questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
j'aurais depuis toujours préféré partager un jeu de ballon, badmington ou un musée,
Mais je n ai reussi à partager que la sexualité, pratiquée a l excès depuis 30 ans,
parcequ on n acceptai que ca de moi...
que ca me defoulai un peu et c'était mon seul moyen de reussir a creer un lien .
même si ca marche bien et j'atteins toujours un orgasme etc ,
aça n a toujours sembler exciter toujours que l homme.
depuis toujours ca me fatigue et je m ennui vite enormement.
aucun homme ne me crois car je m exite car suis hiper sensible,
ils voient le corps et n écoutent pas ce que je dis.
depuis quelques annees, mes signes autistiques empirent et lors des rapports
je deviens muette et me paralisie les bras et dos,ca dure des heures.
Ces extrêmement douloureux , je devient comme un kahner sans moyen d expression
ma neurologue dit que mon cerveau beugue car il y a trop d'informations sensitives ,
mes sens etant hiper evolués....
encore une fois ça ne gène en aucun cas les hommes....
ça m a encore plus dégoûtée d'eux.
depuis mon diagnostic j ai osé rester seule
ça fait 6 mois que je n ai plus de rapports sexuel et j en m en porte mille fois mieux.
si mon rêve a été toute ma vie de trouver un compagnon, ce n'est certainement pas pour le sexe.
je prend mille fois plus de plaisir a danser le zouk ou kizomba, danses proches et sensuelles , sans tout le reste qui va avec .
Je l ai trop vecu, et jamais vraiment apprécié,
même si tous les hommes affirmaient le contraire car je m'excite plus que les autres femmes.
Et suis très sensuelle.
J ai toujours voulu joueràa des sports ou autre jeux ludiques,et personne n a voulu.
les hommes ne pensent qu'au sexe et ne font que ça avec une autiste naive qui dit non avec les mots mais ne sait pas dire non avec le non verbal , resultat , ton conseil n est pas valable pour moi.
pour ce qui est des autres plaisir, j en ai pas encore connu
Mais je n ai reussi à partager que la sexualité, pratiquée a l excès depuis 30 ans,
parcequ on n acceptai que ca de moi...
que ca me defoulai un peu et c'était mon seul moyen de reussir a creer un lien .
même si ca marche bien et j'atteins toujours un orgasme etc ,
aça n a toujours sembler exciter toujours que l homme.
depuis toujours ca me fatigue et je m ennui vite enormement.
aucun homme ne me crois car je m exite car suis hiper sensible,
ils voient le corps et n écoutent pas ce que je dis.
depuis quelques annees, mes signes autistiques empirent et lors des rapports
je deviens muette et me paralisie les bras et dos,ca dure des heures.
Ces extrêmement douloureux , je devient comme un kahner sans moyen d expression
ma neurologue dit que mon cerveau beugue car il y a trop d'informations sensitives ,
mes sens etant hiper evolués....
encore une fois ça ne gène en aucun cas les hommes....
ça m a encore plus dégoûtée d'eux.
depuis mon diagnostic j ai osé rester seule
ça fait 6 mois que je n ai plus de rapports sexuel et j en m en porte mille fois mieux.
si mon rêve a été toute ma vie de trouver un compagnon, ce n'est certainement pas pour le sexe.
je prend mille fois plus de plaisir a danser le zouk ou kizomba, danses proches et sensuelles , sans tout le reste qui va avec .
Je l ai trop vecu, et jamais vraiment apprécié,
même si tous les hommes affirmaient le contraire car je m'excite plus que les autres femmes.
Et suis très sensuelle.
J ai toujours voulu joueràa des sports ou autre jeux ludiques,et personne n a voulu.
les hommes ne pensent qu'au sexe et ne font que ça avec une autiste naive qui dit non avec les mots mais ne sait pas dire non avec le non verbal , resultat , ton conseil n est pas valable pour moi.
pour ce qui est des autres plaisir, j en ai pas encore connu
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Un câlin libre et gratuit, ça te dit ?
C'est vrai qu'il y a pas mal d'homme non autistes qui pensent un peu trop au sexe.

C'est vrai qu'il y a pas mal d'homme non autistes qui pensent un peu trop au sexe.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
@Rebecca Je comprends parfaitement ton point de vue car je le partage sauf que j'ai eu la chance de trouver une femme intelligente (plus facile à trouver qu'un homme je te le concède facilement). J'ai moi même parfois repoussé violemment ma partenaire car j'etais saturé de sensations certes agréables mais insupportables !!! C'est difficile à expliquer à l'autre
Je maintiens toutefois mes propos et j'ai bien aimé le livre d'isabelle henault http://www.amazon.fr/Sexualité-syndrome ... 280413783X C'est pour nous une piste pour être heureux j'en suis sur !! Je comprends toutefois ce que les hommes peuvent hélas être !

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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
J'ai résolu mon problème avec la Mort le jour où j'ai décidé étudier les aphorismes de Cioran. C'était après le suicide d'une personne dont j'étais très proche, et je me suis lancée dans une étude sur "La rhétorique de la mort dans les Syllogismes de l'amertume".
Son positionnement sur l'idée de la mort comme sauveuse de la mort elle-même m'a convaincue. Ainsi, je sais que la mort est là, elle fait partie de moi, des autres, et je sais qu'elle viendra. Je sais aussi qu'elle est la seule chose universellement juste : nous mourrons tous. J'ai intégré la mort à mon existence pour ne plus en avoir peur. Je ne la cherche pas, je ne la veux plus (bon y a des moments de mal-être hein, mais je ne crois pas qu'ils soient forcément liés à mon autisme), mais je vis avec elle.
Je suis sereine avec ma propre mort.
En revanche, je peux éprouver une peur panique à l'idée de la mort de mon épouse. C'est la seule personne, d'ailleurs, pour laquelle j'ai cette peur, mais je crois que c'est une peur très égoïste : si elle meurt, je deviens quoi ? La réponse est simple : si elle meurt, je meurs aussi. Les choses sont claires et établies.
Je crois que c'est en étudiant la mort, via l'oeuvre de Cioran et aussi, un peu, via Les Pensées de Pascal, que j'ai pu surpasser mes angoisses et mes envies de mourir.
Son positionnement sur l'idée de la mort comme sauveuse de la mort elle-même m'a convaincue. Ainsi, je sais que la mort est là, elle fait partie de moi, des autres, et je sais qu'elle viendra. Je sais aussi qu'elle est la seule chose universellement juste : nous mourrons tous. J'ai intégré la mort à mon existence pour ne plus en avoir peur. Je ne la cherche pas, je ne la veux plus (bon y a des moments de mal-être hein, mais je ne crois pas qu'ils soient forcément liés à mon autisme), mais je vis avec elle.
Je suis sereine avec ma propre mort.
En revanche, je peux éprouver une peur panique à l'idée de la mort de mon épouse. C'est la seule personne, d'ailleurs, pour laquelle j'ai cette peur, mais je crois que c'est une peur très égoïste : si elle meurt, je deviens quoi ? La réponse est simple : si elle meurt, je meurs aussi. Les choses sont claires et établies.
Je crois que c'est en étudiant la mort, via l'oeuvre de Cioran et aussi, un peu, via Les Pensées de Pascal, que j'ai pu surpasser mes angoisses et mes envies de mourir.
"Ils avaient créé leur propre soleil pour combattre la nuit ."
"Simplement, un jour, j'ai pris conscience que, en matière d'humanité, la laideur aussi pouvait être intérieure."
Ayerdhal
Autiste diagnostiquée.
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Ayerdhal
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Je déterre ce topic parce que je me suis posée une question hier soir.
Comme "tout le monde" je pense parfois* à la mort (souvent* selon les périodes), mais à la mort en tant qu'épisode d'un grand cycle. Si je reprends vos propos, je partage une grande partie de vos réflexions : je cherche un sens à la (ma) vie et je n'en trouve pas, tout me paraît absurde ou vain ou alors il faut que je trouve des motivations égoïstes, je me dis aussi que la mort peut être un soulagement quand on est vraiment fatigué de la vie, je me demande ce qu'il adviendra du monde après moi (de mes proches, de mes affaires...), je pense à toutes ces choses que je ne verrai jamais, je me demande comment sera ma tombe, je m'inquiète de ne pas pouvoir faire tout ce dont j'ai envie avant de mourir, etc.
Par contre, il m'arrive parfois (comme hier soir), de penser à la mort en tant que "non existence". Si je meurs, je n'existe plus, ma pensée disparaît, sans conscience il n'y a rien, plus rien. Et quand je commence à raisonner comme ça je ressens brutalement une terreur sourde.
C'est difficile à décrire : c'est comme si je faisais un blocage total, je n'ai pas mal au crâne mais j'ai l'impression que ma tête va exploser, j'ai un nœud dans la gorge, mon cœur tape fort et je suis obligée de penser immédiatement à autre chose, sinon le mal-être est insupportable.
J'ai exactement la même sensation quand je pense aux origines de l'univers et à la fin de l'univers. C'est le concept de néant et de vide qui me pose problème je crois. Si je devais faire une métaphore, je dirais que je suis comme un ordinateur qui plante : je ne suis pas programmée pour penser à ce genre de chose, ça dépasse mes capacités intellectuelles et émotionnelles.
J'en ai rarement parlé à mes proches (non autistes), et parmi les quelques personnes à qui j'en ai parlé certains m'ont regardé comme si j'étais folle de me poser des questions pareilles, et d'autres m'ont dit que ça leur faisait la même sensation.
Donc je me demandais comment vous, en tant qu'autistes, vous appréhendiez votre mort ?
Pas celle des autres, la votre spécifiquement, et est-ce que certains d'entre vous arrivent à conceptualiser la "non existence" et le néant ? Ou est-ce que vous faites un blocage de ce type ?
Comme "tout le monde" je pense parfois* à la mort (souvent* selon les périodes), mais à la mort en tant qu'épisode d'un grand cycle. Si je reprends vos propos, je partage une grande partie de vos réflexions : je cherche un sens à la (ma) vie et je n'en trouve pas, tout me paraît absurde ou vain ou alors il faut que je trouve des motivations égoïstes, je me dis aussi que la mort peut être un soulagement quand on est vraiment fatigué de la vie, je me demande ce qu'il adviendra du monde après moi (de mes proches, de mes affaires...), je pense à toutes ces choses que je ne verrai jamais, je me demande comment sera ma tombe, je m'inquiète de ne pas pouvoir faire tout ce dont j'ai envie avant de mourir, etc.
Par contre, il m'arrive parfois (comme hier soir), de penser à la mort en tant que "non existence". Si je meurs, je n'existe plus, ma pensée disparaît, sans conscience il n'y a rien, plus rien. Et quand je commence à raisonner comme ça je ressens brutalement une terreur sourde.
C'est difficile à décrire : c'est comme si je faisais un blocage total, je n'ai pas mal au crâne mais j'ai l'impression que ma tête va exploser, j'ai un nœud dans la gorge, mon cœur tape fort et je suis obligée de penser immédiatement à autre chose, sinon le mal-être est insupportable.
J'ai exactement la même sensation quand je pense aux origines de l'univers et à la fin de l'univers. C'est le concept de néant et de vide qui me pose problème je crois. Si je devais faire une métaphore, je dirais que je suis comme un ordinateur qui plante : je ne suis pas programmée pour penser à ce genre de chose, ça dépasse mes capacités intellectuelles et émotionnelles.
J'en ai rarement parlé à mes proches (non autistes), et parmi les quelques personnes à qui j'en ai parlé certains m'ont regardé comme si j'étais folle de me poser des questions pareilles, et d'autres m'ont dit que ça leur faisait la même sensation.
Donc je me demandais comment vous, en tant qu'autistes, vous appréhendiez votre mort ?
Pas celle des autres, la votre spécifiquement, et est-ce que certains d'entre vous arrivent à conceptualiser la "non existence" et le néant ? Ou est-ce que vous faites un blocage de ce type ?
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
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"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Oui, je réagis de la même façon que toi... Mais à certains moments, je me dis que ce sera comme avant ma naissance ou lors du sommeil, et que je connais déjà cet état finalement. Les pensées sur l'univers me font toujours angoisser, elles...
Diagnostiqué autiste Asperger.
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Mon c'est le passage avec une douleur éventuelle qui me tracasse et ceux que je laisserai, pour moi ce sera une délivrance
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
A Mrs Jack,
Je n'avais pas dix ans la première fois que j'ai ressenti exactement cette même sensation, lorsque je commençais à
m’intéresser aux origines de l'univers.
Ça m'a fait un choc, un des plus fort de ma vie, une peur Lovecraftienne dans un silence assourdissant, le coeur qui s'emballe un instant,
puis une résignation. On se dit "c'est foutu d'avance et c'est pas un game over de jeux video, c'est le néant, le rien, l'oubli, à jamais".
J"ai maintenant 34 ans et j'en ai été marqué à vie; depuis j'ai une obsession maladive pour le temps qui passe, la force la plus destructrice de l'univers.
Je suis désolé, je vais pas te rassurer, mais je ressent toujours très souvent cette sensation, en général dans mes "cogitations pré-sommeil",
mais j'ai appris à les dompter. Il faut rompre tout de suite le fil de ta pensée et partir sur un autre sujet, sinon il ne te lâchera jamais.
Cela dit, je suis "soulagé" de savoir que je ne suis pas le seul, tout ceux à qui j'en ai parlé on fait cette tête
Bon courage
Je n'avais pas dix ans la première fois que j'ai ressenti exactement cette même sensation, lorsque je commençais à
m’intéresser aux origines de l'univers.
Ça m'a fait un choc, un des plus fort de ma vie, une peur Lovecraftienne dans un silence assourdissant, le coeur qui s'emballe un instant,
puis une résignation. On se dit "c'est foutu d'avance et c'est pas un game over de jeux video, c'est le néant, le rien, l'oubli, à jamais".
J"ai maintenant 34 ans et j'en ai été marqué à vie; depuis j'ai une obsession maladive pour le temps qui passe, la force la plus destructrice de l'univers.
Je suis désolé, je vais pas te rassurer, mais je ressent toujours très souvent cette sensation, en général dans mes "cogitations pré-sommeil",
mais j'ai appris à les dompter. Il faut rompre tout de suite le fil de ta pensée et partir sur un autre sujet, sinon il ne te lâchera jamais.
Cela dit, je suis "soulagé" de savoir que je ne suis pas le seul, tout ceux à qui j'en ai parlé on fait cette tête

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Asperger Hpi Cuvée 2017, il pique encore un peu, mais s'arrondira le temps passant 

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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
"Cogitations pré-sommeil" : haha, pareil ! Je ris, mais c'est pas drôle !
Cela m'arrivait aussi quand je fumais de l'herbe, j'avais alors l'impression de devenir fou. Le malaise était immense.
Cela m'arrivait aussi quand je fumais de l'herbe, j'avais alors l'impression de devenir fou. Le malaise était immense.
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
LePetitYosh et Sosein => Merci pour vos réponses.
Cétait aussi un sujet récurrent de cogitation de pré-sommeil quand j'étais petite fille (à quel âge exactement je ne sais plus mais je sais que c'était en Primaire et avant ma peur du nucléaire donc avant 10 ans).
Je n'ai pas réussi à dompter cette pensée angoissante, je l'ai juste remplacée par d'autres qui sont plus gérables (un peu comme une tâche dans le papier peint qu'on dissimule sous un tableau et puis quand le tableau devient dérangeant j'en met un autre). Par exemple, après ma phase "pensées sur la mort" / "origines de l'univers", j'ai eu ma phase "peur du nucléaire" (bombes + centrales) vers 10-12 ans (c'était en CM2/6e, ça je m'en souviens).
Et oui, c'est ce que je fais : je me force à penser à autre chose (et quand je n'y arrive pas je prends un livre ou je mets un film ou un dessin animé - y compris à 2h du matin), mais c'est justement ça qui me dérange. Je me demande s'il existe des gens capables de penser à ça sur un temps plus long, calmement, sans paniquer ou simplement se vider la tête sereinement.

Cétait aussi un sujet récurrent de cogitation de pré-sommeil quand j'étais petite fille (à quel âge exactement je ne sais plus mais je sais que c'était en Primaire et avant ma peur du nucléaire donc avant 10 ans).
Je n'ai pas réussi à dompter cette pensée angoissante, je l'ai juste remplacée par d'autres qui sont plus gérables (un peu comme une tâche dans le papier peint qu'on dissimule sous un tableau et puis quand le tableau devient dérangeant j'en met un autre). Par exemple, après ma phase "pensées sur la mort" / "origines de l'univers", j'ai eu ma phase "peur du nucléaire" (bombes + centrales) vers 10-12 ans (c'était en CM2/6e, ça je m'en souviens).
Heureusement (ou malheureusement ?) j'ai d'autres obsessions maladives qui couvrent souvent mes pensées sur le temps qui passe. A part l'année dernière, où j'ai eu une grosse crise existentielle.LePetitYosh a écrit :J"ai maintenant 34 ans et j'en ai été marqué à vie; depuis j'ai une obsession maladive pour le temps qui passe, la force la plus destructrice de l'univers.
[...]mais j'ai appris à les dompter. Il faut rompre tout de suite le fil de ta pensée et partir sur un autre sujet, sinon il ne te lâchera jamais.
Et oui, c'est ce que je fais : je me force à penser à autre chose (et quand je n'y arrive pas je prends un livre ou je mets un film ou un dessin animé - y compris à 2h du matin), mais c'est justement ça qui me dérange. Je me demande s'il existe des gens capables de penser à ça sur un temps plus long, calmement, sans paniquer ou simplement se vider la tête sereinement.
Spoiler : :
Mes amis fument de l'herbe pour se détendre, ça doit être horrible d'avoir l'effet inverse.Sosein a écrit :Cela m'arrivait aussi quand je fumais de l'herbe, j'avais alors l'impression de devenir fou. Le malaise était immense.

HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
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"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Je pense souvent à la mort, et surtout je ne vois que ça dans ma vie. Je n'imagine pas de futur pour moi, et l'idée de vieillir en restant chez mes parents et en étant totalement dépendante m'effraie complètement. Mais je veux vivre et m'en sortir, je veux construire une vie dont je serais fière et j'espère que ça n'est pas trop utopiste car j'ai une très forte tendance dépressive.
Les personnes les plus difficiles à aimer sont celles qui en ont le plus besoin
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- Prolifique
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Vu que je crois en la réincarnation (je dirais même: vu que je sais que la réincarnation existe, car je n'en doute pas une seconde), pour moi la mort ne libère de rien, car l'âme continue à vivre. Et le suicide libère encore moins, c'est pire de l'autre côté, du moins pendant un moment plus ou moins long.
diag SA avril 2013
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Alors je défie rien c'est une vraie question de curiosité : comment tu sais ? Ou vous savez. Georges-André ?









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- Prolifique
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Je réponds en privé parce que je ne veux pas donner l'impression de vouloir imposer mes croyances, d'autant qu'il y a des gens qui me prendraient pour un fou ou un doux rêveur 

diag SA avril 2013
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Re: questions aux aspi:pensées sur la mort et la vie?
Il m'arrive de penser à la mort, d'en être triste, et puis je pense au néant que ce peut être, à la vie (comment elle est apparue), à l'univers et ses mystères.
Et je me dis que le temps court et je n'y peux rien... Cela me rends mélancolique.
Alors, je pense à l'instant présent, à la nature, au silence et je vais mieux.
Et je me dis que le temps court et je n'y peux rien... Cela me rends mélancolique.
Alors, je pense à l'instant présent, à la nature, au silence et je vais mieux.
Pré-diagnostic d'asperger posé en décembre 2017.
[color=#000080]"Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas." Lao Tseu.[/color]
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