Je ne sais pas comment ça va être pris mais ça me démange donc je me lance: hier j'ai été vraiment très choquée de lire ça:
l'autisme reste un des "pires" diagnostic psychiatrique qui existe (au cas où vous l'oublierez), meme si c'est dépeints comme acceptable et, parfois "cool".
Même si comme j'ai répondu je conçois que l'absence de traitements rende les choses difficiles, ça me choque. Pour planter le décor: le petit frère du meilleur copain de mon homme était schizophrène. Après un diagnostic difficile, il a eu droit à un peu tout et n'importe quoi comme prescriptions médicamenteuses, et a erré d'un état lamentable à l'autre. Jusqu'au traitement qui visiblement convenait encore moins que les précédents. Mais ils ont pas pu en essayer d'autres parce qu'il s'est tué. Avec un diagnostic de pathologie connue et "traitable" il s'est suicidé et sa famille est détruite. Je ne trouve pas qu'on puisse parler de "pire" ou "moins pire que".
Il fallait juste que ça sorte, désolée...
Je pense que pas mal de personnes en souffrance arrivent ici pour y chercher de l'aide.
Et j'avoue que, sans aucune intention belliqueuse ni démarche de jugement moral, had, si tu passes par là et qu'on peut en parler un peu (ou bien sûr si d'autres ont des choses à dire): je ne trouve pas tes interventions très constructives. Je suis très souvent d'accord avec ce que tu dis et partage nombre de tes prises de positions (sur l'auto-diagnostic, une certaine "légèreté" pas toujours appropriée aux TED etc...). Je comprends voire apprécie même ton manque de tact parce que j'aime les choses claires et brutes. Par contre je trouve que tu disparais souvent au moment où arrivent les nuances ou arguments susceptibles de faire avancer les débats. Et je trouve ça vraiment dommage. Parce que c'est un peu facile de balancer sans arrêt des trucs sur le diagnostic, la souffrance et autres légitimés que donne le passage au CRA mais je voudrais te rappeler quelque chose: tu as eu
la chance de pouvoir être diagnostiqué parce que
-Premièrement tu as réussi à entreprendre et mener les démarches difficiles, fragilisantes et douloureuses que ça suppose...
-Et ensuite tu as eu affaire à des gens compétents et adaptés, ce qui t'a permis d'avancer, autisme ou pas.
Peux-tu comprendre déjà que tout le monde ne peut pas réunir ces 2 conditions? Au lieu de recommencer à enfoncer Rudy et ses questionnements, par exemple, comme tu le fais avec beaucoup d'autres?
Si dans 1 mois elle reçoit 1 diagnostic TED, aura-t-elle ton autorisation pour souffrir? Ou se trouver dans une situation délicate? As-tu un bureau où on peut venir chercher ce sésame (une fois diagnostiqués bien sûr)?
J'ai vraiment envie d'en discuter avec toi parce que pardon mais ya des trucs qui me font doucement rigoler... Ce ton supérieur et condescendant que tu prends pour dire aux autres de ne pas oublier le handicap que représente l'autisme... Qu'ils ont l'air de trouver ça cool alors que c'est très sérieux... Et j'arrive sur ton blog sur quoi je tombe?
repertoire de séries et de films avec un personnage autiste (autisme, asperger, TSA, TED …)
Je n'ai pas la télé, ne connais aucun de ces personnages et m'en contrefous. Mais ça m'intéresserait vraiment de savoir qui les a diagnostiqués. Ce Sheldon Cooper sur qui je ne manque pas de tomber chaque fois que je cherche des infos
sérieuses et scientifiques sur les TED et que j'ai pas mal vu décrit comme "ambassadeur aspie"? Qu'est-ce que ça veut dire?
Qu'au lieu de se bouger pour trouver des solutions à de vraies souffrances (autisme ou pas), on s'occupe de diagnostiquer des morts (comme j'en parlais hier) ou le pompon: des personnes qui n'ont jamais existé et ont été inventées par des scénaristes?