S'il y a un groupe de musique que tu aimes vraiment bien, fais comme moi : va le suivre plusieurs dates de ses tournées. Achète ses disques lors du concert. Ça réduit le nombre d'intermédiaires.
Bon, pour ma part, ça me dit de moins en moins d'aller à des gros concerts. Je préfère les petites salles, qui attirent moins les vautours, les rapaces. Tiens, par exemple, même si j'aimais la musique de Miley Cirus ou Justin Bieber, je n'irais pas à leurs concerts, considérant qu'ils ont assez d'argent pour faire n'importe quoi avec.
J'ai mes critères - et pas seulement le goût, l'affinité avec la musique ! - quant à aller voir un groupe. Par exemple, je considère qu'un artiste qui affiche vite "complet" a moins besoin de mon soutien financier qu'un artiste qui remplit moins facilement les salles. Il y a aussi le côté militant de l'artiste qui peut m'attirer ou m'en éloigner. J'ai aussi une préférence pour les artistes qui chantent dans la langue de leur pays plutôt que ceux qui s'avachissent sur l'anglais, etc.
Pour ce qui est du savoir, des connaissances scientifiques, ainsi que des outils didactiques pour apprendre les sciences et les langues, c'est là que je suis le plus "catégorique", pour le libre partage. Les connaissances et les outils scientifiques (connaissances, formules, algorithmes, logiciels, savoir-faire, etc.) aident les personnes à se comprendre, à devenir autonomes, à s'instruire, à acquérir du savoir-faire, à s'adapter, à s'entraîner, à s'expérimenter, à varier les domaines, à entretenir la curiosité, à partager, à détecter les sophismes, les biais, les influences, les manipulations, à développer de nouvelles attitudes, de nouvelles réactions, à évoluer. On avancerait bien plus vite et mieux si les connaissances se partageaient, si les gouvernements de tous les pays soutenaient la recherche et l'enseignement en priorité (ainsi que la santé), ainsi que les logiciels libres (dans les écoles ; malheureusement, il y a des écoles qui ficellent leurs élèves à Apple...).
Sinon, tu connais les dons que nous pouvons faire aux associations diverses, ainsi que le crowdfunding.
En ce qui concerne le coût de la vie, il y a des moyens (exemple : construire des maisons Minergy pour réduire divers coûts réguliers comme celui de l'électricité ; ou encore subventionner les transports publics, réduire le prix des assurances auto', continuer la recherche en voitures vertes, encourager la mobilité douce en aménageant des pistes pour vélo dans les villes, etc.) pour le réduire, et qui permettraient aux personnes de ne pas être obligées de travailler autant. Mais cela est une autre affaire politique.
