaux
que tu captes le message de mes mots,
car un lopin de terre, une tige de roseau
servira à la croissance de tes marmots.
servira à la croissance de tes marmots.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Si tu es né dans une cité HLM
je te dédicace ce poème
en espérant qu'au fond de tes yeux ternes
tu puisses y voir un petit brin d'herbe.
Eh les man, faut faire la part des choses
il est grand temps de faire une pause,
de troquer cette vie morose
contre le parfum d'une rose.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Pas de boulot, pas de diplôme,
partout la même odeur de zone,
plus rien n'agite tes neurones,
pas même le shit que tu mets dans tes cônes.
Va voir ailleurs, rien ne te retient,
va vite faire quelque chose de tes mains,
ne te retourne pas, ici tu n'as rien
et sois le premier à chanter ce refrain :
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort [...]
Assieds toi près d'une rivière,
écoute le coulis de l'eau sur la terre,
dis toi qu'au bout, eh, il y a la mer
et que ça ça n'a rien d'éphémère.
Tu comprendras alors que tu n'es rien
comme celui avant toi, comme celui qui vient,
que le liquide qui coule dans tes mains
te servira à vivre jusqu'à demain.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Assieds toi près d'un vieux chêne
et compare le à la race humaine,
l'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
méritent-ils les coups de hache qui le saignent ?
Lève la tête, regarde ses feuilles,
tu verras peut être un écureuil
qui te regarde de tout son orgueil,
sa maison est là, tu es sur le seuil.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Peut-être que je parle pour ne rien dire,
que quand tu m'écoutes tu as envie de rire,
mais si le béton est ton avenir,
dis toi que c'est la forêt qui fait que tu respires.
J'aimerais pour tous les animaux
que tu captes le message de mes mots,
car un lopin de terre, une tige de roseau
servira à la croissance de tes marmots.
servira à la croissance de tes marmots.
C'est l'hymne de nos campagnes,
de nos rivières, de nos montagnes,
de la vie man,
du monde animal,
crie le bien fort use tes cordes vocales.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
fini pour aujourd'hui, retournons aux choses sérieuses.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
atom (j'ai eu peur quand j'ai vu l'heure, pensais pas que ça faisait tant de temps : s)
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Non vais pas dormir, j'hésite entre lire et cuber en fait, dilemme dilemme
Non-diag.
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