Conjoint(e) pervers(e) narcissique

[Lupine]

14 ans la personne PN a pris ses aises et elles t'as déjà bien sous son joug, mais au tout début c'est pas aussi extrême, parce qu'il faut qu'elles fassent son travail pour étouffer tout tes doutes et t'emprisonner dans sa toile (même involontairement hein ? mon ex ne se rend même pas compte alors qu'il est suivie par une psy.......).

[Niejcas]

Bien , comme l'a dit Pupuce , tu n'auras jamais de réponse sûre et ça ne sert à rien de chercher chez l'autre la réponse .
Je ne te peux pas te donner mon témoignage car j'ai eu affaire à un homme et cela ne te servirai à rien .
Je te répète que tu dois faire confiance aux signes physiques que tu ressents en sa présence .
Et la panique n'est pas un bon signe , la culpabilité non plus .
Es tu joyeux , calme , peux tu t'exprimer librement sans peur ?

Le problème de mon ressenti, c'est de l'identifier assez pour savoir ce qui le produit. Et je me rend compte avec la distance que j'ai pris avec elle que ma panique peut avoir d'autres raisons, extérieures. Tout seul, je suis déjà capable de ressentir de la culpabilité sans l'aide de personne. Et j'ai tout de même souvent des moments très agréables avec elle, moments partagés. Calme, joie et apaisement sont possibles.

Mes peurs, c'est difficile pour moi de les exprimer à la toute base, qu'importe la personne. Je pense que je me suis un peu volontairement écrasé et qu'elle a pensé que tout allait bien, ça m'arrive souvent aussi depuis longtemps. J'ai tenté de lui exprimer des problèmes entre-nous qui ont eu du mal à être entendus de sa part mais elle reconnait tout à fait sa part de responsabilité. Et moi-même dans la communication.

Autre question : Qu'elle est la raison qui te pousserais à donner une autre chance à cette relation ?

Un problème de communication entre-nous a enfin été entendu suite à mon attitude assez brusque, j'aurais voulu le faire autrement... Mais du coup, on verra bien ce que nos récents échanges donneront. Elle reconnait sa part de torts et moi la mienne, elle m'a raconté ce qui lui était arrivé quand elle était parti en Erasmus avec sa meilleure amie, d'un genre plus effacé que moi à la base mais moins de soucis de communications. Elles s'étaient engueulées suite à un sentiment d'écrasement mais depuis cela, elles ont su mieux se coordonner l'une l'autre et rester bonnes amies. Elle reconnait que c'est de son caractère mais qu'elle peut faire des efforts. Moi je reconnais avoir des efforts à fournir, d'un autre type.
Donc nous verrons bien.

Si je sens de nouveaux doutes, je vous fais signe ^^'

Violence, brimades, détournement de culpabilité (j'était responsable de tout les malheurs)

Voilà, je n'en suis pas à ce stade là, clairement. Mais il est vrai qu'en un mois, je ne l'imagine pas se comporter ainsi. J'ai eu un doute et vu son histoire personnelle, j'ai flippé.

[Niejcas]

Moi je flippe pour rien mais pour vous ça a du être dur

[Tara]

Le problème de mon ressenti, c'est de l'identifier assez pour savoir ce qui le produit.

Oui , c'est pas évident , je le sais , mais voilà comment je procède : je m'entraine !
Car j'étais complètement déconnectée !
Je me pose la question assez souvent : qu'est ce que je ressent et quels sont les signes physiques associés .
J'ai comme ça pu identifier les émotions primaires tel que :
Tristesse = apathie
Joie = grosse énergie
contrariée =migraine
angoisse = nausée
Stress = je bouge
Quand j'ai identifié , je peux essayer de savoir qu'elle en est la raison .

Tiens nous au courant !

[Niejcas]

Je le ferais. Merci !

[Idée]

Et j'ai tout de même souvent des moments très agréables avec elle, moments partagés. Calme, joie et apaisement sont possibles.

À surveiller si ce type de moments alterne avec des moments de malaises. Les PN (surtout au début), jouent beaucoup sur la séduction (séduction au sens large). Ils n'agressent pas immédiatement, ils construisent leur filet (autrement, il n'y aurait pas autant de personnes qui se feraient prendre...) C'est plus tard que surgissent les agressions sournoises... Et souvent en alternance avec les moments de "gentillesse" (c'est ce qui crée le doute).

Pour ce qui est de la communication, le PN utilise un genre de métalangage (une manière de communiquer qui ne communique pas finalement, ils se servent du langage non pas pour communiquer, mais pour manipuler, pour brouiller les choses, pour arriver à leurs fins / une manière de tester... demander à un PN de s'exprimer clairement, de clarifier ce qu'il veut dire ou ce que veut dire un de ses comportement (vous mangerez des baffes...)).

[Idée]

À surveiller aussi : si elle se sert de ce qu'elle connaît de toi, de tes sensibilités, tes fragilités pour te les cogner lorsque quelque chose ne va pas comme elle s'y attend ou comme elle le souhaite.

[Tara]

À surveiller aussi : si elle se sert de ce qu'elle connaît de toi, de tes sensibilités, tes fragilités pour te les cogner lorsque quelque chose ne va pas comme elle s'y attend ou comme elle le souhaite.

Tout a fait d'accord avec toi Idée !

Et j'ai tout de même souvent des moments très agréables avec elle, moments partagés. Calme, joie et apaisement sont possibles.

En plus de l'analyse de Idée , je rajoute qu'un début de relation devrait être calme et joyeux . Si ces moments là sont " possibles " mais peu présents alors imagine la suite !!

[meï]

mon ex conjoint pouvait passer du mode "tu es la plus belle du monde"( "trop" pour moi 'ailleurs qui n'aime pas les elans de ce genre mais je ne pouvais pas le dire à l'epoque) avec fleurs etc, à "la plus débile" , (et aux coups) en quelques minutes, c'est très déstabilisant.
idem il se servait du moindre de mes défauts et difficultés pour me le dire dès que je disais quelque chose qu'il n'avait pas envie d'entendre, et ce même si aucuns rapport dans la conversation! du coup on ose plus continuer....on doute....
un PN sait utiliser nos faiblesses dans les bons comme les mauvais moments.

[Niejcas]

Elle a reconnu son agressivité dans le ton de ses phrases, ses difficultés à gérer des opinions différentes des siennes, et est prête à voir un psy avec moi, qu'on en discute pour s'améliorer. Elle reconnait ses torts et moi aussi j'en ai dans cette affaire, et je l'ai reconnu par moi-même en m'isolant d'elle, sans quoi je n'aurais pas pu clarifier mes idées. On va travailler ça ensemble et si ça ne nous emmène vers rien de concret pour nous deux, on aura au moins essayé. J'ai surtout eu un instant de panique.

J'en ai parlé à mon médecin traitant et ma psy-aspie qui ont préféré relativiser ma vision des choses en conservant l'idée qu'il y a avait de toute façon un problème à régler au sein du couple et je pense qu'elles n'ont pas tort. Une amie aspie, avec un tact de mammouth, à qui j'ai aussi parlé de tout ça m'a également renvoyé un sms du genre : "Alors ? Tes délires paranoïaques se sont calmés ?".
Je n'ai pas encore revu ma psy de mensa qui me connait mieux, elle a eu un empêchement on a du repousser le rendez-vous.

[Idée]

Elle a reconnu son agressivité dans le ton de ses phrases, ses difficultés à gérer des opinions différentes des siennes, et est prête à voir un psy avec moi, qu'on en discute pour s'améliorer. Elle reconnait ses torts et moi aussi j'en ai dans cette affaire, et je l'ai reconnu par moi-même en m'isolant d'elle, sans quoi je n'aurais pas pu clarifier mes idées. On va travailler ça ensemble et si ça ne nous emmène vers rien de concret pour nous deux, on aura au moins essayé.

Vu de loin, ça semble de bonne volonté. Par contre, je trouve que c'est un début de relation bien complexe...

[Idée]

Je me pose la question assez souvent : qu'est ce que je ressent et quels sont les signes physiques associés .
J'ai comme ça pu identifier les émotions primaires tel que :
Tristesse = apathie
Joie = grosse énergie
contrariée =migraine
angoisse = nausée
Stress = je bouge
Quand j'ai identifié , je peux essayer de savoir qu'elle en est la raison .

C'est un travail qui n'est pas simple. En premier lieu, la connexion avec ce que l'on ressent, que ce soit d'un point de vue émotionnel ou des signaux physiques. Dans un second temps, la traduction des signaux perçus. Et enfin agir en conséquence. Ça se travaille, mais ce n'est pas simple et ça demande un effort d'attention constant.

(Mais bon, c'est hors sujet dans cette discussion, ne le dites pas aux modos...)

[Tugdual]

Soit quand même vigilant, Niejcas ...

[Niejcas]

Pour vous tenir au courant, tout va bien depuis un petit mois. On a reconnu des torts partagés, nous avons vu une psy ensemble pour clarifier des choses entre nous.

Elle a un tempérament très ouvert et expansif et j'ai tendance à mal interpréter, me sentir écrasé alors que je ne prends pas souvent la peine d'exprimer mes sentiments sur ce sujet. Elle reconnait chez elle une certaine impulsivité et je pense que son enfance lui a forgé cela. Elle a un frère autiste moyen. Elle connait l'autisme de manière général mais très mal le syndrome d'Asperger, elle a donc eu avec moi un comportement assez difficile à vivre (que je juge parfois de débilitant, je le lui ai dis) et elle reconnaît aussi avoir pris de mauvais réflexes dans sa famille par rapport à son frère.

Donc on fait des efforts l'un vers l'autre et ça va. Pas toujours facile mais on est loin d'un cas de PN. J'ai juste flippé. Après tout on efface pas 3 ans de célibat aussi facilement, surtout avec ce que j'ai besoin de redéfinir dans ma vie.

[Tara]

De bonnes nouvelles !