Indre / Actualité Départementale /
Une Maison d'autistes pour adultes à La Châtre
Le fonctionnement est entièrement pris en charge par l’État.
Une structure accueillant vingt-quatre malades dont une bonne partie de l'Indre, est inaugurée cet après-midi. Petit tour d'horizon.
La Maison des Oiseaux : c'est le joli nom qui a été donné à une structure accueillant des autistes adultes à La Châtre. Elle va être inaugurée cet après-midi.
L'idée est née, en 2003, au sein de l'association A Tire d'Aile dont la présidente est Mme Marie-Lucile Calmettes-Balsan. Des anciens locaux de l'hôpital ont été complètement rénovés grâce à des dons d'associations et de fondations pour créer une maison répartie en trois unités de vie.
Des aides médico-psychologiques et des aides soignantes s'occupent de vingt-quatre autistes venus à 30 % de la région parisienne. Les 70 % restants sont de la région Centre dont plus de la moitié de l'Indre.
Il s'agit de cas lourds car l'autisme est un trouble d'origine neurobiologique qui se développe durant la période de maturation du cerveau. Il en résulte pour la personne atteinte une appréciation confuse de la vie et de l'environnement. Les problèmes peuvent être d'intensité variable ou se présenter différemment selon les atteintes. Certains malades ont une déficience associée à des crises d'épilepsie.
Il existe autant de formes d'autisme qu'il y a de personnes avec l'autisme.
Globalement, les personnes autistes souffrent de troubles du comportement et éprouvent un grand stress. Leurs comportements rituels canalisent leurs angoisses. Elles n'ont pas la capacité spontanée de comprendre les codes sociaux comme de se tenir à la bonne distance physique ou de regarder quelqu'un dans les yeux.
L'accompagnement à la Maison des Oiseaux consiste à chercher et à comprendre le fonctionnement de ces personnes, à les stimuler par des activités éducatives et de loisirs. Pas simple car la plupart n'ont pas de langage verbal.
Un programme baptisé TEACCH, venu des États-Unis, consiste à combler le fossé entre le mode de pensée de la personne autiste et les nécessités de la vie en société.
La présence des haras nationaux permet de pratiquer l'équithérapie, le cheval étant un bon intermédiaire.
Nouvelle-république du centre-ouest 26.09.2009
structures adultes
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Quimper ville
Gourmelen. Une structure qui s'adapte aux patients
Le Télégramme - 19 septembre 2009
Symbole d'une «bascule culturelle» au sein de l'établissement Gourmelen, le lieu de vie «Les Océanides» ouvre ses portes le 5octobre prochain. En sus des soins, les 45patients auront un projet de vie individuel.
Un projet de longue haleine» vient de trouver son aboutissement et sa place sur le site de l'établissement public de santé mentale Gourmelen.
«Un accompagnement qui manquait»
Façade colorée, lignes épurées (*), la résidence «Les Océanides» est une unité médico-sociale assez nouvelle dans le paysage psychiatrique. Jusqu'ici, le site Quimpérois n'abritait que des structures sanitaires. Les patients adultes souffrant de graves troubles d'autisme, de psychoses infantiles agressives, pour certaines accompagnées de difficultés physiques, étaient aiguillés, un peu par défaut, vers une unité-relais ou vers la «Canopée», une aile d'hospitalisation pour des patients souffrant de troubles envahissants du développement. Une solution certes respectueuse de la personne, bien éloignée des «unités de relégation» d'autrefois, mais peu satisfaisante pour des professionnels de santé exigeants. «Une prise en charge sanitaire aboutit à une stabilité de leur pathologie, mais un accompagnement digne de ce nom manquait», explique Gérard Hue, responsable du pôle.
«On se laisse enseigner par le patient»
Les débats sur ce thème, en lien étroit avec la Maison du handicap (et la recherche de crédits) ont abouti au concept innovant des Océanides, qui place «la singularité du sujet» au coeur du projet de service. «Plutôt que d'imprimer un savoir éducatif, nous avons pour perspectives de travailler sur ce que produit le sujet. Et, à partir de cela, tisser un lien. On se laisse enseigner par lui plutôt que de lui asséner un prêt à porter éducatif», résume Pascale Puron. Trente-huit personnels, recrutés sur la base du volontariat, et dix autres spécialement embauchés, vont travailler sur ce projet. A partir du 5octobre, 45 patients prendront leurs quartiers aux Océanides. Ils se répartiront entre une maison d'accueil spécialisée (MAS) de 30 places et un foyer d'accueil médicalisé (FAM) de quinze places. La MAS est un lieu de vie et de soins s'adressant aux personnes souffrant de psychose et d'autisme grave, tandis que le FAM accueillera des personnes capables d'un embryon de lien social. Un conseil de vie social, auquel seront intégrées les familles des patients, sera mis en place.
(*) Ce nouveau bâtiment, d'une surface de 2.400m², situé rue du Stade, a été construit en 18 mois pour un coût total prévisionnel de 5,5MEUR.
De gauche à droite, Gérard Hue, responsable du pôle, Pascale Puron, Marie-Christine Hosquet-Barrière et Stéphanie Lahuec.
Gourmelen. Une structure qui s'adapte aux patients
Le Télégramme - 19 septembre 2009
Symbole d'une «bascule culturelle» au sein de l'établissement Gourmelen, le lieu de vie «Les Océanides» ouvre ses portes le 5octobre prochain. En sus des soins, les 45patients auront un projet de vie individuel.
Un projet de longue haleine» vient de trouver son aboutissement et sa place sur le site de l'établissement public de santé mentale Gourmelen.
«Un accompagnement qui manquait»
Façade colorée, lignes épurées (*), la résidence «Les Océanides» est une unité médico-sociale assez nouvelle dans le paysage psychiatrique. Jusqu'ici, le site Quimpérois n'abritait que des structures sanitaires. Les patients adultes souffrant de graves troubles d'autisme, de psychoses infantiles agressives, pour certaines accompagnées de difficultés physiques, étaient aiguillés, un peu par défaut, vers une unité-relais ou vers la «Canopée», une aile d'hospitalisation pour des patients souffrant de troubles envahissants du développement. Une solution certes respectueuse de la personne, bien éloignée des «unités de relégation» d'autrefois, mais peu satisfaisante pour des professionnels de santé exigeants. «Une prise en charge sanitaire aboutit à une stabilité de leur pathologie, mais un accompagnement digne de ce nom manquait», explique Gérard Hue, responsable du pôle.
«On se laisse enseigner par le patient»
Les débats sur ce thème, en lien étroit avec la Maison du handicap (et la recherche de crédits) ont abouti au concept innovant des Océanides, qui place «la singularité du sujet» au coeur du projet de service. «Plutôt que d'imprimer un savoir éducatif, nous avons pour perspectives de travailler sur ce que produit le sujet. Et, à partir de cela, tisser un lien. On se laisse enseigner par lui plutôt que de lui asséner un prêt à porter éducatif», résume Pascale Puron. Trente-huit personnels, recrutés sur la base du volontariat, et dix autres spécialement embauchés, vont travailler sur ce projet. A partir du 5octobre, 45 patients prendront leurs quartiers aux Océanides. Ils se répartiront entre une maison d'accueil spécialisée (MAS) de 30 places et un foyer d'accueil médicalisé (FAM) de quinze places. La MAS est un lieu de vie et de soins s'adressant aux personnes souffrant de psychose et d'autisme grave, tandis que le FAM accueillera des personnes capables d'un embryon de lien social. Un conseil de vie social, auquel seront intégrées les familles des patients, sera mis en place.
(*) Ce nouveau bâtiment, d'une surface de 2.400m², situé rue du Stade, a été construit en 18 mois pour un coût total prévisionnel de 5,5MEUR.
De gauche à droite, Gérard Hue, responsable du pôle, Pascale Puron, Marie-Christine Hosquet-Barrière et Stéphanie Lahuec.
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- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: structures adultes
Ces deux structures semblent accueillir des personnes lourdement handicapés... Si toutes les structures sont de cet ordre, je ne vois pas comment cela pourrait tirer M. vers le haut.... je vais devenir ..........
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- Prolifique
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- Localisation : plounéventer
Re: structures adultes
désolée de changer de sujet, mais c'est juste parceque j'y pensais...
... en parlant de tirer M vers le haut..;
les déplacements; on sait que M arrive à sortir seul, prendre le bus, prendre le TGV; c'est évident que c'est une avancée énorme pour lui;
lorsque nicolas avait à peu prés 19 ans, il s'est mis au scoot et ce fût le déclic; autrement il va beaucoup en vélo et est bon marcheur, spécialiste des transports en commun depuis qu'il est parti à quimper...
... M gagnerait-il pas en assurance, si il pouvait également aller n'importe où de façon autonome?...
... à moins que ce soit déjà le cas.
... en parlant de tirer M vers le haut..;
les déplacements; on sait que M arrive à sortir seul, prendre le bus, prendre le TGV; c'est évident que c'est une avancée énorme pour lui;
lorsque nicolas avait à peu prés 19 ans, il s'est mis au scoot et ce fût le déclic; autrement il va beaucoup en vélo et est bon marcheur, spécialiste des transports en commun depuis qu'il est parti à quimper...
... M gagnerait-il pas en assurance, si il pouvait également aller n'importe où de façon autonome?...
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"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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- Intarissable
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Re: structures adultes
Cela aurait pu en effet être une bonne idée, mais pour le vélo, c'est impossible.... A vélo, M. ne cesse de se retourner, de lâcher le guidon, de faire des zig-zags sur la route.... La dernière fois que nous avons essayé de faire du vélo ensembles, au bout de 3 km, il a jeté son vélo sur la route et est reparti à pieds... Tu vois, avec M., rien n'est jamais simple..... Et il ne veut pas essayer de faire du vélo seul, car il a peur.... Alors, le scoot, je n'y pense même pas !
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- Prolifique
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Re: structures adultes
ok,
c'est bien dommage;
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