[Livre] Parenting Your Asperger Child (Alan Sohn, Cathy Grayson)

[Luna]

Je fais la différence entre le réel et l"imaginaire même si je suis assez peu connectée envers les gens, je suis toujours en surface. En vieillissant, je suis moins dans l'imaginaire alors que j'y étais à 80 % en étant plus jeune, j'y vivais de fabuleuses aventures.

Je ne vis pas dans le monde de Burton même si je me sens très proche de son univers. par contre, je vis dans mon mode "cuisine et photo" très très régulièrement puisqu'ils font partie de mes intérêts spécifiques.

En fait, je vis dans ma tête, en y réfléchissant même en étant en contact avec le monde réel, même si en réalité j'ai peu de contact avec mes semblables même lorsque je suis avec eux...je suis dans mon bocal depuis toujours, à regarder la vie des autres se sérouler, en souhaitant secrètement y prendre part, sans y arriver.

Bon, c'esxt assez complexe à expliquer....

A part ça, le "pathologique" me fait peur, je n'ai pas envie de terminer ma vie en HP.
Si on a des R7 pour être plus ancré avec les autres, je prends.

[Ole Ferme l'oeil]

Donc pour la partie aspie émotions, je suis en grande partie aspie avec hyperactivité et déficit d'attention, d'ailleurs avant qu'on ne reconnaisse (enfin) mon petit syndrome chéri ( )(C'est à dire pendant quasiment toute ma scolarité! ) j'étais juste considéré comme un hyperactif avec déficit d'attention!
Le médoc qui a marché pour me faire suivre les cours, c'est la ritaline. (je sais que ce médicament n'est pas populaire partout)

Pour le coté "monde imaginaire" je ne pense pas vraiment comme toi bernard, j'y reviendrai dès que possible, mais là je dois aller me coucher, si mes parents ce lèvent et me trouve devant Lasperansa(copyright Lucas) à cette heure-ci ils risquent vraiment de ressembler à ça:

[bernard]

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3.5 aspie-anxieux

Description:
Cet enfant diffère des autres catégories car il n'a aucune stratégie d'adaptation.
Alors que chacun des autres types peuvent éprouver de l'anxiété à un certain degré, ils s'adaptent à travers des des règles, des rituels, des obsessions, ou de l'imaginaire. L'aspie-anxieux n'a jamais compris comment faire face aux problèmes. En résultat, son anxiété le submerge et il s'arrête, se cache sous les meubles, pleure, veut rester à la maison, se sent malade, veut rester à l'intérieur, et tente d'éviter les personnes et les lieux hors de sa petite zone de confort. En d'autres termes, il se gâche la vie. Il est très rigide mais ne comprend pas vraiment les règles du monde. Son anxiété provient de sa confusion et de son incompréhension du fonctionnement du monde. Il ne le comprend pas.
Il a souvent besoin de beaucoup plus de temps pour résoudre le moindre problème. Vous ne pouvez pas lui donner trop de questions à résoudre en même temps, même si elles sont petites, car il est vite débordé. Les plus gros problèmes sont trop difficiles à envisager, et il sera totalement dépassé. Parfois les questions sont tellement petites que vous pensez qu'elles ne peuvent pas vraiment poser de problèmes. Faux. Même le plus petit changement peut provoquer un énervement si son anxiété est trop importante. Le degré d'anxiété varie, et pas tous les enfants ont un tel niveau, ni toutes les mêmes situations provoquent le même degré d'énervement. Il peut être énervé si c'est le jour du dessin à l'école, ou si le maitre est absent, ou si quelqu'un vient rendre visite à ses parents à la maison, s'il doit se faire couper les cheveux, vous lui donner le fromage orange et pas le fromage jaune - cette liste peut être plus longue que n'importe quelle liste que nous avons déjà citée, parce que chaque chose peut être sujet à énervement.
Vous savez que vous avez un aspie-anxieux parce qu'il pleure plus que de raison, il s'accroche à vous dans des situations inédites ou avec des personnes inconnues, ne veut pas quitter sa maison, et quand il est loin de chez lui, vous demande de rentrer immédiatement à la maison. Ses colères cessent quand il est de retour dans sa chambre sous ses couvertures. Une fois qu'il est habitué à quelque chose, il va beaucoup mieux. Ainsi, une fois qu'il est habitué à l'école, il y est content s'il sait que c'est structuré, calme et sécurisé. Il peut alors être mieux à l'école qu'à la maison, ou être mieux aux deux endroits.

Approche recommandée:
Cet enfant a besoin d'un équilibre de structure, de routine et d'explication sur chaque situation nouvelle. Vous aurez besoin d'expliquer les règles dans chaque situation, incluant que faire et ne pas faire, avant qu'il soit mis dans de telles situations. Vous devez lui fournir des avertissements sur ce qui va arriver et le préparer à tout changement. Ne jamais l'accabler. Y aller doucement et ne pas tenter de tout accomplir dans le même temps. L'aider à franchir chaque problème posé, pour aller vers le suivant, sinon il explosera au prochain petit ennui. Ce sont des aspects de prévention pour maitriser son anxiété. Ceci dit, vous essaierez de prévenir des situations qui pourraient l'accabler. Cependant, ce ne sera jamais suffisant et vous devez l'habituer à s'adapter à de telles situations.
Enseignez-lui les compétences de gestion de son stress: résilience au stress, maitrise du stress, optimisme acquis, et "théorie de l'esprit".
Enseignez-lui les compétences de régulation de ses émotions: gestion de l'anxiété, garder son calme, être bien, et apprécier.
Une médication peut être nécessaire si l'apprentissage de ces compétences est trop difficile pour lui.

[bernard]

Pour le coté "monde imaginaire" je ne pense pas vraiment comme toi bernard, j'y reviendrai dès que possible, ...

C'est important de comprendre ce point. Ton avis nous éclairera s'il est différent.
Ensemble nous progresserons.

[bernard]

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3.5 aspie-anxieux

Quand j'avais 5 ans, j'étais hyper-anxieux selon le médecin de famille. J'en faisais des cauchemars à réveiller toute la famille. Cela m'a valu une consultation à l'IMP.

[maho]

Je retrouve Loic un peu dans chaque, mais pas vraiment un ou deux a l'extreme. Ou plutot, a differents moments de sa vie, il a pu avoir des pics dans certains (je pense a la paranoia et le monde imaginaire) mais ces pics se calment.
En fait je retrouve mon theorie qu'on est tous dedans mais a differents degrés. C'est a dire que si tu mets une note de 0 a 10 pour chaque categorie, une personne qui avoisine 1ou 2 partout mais 8 ou 9 dans le monde imaginaire par example, on va dire qu'il est juste "obsedé par (l'astronomie par example)" mais sans penser qu'il est Aspie. Pareil si il a 8/9 en difficulté de communiquer, on va dire qu'il est timide, ou 8/9 en "isoler dans son bulle, on va dire qu'il est "ours". La difficulté est quand le pic augmente un peu partout a la fois. Je pense aussi que ces pics vont et viennent et pas toujours dans la meme categorie, vous dites tous "quand j'etais jeune" ou "au lycée" etc. donc il ya des categories qui ont eté plus forts a un moment donné, mais qui cedent leur place a un autre.
Aie!! je perds le nord, je sais ce que je veux dire mais j'arrive pas a le mettre!!

Une chose qui m'embete est hyperactive ET deficit d'attention. Comme Luna, Loic n'a jamais eté hyperactive, loin de la, mais deficit d'attention oui!! Et pour moi c'est 2 categorie distincts. Comme toi Ole, Loic prends toujours Ritaline (Concerta) c'est le seul medoc qui a vraiment bien marché pour lui.

pour le monde imaginaire, je pense qu'il ne faut pas fixer tout de suite un monde inconnue (genre imaginé de tout point) Fantasy se traduit plus par fabulation. Donc on peut prendre un objet concret et réel, et fabuler autour. Loic, en etant jeune, pensait que les voitures (IP) se parlaient entre eux.

Luna tu decris trés bien tes ressenties a ce sujet, au moins pour moi, je sais exactement ce que tu veut dire, car je vis ca tous les jours, tout se passe dans ma tete, je peux repondre ou parler aux gens pendant qu'il y a une autre monde auquel je participe qui se passe dans ma tete. Je donne l'impression d'etre distraite, ou en train de reflechir. Je crois que la difference est que ca ne me gene pas. En fait le plupart de temps je ne souhaite pas prendre part a leur monde. Par contre quand c'est question de participer parce que j'ai envie, je fais un "shutdown" dans ma tete, ou peut etre que mon envie de participer vient du fait que ca rejoins ce qui se passe dans ma tete. Je suis sur que si tu participe a une conversation sur la cuisine vegetalien, ton bocal s'ouvre.

Personne a parlé des TOCS, surement qu'on ne les voit pas nous memes. C'est les lacets qui m'ont fait sourire (je souriait moins quand Loic avait entre 4 et 12 ans!!) Mais tout le monde a des TOCS, chez nous (peut etre les genes British qui ressortent) on en rigole. Ma fille se moque d'elle meme avec ses listes, elle dit que ca lui donne une satisfaction quand elle raye chaque chose sur sa liste. Loic en a beaucoup, il y en a qui s'attenuent pour etre remplacer par un autre. Je pense que les TOCS sont une necessité, ce sont des rituels, des routines, et on le sait tous que ca aide pour calmer.

Bon j'arrete la pour l'instant, sinon c'est trop longue

[Jonquille57]

Moi aussi, je reconnais M. un peu dans plusieurs catégories, mais pour moi, cela ne veut pas dire grand chose, car le M. de maintenant n'a rien à voir avec le M. étant enfant. J'espère qu'avec le temps, il retrouvera sa véritable personnalité...

[bernard]

Moi aussi, je reconnais M. un peu dans plusieurs catégories, mais pour moi, cela ne veut pas dire grand chose, car le M. de maintenant n'a rien à voir avec le M. étant enfant. J'espère qu'avec le temps, il retrouvera sa véritable personnalité...

Je rappelle que le livre concerne enfants et adolescents. Il n'est pas mentionné adultes.

[Jonquille57]

C'est vrai, mais jusqu'à maintenant, il n'y a que des adultes qui se sont identifiés à ces catégories ( Luna, Sue, Olé... ). Quand M. était enfant, il n'avait pas beaucoup de traits autistiques... enfin par rapport à maintenant.

[jakesbian]

pour le côté 3-4 de nicolas, on peut dire, en effet, que çà relève de l'intérêt particulier; maintenant:
# lorsqu'il était petit, c'était un moyen d'évasion, de se protéger du monde réel qui ne lui plaisait vraiment pas... dans le sens où il le comprenait, mais en décalage avec les enfants de son âge;
# maintenant, il accepte mieux le monde tel qu'il est dans sa diversité... mais c'est au niveau de la gestion du temps qu'il a du mal à faire la part des choses; savoir le temps à consacrer à ce qui le passionne... et le temps à consacrer aux choses plus essentielles sur le moment.

[Ole Ferme l'oeil]

J'ai sans doute quelque traits heureusement légers de l'aspie paranoïde!
Pour ce qui est de l'aspie T.O.C. ... il me semble que chaque aspie ou presque doit bien avoir quelques sortes de tocs... mais il me semble que quand on parle d'un aspie-tocs c'est quand ces tocs sont vraiment nombreux prennent un temps considérable et donc posent problème.
J'ai bien quelques sortes de tocs mais pas trop, trop forts ni trop nombreux, c'est très gérable et donc pas problématique, j'imagine qu'à ce niveau là ça peut être un moyen de calmer mon stress etc...
Pour l'aspie anxieux je ne pense pas que ce soit une caractéristique dominante chez-moi mais j'ai bien quelques légers traits.

J'en viens à vous parler de l'aspie monde-imaginaire!
Je dois d'abord dire que je comprends de quoi parle Luna, moi aussi je vis sans arrêt dans ma tête, quand je parle avec des gens, parfois c'est un peu comme si j'étais devant un écran d'ordinateur avec une petite case vidéo dans laquelle il y'a l'image de la personne qui me parle et que je suis distraitement en lisant en même temps la page de texte et d'images de mes pensées.
...mais ça va je le vis bien.

Pour ce qui est des mondes imaginaires à proprement parler, je crois vraiment que c'est pour moi, plus qu'un intérêt particulier, quand je trouve un film,un livre ou un jeu vidéo avec un monde fort, qui me correspond je me plonge vraiment dedans et alors, bien que je ne le confonde pas avec ce grand monde pénible qu'on appelle la réalité (Mais qu'est-ce qui prouve que c'est vraiment la réalité? ) cet autre monde se met à exister pour moi mais sur un autre niveau, mon implication émotionnelle et intellectuelle peut-être très fort et je peux m'imaginer dans ce lieu... ce que je vis est indescriptible mais peut être deviné par ceux qui le vivent aussi quand les lieux et les personnages existent pour moi bien qu'à un autre niveau (comme j'en parle sur "gestion des sentiments amoureux" il m'est même quelques fois arrivé de tomber amoureux de personnages de fiction!)

Là où je diffère peut-être de certains autres aspies-monde imaginaire, c'est en étant capable d'inventer moi-même mes propres mondes et en sachant les raconter, en travaillant mes capacités artistiques je parviens à utiliser ce monde dans lequel j'ai tendance à m'enfermer en un moyen de m'exprimer, peut-être quelques fois un moyen de partage.
Alors à ce niveau ça me parait plutôt constructif!

J'abrège car ma mère veut que j'aille me coucher, si je trouve quelque-chose à ajouter je reviendrais

[bernard]

... et en sachant les raconter, en travaillant mes capacités artistiques je parviens à utiliser ce monde dans lequel j'ai tendance à m'enfermer en un moyen de m'exprimer, peut-être quelques fois un moyen de partage.
Alors à ce niveau ça me parait plutôt constructif!

C'est super ce que tu as écrit Olé.
Cela montre que tu peux utiliser tes particularités du côté positif en les mettant en valeur et en créant avec.
J'aime bien ce que tu dis. Cela montre que la créativité est possible.
J'espère que tu deviendras un grand créateur dans le monde du cinéma.
Et nous on dira : ce grand monsieur du cinéma qu'est Olé, nous on l'a connu quand il avait tout juste 20 ans. Déjà à cette époque, on entrevoyait qu'il réussirait par sa créativité et son talent dans ce domaine du cinéma.
(je pense ce que j'écris)

[Ole Ferme l'oeil]

Merci Bernard!

[jakesbian]

moi aussi, j'aime ta positivité .

[Jean]

J'ai résisté hier à l'envie d'écrire : "Obéis à ta mère, Tim Burton, et fais de beaux rêves".

Je n'ai aucune idée de ce que tu vas devenir, mais tu dois cultiver tes capacités spéciales !